filter
Languages
Accessibilité
MARC AMFREVILLE
28 produits trouvés
-
Là où chantent les écrevisses
Delia Owens
- Seuil
- Romans étrangers (H.C.)
- 2 January 2020
- 9782021412871
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Marc Amfreville
Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur « la Fille des marais » de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n’est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.
A l’âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l’abandonne à son tour.
La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie.
Lorsque l’irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même…
Delia Owens est née en 1949 en Géorgie, aux Etats-Unis. Diplômée en zoologie et biologie, elle a vécu plus de vingt ans en Afrique et a publié trois ouvrages consacrés à la nature et aux animaux, tous best-sellers aux USA.
Là où chantent les écrevisses est son premier roman. Phénomène d’édition, ce livre a déjà conquis des millions de lecteurs et poursuit son incroyable destinée dans le monde entier. Une adaptation au cinéma est également en cours.
« Un roman à la beauté tragique. » The New York Times Book Review
« Une histoire déchirante, un hymne sublime à la nature et à la solitude. » Entertainment Weekly
« Un premier roman magnifique. » People -
L'Appel de la forêt est un roman de formation. Ou plutôt de dé-formation : La métamorphose d'un étrange chien des terres du Sud en un loup affrontant les déserts blancs du Grand Nord. C'est l'histoire d'un retour aux origines primitives, du réveil des instincts sauvages trop longtemps anesthésiés par la domestication. En s'identifiant au chien-loup, le lecteur éprouve toutes les passions qui se bousculent dans une vie et un coeur d'homme au hasard des rencontres.
Au-delà d'un grand récit sur la conquête de la liberté individuelle et sur l'amour qui transcende l'hostilité d'un monde cruel, London défend ici l'idée d'une intelligence animale : pour lui, elle se manifeste par des sensations, des émotions et une forme de conscience et de raison rudimentaires. Ce chien sent, aime, comprend, souffre : il est notre frère. En donnant à son héros la dignité d'un membre de la famille 'différent', London anticipe nos débats contemporains sur la place de l'animal dans la société et sur l'acceptation de la différence. Buck, le chien-loup qui voulait vivre parmi les hommes, est à jamais une figure de notre humanité, et l'un des plus grands personnages de notre littérature. -
Le chemin de sel
Raynor Winn
- Stock
- Hors collection littérature étrangère
- 8 February 2023
- 9782234092112
« - On pourrait simplement marcher.C'était une idée ridicule, mais j'avais décidé de la proposer quand même.- Marcher ?- Oui. Simplement marcher. » Raynor et son mari Moth sont cachés sous l'escalier. Des huissiers tambourinent à la porte : ils doivent immédiatement quitter leur maison. La maison qu'ils ont construite pierre après pierre, où ils ont élevé leurs enfants et qui est leur unique source de revenus, va être saisie.
Dans la même semaine, Moth, qui a tout juste cinquante ans, apprend qu'il est atteint d'une maladie dégénérative incurable.
Quand tout semble perdu, faut-il rendre les armes ? Raynor va en décider autrement. Ils n'ont plus d'argent, plus de maison ? Eh bien, ils marcheront.
Sacs bon marché et tente d'occasion sur le dos, 250 euros en poche, voilà le couple de Gallois prêt à parcourir les 1 013 km du célèbre sentier côtier du Sud-Ouest de l'Angleterre, The South West Coast Path. Du Somerset au Dorset, en passant par le Devon et les Cornouailles, Raynor et Moth découvrent le camping sauvage, les longues journées de randonnée, le corps qui fait mal, la faim, le regard des autres. Mais, aussi et surtout, ils apprennent à s'imprégner de la nature, à vivre au gré des marées et du soleil, à marcher vers l'espoir. Et si le chemin de sel était devenu leur nouvelle maison ? Le Chemin de sel est un récit de guérison et de renaissance qui nous entraîne dans un extraordinaire voyage à travers de sublimes paysages. Traduit de l'anglais par Marc Amfreville -
- 17%
« Quand je me suis réveillé à l'hôpital, ils m'ont dit que ma petite amie était morte. Ce n'était pas ma petite amie, mais je ne les ai pas contredits. »
Après un accident de voiture, une femme meurt, un homme reste paralysé et un père retrouve son fils. Dix ans après s'être enfui de sa maison, l'adolescent en colère qui fuguait sur les trains de marchandises et qui traversait le pays en stop est maintenant en fauteuil roulant.
Son père, si maladroit et incapable de l'aider auparavant, est la seule personne qui viendra sans hésiter le chercher à l'hôpital.
Le Lâche est un premier roman poignant, touchant et plein d'humour sur les retrouvailles impossibles, les reconstructions d'un corps, d'une relation, d'une vie, et sur la possibilité de redécouvrir le bonheur quand tout semble perdu.
Ce livre décapant, qui explore avec puissance le pardon et le regard d'autrui sur la différence, signe la naissance d'un grand auteur capable de faire cohabiter la brutalité avec la lumière, le rire et la tendresse avec les souvenirs explosifs, le café filtre et les donuts avec la seule promesse que les États-Unis aient tenue, celle de la grande route.
« Ce lumineux roman donne de la légéreté à la profondeur, et de la profondeur à la légéreté. Une histoire qui vous fait passer des rires aux larmes. Une magnifique réussite ! » - Gérard Collard
« Le lâche est drôle jusqu'à faire mal, il est beau et vrai, vrai, vrai, jusqu'au centre de son coeur tellement humain. » - A. L. Kennedy
« Tendre, brillant et sauvagement drôle » - The Guardian
« Un premier roman remarquable et touchant » - Literary Review -
Voici une fiction hors du commun qui se déploie sur trois siècles, de 1893 à 2093. Dans chacun des trois livres qui composent le roman, l'auteure évoque une Amérique différente pour imaginer ce que son pays aurait pu être, ce qu'il a été, et ce qu'il pourrait devenir. Des points communs entre ces sociétés subsistent, bien entendu : certains personnages détiennent le pouvoir, d'autres le subissent, et tous doivent décider ce qu'ils sont prêts à sacrifier pour leur liberté ou au contraire leur sécurité.
L'Amérique de 1893 dépeinte par Yanagihara n'est pas celle des livres d'Histoire. Ici, une scission définitive au sein des États-Unis a donné naissance aux États Libres au nord et aux Colonies dans le sud. Dans ce nouvel état du nord, le mariage entre personnes du même sexe a été promu, mais pas l'émancipation des esclaves. C'est dans cette société que le jeune héritier David Bingham, propriétaire d'une luxueuse demeure sur Washington Square, doit trancher entre un mariage arrangé avec Charles ou une passion à l'avenir incertain avec Edward.
Un siècle plus tard, d'autres personnages homonymes et vivant dans les mêmes lieux doivent faire des choix eux aussi. Pour le descendant de l'ancienne famille royale de l'archipel d'Hawaï, la sécurité et le confort d'une vie conventionnelle dans les beaux quartiers de New York peuvent-ils faire oublier le rêve de son père, celui d'une identité hawaïenne pure et originelle ?
La ville de New York ne sera plus la même au siècle suivant, en 2093, divisée en secteurs, quadrillée et surveillée par un régime devenu autoritaire après toute une série de pandémies qui a frappé le pays. Un homme portant lui aussi le nom de David Bingham a participé en tant que scientifique à l'élaboration de cette société répressive, dans le but de protéger la population de la maladie et la mort, mais ses derniers efforts seront consacrés à permettre à sa petite-fille Charlie de choisir la liberté...
La romancière américaine Hanya Yanagihara, auteure du livre culte Une vie comme les autres, parvient à embarquer le lecteur dans un voyage dans le temps qui impressionne par son originalité et son audace. Réécrire le passé et imaginer le futur, questionner nos ambiguïtés et nos obsessions, Yanagihara fait tout cela sans jamais oublier qu'elle est avant tout une formidable conteuse. Des personnages immédiatement attachants qui incarnent les besoins contradictoires de sécurité et de liberté traversent le roman de la première à la dernière page, suscitant notre empathie, nous tenant en haleine.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville -
- Le chinook, c'est un vent qu'on a là-haut et qui vient des montagnes. Ils disent qu'il ne souffle qu'en hiver. On peut alors passer facilement de -25° à 10° ou 15° au-dessus de 0 en une heure ou deux. Il fait fondre toute la neige, les routes sont complètement inondées. Mais quand il a fini de souffler, les vieilles températures reviennent et tout recommence à geler. Quand même, les gens l'adorent. C'est comme un souffle d'été au milieu de l'hiver.
En toile de fond de ces nouvelles qui parlent d'amour, de solitude et de fidélité, le chinook surgit parfois pour balayer le Montana. Avec toute sa tendresse et sa sensibilité, Pete Fromm montre comme personne combien des gens ordinaires sont dans leur fragilité bien plus grands qu'il n'y paraît. -
Sam Simoneaux, dont la famille a été massacrée quand il avait six mois, débarque en France le jour de l'Armistice. De la Première Guerre, il ne connaîtra que le déminage des champs de bataille de l'Argonne. À La Nouvelle-Orléans, devenu responsable d'étage aux grands magasins Krine, il ne peut empêcher l'enlèvement de la petite Lily Weller. Licencié, sommé par les parents Weller de retrouver leur enfant, il embarque comme troisième lieutenant – maintenir l'ordre et à l'occasion jouer du piano – sur l'Ambassador, bateau d'excursion à aubes qui sillonne le Mississippi. Le roman se déploie alors le long du fleuve, scandé par la musique de jazz – orchestre noir, orchestre blanc et alcool à volonté. Au gré des escales et des bagarres, Sam met au jour un commerce d'enfants mené par quelques spécimens peu reluisants de la pègre des bayous.
Chatoyante fresque striée de noir, Nos disparus explore, outre des thèmes déjà abordés dans Le Dernier Arbre – le destin des hommes au retour de la guerre, la force des liens du sang –, celui de l'inanité de la vengeance.
Né en 1947 à Morgan City, Louisiane, Tim Gautreaux est le fils d'un capitaine de remorqueur. Professeur émérite d'anglais à la Southeastern Louisiana University, il est l'auteur de deux autres romans, dont Le Dernier Arbre (Seuil, 2013), et de nouvelles publiées par The Atlantic Monthly, GQ, Harper's Magazine et The New Yorker. Ses pairs l'ont qualifié de " Conrad des bayous ".
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville
Professeur de littérature américaine à la Sorbonne, Marc Amfreville a traduit une trentaine de romans contemporains, cinq volumes des Nouvelles complètes de D.H. Lawrence, et participé à l'édition et à la traduction de divers romans de Melville et de Fitzgerald dans la " Bibliothèque de la Pléiade ". Il a reçu en 2006 le prix Maurice-Edgar Coindreau.
-
« Un Docteur Jivago iranien. » Margaret Atwood
« Je vais t'appeler Aria, à cause de toutes les douleurs et de tous les amours du monde. »
Téhéran, 1953. Par une nuit enneigée, Behrouz, humble chauffeur de l'armée, entend des pleurs monter d'une ruelle. Au pied d'un mûrier, il découvre une petite fille aux yeux bleus, âgée de quelques jours. Malgré la croyance populaire qui veut que les yeux clairs soient le signe du diable, il décide de la ramener chez lui, modifiant à jamais son destin et celui de l'enfant, qu'il nomme Aria.
Alors que l'Iran, pays puissant et prospère, sombre peu à peu dans les divisions sociales et religieuses, trois figures maternelles vont croiser la route d'Aria et l'accompagner dans les différentes étapes de sa vie : la cruelle Zahra - femme de Behrouz -, qui la rejette et la maltraite, la riche veuve Fereshteh qui l'adopte et lui offre un avenir, et la mystérieuse Mehri, qui détient les clefs de son passé.
À l'heure où le vent du changement commence à souffler sur l'Iran, Aria, désormais étudiante, tombe amoureuse de Hamlet, un jeune Arménien. Mais, lorsque la Révolution éclate, les espoirs des Iraniens sont rapidement balayés par l'arrivée au pouvoir de l'Ayatollah Khomeini et la vie d'Aria, comme celle du pays tout entier, s'en trouve à jamais bouleversée.
Traduit de l'anglais (Canada) par Marc Amfreville -
Texas, 1895. Un propriétaire terrien voit la seule femme qu'il a jamais aimée mourir en mettant au monde leur quatrième fils, Karel. Vaincu par la douleur, l'homme entraîne ses enfants dans une vie austère et brutale. Pour lui, seuls comptent désormais ses chevaux de course montés par Karel, et les paris qu'il lance contre ses voisins pour gagner toujours plus de terres. Mais l'enjeu est tout autre lorsqu'un propriétaire espagnol lui propose un pari insolite qui engage l'avenir des quatre frères. Karel s'élance alors dans une course décisive, avec pour adversaire une jeune fille qui déjà l'obsède.
Premier roman éblouissant, Le Sillage de l'oubli a valu à son auteur d'être comparé à William Faulkner ou Cormac McCarthy. -
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.
Pour Russell et Corrine Calloway, la vie est belle : lancements de livres et vernissages succèdent aux sorties dans la haute société new-yorkaise. Ils ont des métiers qu'ils adorent, une vie de famille parfaite, habitent à TriBeCa et passent leurs vacances dans les Hamptons.
Mais derrière cette façade de rêve se cache une réalité de plus en plus rude : Russell peine à faire vivre sa maison d'édition indépendante. Alors qu'il se lance à corps perdu dans la publication d'un roman dont il veut faire un succès, Corrine, elle, retrouve Luke, l'homme avec qui elle avait eu une liaison au lendemain du 11-Septembre. Une fois de plus, leur couple est mis à rude épreuve...
Les héros iconiques de Jay McInerney ont vieilli. Ils sont bien loin, la folle énergie des années 1990 et le cynisme des années 2000. Le New York des années Obama se réveille avec la gueule de bois et une bonne dose de nostalgie. Dans le plus "salterien " de ses romans, Jay McInerney dépeint l'époque avec férocité, légèreté et toujours autant d'humour.
-
Né en 1935 à Brooklyn, Woody Allen commence sa vie professionnelle à l'âge de seize ans en rédigeant des gags pour des journaux de Broadway, avant d’écrire pour la radio, la télévision, le théâtre, le cinéma et le New Yorker. Il quitte ensuite la solitude du bureau de l'écrivain pour devenir humoriste dans des night-clubs, puis le célèbre réalisateur que l’on sait.
Woody Allen revient ici sur soixante ans de carrière cinématographique, auréolée de nombreuses récompenses, et sur ses relations amicales et amoureuses.
Sur un ton souvent désopilant et d'une honnêteté absolue, voici le récit d'une icône américaine qui vous dit tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans oser le demander...
Jean-Luc Kayser est la voix française officielle de Woody Allen depuis près de 30 ans. Écoutez-le : en un instant, il fait surgir Woody Allen devant vous, son ton désabusé, sa gouaille new-yorkaise, son humour en demi-teinte, tout y est !
Durée : 13H50
© 2020 by Woody Allen. © Skyhorse Publishing, Inc. 2020. © 2020, Éditions Stock © et (P) Audiolib, 2020 -
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville
La Seconde Guerre mondiale touche à sa fin. À bord d'un porte-avions au large du Japon, Philip Bowman rentre aux États-Unis. Il a deux obsessions, qui l'accompagneront tout au long de sa vie : la littérature et la quête de l'amour. Embauché par un éditeur, il découvre ce milieu très fermé, fait de maisons indépendantes, et encore dirigées par ceux qui les ont fondées. Bowman s'y sent comme un poisson dans l'eau, et sa réussite s'avère aussi rapide qu'indiscutable. Reste l'amour, ou plutôt cette sorte d'idéal qu'il poursuit, et qui ne cesse de se dérober à lui. L'échec d'un premier mariage, l'éblouissement de la passion physique et le goût amer de la trahison sont quelques-uns des moments de cette chasse au bonheur dont l'issue demeure incertaine.
Ce livre magnifique est comme le testament d'une génération d'écrivains, derniers témoins, sans le savoir, d'un monde promis à la disparition. Parce que l'art est le seul lieu où les contraires coexistent sans se détruire, il noue d'un même geste la soif de vivre de la jeunesse et la mélancolie de l'âge mûr, la frénésie érotique et le besoin d'apaisement, la recherche de la gloire et la conscience aigüe de son insignifiance.
-
L'avenir de la planète commence dans notre assiette
Jonathan safran Foer
- Olivier (L')
- Littérature étrangère
- 17 October 2019
- 9782823615715
" Des millions de gens vont mourir à cause du réchauffement climatique. Des centaines de millions de gens vont devenir des réfugiés climatiques. Ces chiffres comptent, parce que ce ne sont pas seulement des chiffres – il s'agit d'individus, avec chacun une famille, des habitudes, des phobies, des allergies, des aliments préférés, des rêves récurrents, une chanson qui lui est restée dans la tête, des empreintes uniques et un rire particulier. [...] Il est difficile de prendre en charge des millions de vies. Mais il est impossible de ne pas prendre soin d'une seule. Cependant, peut-être n'avons-nous pas besoin de nous soucier de ces millions de gens. Il nous suffit de les sauver. "
Après l'immense succès de Faut-il manger les animaux ?, Jonathan Safran Foer revient à la charge : l'élevage intensif des animaux est responsable du dérèglement climatique. L'extinction de la planète aura lieu parce que nous mangeons trop de viande. Avec empathie, avec humour, l'auteur analyse les défis auxquels nous devons faire face. Parce qu'il n'est pas trop tard pour inverser la tendance. Et que l'avenir de la planète commence maintenant, dans notre assiette.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.
-
Tyler est un adolescent débrouillard qui vit avec sa petite soeur dans l'un des quartiers les plus malfamés d'Édimbourg. Sa mère est une junkie et son grand frère, aussi brutal que toxique, l'oblige à participer au cambriolage des maisons huppées de la ville.
Au cours d'un vol, une femme est laissée pour morte, mais Tyler apprendra très vite à qui elle était mariée...
Un polar aussi captivant qu'émouvant sur un bon garçon né dans la mauvaise famille. Une histoire implacable mais pleine d'empathie avec des personnages d'une vitalité inoubliable. -
Né en 1935 à Brooklyn, Woody Allen se lance dans le show-business à l'âge de seize ans en rédigeant des gags pour des chroniques dans différents journaux de Broadway, avant d'écrire pour la radio, la télévision, le théâtre, le cinéma et le New Yorker. Il quitte ensuite la solitude du bureau de l'écrivain pour devenir humoriste dans divers clubs, puis le célèbre réalisateur que l'on sait.
Durant les quelque soixante ans de sa carrière cinématographique, il a écrit et tourné cinquante films dont il est souvent aussi l'acteur principal. Il a reçu de nombreuses récompenses nationales et internationales, et a vu des statues érigées en son honneur (sans jamais d'ailleurs comprendre ce qui lui avait valu pareil hommage), et ses films ont été mis au programme d'écoles et d'universités dans le monde entier.
Dans Soit dit en passant, Woody Allen parle de ses premiers mariages, l'un avec un amour de jeunesse, le second avec la merveilleusement drôle Louise Lasser, qu'il continue d'adorer. Il décrit aussi son aventure avec Diane Keaton, qui s'est transformée en l'amitié d'une vie entière. Il revient sur ses relations professionnelles et personnelles avec Mia Farrow, qui ont amené à la réalisation d'un certain nombre de grands classiques, avant d'être suivies par une rupture orageuse dont se sont repus les tabloïds. Il confie qu'il a été le premier surpris quand, à cinquante-six ans, il a entamé une amourette avec Soon-Yi Previn, alors âgée de vingt-et-un ans, qui devait conduire à une grande histoire d'amour, passionnée et retentissante, et à un mariage heureux de plus de vingt ans.
Sur un ton souvent désopilant, d'une honnêteté absolue, plein d'intuitions créatives mais traversé de perplexité, c'est le récit d'une icône américaine qui vous dit tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans jamais oser le demander...
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville et Antoine Cazé -
Derniers feux sur Sunset
Stewart O'nan
- Olivier (L')
- Littérature étrangère
- 18 August 2016
- 9782823605303
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.
Nous sommes en 1937, et tout va mal pour Francis Scott Fitzgerald. Il est ruiné, miné par l'alcool, en panne d'inspiration, et Zelda, l'amour de sa vie, est internée dans un asile. Elle est loin l'époque où leur couple défrayait la chronique. L'Âge du Jazz est terminé, avec ses fêtes, son glamour, ses extravagances. Répondant à une proposition de la Metro Goldwyn Mayer, Fitzgerald joue sa dernière carte et débarque à Hollywood comme scénariste. Ses collègues se nomment Dorothy Parker, Ernest Hemingway, Humphrey Bogart. Dans une soirée, il croise la ravissante Sheilah Graham, une journaliste mondaine dont il tombe follement amoureux. Il se remet à écrire, s'efforce de ne plus boire, rend visite à Zelda avec sa fille Scottie.
Mais comment continuer à vivre quand le monde semble s'effriter autour de soi ? " Toute vie est un processus de démolition ", avait-il écrit dans La Fêlure (1936). Quelques années plus tard, cette phrase sonne comme un avertissement du destin.
Avec grâce et subtilité, Stewart O'Nan trace le portrait romanesque du plus attachant – parce que le plus fragile – des écrivains de la " Génération perdue " inventée jadis par Gertrude Stein.
-
Septembre 1957.
Henry et Effie passent leur lune de miel à Cape May, dans le New Jersey. Hors saison, la petite station balnéaire n'offre guère de distractions - si ce n'est la découverte du plaisir -, et le jeune couple ne tarde pas à s'ennuyer. Leur rencontre avec un groupe de New-Yorkais riches et délurés va leur ouvrir les portes d'un monde insoupçonné. Cape May devient alors leur terrain de jeu : ils s'invitent dans des maisons vides, font de la voile, se saoulent au gin et marchent nus sous les étoiles... jusqu'à cette nuit où tout bascule.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville -
Tous les vivants ; le crime de Quiet Dell
Jayne anne Phillips
- Olivier (L')
- Littérature étrangère
- 7 January 2016
- 9782823603538
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.
En 1931, à Park Ridge (Illinois), un certain Cornelius O. Pierson assassina une jeune veuve, Asta Eicher, et ses trois enfants. En enquêtant sur leur disparition, la police découvrit que Pierson n'était autre que Harry Powers, un serial killer qui recrutait ses victimes par le biais d'annonces matrimoniales. Cette affaire qui bouleversa l'Amérique inspira à Charles Laughton son admirable film, La Nuit du chasseur.
Tous les vivants est le " roman vrai " de cette histoire. Jayne Anne Phillips reconstitue avec minutie le déroulement de la tragédie, la traque du meurtrier et son arrestation. Mais c'est d'abord son extraordinaire imagination romanesque qui frappe à la lecture de ce livre. La voix de la petite Annabel, assassinée par Powers, se mêle à celle des vivants, qu'ils soient réels ou inventés de toutes pièces, comme Emily Thornhill, la journaliste qui mène les investigations.
Porté par un souffle puissant, Tous les vivants explore un territoire où se mêlent le réel et le surnaturel, l'innocence et la perversité, la beauté et l'horreur. C'est aussi une radiographie de l'Amérique profonde des années 30, de ses peurs et de ses espoirs, au lendemain de la " Grande Dépression " qui l'a dévastée.
-
Un mariage sur écoute
John Jay Osborn
- Olivier (L')
- Littérature étrangère
- 3 January 2019
- 9782823614046
Gretchen et Steve ont été mariés longtemps. Ils ont deux enfants, des métiers prenants. En bref, des vies bien remplies. Tout allait bien, jusqu'au moment où ils se sont séparés.
Pour trouver une issue au conflit qui les déchire, ils ont décidé d'aller consulter un conseiller conjugal. Entre les murs du cabinet, ces deux personnages vont parler, tenter de tout se dire : vexations, rancœurs, ambiguïté des sentiments, tout y passe. Ce couple en crise essaye de surmonter la fracture, mais un tel projet peut-il aboutir? Se parler, est-ce suffisant pour créer la voix d'un couple?
Un mariage sur écoute est un huis-clos d'un genre un peu spécial : il n'est jamais question d'un crime, mais de la mort d'un amour. Dans ce roman presque entièrement dialogué qui rappelle le dispositif narratif de la série In Treatment (En analyse), John Jay Osborn explore le mariage avec tendresse, férocité, et un sens redoutable de la mise en scène.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.
-
Après la mort de ses parents, Yunus Turabi est devenu chauffeur de bus à Téhéran où il mène une vie solitaire. Il aime la routine de son métier, ces longs trajets dans une ville tentaculaire, chaotique et embouteillée, mais il demeure à bonne distance de tous les débats politiques qui agitent ses collègues. Quand le syndicat des conducteurs déclenche une grève dure, il se retrouve pris malgré lui dans un engrenage de violence et de répression policière. Arrêté et emprisonné, il subit les incessants interrogatoires de Haij Saeed.
Ce dernier, qui s'occupe exclusivement de Yunus, va devenir son seul repère dans un univers étrangement silencieux, régi par des règles immuables que le jeune chauffeur de bus subit sans comprendre. Le prisonnier et son geôlier entament alors un jeu dangereux où chacun essaie de prendre l'ascendant sur l'autre. Mais Haij Saeed dispose d'un outil redoutable pour briser la résistance de Yunus : l'isolement. Petit à petit, Yunus devra apprendre à se battre contre lui-même plutôt que contre son bourreau, afin de préserver son fragile équilibre mental ...
Et la baleine l'engloutit est le récit de la descente aux enfers d'un innocent broyé par un régime autoritaire. Dans une langue implacable de précision, le romancier d'origine iranienne décrit non seulement les mécanismes à l'oeuvre dans une société marquée par la tentation totalitaire et le mensonge, mais parvient également à nous faire vivre de l'intérieur le combat d'un homme pour sa survie et sa dignité.
Un premier roman fascinant et puissant.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville -
La saison des fleurs de flamme
Abubakar adam Ibrahim
- Éditions de l'Observatoire
- 22 August 2018
- 9791032903056
Lorsque Hajiya Binta Zubaïru surprend Reza en pleine effraction chez elle, couteau à la main, son destin s'enlace à celui du jeune dealer. Malgré l'étrangeté de leur attirance réciproque, à leurs yeux interdite, éclot entre cet homme de main d'un politicien corrompu et cette veuve musulmane de trente ans son aînée une passion illicite, sensuelle et déchirante. À travers l'histoire tragique de cette union au parfum de scandale, composée de colères contenues et d'émotions taboues, de couleurs vivaces et d'odeurs éternelles, Abubakar Adam Ibrahim capture l'essence provocante du Nigéria comme peu d'autres romanciers ont osé le faire.
-
" Tôt ou tard, où que nous vivions, il nous faut partir en diaspora, nous aventurer loin de nos parents biologiques pour découvrir notre famille logique, celle qui pour nous fera véritablement sens. Il le faut, si nous ne voulons pas gâcher nos vies. "
Cette famille dont Armistead Maupin s'est éloigné est une famille du Sud américain, volontiers conservatrice, parfois réactionnaire. Et la " famille logique " qu'il a longtemps cherchée, il l'a trouvée à San Francisco, au début des années 1970. Là-bas, la libération sexuelle et amoureuse se conjugue aux expérimentations narcotiques. Autant d'années folles qu'il a consignées dans ses Chroniques de San Francisco.
Mais entre le moment où il a quitté sa Caroline du Nord natale et celui où il est " devenu ce qu'il est ", il lui aura fallu remettre en cause les idées qu'il avait reçues en héritage. Il aura dû se réinventer plusieurs fois.
Cette autobiographie n'est pas que le récit d'une lente acceptation de soi. C'est aussi l'exploration d'un demi-siècle d'histoire américaine, de la guerre du Vietnam à l'émergence des mouvements gays et lesbiens. Avec l'humour et le talent qu'on lui connait, Armistead Maupin fait revivre une ville en ébullition, et entrouvre la porte du cabinet d'écriture où sont nés le 28 Barbary Lane et Anna Madrigal. C'est une vie bigger than life, et c'est tout un roman.
-
Sur les jantes
Thomas McGuane
- Christian Bourgois
- Littérature étrangère
- 7 February 2012
- 9782267022957
« On retrouve Thomas McGuane au sommet de son art avec un opus mélancolique et excentrique, Sur les jantes. [...] Avec une rare finesse, il brosse le portrait d'un type attachant qui « ne pige absolument rien au base-ball » et écoute ZZ Top en posant des points de suture. Un Berl Pickett qui aime les chevaux, les chiens d'arrêt et la nature. [...] Un livre simple et profond. » Alexandre Fillon, Le Journal du Dimanche
« Berl Pickett reconstruit peu à peu son passé et égrène ses souvenirs, une rafale d'émotions souvent douloureuses qui viennent se cogner en lui « comme des insectes sur un pare-brise ». [...] Attentif aux corps et aux âmes, il en sait long sur les êtres, même s'il a du mal à les comprendre. Parce qu'il est éternellement décalé. [...] Sa confession est un chef-d'oeuvre de psychologie et son cabinet médical ressemble à la librairie de Montaigne - un observatoire de l'existence. » André Clavel, Lire
« Le livre fait penser à ces riches buffets garnis où il est permis de piocher à volonté. Il y en a pour tous les goûts. Sens de la nature, détails cocasses, morceaux d'émotion, lyrisme et imagination en roue libre, scènes de la vie provinciale: le talent de McGuane est tout-terrain. » Eric Neuhoff, Le Figaro
-
Tout absorbés qu’ils sont par leurs affaires de cœur, de foi, d’argent, par leurs marottes diverses et variées, occupés à peser les avantages et les inconvénients de la vie au sein de petites communautés aussi soudées que scrutatrices, les personnages de ces nouvelles tentent d’affronter les déceptions du quotidien. Ce sont des voix discrètes, rarement entendues, des vieilles filles un peu tristes, des ferrailleurs, des artisans, des retraités… souvent détestables, parfois admirables.
Sur les rives du Mississippi, sous la neige du Minnesota ou dans les montagnes de Caroline du Nord, Tim Gautreaux cartographie des existences bien loin des mondanités et des grands drames. Il manie la malchance sans sentimentalité, nous offre dans une prose ciselée des histoires bouleversantes ou hilarantes et, surtout, nous rappelle avec humour et empathie qu’il est, en général, inutile de prendre les choses trop au sérieux.
Né en 1947 à Morgan City, Louisiane, fils d’un capitaine de remorqueur, Tim Gautreaux est professeur émérite d’anglais à la Southeastern Louisiana University. Il est l’auteur de trois romans publiés au Seuil : Le Dernier Arbre, Nos disparus et Fais-moi danser, beau gosse. Ce que nous cache la lumière, recueil rassemblant le meilleur de ses nouvelles depuis le début de sa carrière, révèle une nouvelle facette de cet écrivain qualifié par ses pairs de « Conrad des bayous », dans la lignée de John Cheever ou de Raymond Carver.
« Gautreaux sait dénicher l'extraordinaire au sein des vies les plus ordinaires, dans une prose aussi précise et mémorable que de la poésie. » Ron Rash
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Marc Amfreville