C'était l'été où Coltrane est mort, l'été de l'amour et des émeutes, l'été où une rencontre fortuite à Brooklyn a guidé deux jeunes gens sur la voie de l'art, de la ténacité et de l'apprentissage. Patti Smith deviendrait poète et performeuse, et Robert Mapplethorpe, au style très provocateur, se dirigerait vers la photographie. Liés par une même innocence et un même enthousiasme, ils traversent la ville de Brooklyn à Coney Island, de la 42e Rue à la célèbre table ronde du Max's Kansas City, où siège la cour d'Andy Warhol. En 1969, le couple élit domicile au Chelsea Hotel et intègre bientôt une communauté de vedettes et d'inconnues, artistes influents de l'époque et marginaux hauts en couleur. C'est une époque d'intense lucidité, les univers de la poésie, du rock and roll, de l'art et du sexe explosent et s'entrechoquent.
Immergés dans ce milieu, deux gamins font le pacte de toujours prendre soin l'un de l'autre. Romantiques, engagés dans leur pratique artistique, nourris de rêves et d'ambitions, ils se soutiennent et se donnent confiance pendant les années de vache maigre.
Just Kids commence comme une histoire d'amour et finit comme une élégie, brossant un inoubliable instantané du New York des années 60-70, de ses riches et de ses pauvres, de ses paumés et de ses provocateurs. Véritable conte, il retrace l'ascension de deux jeunes artistes, tel un prélude à leur réussite.
Un récit d'émancipation vibrant de beauté et de rage.Dans cette région désolée des Appalaches que l'on appelle la Rust Belt, la vie ressemble à une damnation. C'est un pays d'hommes déchus où l'alcool de contrebande et la religion font la loi, où les femmes n'ont pas d'histoire. Élevée dans l'ombre de son père, un prêcheur charismatique, Wren, comme sa mère avant elle, semble suivre un destin tout tracé. Jusqu'au jour où un accident lui donne l'occasion de reprendre sa vie en main.
Ce premier roman inoubliable, qui dépeint la lutte de deux générations de femmes pour devenir elles-mêmes dans un pays en pleine désolation, annonce la naissance d'une auteure au talent époustouflant.
Un cri de douleur. De révolte et de rage. Un uppercut.Comment décrire l'inconcevable ? Kidnappée, violée et menacée de mort, Lacy M. Johnson nous raconte comment elle a échappé à son bourreau. Qui n'est autre que son ex-compagnon, un homme violent et manipulateur, dont l'emprise, comme un étau, s'est peu à peu refermée sur sa vie. Témoignage porté par une poésie brute et une énergie hors du commun, récit d'une reconstruction impossible : ce livre est un chef-d'oeuvre nécessaire et brûlant d'actualité.
"Tout ce que contient ce petit livre est vrai, et écrit exactement tel que ça s'est passé. Son écriture m'a tirée de mon étrange torpeur et j'espère que, dans une certaine mesure, il emplira le lecteur d'une joie vague et singulière."
Patti Smith.
De la jeune fille collectionneuse de billes à l'incorrigible rêveuse, Patti Smith nous invite à retrouver les sensations de l'enfance, le goût des mots et de l'imagination, sous forme de poèmes et de courts textes en prose. Un récit autobiographique bref et lumineux, empreint d'une douce poésie.
Chaque famille a ses secrets. Certains méritent un meurtre.
Lorsque Harriet Westaway reçoit un courrier lui annonçant un héritage conséquent provenant de sa grand-mère, cela semble être la réponse inespérée à tous ses problèmes.
En effet, Harriet doit de l'argent, beaucoup d'argent, emprunté à un usurier sans scrupules, et cela risque fort de mettre sa vie en danger. Seul souci : ses grands-parents sont décédés vingt ans auparavant, et elle ne les a même jamais connus. La lettre a donc été adressée à la mauvaise personne.
Mais Harriet qui gagne sa vie en tirant les cartes pour prédire l'avenir n'est plus à une affabulation près.
Et ce coup du sort pourrait enfin tout résoudre sauf si le hasard en décide autrement...
" Une prose évocatrice, des personnages dérangeants ainsi qu'une atmosphère effrayante et claustrophobe font tourner les pages de ce drame familial explosif. "
Publishers Weekly
Une autre vie que la mienne...Élevée au coeur de la Pennsylvanie rurale, Cindy, une gamine livrée à elle-même, ne sait rien du rêve américain. Lorsqu'une belle adolescente surnommée Marilou disparaît près de chez elle, Cindy se rapproche de la mère de celle-ci, Bernadette. Jusqu'à ce que l'impensable se produise : Bernadette, folle de douleur, la prend peu à peu pour sa fille. À quel prix cette illusion fragile peut-elle tenir ?
------Fascinant, dérangeant, Marilou est partout est le roman d'une adolescence réinventée, d'une revanche impossible sur le réel, qui rappelle Virgin Suicides et les romans de Laura Kasischke.
Et si on vous entendait enfin crier ?À l'adolescence, la musique a sauvé Kris d'une vie misérable. Elle a monté un groupe de metal avec son ami Terry, puis a pris la route pour une décennie de concerts, d'ivresse, de narcotiques et de délires divers. La belle vie, en somme. Jusqu'au jour où la musique s'est arrêtée. Et où Kris est revenue dans son bled pourri pour travailler dans un hôtel tout aussi pourri. Avec des tonnes de tranquillisants pour endormir sa colère.
La bête en elle se réveille enfin le jour où elle apprend que Terry, qui a trahi le groupe pour une carrière solo triomphale, va refaire une série de concerts.
Et c'est une bête très, très en colère.
Le temps est en effet venu d'aller trouver Terry pour s'expliquer.
Pour lui montrer qu'il reste des choses, dans ce monde, qui ne sont pas à vendre.
Un livre pour tous ceux qui trouvent que le volume n'est jamais assez fort.
" Nous avons laissé entrer le péché dans cette maison. "Après une soirée arrosée dans la forêt de Tall Bones, Abigail Blake, dix-sept ans, est portée disparue. Dans la communauté pieuse qui l'a vue grandir, les rumeurs vont bon train. A-t-elle fui une famille notoirement déséquilibrée, où le père règne en maître sur une femme et des enfants terrorisés ? A-t-elle fait la mauvaise rencontre, au mauvais endroit ? Un assassin se cache-t-il dans cette petite ville du Colorado ? Ce qui est certain, c'est que les Tall Bones renferment de nombreux secrets. Et de nombreux mystères, à commencer par les pages déchirées du journal intime d'Abigail.
Une intrigue captivante, une écriture somptueuse, des personnages inoubliables : avec Une pluie de septembre, immédiatement en tête des ventes et des sélections presse à sa sortie, Anna Bailey frappe très fort. Une émotion sans pareille se dégage en effet de ce premier roman, où la religion, la violence et l'intolérance viennent frapper de plein fouet et marquer à jamais des existences trop sensibles. On pense à un Twin Peaks revisité par Gillian Flynn. Que demander de mieux ?
Après Sur ma peau et Les Lieux sombres, la plus "littéraire" des auteurs de thrillers nous offre un suspense diabolique. Préparez-vous à vivre de délicieuses heures d'angoisse !
" À quoi penses-tu ? Comment te sens-tu ? Qui es-tu ? Que nous sommes-nous fait l'un à l'autre ? Qu'est-ce qui nous attend ? Autant de questions qui, je suppose, surplombent tous les mariages, tels des nuages menaçants. " Amy, une jolie jeune femme au foyer, et son mari Charlie, propriétaire d'un bar, forment, selon toutes apparences, un couple idéal. Ils ont quitté New York deux ans plus tôt pour emménager dans la petite ville des bords du Mississipi où Charlie a grandi. Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, en rentrant du travail, Charlie découvre dans leur maison un chaos indescriptible : meubles renversés, cadres aux murs brisés, et aucune trace de sa femme. Quelque chose de grave est arrivée. Après qu'il a appelé les forces de l'ordre pour signaler la disparition d'Amy, la situation prend une tournure inattendue. Chaque petit secret, lâcheté, trahison quotidienne de la vie d'un couple commence en effet à prendre, sous les yeux impitoyables de la police, une importance inattendue et Charlie ne tarde pas à devenir un suspect idéal. Alors qu'il essaie désespérément, de son côté, de retrouver Amy, il découvre qu'elle aussi cachait beaucoup de choses à son conjoint, certaines sans gravité et d'autres plus inquiétantes. Si leur mariage n'était pas aussi parfait qu'il le paraissait, Charlie est néanmoins encore loin de se douter à quel point leur couple soi-disant idéal n'était qu'une illusion. Considérée par une critique unanime comme l'une des voix les plus originales du thriller contemporain, Gillian Flynn dissèque ici d'une main de maître la vie conjugale et ses vicissitudes et nous offre une symphonie paranoïaque aux retournements multiples, dans un style viscéral dont l'intensité suscite une angoisse quasi inédite dans le monde du thriller. À propos de Sur ma peau : " Dire que c'est un roman exceptionnel, oui, très bien, mais ça ne suffit pas. Je pense, croyez-moi si vous le voulez, que je n'ai pas lu un thriller aussi perturbant depuis des années. " Stephen King
Après Un sur deux de Steve Mosby, Seul le silence de R. J. Ellory, Au-delà du mal de Shane Stevens, le nouveau thriller Sonatine, un roman d'une intensité exceptionnelleDébut des années 1980. Libby Day a sept ans lorsque sa mère et ses deux soeurs sont assassinées dans leur ferme familiale. Rescapée par miracle, la petite fille désigne le meurtrier à la police, son frère Ben, âgé de 15 ans. Ce fait divers émeut tout le pays, et la jeune Libby devient un symbole de l'innocence bafouée. Vingt-cinq ans plus tard, alors que son frère est toujours derrière les barreaux, Libby, qui ne s'est jamais remise du drame, souffre de dépression chronique. Encouragée par une association d'un type très particulier, elle accepte pour la première fois de revisiter les lieux sombres de son passé. C'est là, dans un Middle West désolé, dévasté par la crise économique et sociale, qu'une vérité inimaginable commence à émerger. Et Libby n'aura pas d'autre choix pour se reconstruire, et peut-être enfin recommencer à vivre, que de faire toute la lumière sur l'affaire, quelles qu'en soient les conséquences.
Bien loin des clichés et du manichéisme qui encombrent la plupart des thrillers contemporains, Gillian Flynn nous offre ici une intrigue d'une densité rare, des personnages complexes, tragiques, terriblement humains. Considérée dès son premier roman,
Sur ma peau, comme l'une des voix les plus originales du thriller contemporain, elle confirme avec ce livre, où l'on retrouve son style intense et viscéral, son immense talent.
Comme des millions de femmes, Eve Ensler a attendu sa vie entière des excuses qui ne sont jamais venues. Son bourreau, qui fut aussi son père, est mort sans exprimer aucun regret. C'est ainsi qu'Eve a décidé d'écrire elle-même cette demande de pardon tant espérée.
Derrière les mots fantasmés de son père, c'est peu à peu la vie d'Eve, ses luttes et ses passions qui transparaissent. Se dessine le portrait d'une femme incroyablement courageuse qui est parvenue à trouver une voie alternative à la honte et à la colère.
Pardon est un texte salvateur qui a suscité à sa parution aux États-Unis la même onde de choc que Les Monologues du vagin.
« UN TEXTE HORS DU COMMUN.
PERSONNE N'EN SORTIRA INDEMNE. » Naomi Klein
Les souvenirs nous jouent parfois des tours
"Diablement intelligent" Stephen King"Un conte troublant, un vrai labyrinthe" New York Times"Carole Johnstone s'inscrit dans la lignée de Gillian Flynn et de Stephen King" Greer HendricksCat est partie s'installer à Los Angeles, loin de sa ville natale d'Edimbourg, et de sa soeur jumelle, El, dont elle est sans nouvelles depuis de longues années. La première partie de sa vie semble effacée de sa mémoire. Mais le jour où elle apprend la disparition inquiétante de sa soeur, elle décide de rentrer en Ecosse.
La police locale l'attend en effet pour l'interroger. Peu après son arrivée, des messages apparaissent en divers endroits de la maison, tels des indices dans une chasse au trésor. Tous font référence à Mirrorland, le pays imaginaire que les deux soeurs s'étaient inventé dans leur enfance, à la fois terrain de jeu et refuge personnel.
Qui sème ces indices ? Qu'est-il véritablement arrivé à El ? Cat comprend alors qu'elle devra déverrouiller sa mémoire pour comprendre le présent.
Le pire est arrivé. Mais personne ne vous croit.
Sasha a toujours voulu un bébé.
Sa grossesse se déroule à merveille, jusqu'au jour où elle se retrouve à l'hôpital pour subir une césarienne d'urgence. À son réveil, elle demande à voir son enfant. Alors qu'elle s'attend à vivre un moment magique, Sasha plonge dans un cauchemar bien réel. Le nourrisson qu'on
lui amène n'est pas le sien.
La jeune mère n'a aucun doute, même si personne ne la croit. Ni les infirmières qui évitent ses questions, ni son mari qui essaie de la convaincre, ni sa meilleure amie, appelée au secours.
Pour tous, Sasha souffre d'un stress lié aux circonstances de la naissance. Mais ce serait oublier combien l'instinct d'une mère est profondément ancré en elle, en dépit des apparences.
Si le bébé devant elle n'est pas le sien, où est passé son enfant ? Et qui a pu faire cette erreur ?
L'enfer selon Palahniuk.Madison, 13 ans, est la fille d'une star du cinéma et d'un producteur milliardaire. Élevée dans la religion du fun et de la culture pop, elle passe un Noël ennuyeux seule dans son pensionnat en Suisse, tandis que ses parents se consacrent à leurs projets professionnels et à l'adoption d'orphelins du tiers-monde. Mais un événement inattendu va venir illuminer ses vacances : sa mort subite. Débarquée en enfer, elle y fait la connaissance d'une bande de jeunes marginaux, une jolie fille, un sportif, un geek et un rocker, soit la version Six Feet Under de Breakfast Club. Alors qu'elle se lance dans l'exploration de ce nouvel environnement, qui lui réserve de multiples surprises, Madison se remémore sa courte existence pour essayer de comprendre ce qui a bien pu la mener à la damnation. Pour découvrir, aussi, les raisons de sa mort.
En enfer, vous ne pouvez pas faire un pas sans bousculer quelqu'un de célèbre : Marilyn Monroe, James Dean, Susan Sontag. River Phoenix, Kurt Cobain. John Lennon, Jimi Hendrix, Jim Morrison, Janis Joplin. Un Woodstock permanent. Mais si l'enfer est pavé de bonnes intentions, la prose de Chuck Palahniuk ne l'est pas. Et le royaume de Satan qu'il décrit, frappé de tous les vices imaginables et de quelques-uns imaginés pour l'occasion, comme celui consistant à torturer les damnés en leur projetant en boucle Le Patient anglais, n'est rien comparé à son portrait ultradécapant du show-biz et des hautes sphères de notre société.
Depuis des années, Amy subit la violence de Gary. Jusqu'au jour où elle reçoit le coup de trop et décide de s'enfuir avec ses deux enfants, Jackson, dix-huit ans, et Lydia, treize ans. Premier arrêt au Starlight, motel crasseux qui va leur servir de refuge. Tous les trois s'endorment sereins et soulagés, mais au petit matin Jackson a disparu. Croyant gagner l'amour d'un père qui le rejette, il est retourné chez eux et a trahi sa mère et sa soeur en révélant à Gary l'adresse du motel. Amy se rend alors à l'évidence : si elle veut assurer sa sécurité et celle de Lydia, elle va devoir abandonner son fils. Cette séparation brise le coeur de la petite fille, très attachée à ce frère doux et différent. Jackson, de son côté, doit désormais se débrouiller seul, tiraillé entre la recherche désespérée de l'amour paternel, sa culpabilité et sa difficulté à gérer son homosexualité naissante.
De beaux jours à venir est un roman terriblement juste, touchant et sans complaisance, sur la famille, les sacrifices que l'on peut faire en son nom, et leurs conséquences. Un chef-d'oeuvre où l'émotion prend à la gorge à chaque page.
Helen a 32 ans, elle habite New York. Célibataire sans enfant, elle travaille à temps partiel comme surveillante dans un centre périscolaire pour jeunes en difficulté. Helen a une vie plutôt banale, jusqu'à ce 30 septembre lorsqu'elle réceptionne le canapé IKEA de sa colocataire tout en apprenant, quelques instants après, le suicide de son petit frère. D'origine coréenne comme elle, il a été adopté par une famille installée dans le Milwaukee et est resté au domicile familial alors que sa grande soeur a rompu tout lien avec leurs parents adoptifs il y a plusieurs années déjà. Helen a fui un père pingre et une mère sans courage, ainsi que de rares amis. Mais la nouvelle de la mort de son frère la pousse à quitter provisoirement son emploi et Manhattan afin de retourner dans la maison de son enfance.
À son arrivée, ses parents adoptifs, surpris, doivent cohabiter avec cette fille qui ne fait absolument aucun effort pour apaiser les tensions. Helen n'est pas venue pour réconforter son père et sa mère, ni pour les aider à préparer les funérailles, elle veut en réalité enquêter pour tenter de comprendre les causes du suicide de son frère. Interrogatoire de ses amis, inspection de la chambre du défunt, examen des derniers lieux qu'il a fréquentés, Helen se transforme en détective à la recherche d'indices mais aussi de sens. Un détective aussi envahissant qu'agressif, dont l'ironie dévastatrice ne connaît aucune décence.
Pardon si je dérange est un livre hilarant et sombre à la fois. Patrick Cottrell, lui-même d'origine coréenne, fait coexister avec beaucoup de naturel la comédie et la tragédie en les imbriquant dans l'esprit loufoque de sa narratrice. Une performance impressionnante pour un premier roman qui a conquis la critique et raflé de nombreux prix à sa sortie.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Héloïse Esquié
Deux millions deux cents mille prisonniers aux États-Unis. Cinquante mille enfants derrière les barreaux traduits en justice devant des tribunaux pour adultes. Trente-deux mille mineurs incarcérés chaque année dans des prisons adultes. Ce sont seulement des chiffres, ni des noms ni des visages. Pourtant, de temps en temps, un héros s'extrait du monde froid des statistiques pour montrer sa tête et crier haut et fort son patronyme : c'est l'exploit qu'a réalisé Reginald Dwayne Betts. Condamné à l'âge de seize ans à en passer huit dans les quartiers de haute sécurité pour un crime dont il était coupable. Trente minutes ont suffi pour anéantir l'avenir de cet adolescent, pauvre mais brillant et scolarisé. Le besoin de témoigner de sa propre histoire et de dire l'impact de la prison et du regret lui inspire des ghazals - ces poèmes arabes tout à la fois chants d'amour et cris de désespoir - où le mot prison est maintes fois répété mais aussi les silences et le vide persistant entre les hommes et les chiffres et les lois. Nombreux sont les poètes sauvés par leur vocation. Reginald Dwayne Betts a lui été sauvé du rouleau compresseur des statistiques qui broie en masse des milliers de mineurs - principalement noirs - dans un système carcéral industrialisé.
Nous sommes en mai 1987 et Playboy vient de publier une série de clichés torrides de Vanna White, la célèbre animatrice de La Roue de la Fortune. Pour Billy, Alf et Clark - trois ados du New Jersey, désespérément inexpérimentés en matière de femme -, la publication est une bénédiction. Mais quel kiosquier d'Amérique se risquerait à vendre la revue à des gamins de quatorze ans ? Alors que les amis mettent au point un plan pour la voler, ils sont loin de se douter de tous les obstacles qu'ils vont rencontrer. Ni qu'une fille nommée Mary va changer le cours de leur vie.
Comment pardonner à nos enfants ? Comment ne pas leur pardonner ? Un premier roman bouleversant. Une révélation.
Faire souffrir malgré soi, quoi de pire ? Et quel meilleur terrain pour cela que la famille ? Si Ellie, vingt ans, est animée des meilleures intentions envers ses parents, professeurs à Columbia, elle ne peut empêcher son existence de déraper. Mauvaises fréquentations, drogue, sa vie part peu à peu à vau-l'eau. Sa mère, Maya, décide de l'envoyer en Floride, afin de lui donner une chance de repartir à zéro. Si Ellie accepte bien volontiers cette seconde chance, elle va néanmoins commettre là-bas une erreur irréparable. Et plus rien ne sera jamais comme avant.
Jusqu'où les parents portent-ils la responsabilité des erreurs de leurs enfants ? Pourquoi dans une famille les ressemblances sont-elles parfois plus lourdes à assumer que les différences ? Derrière le suspense, Lynn Steger Strong évoque de façon terriblement juste et poignante les relations mère/fille, la profondeur et les limites de l'amour maternel, et la complexité infinie des liens familiaux. Un roman bouleversant.
Certains amis ne vous laissent jamais en paix...La première règle du Fight Club ? On ne parle pas du Fight Club !
En revanche, on peut le lire... Accrochez vos ceintures, Tyler Durden est de retour, plus féroce et plus enragé que jamais !
Découvrez en exclusivité le prologue du roman graphique événement, disponible le 28 avril 2016.
Jim Byrd a une vie normale, jusqu'au jour où il fait un arrêt cardiaque. Revenu à lui, il apprend qu'il est resté mort cinq minutes entières. Pourtant, il n'a vu ni lumière blanche accueillante ni choeur de séraphins, juste le vide, l'absence. Grâce à un réseau électrique installé autour de son coeur, il ne risque plus rien et peut même suivre les battements et les crises de son coeur sur une appli smartphone. Cette impression de tenir son propre coeur dans sa main le fait réfléchir, d'autant plus que, alors qu'il se trouve dans un restaurant, il découvre les preuves d'une existence surnaturelle, une voix qui appelle dans un escalier et plonge les vivants dans une tristesse profonde. Jim décide alors d'enquêter sur l'origine de cette voix : peut-être existe-t-il d'autres formes de vie après la mort que la lumière blanche au bout du tunnel ? Peut-être sa propre expérience lui donne-t-elle accès à quelque chose au-delà du monde des vivants ?
Un voyageur anonyme a pris place à bord d'un train pour un interminable voyage à travers les steppes kazakhes. Le train s'arrête dans une toute petite gare et un garçon monte à bord pour vendre des boulettes de lait caillé. Il joue Brahms au violon de manière prodigieuse, sortant les passagers de leur torpeur. Le voyageur découvre que celui qu'il avait pris pour un enfant est en fait un homme de vingt-sept ans. L'histoire de Yerzhan peut alors commencer...
À travers ce conte envoûtant, l'auteur nous livre une parabole glaçante sur la folie destructrice des hommes et la résistance acharnée d'un jeune garçon qui voulait croire en ses rêves.
Il a commis le crime presque parfait. Ou presque.Il a commis le crime presque parfait.Ou presque... Al Greenwood, 50 ans, est taxi dans un paisible petit village côtier d'Angleterre. C'est un homme qui a tout pour être heureux et qui le serait certainement s'il n'était pas marié à l'encombrante Audrey. Aussi décide-t-il un jour tout simplement de s'en débarrasser en commettant le crime parfait. Le scénario est vite trouvé : profitant d'une des promenades quotidiennes de sa femme, il la précipitera du haut d'une falaise. Aussitôt dit, aussitôt fait, Al s'embusque sur le parcours habituel d'Audrey, surgit à son passage et la précipite dans le vide. Tout se passe comme prévu... sauf qu'en rentrant chez lui il tombe nez à nez avec son épouse qui lui annonce avoir exceptionnellement renoncé à sa petite balade. S'il n'a pas tué Audrey, qui est donc sa victime ? Et comment va-t-il déjouer la perspicacité des enquêteurs, dans cette petite communauté où tout le monde se connaît ? Quant à sa femme, qui commence à trouver son comportement étrange, ne faut-il pas qu'il s'en débarrasse très vite, avant qu'elle ne nourrisse trop de soupçons ? Mais cela ne fera-t-il pas de lui un tueur en série ? Commence alors pour Al un long cauchemar, dont il est encore très loin de soupçonner l'issue.Avec ce premier roman jubilatoire, T. J. Middleton nous propose un condensé d'humour noir très british doublé d'une intrigue palpitante.
Un auteur culte pour un thriller à l'envergure exceptionnelle !Richard Forthrast a fui l'Iowa dans les années 1970 pour échapper à la guerre du Vietnam. Réfugié dans les Rocheuses canadiennes, il a fait fortune en important illégalement de la marijuana sur le territoire américain. Passionné de jeux vidéo, il y a ensuite investi une partie de son argent dans la société Corporation 9592, qui exploite T'Rain, un jeu en ligne au succès international. Lorsqu'un mystérieux hacker commence à rançonner les joueurs de T'Rain, une poursuite s'engage pour le démasquer. Très vite, la piste mène en Chine, là où des milliers de gold farmers jouent en permanence afin d'acquérir des artefacts de jeux vidéo, qu'ils revendent ensuite aux joueurs occidentaux. Lorsque la mafia russe, que le même hacker vient de dépouiller de dossiers brûlants, s'en mêle, la partie devient très rapidement mortelle.
L'auteur mythique du Cryptonomicon délaisse les contrées futuristes pour se pencher ici sur un monde mutant : le nôtre. Dans ce thriller high-tech mené à un rythme d'enfer, il met en scène des personnages qui évoluent dans un monde ultracontemporain, dont il décrit à merveille les nouvelles sensations. Il nous livre ainsi le premier chef-d'oeuvre du thriller du siècle nouveau.