Au bar l’Abreuvoir, où se réunissent les chiens du quartier, personne n’a de nouvelles de Teo ni de Boris le Beau. Tous sentent que leur absence cache quelque chose de louche, voire de sinistre. Et Negro, lutteur à la retraite aux cicatrices profondes, le sait mieux que quiconque.
Pour lui, cela ne fait pas un pli : il lui faut replonger dans son ancienne vie et les sauver des sanglants combats organisés par les hommes. Mais pourra-t-il faire face aux molosses plus jeunes et pleins d’arrogance qu’il affrontera dans l’arène ?
Dans ce roman empreint d’humour, aussi touchant que distrayant, Arturo Pérez-Reverte narre avec piquant les aventures d’un chien dans un univers où règnent l’instinct, l’expérience et la fidélité. Un monde où les conventions sociales des hommes sont abolies et où, parfois, la clémence touche les innocents et la sentence les coupables.
Traduit de l'espagnol par Gabriel Iaculli.
Arturo Pérez-Reverte est né à Carthagène, Espagne, en 1951. Il a été grand reporter et correspondant de guerre pendant vingt et un ans. Avec plus de vingt millions de lecteurs dans le monde entier, plusieurs de ses romans ont été portés à l'écran. Il partage aujourd'hui sa vie entre l'écriture et sa passion pour la mer et la navigation. Il est membre de l'Académie royale d'Espagne.
« Un auteur qui ne laisse jamais ses lecteurs indifférents. » El Cultural
« Arturo Pérez-Reverte sait comment retenir son lecteur à chaque page. » The New York Times Book Review
Le journalisme a été la grande affaire de la vie de Gabriel Garcia Marquez. Ses années de formation ont été consacrées au métier de reporter qu'il exerçait avec une passion jamais démentie, et son oeuvre littéraire en découle dans une filiation revendiquée par lui. La présente anthologie rassemble donc 50 textes de la période journalistique de l'homme qui recevra le Prix Nobel de Littérature en 1982, et nous offre un éclairage passionnant sur le parcours du grand écrivain colombien. Le lien narratif entre journalisme et littérature semble évident à la lecture de ces textes courts, qu'il s'agisse de scènes de la vie quotidienne, de brèves histoires poétiques, de chroniques poli-tiques sur les Sandinistes et l'élite politique colombienne, ou de réflexions intitulées « Le fantasme du Prix Nobel » ou « Comment écrire un roman ». Un portrait de Hemingway, un autre de Fidel Castro, des évocations de Paris, Mexico ou Bogota complètent ce choix de textes dont on ne peut qu'admirer la hauteur de vue et surtout le rythme. Gabriel Garcia Marquez fut ce grand conteur de l'Histoire aussi bien dans ses romans que dans ses écrits dits journalistiques.
Traduit de l'espagnol (Colombie) par Gabriel Iaculli.
Espagne, automne 1936. Sous le commandement de Franco, l'armée s'est soulevée pour renverser la République. Les services secrets franquistes chargent Lorenzo Falcó, ex-trafiquant d'armes et espion dénué de scrupules, d'une mission impossible : pénétrer en zone rouge et organiser, avec l'aide d'un groupe de miliciens, l'évasion du fondateur de la Phalange, José Antonio Primo de Rivera, détenu par les républicains dans la prison d'Alicante. Un homme et deux femmes – Ginés Montero, sa sœur Cari et l'énigmatique Eva Rengel – seront ses compagnons, et peut-être ses victimes.
Mêlant réalité et fiction avec une maîtrise du récit et un art du suspense rarement égalés, Arturo Pérez-Reverte invente avec Falcó un nouveau et fascinant personnage, véritable archétype des grandes fictions littéraires et cinématographiques. Fanatisme et naïveté, trahisons et interrogatoires musclés, scènes d'action et dialogues se succèdent à un rythme trépidant et entraînent le lecteur jusqu'au rebondissement final qui annonce le deuxième volume de cette exceptionnelle série d'aventures et d'espionnage.
Arturo Pérez-Reverte est né à Carthagène, Espagne, en 1951. Il a été grand reporter et correspondant de guerre pendant vingt et un ans. Avec plus de vingt millions de lecteurs dans le monde entier, plusieurs de ses romans ont été portés à l'écran. Il partage aujourd'hui sa vie entre l'écriture et sa passion pour la mer et la navigation. Il est membre de l'Académie royale d'Espagne.
Mars 1937. Le Mount Castle, un cargo républicain transportant trente tonnes d'or de la Banque d'Espagne et faisant route pour l'Union soviétique, s'est réfugié dans le port international de Tanger, où un destroyer franquiste le détruira s'il tente de reprendre la mer. Falcó reçoit pour mission de s'y rendre, de convaincre le capitaine du Mount Castle de changer de camp s'il veut sauver son bateau et son équipage, et de récupérer ainsi l'or républicain. Mais son supérieur lui apprend qu'Eva, à qui il a sauvé la vie dans le précédent roman, est à bord. Et la tâche de Falcó va être beaucoup plus compliquée que prévu...
Deuxième volume de la nouvelle série d'Arturo Pérez-Reverte, Eva est un roman magistral, subtil et haletant. Dans le fabuleux décor de Tanger, grouillant d'agents secrets, de tueurs à gages, de marins et de prostituées, on retrouve les personnages qui ont d'ores et déjà fait de Falcó l'une des plus belles réussites de la littérature d'espionnage contemporaine. La passion, la politique, l'honneur, la loyauté - tous les ingrédients sont réunis dans ce livre rythmé par un suspense de chaque page et empreint d'une finesse psychologique remarquable.
À la fin du XVIIIe siècle, deux membres de l'Académie royale d'Espagne sont mandatés par leurs collègues pour se rendre à Paris et en rapporter les 28 tomes de l'Encyclopédie, alors interdite dans leur pays. Le bibliothécaire don Hermógenes Molina et l'amiral don Pedro Zárate, hommes de bien intègres et courageux, entreprennent alors de Madrid à Paris un long voyage semé de difficultés et de dangers. Par des routes infestées de brigands, faisant halte dans des auberges inconfortables, les deux académiciens arrivent à Paris, où ils découvrent avec étonnement les rues de la capitale française, ses salons, ses cafés, ses librairies, ses moeurs libertines et ses agitations politiques. Mais très vite, leur quête de l'Encyclopédie se révèle d'autant plus difficile que l'édition originale est épuisée et qu'une partie de l'Académie espagnole, opposée à l'esprit des Lumières, a lancé à leurs trousses un espion chargé de faire échouer l'entreprise.
Nourri de réalité et de fiction, habité par des personnages ayant existé ou nés de l'imagination de l'auteur, Deux hommes de bien est un merveilleux roman d'aventures et un éloge de ce qui fut la plus grande entreprise intellectuelle du XVIIIe siècle. Mais c'est aussi, dans la reconstitution minutieuse et passionnante d'un Paris prérévolutionnaire plus vivant que jamais, un hymne à l'amitié et un bel hommage à Don Quichotte d'un écrivain profondément épris de la France.
C'est l'adieu aux armes d'Arturo Pérez-Reverte, alors journaliste de guerre. L'écrivain, membre de l'Académie royale espagnole, livre dans Territoire comanche, publié en 1994, et traduit pour la première fois en France, son témoignage sur la guerre dans l'ex-Yougoslavie. À 41 ans, la liste est longue des conflits qu'il a déjà couverts, d'abord pour le journal Pueblo puis comme reporter de la chaîne de télévision TVE : Chypre, guerre des Malouines, Liban, Tchad, Libye, Mozambique, Angola, conflits en Érythrée, au Salvador au Nicaragua, Roumanie, première guerre du Golfe puis éclatement de la Yougoslavie. Arturo Pérez-Reverte, a, pendant vingt ans, sillonné une planète en feu, vu la mort de près et beaucoup fréquenté le territoire comanche. Dans le jargon du métier de reporter de guerre, « c'est l'endroit où l'instinct lui dit : arrête la voiture et fais demi-tour, écrit-il. L'endroit où les chemins sont déserts et les maisons des ruines calcinées ; où l'on dirait toujours que la nuit va tomber et où l'on avance en rasant les murs en direction des coups de feu qui retentissent au loin, attentif au bruit de ses pas sur le verre brisé. » Pour Reverte, le territoire comanche se trouvait dans cette Yougoslavie brisée par la guerre. C'est là qu'il a décidé d'en finir avec elle pour se consacrer à sa carrière d'écrivain. Pamphlet contre le journalisme spectacle, réflexion cruelle sur l'éthique de la presse, Arturo Pérez-Reverte dresse aussi une émouvante galerie de portraits du club très fermé des reporters de guerre, ses camarades. 75 d'entre eux périront durant le conflit dans l'ex-Yougoslavie.
Le matin du 9 décembre 2005, le journal télévisé le plus populaire du Mexique diffuse les images de l'arrestation de deux dangereux ravisseurs et de la libération de leurs trois victimes. Quelques semaines plus tard, le directeur de la police reconnaît que l'émission était le produit d'un montage réalisé à la demande des médias.
Cette révélation déclenche ce qu'on appellera l'affaire Cassez-Vallarta, un des procès les plus controversés de ces dernières années, qui a valu à Florence Cassez sept années de prison et a conduit à l'invention de toutes pièces de la bande du Zodiaco ainsi qu'à une grave crise politique entre la France et le Mexique.
Entremêlant la rigueur journalistique et le clair-obscur de la fiction, Jorge Volpi raconte ici une histoire vraie qui semble surgir du plus ahurissant des romans policiers dans lequel le chantage, les mises en scène, les faux témoignages, la corruption et la torture sont autant de méthodes utilisées par la police mexicaine pour bâtir le plus grand montage politique, médiatique et judiciaire de l'histoire de ce pays. Il retrace aussi la vie et la personnalité de Florence Cassez et de son compagnon Israel Vallarta, l'intervention de la France et le combat mené par la famille et les avocats de la jeune Française pour dénoncer les innombrables irrégularités de sa détention et de son procès.
Avec ce De sang-froid contemporain, roman sans fiction et enquête aux accents de thriller implacable, Jorge Volpi, lauréat du prix Alfaguara 2018, s'impose comme l'un des écrivains les plus passionnants de la jeune littérature latino-américaine.
Traduit de l'espagnol (Mexique) par Gabriel Iaculli.
Juan Manuel de Prada relate ici les événements qui, à la fin du xixe siècle, ont changé le destin des Philippines et conduit la couronne d'Espagne à céder l'archipel aux États-Unis. En 1898, un détachement espagnol assiégé par des insurgés dans l'église du village de Baler mène une résistance héroïque. À cette poignée d'hommes commandés par le capitaine Las Morenas et prêts à verser jusqu'à la dernière goutte de leur sang pour la grandeur de l'Espagne, font face des indépendantistes tagals dont le chef, Novicio, s'efforce d'éviter un carnage. L'un et l'autre ont succombé au charme d'une Fille de la Charité qui a voué sa vie à l'éducation des enfants philippins et aux soins des malades. Dans l'archipel, la guerre fait rage, attisée par un colosse blond trafiquant d'armes à la solde des États-Unis, dont les ivresses de dévastation ne sont pas sans rappeler la perversion du Kurtz de Joseph Conrad.
En donnant à chacun de ses nombreux personnages, réels ou fictifs, une complexité captivante et une profondeur métaphysique, en pénétrant dans leur conscience exposée à de grands déchirements moraux mais emportée dans le tourbillon fatal des affrontements, Juan Manuel de Prada va bien au-delà du roman d'aventures traditionnel. Mourir sous ton ciel est incontestablement le chef-d'œuvre de ce grand écrivain espagnol.
Bio auteur :
Né en 1970 à Baracaldo (Biscaye), Juan Manuel de Prada publie son premier livre, Cons, en 1995. Prix Ojo Crítico de Narrativa pour Les Masques du héros puis prix Planeta pour La Tempête, il a reçu en 2004 le Prix national de littérature et en 2010 le prix Biblioteca Breve pour Le Septième Voile. Ses romans sont aujourd'hui traduits en plus de quinze langues.
Bio traducteur :
Le sous-marin de l'ingénieur Isaac Peral, qui a bel et bien existé mais n'a jamais été mis à l'eau, est une métaphore des possibles, et son spectre hante la profondeur des onze nouvelles de ce livre. Il symbolise les rêves interrompus par une main assassine, les torpilles de l'Histoire ou l'échec de l'existence. Il est le moment terrible et définitif relégué à l'oubli, qui resurgit par surprise et plonge le lecteur dans les mystères de l'espace et du temps chers à Felisberto Hernández et Julio Cortázar. Dans un bar de Montevideo qui porte son nom, il ressuscite Lola de Lodz, la femme polonaise au bras tatoué. Il nous dit, comme le célèbre tableau d'Hokusai, " Dragon dans les nuées ", que toute invention, toute création, n'est jamais figée.
En multipliant les lieux, les temps et les thèmes, les nouvelles de Juan Carlos Mondragón font escale dans les îles énigmatiques de la littérature. Elles sont des diamants noirs incrustés dans l'œuvre du grand écrivain uruguayen.
Traduit de l'espagnol ( Uruguay) par Gabriel Iaculli et Annie Morvan
Juan Carlos Mondragón est né en 1951 à Montevideo. Son œuvre s'inscrit dans la tradition littéraire du Rio de la Plata dont il est l'un des plus singuliers rénovateurs. Auteur de plusieurs romans, essais, nouvelles, il a reçu le Premio Nacional de la Crítica pour Le Principe de Van Helsing (Seuil, 2004). Docteur ès lettres de la Sorbonne nouvelle, il a enseigné à l'université de Lille III. Il vit à Paris.
" De la même manière que la maladie gâte les organes et les tissus, écrit Jorge Volpi, les maux tels que l'impéritie, la cupidité des puissants ou la corruption généralisée dévastent les structures qui maintiennent en vie et en paix une nation. Les pages qui suivent visent à présenter un examen de mon père, une dissection de ses réussites et de ses échecs, de ses enseignements et de ses faiblesses, de ses convictions et de ses détestations. Elles sont aussi une anatomie de moi-même, et surtout une étude de ma patrie, ce Mexique dolent de la fin du vingtième siècle et du début du vingt et unième. Une autopsie de cette nation de menaces et de cadavres. "
En hommage à son père décédé en 2014, Jorge Volpi retrace, en dix petits essais qui filent la métaphore du corps, la vie de celui qui fut un grand chirurgien et un mélomane éclairé. Évoquant les figures d'Ambroise Paré et de Rembrandt, de Beethoven et de Verdi, chaque texte conduit à la dissection de ce grand corps malade qu'est le Mexique, livré depuis plus d'un siècle aux révolutions, aux soulèvements et aujourd'hui à la barbarie des narcotrafiquants. Un livre érudit, brillant et passionnant.
Jorge Volpi, né à Mexico en 1968, a d'abord étudié la littérature et le droit avant de devenir avocat. Il est l'auteur de romans et d'un essai sur l'histoire intellectuelle de 1968. À la recherche de Klingsor, publié en 19 langues, a reçu le prestigieux prix Biblioteca Breve en 1999, attribué avant lui à Mario Vargas Llosa et Carlos Fuentes. Il est considéré aujourd'hui comme l'un des écrivains les plus importants d'Amérique latine.
Gabriel Iaculli a traduit à ce jour une soixantaine d'œuvres d'auteurs espagnols et latino-américains, parmi lesquels Federico García Lorca, Miguel de Unamuno, Juan Rulfo, Eduardo Galeano, Juan Carlos Mondragón, Arturo Pérez-Reverte, Sergio Pitol, Julia Ramón Ribeyro, Fernando Savater et Juan Manuel de Prada.
Un matin de septembre, dans une banlieue de Lima, un jeune homme s'assied devant son ordinateur et se met à écrire son premier roman, sa propre histoire. Il s'appelle Gabriel Lisboa. Issu d'un milieu très pauvre, il parvient à obtenir une bourse pour l'université de Lima, une des plus prestigieuses du pays. L'ambition de Gabriel est de devenir écrivain et lorsqu'il décroche un stage dans l'un des grands journaux du pays, sa vie bascule. L'initiation au métier de journaliste, la poursuite de brillantes études, la rencontre de jeunes poètes lui permettent de surmonter peu à peu ses complexes de classe, sa peur des femmes et de s'ouvrir à la culture et à la littérature.
Roman sur la jeunesse, l'amitié et l'amour, Tout dire est aussi un grand roman d'apprentissage, un récit passionnant sur la difficulté pour un jeune homme déshérité de trouver sa place dans le monde et de se construire une identité.
" Jeremías Gamboa est parfaitement maître de son écriture, il a su d'emblée se concentrer sur l'essentiel : bien raconter une bonne histoire. " Mario Vargas Llosa
Traduit de l'espagnol (Pérou) par Gabriel Iaculli
Jeremías Gamboa est né à Lima en 1975. Journaliste, il enseigne la littérature à l'Université catholique du Pérou. Tout dire, son premier roman, salué comme un événement littéraire, a été un best-seller dans toute l'Amérique latine.
Dans un restaurant londonien très chic, Rafael Molinet, un Espagnol sur le retour d'âge et très "gay", écoute sa nièce Fernanda égrener les derniers potins mondains de Madrid. Parmi ceux-ci, l'histoire rocambolesque d'un homme d'affaires, Jaime Valdés, mort étouffé par une amande, à moins qu'il n'ait été assassiné par sa maîtresse ou, qui sait, peut-être par sa femme. De quoi nourrir la presse à scandale. Molinet ne prête à sa nièce qu'une oreille agacée : son esprit est occupé par son départ en vacances au Maroc, dans un hôtel de luxe, isolé de tout, où il n'aura rien, mais rien à faire. Sauf observer ce qui l'entoure et surtout le comportement des autres clients, qui parlent beaucoup eux aussi de la mort de Jaime Valdés, une histoire dont Rafael Molinet aimerait bien trouver le fin mot et qui n'est pas sans lui rappeler des événements très anciens, enfouis dans son passé à Montevideo.
A travers le regard de Rafael Molinet, Carmen Posadas se livre à l'autopsie sans anesthésie d'une classe sociale riche, insupportable et parfaitement inutile. Son humour est corrosif, son sens de l'observation rédempteur et son art du suspense d'un raffinement extrême.
À Montevideo, Leopoldo Cea vit un moment difficile : son père vient de mourir, sa compagne l'a quitté et son travail de journaliste culturel lui pèse. En cette année 1992, le climat de l'Uruguay est à la violence. La dictature a laissé derrière elle des résidus de fascisme, et le Mal s'étend à la manière d'une métastase sociale. Alors que beaucoup de ses compatriotes ont choisi l'exil, Leopoldo, lui, décide de fuir en restant sur place et en inventant deux stratégies de survie : s'installer mentalement à Bruxelles et boire du champagne en solitaire. Entre la capitale de l'Uruguay et celle de la Belgique naît alors une " zone libérée " par l'imagination, où tout devient possible : un chat qui parle tient compagnie à Leopoldo, lequel agrémente son quotidien de la musique d'Antonio Carlos Jobim, de films jamais tournés et de récitals de poésie. D'improbables histoires ouvrent alors les portes de mondes nouveaux et entraînent le lecteur de l'autre côté du miroir.
Réflexion sur la crise que traverse le monde d'aujourd'hui, Bruxelles piano-bar est aussi un superbe plaidoyer pour la puissance de l'imaginaire au service du roman.
Traduit de l'espagnol (Uruguay) par Gabriel Iaculli et Annie Morvan