Tout commence par une missive inattendue que Patrice Franceschi reçoit depuis les brumes lointaines de Saint-Pierre et Miquelon, façon « Crabe-Tambour » : Sébastien Lemoine, jeune officier de marine dont il n'a plus de nouvelles depuis huit ans, lui annonce qu'il vient de prendre le commandement du patrouilleur Fulmar et s'apprête à partir en mission vers le cercle arctique. Il l'invite à le rejoindre. Huit ans plus tôt, il était second lieutenant à bord du trois-mâts La Boudeuse, dont le capitaine était alors Franceschi. Les rôles s'inversent et une étonnante expérience commence...
Patrouille au Grand Nord est le récit de ces retrouvailles et du périple rare qui va s'ensuivre. Au cours de leur navigation à travers les immensités polaires, les deux hommes et leurs onze camarades d'équipage se trouvent entraînés dans l'une de ces odyssées à la Jack London qui faisaient jadis la grandeur de l'aventure : danger des tempêtes au large de Terre Neuve, péril des icebergs errant partout, splendeur des glaciers cadenassant les fjords du Groenland, étourdissante beauté des aurores boréales, enchantement des baleines et rorquals hantant ces parages.
Menant des exercices de sauvetage avec la marine danoise, ils découvrent en même temps la vie des Inuits, partagés entre tradition et modernité, et prennent conscience que la beauté hors normes de leur monde est menacée par les enjeux géopolitiques dus au réchauffement climatique.
Au coeur de cet univers, les marins du Fulmar accomplissent leur mission et tirent de la contradiction entre leur existence dans le milieu clos de leur navire et les étendues démesurément libres où ils évoluent une forme « d'harmonie des contraires ». Des figures humaines attachantes se dévoilent ainsi au milieu des espaces glacés et font de cette Patrouille au Grand Nord un récit littéraire où action et poésie s'entremêlent à chaque page.
Une femme marche sur le bord de la route. Le jour n'est pas encore levé, l'air est glacial. Un homme surgit derrière elle. Il porte un bonnet noir...
Durant trente ans, dans la Sambre, une petite région industrielle du Nord de la France, des dizaines et des dizaines de femmes sont agressées sexuellement ou violées au petit matin. Elles portent plainte, parfois à quelques jours d'intervalles. Elles ne sont pas toujours crues.
Un jour de février 2018, ces femmes apprennent l'arrestation d'un homme surnommé « le violeur de la Sambre ». Comment a-t-il pu commettre autant de crimes aussi longtemps sur un si petit territoire sans jamais être inquiété ?
C'est par cette question qu'Alice Géraud débute son enquête. La journaliste s'est plongée dans ces dizaines de plaintes abandonnées dans les commissariats de la Sambre.
Elle est allée à la rencontre de ces femmes, ces oubliées dont la vie s'est brisée un matin sur le bord d'une route. À elles toutes, elles racontent une histoire plus grande que la leur, celle d'une société et de ses institutions dysfonctionnelles face aux violences sexuelles. Bien au-delà du fait divers, ce livre est le récit de la lente bascule d'un système depuis la fin des années 80 jusqu'à l'ère #metoo. Il change définitivement le regard.
C’était au début du printemps, par un jour de pluie. Ce jour-là, elle m’a recueilli. Depuis, je suis son chat à Elle. Un chat au franc-parler amoureux de sa maîtresse, une chatte rêveuse abandonnée, un chaton perdu dans sa nouvelle famille d’accueil et un chat de gouttière railleur... Ils vivent à Tokyo, dans le même quartier, se croisent et fraternisent au gré des saisons. Et non contents de bouleverser le quotidien de leurs humaines respectives, ils finissent par entremêler leurs vies. Dans ce magnifique récit choral, femmes et félins se lient d’amitié et s’entraident pour apprendre, ensemble, la beauté de la vie. Un tableau urbain poétique sur la fragilité de la vie, son charme, la solitude et le jeu des apparences, porté par un style délicat et épuré.
« Un portrait à la fois critique et innocent de la société japonaise. À mettre entre toutes les pattes ! » Japan magazine
Célébré à l’international pour son film d’animation Your Name et qualifié de « nouveau Miyazaki », Makoto Shinkai est l’un des réalisateurs japonais contemporains les plus en vue. Best-seller au Japon et en cours de traduction en plusieurs langues, Elle et son chat est la déclinaison littéraire d’un de ses premiers courts-métrages, lauréat de plusieurs prix d’animation prestigieux. Naruki Nagakawa est scénariste pour l’animation et le jeu vidéo. C’est un amoureux des chats.
« Avec ces hommes qui n'étaient pas de ma race, j'ai vécu au grand large plus de cinq lentes semaines. Je les ai vus à toutes heures du jour et de la nuit. Je les ai écoutés longuement, aussi bien lorsqu'ils chantaient que lorsqu'ils se plaignaient. Dans cette intimité de chaque minute, qui est le propre de la vie d'un navire morutier, j'ai senti leur fatigue, leur rancoeur et leurs espoirs. »
Émile Condroyer, romancier et journaliste, rend un hommage puissant à tous les travailleurs de la mer confrontés à un élément qui ne connaît pas de repos.
Dans Les Hommes dans la tempête, de Ouessant à l'île de Sein, de phare en phare, les coups de vent rythment la vie des navigateurs à l'ancre, des gardiens de phares, des sauveteurs et des familles restées au port. Peur, folie, mort tissent des destins tragiques, où le courage et l'héroïsme émergent en permanence.
Dans les houles d'Islande est le récit d'une immersion de cinq semaines sur un navire morutier. Jour et nuit, dans l'intimité la plus étroite, Émile Condroyer est parti sur les traces des Pêcheurs d'Islande de Pierre Loti pour sentir le courage et l'humilité de ces héros maritimes.
Elevé dans un milieu non croyant, Daniel Tammet raconte sa conversion au christianisme à l'âge adulte. Quels épisodes de l'enfance, quelles rencontres, quels échanges ont été déterminants ? Peut-on réconcilier la foi et la raison ? Comment partager une expérience aussi indicible ?
Ces Fragments de paradis, portés par cette poésie et ces fulgurances qui sont la marque de Daniel Tammet, dessinent la spiritualité d'un homme du XXIe siècle. Récit lumineux sur la quête de sens, ce livre est sans doute le plus intime de l'auteur et touchera les croyants comme les non-croyants.
"Depuis la nuit des temps, la forêt nous a nourris et protégés. En retour, nous avons exploité ses moindres ressources, jusqu'à l'épuiser.
Aujourd'hui, dans un quotidien souvent anxiogène, nous ressentons plus que jamais le besoin de retrouver le lien qui nous unit à cet espace, pour nous ressourcer.
J'ai grandi à l'orée de deux forêts, dans les plaines feuillues des Yvelines et les massifs résineux de Haute-Savoie.
Deux lieux représentatifs de la manière dont les bois nous ont façonnés tout au long de notre histoire, et dont j'ai exploré le rôle, l'évolution, découvrant quelques mystères en chemin.
Lors de cette immersion, j'ai rencontré des forestiers, des historiens, des musiciens... et même un druide, qui m'ont raconté comment ils vivaient cet univers de branches, de feuilles, de terre et de ciel.
Cette promenade historique et sentimentale illustre comment la forêt continue de nous imprégner, de nous former en tant qu'êtres sensibles. Et de nous rappeler que, dans les bois plus qu'ailleurs, nous restons partie intégrante du grand monde naturel."
Vite, des cabanes. Pas pour s'isoler, vivre de peu, ou tourner le dos à notre monde abîmé?; mais pour braver ce monde, l'habiter autrement : l'élargir.
Marielle Macé les explore, les traverse, en invente à son tour. Cabanes élevées sur les ZAD, les places, les rives, cabanes de pratiques, de pensées, de poèmes. Cabanes bâties dans l'écoute renouvelée de la nature - des oiseaux qui tombent ou des eaux qui débordent -, dans l'élargissement résolu du « parlement des vivants », dans l'imagination d'autres façons de dire nous.
En France la forêt est un mythe national et ancestral. Jules César redoutait déjà « la Gaule hirsute », recouverte de forêts, peuplées certes de belles sylves et nymphes méliennes, mais aussi de barbares redoutables.
Conteur hors pair, Alain Baraton nous invite à nous promener en sa compagnie dans quelques-unes de plus belles forêts de France. Le jardinier en chef de Versailles a noué une passion particulière pour les arbres. Il a été l'un des premiers en France à alerter sur les dangers qui les menacent, comme lors de la Tempête de 1999 qui signa la mort du tulipier de Marie-Antoinette, suivie de celle de son chêne, terrassé par la canicule de 2003. Qui a oublié l'image de ce géant déraciné, gisant dans la cour du Grand Trianon devant une foule venue le saluer une dernière fois ?
Illustres ou obscurs, les arbres sont des témoins de notre histoire. Les forêts nous racontent notre mémoire collective, celle de Compiègne, dans laquelle fut signé l'armistice de 1918, abrite le chêne du roi Saint Louis. Elles nous parlent de nos peurs et de nos rêveries, grandes et petites, comme la mythique forêt de Brocéliande, ou encore la terrible forêt de Mercoire qui abrita la bête du Gévaudan. Elles réveillent nos souvenirs d'enfance, quand la forêt des contes, hostile, initiatrice, est aussi bienveillante, peuplée de féérie.Dans ce livre fourmillant d'anecdotes et de gai savoir, Alain Baraton nous parle aussi d'écologie heureuse et nous donne une bonne nouvelle : en France la forêt avance, elle a doublé sa superficie depuis 1850.
En 1965, quatre jeunes étudiants de Harvard se lancent à l'assaut du spectaculaire mont Huntington, décrit comme le joyau caché de l'Alaska et l'une des plus belles montagnes au monde. Leur objectif est de tenter ce qui paraissait jusqu'alors impossible car beaucoup trop dangereux : gravir une véritable grande paroi en Alaska. La Montagne de ma peur est le récit de cette ascension par l'un des quatre membres de l'expédition. Mais il raconte aussi comment une aventure merveilleuse peut soudainement basculer dans la tragédie et le désespoir par la disparition d'un de ses membres.
Paru en 1969, La Montagne de ma peur est le premier livre de David Roberts. Il s'y révèle un superbe écrivain, subtil et d'une honnêteté sans faille, qui tente de comprendre ce qui pousse des hommes à gravir des montagnes, parfois au péril de leur vie.
À PROPOS DE L'AUTEUR
David Roberts (1951-2021) est un écrivain et alpiniste américain originaire du Colorado. Il est l'un des très rares alpinistes de haut niveau à être considéré comme un grand écrivain - et inversement. Professeur de littérature à l'université, auteur d'exploits remarqués en montagne, il a eu une influence considérable sur la littérature de montagne. « La Montagne de ma peur » est considéré comme son meilleur livre.
« En réaction à mes mots emplis d'amour, un frisson violent parcourt le corps de ma fille. À cinq ans, elle ne sait pas encore verbaliser ses émotions. Son corps exprime ce que ses mots ne parviennent à dire : que c'est injuste, qu'elle est inquiète et qu'elle a peur. Je viens de lui annoncer que son père est entré dans le coma - et qu'il ne se réveillera plus. »
À trente-huit ans passés, entourée d'une famille aimante et de nombreux amis, Noémie renvoie l'image du parfait bonheur, de la réussite et de l'insouciance. Mais soudain, le drame fait irruption : son mari meurt, en pleine fleur de l'âge, d'un cancer foudroyant.
Vivre après Marc est le récit poignant d'une épouse et d'une mère face à la maladie et la mort. Comment aider l'être aimé à affronter les souffrances, les soins quotidiens, les embûches du parcours médical et, à la fin, l'inéluctable ? Comment l'accompagner dans ses derniers instants ? Comment préparer ses jeunes enfants au décès de leur père ? Comment garder goût en la vie quand tout s'écroule, et réussir à vivre heureuse, après Marc ?
« Je reviens d'un rêve, comme on tombe de son lit, le visage marqué par le pli des événements.... » Ce rêve de toujours, pour Laure Gasparotto, c'est la vigne. Ne plus seulement goûter et analyser les crus, légendaires, oubliés, novateurs, ni même les raconter dans ses livres mais tenter l'aventure, à son tour, les mains dans la terre : devenir vigneronne.
Mère de deux enfants et récemment séparée de leur père, la narratrice décide de tout changer. Epaulée par quelques amis, elle quitte Paris et achète un terrain dans les terrasses du Larzac. Ainsi naît son domaine, Les Gentillières. Au coeur de ces vallées pierreuses et secrètes, où la terre et le ciel luttent et échangent, l'enthousiasme l'emporte. La nature se donne, les jeunes enfants courent et arrachent le raisin rougissant, c'est déjà l'excitation des premières vendanges... Le monde de la vigne, pétri de légendes et de savoir-faire ancestral, est aussi un commerce, où il faut « faire son vin », le nommer, dessiner l'étiquette, le laisser prendre, le faire découvrir. Une aventure totale, entre chais, tracteurs, sécateurs et grêles....
Car le métier est rude, obsédant et dangereux. La vigneronne est seule dans ses champs, isolée face aux raideurs de l'administration et dans un univers masculin. La vigne réclame, la vigne vampirise. Ce n'est pas un métier mais une vie...
Dans ce récit de métamorphoses, Laure Gasparotto se raconte au fil des jours. Elle a changé de vie, et chaque instant fut le laboratoire de recherche et développement personnel, coûteux, passionné. Et si finalement, ce n'est pas notre vie, mais nous-mêmes que nous devions réinventer ?
John Muir, naturaliste et biologiste américain (bien que né en Écosse) a entrepris plusieurs voyages de par le monde, pour découvrir les grands sites naturels encore mal étudiés à l'époque (fin du 19ème siècle).
Plusieurs de ses voyages le mènent en Alaska, où il découvre les glaciers. Il est fasciné par ses monstres, sur lesquels il s'aventure dessus, dedans, dessous.
L'histoire de Stickeen se déroule au cours d'une exploration d'un glacier : Stickeen est un jeune chien, en apparence assez banal, qui manifeste peu de caractère. Malgré l'opposition initiale de Muir, le propriétaire du chien l'emmène avec eux alors qu'a priori, le groupe se dirige vers les terres froides de l'Alaska.
Mais John Muir ne manque pas de remarquer que le petit animal semble plus futé qu'il en a l'air.
Un jour, Muir part à l'exploration d'un glacier, et le chien l'accompagne. Les deux protagonistes de l'histoire vont se retrouver bloqués sur le glacier face aux crevasses infranchissables, alors qu'il neige et que la nuit approche.
Ce petit livre est le récit par John Muir de cette aventure vécue (qui se termine bien !)
Un livre pour jeunes adolescents, et pour les adultes amoureux de la nature !
C'est le simple « récit-photo » d'un voyage dans les papiers du ghetto de Varsovie. La tentative pour porter, sur un corpus d'images inédites réunies clandestinement par Emanuel Ringelblum et ses camarades du groupe Oyneg Shabes entre 1939 et 1943, un premier regard.
Images inséparables d'une archive qui compte quelque trente-cinq mille pages de récits, de statistiques, de témoignages, de poèmes, de chansons populaires, de devoirs d'enfants dans les écoles clandestines ou de lettres jetées depuis les wagons à bestiaux en route vers Treblinka... Archive du désastre, mais aussi de la survie et d'une forme très particulière de l'espérance, dans un enclos où chacun était dos au mur et où très peu échappèrent à la mort.
Images de peu. Images éparses - comme tout ce qui constitue cette archive. Mais images à regarder chacune comme témoignage de la vie et de la mort quotidiennes dans le ghetto. Images sur lesquelles, jusque-là, on ne s'était pas penché. Elles reposent cependant la question du genre de savoir ou, même, du style que peut assumer, devant la nature éparse de tous ces documents, une écriture de l'histoire ouverte à l'inconsolante fragilité des images.
C'est l'adieu aux armes d'Arturo Pérez-Reverte, alors journaliste de guerre. L'écrivain, membre de l'Académie royale espagnole, livre dans Territoire comanche, publié en 1994, et traduit pour la première fois en France, son témoignage sur la guerre dans l'ex-Yougoslavie. À 41 ans, la liste est longue des conflits qu'il a déjà couverts, d'abord pour le journal Pueblo puis comme reporter de la chaîne de télévision TVE : Chypre, guerre des Malouines, Liban, Tchad, Libye, Mozambique, Angola, conflits en Érythrée, au Salvador au Nicaragua, Roumanie, première guerre du Golfe puis éclatement de la Yougoslavie. Arturo Pérez-Reverte, a, pendant vingt ans, sillonné une planète en feu, vu la mort de près et beaucoup fréquenté le territoire comanche. Dans le jargon du métier de reporter de guerre, « c'est l'endroit où l'instinct lui dit : arrête la voiture et fais demi-tour, écrit-il. L'endroit où les chemins sont déserts et les maisons des ruines calcinées ; où l'on dirait toujours que la nuit va tomber et où l'on avance en rasant les murs en direction des coups de feu qui retentissent au loin, attentif au bruit de ses pas sur le verre brisé. » Pour Reverte, le territoire comanche se trouvait dans cette Yougoslavie brisée par la guerre. C'est là qu'il a décidé d'en finir avec elle pour se consacrer à sa carrière d'écrivain. Pamphlet contre le journalisme spectacle, réflexion cruelle sur l'éthique de la presse, Arturo Pérez-Reverte dresse aussi une émouvante galerie de portraits du club très fermé des reporters de guerre, ses camarades. 75 d'entre eux périront durant le conflit dans l'ex-Yougoslavie.
Minnie Dean est en Nouvelle-Zélande l'équivalent du croquemitaine, une héroïne de comptines qui fait peur aux enfants. Pour les adultes, elle a été, en 1896, l'unique femme condamnée à mort et pendue dans ce pays si éloigné de son Écosse natale. Elle était accusée d'avoir tué neuf enfants, que les mères, dans des situations précaires, mettaient en pension chez elle.
Minnie Dean était une nourrice, ce qu'on appelait une baby farmer.
Amaury Da Cunha, fasciné par ce personnage victorien, dont les larges jupes s'ébrouaient dans les paysages sauvages, arides ou luxuriants des antipodes, profite d'un séjour en Nouvelle-Zélande pour suivre ses traces, retrouver des documents d'époque, parler aux biographes, et observer la vivacité de son souvenir chez les habitants de l'île. Des coïncidences rythment son voyage, qui tissent le récit mystérieux d'une obsession nationale autant que personnelle. Tout le monde parle de Minnie, tout le monde a peur de Minnie, et personne cependant n'est totalement convaincu de sa culpabilité.
Amaury da Cunha est né à Paris en 1976. Écrivain et photographe, il a publié deux textes d'inspiration poétique (Fond de l'oeil et Histoire souterraine, aux éditions du Rouergue) et des livres de photographie. Il est également journaliste au service photo du Monde.
« Tsenek me regarde stupéfait. La foudre m'a frôlé, et il sait. L'orage est passé, mais le vent souffle encore sur la steppe illuminée par le retour du soleil. Un éclair a frappé. Tsenek sait ce que cela signifie. La désignation. La guérison.
La charge aussi. Et parfois le fardeau. »
Premier volet de la saga Shaman, La Quête est le récit d'un jeune Français parti s'initier au chamanisme en Mongolie. Une aventure spirituelle et amoureuse parsemée d'épreuves, à cheval entre deux mondes... pour que la flamme soit ravivée et le feu partagé.
L'auteur
Tigran est visité dès son enfance par des expériences extraordinaires. Rêves lucides, extases spontanées et clairaudience peuplent d'emblée ses jeunes années.
Touché par les arts sacrés comme par les plantes enseignantes, il étudie le chant classique et l'ethnomusicologie avant de publier ses premiers livres et de voyager de par le monde.
Après avoir oeuvré pendant vingt ans comme éditeur dans le champ de la nature et des spiritualités, il signe son retour aux plaisirs de la plume avec la saga Shaman.
« Absolument fascinant ! »
Amélie Nothomb
« Cette trilogie nous emmène là où la lumière brille. Magique ! »
Audrey Dana
« Un récit d'une exceptionnelle sincérité. »
Fabrice Midal
« Un chemin lumineux vers notre guide intérieur. »
Stéphane Allix
« Magnifique, clair et pur comme un cristal. »
Claire Barré
« Un véritable conte initiatique. »
Audrey Fella
« Une vraie transmission chamanique. »
Laurent Huguelit
« Un vibrant et magnifique voyage dans le monde des esprits. »
Jan Kounen
« Une quintessence chamanique. »
Hamid Sardar (FIPA d'Or)
« L'appel vers un sublime voyage spirituel, d'éveil et de lumière. »
Priscilla Telmon
« Sensuel, intelligent, inspirant et lumineux. »
Aurélie Godefroy
« Des enseignements majeurs. »
Marie-Pierre Dillenseger
« Un travail monumental. »
Patrick Fischmann
« On touche ici à l'essence même de l'invisible. »
Brigitte Pietrzak
« Fascinant. »
Agnès Stevenin
Un conte initiatique à la croisée des mondes.
« Plusieurs mois sont passés depuis que j'ai appris qui tu étais vraiment. Tu es assoupie près de moi. Hilga. Ma jeune compagne de cette vie, qui nous a donné Seta. Toi qui es aussi mon maître dans l'au-delà, et me transmets les trésors de ton âme au coeur de la nuit.
Ta peau contre moi. Ta chair pleine de chaleur et tes cheveux défaits. Ta douceur et ton souffle. Ta fougue et ton abandon. La mère de notre fille, et, en mon esprit, la voix de l'au-delà. L'aimée en cette vie-ci, et la vénérable dans d'autres lieux. Unique et double à la fois. Mais toi, tu ne le sais pas... »
Troisième volet de la saga Shaman, L'Appel est le récit d'un jeune Français parti s'initier au chamanisme en Mongolie.
L'accomplissement d'une quête spirituelle et amoureuse au centre d'une passation de savoirs entre plusieurs dimensions... pour que la magie soit déployée et ses pouvoirs maîtrisés.
L'auteur
Tigran est visité dès son enfance par des expériences extraordinaires. Rêves lucides, extases spontanées et clairaudience peuplent d'emblée ses jeunes années.
Touché par les arts sacrés comme par les plantes enseignantes, il étudie le chant classique et l'ethnomusicologie avant de publier ses premiers livres et de voyager de par le monde.
Après avoir oeuvré pendant vingt ans comme éditeur dans le champ de la nature et des spiritualités, il signe son retour aux plaisirs de la plume avec la saga Shaman.
« Absolument fascinant ! »
Amélie Nothomb
« Cette trilogie nous emmène là où la lumière brille. Magique ! »
Audrey Dana
« Un récit d'une exceptionnelle sincérité. »
Fabrice Midal
« Un chemin lumineux vers notre guide intérieur. »
Stéphane Allix
« Magnifique, clair et pur comme un cristal. »
Claire Barré
« Un véritable conte initiatique. »
Audrey Fella
« Une vraie transmission chamanique. »
Laurent Huguelit
« Un vibrant et magnifique voyage dans le monde des esprits. »
Jan Kounen
« Une quintessence chamanique. »
Hamid Sardar (FIPA d'Or)
« L'appel vers un sublime voyage spirituel, d'éveil et de lumière. »
Priscilla Telmon
« Sensuel, intelligent, inspirant et lumineux. »
Aurélie Godefroy
« Des enseignements majeurs. »
Marie-Pierre Dillenseger
« Un travail monumental. »
Patrick Fischmann
« On touche ici à l'essence même de l'invisible. »
Brigitte Pietrzak
« Fascinant. »
Agnès Stevenin
Un conte initiatique à la croisée des mondes.
« "Et si l'infiniment petit était plus riche que l'infiniment grand ?" me demande la chamane. "Après tout, ne s'agit-il pas de chercher ce qui est déjà au coeur, en soi plutôt qu'à l'extérieur ?"
Ce sont les derniers mots que prononce ce soir Otharjanat la guérisseuse, avant d'enfiler la coiffe rituelle que je viens de lui tendre. Puis elle commence à battre du tambour, prête à ouvrir la porte entre les mondes. »
Deuxième volet de la saga Shaman, La Vision est le récit d'un jeune Français parti s'initier au chamanisme en Mongolie. La poursuite d'une transmission qui se déploie au coeur d'une aventure spirituelle et amoureuse parsemée d'épreuves, à la lisière de l'invisible... pour que la connaissance soit sauvegardée et sa portée révélée.
L'auteur
Tigran est visité dès son enfance par des expériences extraordinaires. Rêves lucides, extases spontanées et clairaudience peuplent d'emblée ses jeunes années.
Touché par les arts sacrés comme par les plantes enseignantes, il étudie le chant classique et l'ethnomusicologie avant de publier ses premiers livres et de voyager de par le monde.
Après avoir oeuvré pendant vingt ans comme éditeur dans le champ de la nature et des spiritualités, il signe son retour aux plaisirs de la plume avec la saga Shaman.
Préface de Laurent Huguelit
« Absolument fascinant ! »
Amélie Nothomb
« Cette trilogie nous emmène là où la lumière brille. Magique ! »
Audrey Dana
« Un récit d'une exceptionnelle sincérité. »
Fabrice Midal
« Un chemin lumineux vers notre guide intérieur. »
Stéphane Allix
« Magnifique, clair et pur comme un cristal. »
Claire Barré
« Un véritable conte initiatique. »
Audrey Fella
« Une vraie transmission chamanique. »
Laurent Huguelit
« Un vibrant et magnifique voyage dans le monde des esprits. »
Jan Kounen
« Une quintessence chamanique. »
Hamid Sardar (FIPA d'Or)
« L'appel vers un sublime voyage spirituel, d'éveil et de lumière. »
Priscilla Telmon
« Sensuel, intelligent, inspirant et lumineux. »
Aurélie Godefroy
« Des enseignements majeurs. »
Marie-Pierre Dillenseger
« Un travail monumental. »
Patrick Fischmann
« On touche ici à l'essence même de l'invisible. »
Brigitte Pietrzak
« Fascinant. »
Agnès Stevenin
J'ai 23 ans et je vais mourir.
Nous sommes en 1992.
La science ne se trompe jamais. Je suis atteint d'une maladie incurable.
Je ne devais donc pas devenir, trente ans plus tard, l'homme qui allait faire exploser le schéma bancaire mondial. Cet auditeur inconnu, courtisé par les services secrets, qui finirait par coûter 1,8 milliard d'euros à UBS, le géant mondial de la gestion de fortune.
Mais la médecine m'a accordé un répit. Pour, enfin, vous raconter mon histoire.
Celle d'un lanceur d'alerte, pour qui le plus dur commence quand tout s'arrête : le départ de l'entreprise est une libération trompeuse.
Je compte bien vivre le plus longtemps possible...
Chaque matin, Charline réveille sa voiture et sa motivation pour se rendre chez ses patients. Elle a ses chouchous, comme ce couple de vieux qui se chamaille avec la tendresse d'un vieux couple, et il y a aussi des patients difficiles, comme cet homme alcoolique et violent face à qui elle s'est sentie si vulnérable. À chacun, elle prodigue ses soins et un peu plus. Un peu plus, c'est un coeur attentif, qui écoute sans compter son temps, même si ce n'est pas remboursé par la sécurité sociale. Voilà ce qui rend ce métier si exposé, si dur parfois, et surtout si précieux.
Franchissons avec elle les portes de ces maisons habitées par la maladie, la solitude, mais aussi la joie, l'espérance, l'humour (et toutes sortes d'animaux). Tendres, poignantes ou cocasses, ces histoires de patients racontent cette profession à laquelle nous confions ce que nous avons de plus intime, de plus fragile et de plus cher : nos malades.
Blanche est l'histoire d'une femme qui découvre un jour qu'elle est blanche dans le regard des autres. Comme elle sait très bien qu'on ne saurait réduire un être humain à la couleur de sa peau, elle s'interroge. Que signifie être Blanche dans le monde tel qu'il va? Elle arpente l'univers des penseurs et artistes du monde noir. Elle écrit, hésitante et fragile, son chemin d'humanité.
Point de vue de l'auteure
Blanche est dédié à « toutes celles qui se reconnaitront ». Je crois que ce livre s'adresse d'abord aux femmes blanches, celles qui ont fait la même expérience que moi et ne savent pas que faire de cette chose qui leur est arrivée. J'aimerais que Blanche les aide à sortir de la culpabilité ou de l'empathie tapageuse où cette prise de conscience a pu les enfermer. Blanche s'adresse aussi à toutes celles et ceux (et ils.elles sont nombreux.ses) qui ne sont jamais posé la question de leur blancheur. J'aimerais les surprendre, leur faire découvrir un pan de l'expérience humaine dont ils ignorent tout (ce que ça fait de ne pas être blanc, ce que ça fait de vivre avec les autres quand on sait qu'on est blanc) et les inciter à s'interroger avec moi sur leur place dans le monde. Par extension, Blanche s'adresse à toutes celles et tous ceux que la question raciale intéresse, mais aussi à toutes celles et ceux qu'elle hérisse, puisque le livre aborde le sujet d'un point de vue blanc, mais sans intention défensive, et qu'il tente honnêtement, par le récit et par le dialogue, de contribuer au débat sur la possibilité d'un universel humain.
L'auteure
Catherine Blondeau vit à Nantes où elle dirige le théâtre Le Grand T. En 2019, elle a publié chez Mémoire d'encrier son premier roman Débutants.
L'art de tisser l'humanité
Résumé
Récit de l'auteur malgache Raharimanana qui entremêle légendes, mythes fondateurs et réalités contemporaines. Soucieux de restituer la mémoire trop souvent trahie par les récits, l'auteur revisite les luttes de libération, les formes de résistance et d'utopie. Il met en place une cosmogonie où tout se tisse dans une diversité de voix, de perspectives poétiques et politiques, rassemblant des formes singulières d'écriture et de transmission de la parole.
Un enfant mort-né raconte la genèse du monde. Il fait appel aux mythes pour dire les dérives totalitaires et la quête de liberté. Fable contemporaine qui rétablit la relation entre les temps, passé et présent, les ancêtres et le monde contemporain, l'Esprit et le réel, le récit se donne à lire comme fibres à tisser l'humanité.
Extrait
Je vous viens d'un récit violent, de nombre de pays, d'un récit traversé et clivé par l'esclavage, la colonisation et la mondialisation. Vous qui vivez maintenant, vous qui me devinez là, en vous, semblant déjà familier car chuchotant en vos veines le tumulte des époques, celles passées, et celle dite actuelle - l'époque n'a aucun sens pour moi, l'actualité, le présent, moi qui serpente à travers les cours de la vie comme on serpente à travers les ruisseaux, la source est la finalité, la mer retourne dans les entrailles de la montagne, je confirme, une époque des idéaux mis à terre au profit des armes et de l'argent, sous le cynisme du monde qui se proclame développé, dans le rire des accapareurs de pouvoir qui se drapent de morgue et se proclament maîtres de la cité, maîtres de la Bourse, maîtres du culte ou de tout autre maillage collectif.
Point de vue de l'auteur
Tisser, c'est le récit de la vie. La vie faite de plusieurs fibres, chaque fibre ayant sa nature, sa force, mais unie à d'autres, forme le tout, le motif, le sens, la force, la délicatesse. Tisser, c'est se connaître comme fibre, et accepter de se lier à d'autres pour une existence plus vaste. Tisser pour moi, c'est avoir cette hauteur de vue, prendre soin de chaque fibre, chaque fil tout en se projetant sur le tissu à réaliser.
L'auteur
Raharimanana est né en 1967 à Antananarivo, Madagascar. Il y réside jusqu'à l'âge de 22 ans. Poète, romancier et homme de théâtre, il vit en France où il s'engage dans cette écriture de la mémoire qui met en récit légende et réalité.
« J'ai dit au revoir à Karl ce matin. Pour toujours. Son âme et son corps ont disparu. Dans cette journée chaotique, beaucoup de monde. Trop de monde. Et puis les potes, les vrais, qui sont venus dîner ici. Programme de demain ? Presque rien. Pas envie de me coucher. Je range tout, je lave, je nettoie. Je suis comme ça, j'aime que ce soit nickel, propre, impec. Vider les cendriers, rincer les verres. Je ne bois pas, ne fume presque jamais, mais ce soir... »
Pendant plus de vingt ans et jusqu'aux derniers instants, Sébastien Jondeau, tour à tour garde du corps, chauffeur, assistant et mannequin, a connu un destin unique aux côtés de Karl Lagerfeld. Ce livre est un album photo, une plongée dans sa vie d'avant. De la cité aux défilés, son quotidien avec Karl, dans l'ombre comme dans la gloire.
Après ses Lettres, les Editions Zoé traduisent les proses de Walser parues dans le Berliner Tageblatt. Les quatre premiers textes (1907-1908) correspondent au genre prisé du jeune Walser : la composition. Ils font entendre la voix d'un écrivain déjà profondément singulier. Tous les autres, soixante-huit, sont écrits entre 1925 et 1933, spécialement destinés à ce quotidien berlinois au moment où Walser est à la tête d'une véritable entreprise de feuilletoniste pour les journaux de Suisse, d'Autriche, d'Allemagne et de Prague. Ils abondent en digressions, excentricités lexicales, rouerie langagière pour traiter les sujets du temps, nationalismes, émancipation de la femme, automobile, opéra, cinéma et littérature. Sa vitalité aiguise le sens du paradoxe et sape brillamment l'échelle des valeurs en cours.