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Récit de voyage
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Moi, arcade interprete chinois du roi soleil
Danielle Elisseeff
- Arthaud (réédition numérique FeniXX)
- 18 September 2019
- 9782403001884
Les mémoires - apocryphes - du premier Chinois installé en Europe évoquent le monde chinois de la fin du XVIIIe siècle, le Paris de Montesquieu et la vie quotidienne d'un pauvre émigré souvent humilié. « Copyright Electre »
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Thanks to the accurate and detailed Ultimate study guide Collection, you have now the possibility to know everything about Henry James's novel A London life.
We entrust university specialists with the writing of each study guides.
Our editorial work is especially adapted to the digital devices and offers you the possibility to enjoy your reading in the most comfortable manner.
Each study guide complies with a quality charter set up by a team of professors. -
Les peuples dits « sans écriture » ne sont pas pour autant des peuples « sans lecture ». Bien au contraire, ces peuples aborigène, kanak, maohi , que lon a dit primitifs lisent. Ils lisent beaucoup et souvent, ils lisent en tout et partout. Ils savent lire ce que nous, gens de sociétés « modernes» et même « postmodernes » ne savons plus lire. La nature, dans toutes ses dimensions visibles et invisibles, est un inépuisable livre de lecture, une encyclopédie, une somme de connaissances. Pour les Anunga, le peuple «autour de Uluru », le Grand Rocher est lencyclopédie première et ultime, celle qui contient tout, là où tout est écrit, de lorigine du monde à lorigine du peuple, jusquà la fin de cette vie. Il y a, écrit sur ce Rocher, dune façon que je ne sais pas lire, le devenir de chacun des Anunga et de chacun dentre nous.
Les Anunga savent lire la nature, tout simplement, et cest une capacité sans limite, un trésor que nous avons essayé dapprocher en faisant, à notre tour, la marche de la connaissance et de la rencontre. -
Au bout de l'aventure
Christian Gallissian
- FeniXX réédition numérique (Arthaud)
- 23 October 2020
- 9782307111924
Poursuivi par les Bobbys, il court dans les brumes nocturnes des docks de Londres. C'était il y a une vingtaine d'années. Parti d'un hôtel minable de Londres, Christian Gallissian va effectuer son premier tour du monde. Pendant un an, il traverse plus de 50 pays et parcourt plus de 100 000 km. Sans sponsors, sans argent, c'est l'époque de la débrouillardise : vendeur d'espaces publicitaires et éditeur aux Indes, animateur de foire à Osaka et à Tokyo. Il prend le temps de vivre, d'observer, d'écouter. De retour en France, le rythme s'accélère, Renault le met au défi de refaire un tour du monde, mais en 80 jours. Avec Richard, son coéquipier, il effectue 40 000 km. Le pied sur l'accélérateur, c'est le voyage infernal. Première étape : Munich-Cape Town en non-stop, 20 000 km en 21 jours. Malgré un grave accident, la mission est accomplie dans les délais prévus. Reconnu par les médias, il se lance dans des projets et des exploits insensés : ouverture de la Transsaharienne, création d'une route fluviale en Amazonie, ouverture d'un passage sur la côte est du Groenland vers l'Inlandis ; ascension en moto du Kilimandjaro, descente dans le volcan du Niaragongo, exploration dans les glaciers d'Islande et... bien d'autres. Accompagnez Christian Gallissian dans ce grand voyage aux confins du réel, vous vous souviendrez longtemps des images, des odeurs, des bruits, de ces territoires fabuleux ou hostiles, de ces rencontres avec des personnages invraisemblables, de ce douloureux métier d'aventurier, qu'il vous raconte mi-amusé, mi-fasciné.
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Fiche de lecture ; une vie a Londres
Henry James
- Les Editions de l'Ebook malin
- 26 April 2014
- 9782367883304
La collection « Fichebook » vous offre la possibilité de tout savoir du livre Une vie à Londres d'Henry James grâce à une fiche de lecture aussi complète que détaillée.
La rédaction, claire et accessible, a été confiée à un spécialiste universitaire.
Notre travail éditorial vous offre un grand confort de lecture, spécialement développé pour la lecture numérique. Cette fiche de lecture répond à une charte qualité mise en place par une équipe d'enseignants.
Ce livre numérique contient :
- Un sommaire dynamique
- La biographie d'Henry James
- La présentation de l'oeuvre
- Le résumé détaillé (chapitre par chapitre)
- Les raisons du succès
- Les thèmes principaux
- L'étude du mouvement littéraire de l'auteur -
Quand l'appel de l'ailleurs se fait sentir et que la réinvention passe par le travail: le parcours d'un Québécois devenu entrepreneur au Vietnam.
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" Les dix-sept mois de Latitude 0 se sont peu à peu transformés, dans ma mémoire, en une sorte d'instant unique, d'une intensité époustouflante. J'ai vu des enfants naître et des hommes mourir. J'ai longé des fleuves et escaladé des montagnes. J'ai connu la paix et j'ai vécu la guerre. J'ai éclaté de rire et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. J'ai éprouvé la joie, la déception, la tristesse, la peur de mourir, l'euphorie et le désespoir. "
Mike Horn ne vit que pour réaliser ses rêves. Alors un jour de printemps, il a laissé sur un rivage sa femme et ses deux filles qu'il adore, pour faire le tour de la planète, seul, en suivant la ligne de l'équateur.
À pied, en pirogue, à la voile ou à vélo, à travers trois océans et deux continents, Mike Horn a cheminé sur ce fil invisible. Sans jamais s'en écarter de plus de quarante kilomètres.
Il raconte ici comment un homme seul parvient à se fondre dans la nature pour qu'elle le laisse passer - et parfois il n'y arrive pas. Dans la forêt vierge du Brésil, mordu par un serpent, il est resté quatre jours aveugle, à demi conscient, sans savoir si le venin était ou non mortel.
Mais le plus grand danger, c'est l'homme et ses guerres. En Afrique, des rebelles ont arrêté Mike Horn et l'ont condamné à mort. Il ne s'en est tiré que de justesse.
Pourquoi tout ça ? Parce qu'il voulait aller au bout de son rêve, plus loin dans la rencontre de la nature et des hommes. On découvre dans ce récit hors du commun un homme qui a peur, qui s'émerveille, qui a mal, mais qui avance, toujours. -
Un périple au pays de la cornemuse, des aventures dans des «paradis» tropicaux qui ébranlent de nombreuses conceptions, un retour au pays natal où rien ne se déroule comme prévu, une passion partagée par un père et un fils pour le hockey, la découverte fascinante de lieux et de cultures chez soi, des vacances en famille qui permettent de partager de bons moments avec les siens... Voici quelques-uns des souvenirs de voyage que les élèves ont réussi à transformer en des récits captivants, faisant preuve à la fois d'un bon sens d'observation et d'un véritable talent de communicateurs.
Les récits regroupés dans ce recueil montrent que le voyage est d'abord et avant tout une question de regard. Ces textes nous invitent aussi à la découverte de soi, de l'autre, puis ouvrent de nouveaux horizons, suscitent la réflexion et les remises en question. -
Après avoir traversé la France à quatre reprises, sur des sentiers différents, seul, à pied, sac au dos, et d'avoir fait de même pour la Belgique, l'Espagne et le Portugal, le Québécois que je suis a senti le besoin de s'interroger sur le sens de ses longues pérégrinations.Parti une première fois de Puy-en-Velay pour visiter les lieux, après cinq jours de marche, je décidais de mettre fin à mon projet. La température maussade, la difficulté à trouver des gîtes et les blessures corporelles, tout m'invitait à m'arrêter. La rencontre de Felice, une jeune handicapée espagnole, allait tout chambouler. Ce soir-là, à Aumont-Aubrac, j'ai fait la promesse que j'allais marcher pour elle jusqu'à Saint-Jacques-de Compostelle, pour qu'elle guérisse et retrouve la mémoire. Elle est devenue l'aiguillon qui m'a permis de faire seize longues randonnées durant lesquelles mes questions existentielles ont trouvé quelques réponses.
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Marcher en compagnie du hasard, félicité de l'instinct, l'étourderie maîtresse ici. Vigilant des feux-follets et des fontaines, échoue en nage au rade-Hôtel qui vient, sans étoile, sac photo posé, il déplie les objets sur la minuscule tablette près du lit bancal, écoute le chant des oiseaux et extrait par réflexe le magnéto, saisit visuellement la risée sur les rideaux lépreux, le Fan-Air déglingué ondule au plafond. Celle que l'on n'ose éveiller, la réceptionniste, animal gentil, est allongée sur la banquette en bois de teck, dort bouche ouverte, enfant emportée par les rêves et dans la pose exacte d'un modèle de Balthus.
L'auteur malaxe de cette pâte-là, sourire de l'humanité, justement timide, discret, poli, des débuts sacrés, vérité bouddhique saisie dans la sincérité, et la profusion de rituels colorés et senteurs de joie. Théâtre d'espérance, lumineux chemin, où les taudis faits de bambous, de bois, sont des palais de Jade, de Rubis Sang de Pigeon. Les Rivières rouges, voluptueuses, nonchalantes, drainées d'argile, sont des êtres lents, les poussières qui s'envolent en bourrasques tourbillonnantes, vers l'insaisissable torpeur tropicale, qui anoblit à jamais, le mystère du tableau. -
Pour une personne du Québec, partir seul sur un chemin de Compostelle représente une aventure en soi. Pour mes seize randonnées sur le sol européen en solitaire, je suis toujours parti seul, ne sachant jamais ce qui allait m'arriver, ne connaissant pas les personnes que j'allais rencontrer, porté par le désir de me comprendre et de les comprendre.
Ces longues marches m'ont permis de croiser des personnes d'une grande richesse intérieure, qui portaient le même désir que moi, la même volonté de mettre de l'ordre dans leur vie. Les discussions intenses, soit sur les sentiers, soit dans les gîtes, le soir, devant une bière ou un verre de vin, ont éveillé mon esprit à des vérités nouvelles, à la dimension humaine de ces partages. Les Chemins de Compostelle forment un vivier exceptionnel qui permet de faire éclore la Vie, la Joie et le Bonheur.
Aujourd'hui, au moment de fermer les livres, je me rends compte que cette aventure fut extraordinaire. Tous les lieux parcourus, les personnes rencontrées demeurent vivants dans ma mémoire. Ce livre en est un fidèle témoin. -
Autrefois, la voie d'Arles faisait partie d'un vaste réseau de voies romaines qui reliaient la ville de Rome à la Péninsule ibérique.
Aujourd'hui, le pèlerin qui entreprend la Voie d'Arles en direction de Saint-Jacques-de-Compostelle marche constamment en direction ouest jusqu'à la Via Tolosana (aujourd'hui Toulouse) avant de bifurquer vers les Pyrénées.
Cette partie française plaît au marcheur qui recherche la solitude. Après les espaces plats de la Camargue, Le Gard et l'Hérault connaissent des dénivelés qui empêchent toute monotonie, alors que la région de Toulouse permet au pèlerin de se reposer avant d'entreprendre la dure montée vers le plus haut sommet de tous les chemins de Compostelle, le Col du Somport.
La descente vers Puente la Reina dans la vallée aride du fleuve Aragon prépare le pèlerin à la traversée de la Meseta, cette section désertique du Camino francès.
La Voie d'Arles prend fin à la rencontre du Camino francés à Puente la Reina et permet aux pèlerins de joindre leurs pas à tous ceux qui viennent des trois autres chemins français et marchent déjà vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
Roger Thomas, mon ami belge, et moi-même, nous avons parcouru toutes les étapes de ce chemin dans la joie et la souffrance, vu les importants dénivelés de la Montagne Noire et le col du Somport.
Une belle aventure qui laisse de profonds souvenirs! -
Le Chemin de Nord est connu dès le Xe siècle. Les pèlerins qui arrivaient en bateaux d'Angleterre, de l'Irlande ou d'Écosse accostaient dans les petits ports de pêche de la côte atlantique. Les villes de San Sebastian, Santander, Laredo, Gijon et Ribadeo accueillirent les premiers visiteurs venus du Nord. Dans chacune de ces villes, se construisirent des auberges pour recevoir les pèlerins. Ceux-ci marchaient le long de la côte et entraient à l'intérieur des terres à Oviedo, au pied des montagnes des Asturies.
Ce chemin, créé dès l'année 849 par le roi des Asturies, fut reconnu comme le premier chemin de Saint-Jacques, et devint la voie principale vers Saint-Jacques-de-Compostelle, avant l'ouverture du Camino Francés.
Roger Thomas, mon ami belge, et moi-même, voulions absolument connaître ce chemin ancestral.Parti de Bayonne en France, nous avons suivi la côte comme les premiers pèlerins jusqu'à Ribadesella, avant de traverser les montagnes des Asturies et entrer dans la Galice.
Ce magnifique chemin nous semblait une randonnée de rêves, malheureusement nous avons connu une période très pluvieuse, ce qui a rendu notre chemin plus difficile que prévu.
Malgré la mauvaise température, nous conservons de cette longue randonnée les plus beaux souvenirs. -
Le tracé de ce chemin suit en majeure partie celui de la Voie romaine qui partait du port de Cadix au sud de l'Espagne et montait jusqu'à la ville d'Astorga au nord du pays. Cette voie reliait quatre grandes villes de l'ancien Empire romain : Italica, Merida, Caparra et Astorga. Cette route essentielle pour le commerce était alors considérée comme l'épine dorsale de la vieille Castille.
Tout au long de cette voie romaine, l'histoire occupe une place de choix. Parcourue par les éléphants d'Hannibal, les hordes barbares venues d'Afrique et surtout par les Arabes qui firent la conquête de l'Espagne, ce chemin a connu un passé exceptionnel.
Partis très tôt de Séville, au mois de mars, Roger Thomas, mon ami belge, et moi-même, nous avons connu une période très pluvieuse. Ce qui a rendu notre chemin difficile.
De plus, à l'époque, l'absence de gîte pour les pèlerins et le balisage nettement déficient ont aggravé notre situation. Aujourd'hui, ces deux aspects ayant été améliorés, La Via de la Plata est devenue un des plus beaux chemins de Compostelle, grâce à son passé historique et un tracé rectiligne sans dénivelé qui exige peu de la part du pèlerin qui entreprend cette randonnée de 1 000 kilomètres.
Suivez le récit de nos péripéties au cours de cette randonnée. -
Ce chemin de Compostelle prend son origine à Genève en Suisse, traverse le domaine de Cluny et rejoint le chemin de Puy-en-Velay au pied du Massif Central.Au Moyen Âge, il était emprunté par les pèlerins qui venaient aussi loin que la Russie, la Pologne et la République tchèque et qui traversaient la Suisse pour entrer en France par la ville de Genève.
Pourquoi l'appelle-t-on aujourd'hui le Chemin de Cluny? La raison est toute simple. Ce sont les moines de Cluny qui ont incrusté leur présence sur ce chemin en bâtissant des couvents, des monastères et des églises tout au long de ce chemin, de Genève à Saint-Jacques de Compostelle.
J'ai voulu parcourir ce chemin pour mieux connaître l'histoire de ces moines bâtisseurs qui rêvaient de construire une oeuvre qui allait faire rayonner la chrétienté à travers tout l'Occident. Un chemin où l'histoire est constamment gravée dans la pierre.
Malheureusement, au mois d'août, la recherche de gîtes s'est avérée très difficile. Les vacanciers avaient déjà réservé toutes les places disponibles. Le pauvre pèlerin que je suis, à maintes reprises, a dû se contenter de l'étable, laissée vide par le boeuf qui avait pris la clé des champs ou encore de la bergerie alors que les moutons s'étaient réfugiés en montagne. -
Trois chemins différents permettent de traverser le Portugal du sud jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle. Le premier suit la côte de l'océan Atlantique. Un autre chemin vagabonde à travers les collines boisées à la frontière de l'Espagne. Nous avons choisi le plus connu et le plus acceptable pour nous, le chemin du centre qui suit la voie romaine numéro XIX, le plus ancien chemin tracé par les Romains dès les années 80 avant l'ère chrétienne. Cette voie reliait les grands ports de mer sur le bord de l'océan Atlantique et assurait le commerce entre Lisbonne, Coimbra, Porto et Padrn en Galice.
Le Portugal d'aujourd'hui est un immense jardin. Les moindres parcelles de terrain sont cultivées. Difficile de trouver des lieux désertiques où le pèlerin puisse s'isoler et connaître des moments de grande solitude.
Les amis de Compostelle ont aménagé un chemin qui respecte le tracé historique et qui permet aussi des moments de tranquillité où le marcheur trouve du plaisir à faire sa randonnée. Après discussions avec mon ami belge, Roger Thomas, nous avons décidé d'éliminer le tronçon entre Lisbonne et Coimbra, jugé trop industrialisé, pour commencer notre aventure dans la cité universitaire. Nous ne l'avons jamais regretté, car dès la sortie de Coimbra, nous empruntons la voie romaine que nous allons suivre dans la majorité du temps. Un chemin plat, légère sinueux, où les arômes des jardins se mêlent aux odeurs salines venues de la mer. -
Le jeune écrivain écossais, Robert-Louis Stevenson, a traversé le Massif Central, en 1878, avec un âne. Puis il a publié son récit sous le titre : Voyages avec un âne dans les Cévennes. Le récit de ce parcours est devenu légendaire. Pour les jeunes Écossais, ce chemin se veut un moyen de découvrir la France. Le livre est devenu très populaire auprès de ses concitoyens. Au cours du XXe siècle, plusieurs sont venus marcher sur ses traces. Ce chemin est également très fréquenté par les pèlerins de Compostelle, car il a le même point de départ que le chemin français, celui de Puy-en-Velay. De plus, ce chemin suit un ancien tracé qui allait, soit vers la ville d'Arles, soit vers la ville de St-Gilles où il est possible d'entreprendre le Chemin d'Arles qui traverse les Pyrénées au col de Somport. Pour ces raisons, le Chemin de Stevenson a beaucoup de ressemblance avec les chemins de Compostelle, surtout avec le Chemin de Puy-en-Velay, puisqu'il a le même point de départ. Après 14 chemins de Compostelle, mon ami belge, Roger Thomas, et moi-même, nous voulions entreprendre un chemin légèrement différent des précédents. Surtout nous voulions passer par la ville d'Arles pour rejoindre Saint-Guilhem-le-Désert où j'avais vécu la journée la plus dramatique de tous mes Chemins de Compostelle. Alors que Stevenson a parcouru le trajet avec son âne, nous avons porté nos sacs sous le vent, la pluie, la grêle en nous remémorant à tout moment les péripéties de Stevenson.
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Les Maya
Jacques Soustelle
- Flammarion (réédition numérique FeniXX)
- L'odyssée
- 2 April 2019
- 9782403046175
De toutes les civilisations indigènes du Mexique et de l'Amérique centrale, la plus fascinante est, peut-être, celle des Mayas. Si les Mayas du Yucatán se sont trouvés, comme les Aztèques, en contact direct avec les Européens, dès le début du XVIe siècle, la haute culture classique était demeurée - presque jusqu'à nos jours - cachée dans l'ombre et le silence des grandes cités en ruine, au milieu des forêts tropicales du Mexique et du Guatemala. Seul le labeur opiniâtre des archéologues, a rendu - au trésor commun de l'humanité - l'art puissant et subtil des sculpteurs, les peintures murales, le mystère peu à peu dissipé des hiéroglyphes.
C'est tout un monde, hier encore inconnu, qui se révèle, nous démontrant qu'à l'époque la plus sombre de notre Europe, quand la paix romaine s'effondrait sous les coups des Barbares, il y avait - sur le continent occidental - une civilisation harmonieuse et savante, bâtisseuse de temples et de palais, vouée à l'observation des corps célestes, attachée, plus qu'aucune autre, à suivre pas à pas la marche majestueuse du temps. Avec leur écriture complexe et élégante, leurs calculs astronomiques prodigieusement élaborés, leurs splendides bas-reliefs, leurs vêtements et leurs bijoux raffinés, ces Mayas classiques se situent d'emblée, entre le IIIe et le Xe siècle de notre ère, au niveau le plus élevé dans l'histoire humaine.
Plus tard, au Yucatán, la fusion de l'envahisseur toltèque et du sédentaire maya, donne naissance, par une réussite exceptionnelle, à la brillante civilisation de Chichén Itzá. -
Ski artistique acrobatique
Gerard Kosicki
- Arthaud (réédition numérique FeniXX)
- 2 April 2019
- 9782403045758
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Kaïros, si je t'écris, c'est pour te dire que, depuis que je t'ai découverte, à cette heure de l'aube où le ciel se sépare des eaux, je ne suis plus jamais tout à fait seul. C'est à une île que Jean Blot déclare ainsi son amour. Une île grecque située quelque part dans la mer Egée, avec ses pêcheurs, ses rochers, ses oliviers, ses sources. Cette rencontre, dont il narre avec tendresse et humour les péripéties, a la gravité d'une révélation. À Kaïros, où le sourire des dieux brille encore, le voyageur ébloui ne rend pas seulement grâce à la beauté et à un antique art de vivre. Il ne tarde pas à reconnaître, dans l'accord des éléments et des hommes, un pays qu'il portait enfoui en lui-même. Alors il s'arrête. Et dans le silence attentif de Kaïros, le lecteur entend à son tour le murmure du monde...
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L'argent secret
Andre Campana
- Arthaud (réédition numérique FeniXX)
- Les 4 vérités
- 3 December 2018
- 9782403034271
L'Argent secret est le premier livre dossier-reportage publié en France sur un sujet tabou : le financement des partis politiques et des campagnes électorales. L'auteur s'est fixé pour objectif de décrire et d'expliquer moins les individus que les systèmes qui permettent de financer les partis politiques et les grandes campagnes électorales, devenus aujourd'hui de véritables entreprises industrielles. De l'U.D.R. aux gauchistes, en passant par les républicains indépendants, les radicaux de gauche, les socialistes et, bien entendu, l'impressionnante forteresse communiste, le constat est précis, parfois accablant, parfois rassurant. L'argent de la-politique, c'est le dossier le plus explosif déposé en permanence sur le bureau du Président de la République.
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La ville de Puy-en-Velay, dans le Massif Central, est célèbre pour ses monuments : la cathédrale de style mauresque, la statue de Notre-Dame de France, érigée avec la fonte des canons russes après la bataille de Sébastopol et la chapelle Saint-Michel-d'Aiguihe.
En 950, l'évêque du lieu, Godescalc, accompagné de 500 de ses fidèles, entreprit le premier chemin français vers Saint-Jacques-de-Compostelle.Désireux de découvrir ces chemins du Moyen Âge, je croyais que Puy-en-Velay était le meilleur endroit pour commencer cette aventure. Malheureusement, les débuts furent difficiles. Après cinq jours seulement, le mauvais temps, mon manque de motivation et l'attitude de mes compagnons de marche me convainquirent de mettre fin à mon projet.
En route de vers St-Côme-d'Olt où je me rendais pour prendre le train qui me ramènerait à Paris, j'ai rencontré par hasard une jeune handicapée espagnole. J'ai marché seulement quelques heures avec cette jeune fille de 20 ans qui avançait péniblement, cherchant à retrouver la mémoire, après un accident qui avait entraîné la mort de toute sa famille.Arrivés tous les deux à Nasbinal, après de multiples efforts, nous avons retrouvé son cousin qui devait ramener Felice à Barcelone. Malade, épuisée, cette jeune fille ne pouvait plus continuer. Je l'ai prise dans mes bras et je lui ai promis que j'allais faire le chemin pour elle. Maintenant, rien ne pourrait m'arrêter. Et j'ai tenu parole. -
Au Moyen Âge, les pèlerins qui venaient à Saint-Jacques-de-Compostelle par bateaux en provenance de l'Angleterre, de l'Écosse ou de l'Irlande, descendaient dans l'un des ports de l'océan Atlantique. En parcourant le Chemin du Nord ou celui de la Côte, nous avons pu constater ce fait. Dans les grands ports de mer comme San Sebastian, Santander ou Laredo, des hospitals étaient aménagés pour accueillir les pèlerins.
Cependant, le chemin le plus court pour arriver à Saint-Jacques-de-Compostelle consistait à utiliser les ports d'A Coruña ou Ferrol. C'est ainsi que s'est tracé le Chemin anglais.
Comme la distance de ce chemin n'est que de 250 kilomètres, j'ai voulu ajouter quelques difficultés, sinon ce court trajet ne valait pas la peine de traverser l'Atlantique.
C'est pourquoi je suis parti de l'aéroport de Bruxelles à pied, sac au dos, pour me rendre à la maison de mon ami belge, Roger Thomas, à Mariembourg, près de la frontière française. De plus, une fois chez lui, d'un commun accord, nous avons décidé de refaire le Chemin de la Côte, d'Avilés à Baamonde, afin de parcourir une distance d'au moins 800 kilomètres.
Comme aucune route ne nous permettait de relier facilement Baamonde à A Coruña, un petit train qui dessert les villages va nous amener au point de départ de notre aventure. -
Au Moyen Âge, les pèlerins qui arrivaient par la Méditerranée utilisaient le fleuve Èbre qu'ils remontaient en barque jusqu'à Logroño où ils rejoignaient les autres pèlerins qui venaient par le Camino Francés.
Ce fleuve, le plus long d'Espagne, qui prend sa source aux pieds des Picos d'Europa, les plus hautes montagnes du nord de l'Espagne, permettait la libre circulation des personnes et des marchandises.
Aujourd'hui, les barrages et les canaux construits pour maîtriser ce cours d'eau dont les crues printanières étaient dévastatrices empêchent toute forme de navigation.
Cependant, les pèlerins du Xe au XVe y ont laissé des traces indélébiles. Les hôpitaux, les couvents et les églises qui les accueillaient existent encore.
Cette province de l'Espagne s'appelle La Mancha. Elle fut conquise à la pointe de l'épée par le héros national El Cid Compeador. C'est également le pays de Cerventés, de Don Quichote et de son fidèle serviteur, Don Sancho. C'est donc une province très riche en histoire.
Cette vallée de verdure, arrosée par le fleuve Èbre, au milieu d'une région désertique, mérite d'être mieux connue.Roger Thomas, mon ami belge, et moi-même, nous avons parcouru ce chemin dans la plus grande solitude, n'ayant rencontré aucun autre pèlerin.
Nous avons surtout apprécié le calme et la sérénité de ce long fleuve tranquille qui n'avait d'égal que la gentillesse des gens qui nous accueillaient.