Categories
- Littérature
- Biographie / Témoignage littéraire
- Témoignages (4896)
- Témoignages autre (160)
- Santé / Addictions (118)
- Catastrophe / Guerre / Dictature (69)
- Maltraitance / Violences (57)
- Famille / Education (31)
- Justice / Criminalité (30)
- Sexualité / Genres (11)
- Migration / Immigration / Intégration (10)
- Religion / Sectes (10)
- Diversités / Discriminations (4)
- Pauvreté / Exclusion (4)
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Éditeurs
- Editions L'Harmattan (1048)
- Le Lys Bleu Éditions (427)
- Editions Edilivre (278)
- Société des écrivains (111)
- Éditions Baudelaire (102)
- City éditions (88)
- Librinova (84)
- EDITIONS LES 3 COLONNES (82)
- Mon Petit Editeur (80)
- Les Éditions du Net (74)
- Flammarion (70)
- Albin Michel (68)
- Grasset (64)
- Fayard (61)
- Editions Vérone (58)
- Le Cherche-Midi (54)
- Stock (47)
- Plon (46)
- Michel Lafon (43)
- Max Milo Editions (40)
- Publibook (40)
- Robert Laffont (37)
- Archipel (35)
- La Boîte à Pandore (35)
- Seuil (35)
- Calmann-Lévy (34)
- Michalon éditeur (34)
- JC Lattès (31)
- La découverte (30)
- Les Arènes (29)
Accessibilité
-
Durant la Seconde Guerre mondiale, Primo Levi, vingt-quatre ans, juif, lutte auxcôtés des maquisards antifascistes du Piémont. Capturé en 1943, il se retrouvepeu après à Auschwitz, où il demeurera plus d’un an avant d’être libéré par l’arméerusse en janvier 1945.Au camp, il observe tout. Il se souviendra de tout, racontera tout : la promiscuitédes blocks-dortoirs, les camarades qu’on y découvre à l’aube, morts de froid et defaim ; les humiliations et le travail quotidiens, sous les coups de trique des kapos ;les « sélections » périodiques où l’on sépare les malades des bien-portants pourles envoyer à la mort ; les pendaisons pour l’exemple ; les trains, bourrés de juifset de tziganes, qu’on dirige dès leur arrivée vers les crématoires…Et pourtant, dans ce récit, la dignité la plus impressionnante ; aucune haine, aucunexcès, aucune exploitation des souffrances personnelles, mais une réflexionmorale sur la douleur, sublimée en une vision de la vie.
Paru en 1946, Si c’est un homme est considéré comme un des livres les plusimportants du XXe siècle.
Parce qu’il est familier des grands textes philosophiques, Raphael Enthoven résoud avec une talentueuse sobriété la difficile équation que pose le texte de Primo Levi : comment nommer l’innommable ?
Remerciements à Benoît Peeters, écrivain, pour sa lecture de l’interview de Primo Levi par Philippe Roth.
Avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah
Durée : 07H35
© Éditions Robert Laffont, S.A., Paris, 1996 © et (P) Audiolib, 2015 -
Au milieu des années 80, élevée par une mère divorcée, V. comble par la lecture le vide laissé par un père aux abonnés absents. À treize ans, dans un dîner, elle rencontre G., un écrivain dont elle ignore la réputation sulfureuse. Dès le premier regard, elle est happée par le charisme de cet homme de cinquante ans aux faux airs de bonze, par ses oeillades énamourées et l'attention qu'il lui porte. Plus tard, elle reçoit une lettre où il lui déclare son besoin « impérieux » de la revoir. Omniprésent, passionné, G. parvient à la rassurer : il l'aime et ne lui fera aucun mal. Alors qu'elle vient d'avoir quatorze ans, V. s'offre à lui corps et âme. Les menaces de la brigade des mineurs renforcent cette idylle dangereusement romanesque. Mais la désillusion est terrible quand V. comprend que G. collectionne depuis toujours les amours avec des adolescentes, et pratique le tourisme sexuel dans des pays où les mineurs sont vulnérables. Derrière les apparences flatteuses de l'homme de lettres, se cache un prédateur, couvert par une partie du milieu littéraire. V. tente de s'arracher à l'emprise qu'il exerce sur elle, tandis qu'il s'apprête à raconter leur histoire dans un roman. Après leur rupture, le calvaire continue, car l'écrivain ne cesse de réactiver la souffrance de V. à coup de publications et de harcèlement.
« Depuis tant d'années, mes rêves sont peuplés de meurtres et de vengeance. Jusqu'au jour où la solution se présente enfin, là, sous mes yeux, comme une évidence : prendre le chasseur à son propre piège, l'enfermer dans un livre », écrit-elle en préambule de ce récit libérateur.
Plus de trente ans après les faits, Vanessa Springora livre ce texte fulgurant, d'une sidérante lucidité, écrit dans une langue remarquable. Elle y dépeint un processus de manipulation psychique implacable et l'ambiguïté effrayante dans laquelle est placée la victime consentante, amoureuse. Mais au-delà de son histoire individuelle, elle questionne aussi les dérives d'une époque, et la complaisance d'un milieu aveuglé par le talent et la célébrité. -
'Je me souviens qu'elle fut la première personne vivante, intacte, que j'aie vue apparaître, la première qui m'ait fait sentir à quel point ceux qui approchaient de moi, désormais, venaient d'une autre planète - la planète où la vie continue.'
Le 7 janvier 2015, Philippe Lançon était dans les locaux de Charlie Hebdo. Les balles des tueurs l'ont gravement blessé. Sans chercher à expliquer l'attentat, il décrit une existence qui bascule et livre le récit bouleversant d'une reconstruction, lente et lumineuse.
En opposant à la barbarie son humanité humble, Le lambeau nous questionne sur l'irruption de la violence guerrière dans un pays qu'on croyait en paix. -
" La crise. On ne parlait que de ça, mais sans savoir réellement qu'en dire, ni comment en prendre la mesure. Tout donnait l'impression d'un monde en train de s'écrouler. Et pourtant, autour de nous, les choses semblaient toujours à leur place. J'ai décidé de partir dans une ville française où je n'ai aucune attache, pour chercher anonymement du travail... J'ai loué une chambre meublée.
Je ne suis revenue chez moi que deux fois, en coup de vent : j'avais trop à faire là-bas. J'ai conservé mon identité, mon nom, mes papiers, et je me suis inscrite au chômage avec un baccalauréat pour seul bagage. Je suis devenue blonde. Je n'ai plus quitté mes lunettes. Je n'ai touché aucune allocation. Il était convenu que je m'arrêterais le jour où ma recherche aboutirait, c'est-à-dire celui où je décrocherais un CDI. Ce livre raconte ma quête, qui a duré presque six mois, de février à juillet 2009.
J'ai gardé ma chambre meublée. J'y suis retournée cet hiver écrire ce livre. "
Florence Aubenas
-
La fin de l'homme rouge ou le temps du désenchantement
Svetlana Alexievitch
- Éditions actes sud
- Romans, nouvelles, récits
- 4 September 2013
- 9782330025328
Depuis Les Cercueils de zinc et La Supplication, Svetlana Alexievitch est la seule à garder vivante la mémoire de cette tragédie qu'a été l'urss, la seule à écrire la petite histoire d'une grande utopie. Mais elle est avant tout un écrivain, un grand écrivain. Pour ce magnifique requiem, elle invente une forme littéraire polyphonique singulière, qui fait résonner les voix de centaines de témoins brisés.
-
Vers la sobriété heureuse
Pierre Rabhi
- Éditions actes sud
- Domaine du Possible
- 15 April 2014
- 9782330003623
Nouvelle édition réactualisée (dans sa partie « guide pratique ») et préfacée par Matthieu Ricard de ce texte fondateur à bien des égards de la nouvelle pensée écologique, sobre et respectueuse de la planète tout en étant accueillante et conviviale avec l'ensemble du vivant, humain et non-humain.
-
"Pour la première fois dans ma vie je me sentis traité, absolument, comme l'objet d'un documentaire animalier ; il m'est difficile d'oublier ce moment."
Michel Houellebecq -
Seul l'espoir apaise la douleur
Simone Veil
- Flammarion
- Biographies, mémoires
- 19 October 2022
- 9782080415288
Mai 2006. Pour l'INA et la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, face caméra, Simone Veil déroule le film de sa vie. Le soleil de Nice, une famille unie, républicaine et laïque, l'insouciance, la guerre, l'Occupation... Et, le 13 avril 1944, le convoi 71 à destination d'Auschwitz avec sa mère et sa soeur.
C'est la première fois qu'avec une grande liberté Simone Veil raconte le froid, la faim, les humiliations, les camarades, le rapport entre les hommes et les femmes, ses dix-huit mois dans les camps, mais aussi le retour, les nouvelles humiliations, son engagement pour la mémoire. Seul l'espoir que la Shoah ne sera pas oubliée apaise la douleur.
Un texte inédit, un témoignage pour l'histoire, un récit bouleversant. -
Tout a commencé par un rêve où me fut délivré un mystérieux message... Cette nuit-là, Patricia reçoit en songe la visite d'un templier : Jacques de Molay, le dernier grand maître du Temple, brûlé vif sur le bûcher le 18 mars 1314. Celui-ci a une mission à lui confi er.
Pour accomplir ce que l'ancien chevalier attend d'elle, il lui faudra multiplier les rencontres, canaliser de nombreux messages et révélations de l'au-delà, vivre une initiation et des synchronicités saisissantes qui l'amèneront à comprendre bien des mystères entourant cet ordre de moines-soldats dont le destin et la puissance n'ont cessé d'interroger à travers les siècles. Des Vikings aux bâtisseurs du Moyen Âge, de Christophe Colomb à nos jours, Patricia nous fait vivre une épopée insolite, qui n'a pas encore trouvé son terme et dont la conclusion pourrait bouleverser l'ordre du monde. -
Les histoires de coeur d'un jeune curé
Père Matthieu
- Flammarion
- Documents, témoignages
- 27 September 2023
- 9782080285379
Mercredi 1er avril 2020
Si les gens savaient.
Beaucoup semblent imaginer la vie de prêtre comme faite de saints renoncements, de coûteux engagements et d'austères prières, vagabondant entre l'église et le presbytère. On le pense déjà un peu éthéré, toujours sage, souvent mystique, et bien sûr dépourvu de tout élan d'affectivité ou de critique. Que de fantasmes !
S'ils savaient en fait à quel point, comme eux, nous menons des combats éminemment ordinaires.
Il me faudrait un jour écrire un livre, un roman - pas la vraie vie bien sûr. Simplement pour casser l'image d'Épinal que nous a léguée Bernanos, et désacraliser ce qui ne l'est pas dans le sacerdoce. Dire à quel point cette vie est sublime, faite de tant de rencontres magiques et d'un quotidien si éclectique. Raconter aussi les coulisses, ce qui se passe dans nos petits coeurs. Tous ces instants de bonheur, ces moments de déception aussi, parfois même d'impuissance et d'horreur. Les amours, les tragédies, les sacrifices, les trahisons, les secrets, la beauté, la lumière...
Oui, si les gens savaient, je suis sûr qu'ils seraient stupéfaits. -
« Je ne lui ai pas dit au revoir ». Ces simples mots restent comme une cicatrice indélébile pour Alice Mendelson, qui voit son père partir pour Drancy, le 17 septembre 1941. Elle a alors 16 ans.
À l'aube de ses 98 ans, accompagnée de son ami l'historien Laurent Joly, Alice nous confie le récit de sa vie durant la Seconde Guerre mondiale en France, ce pays qui l'a vu naître et qu'elle aime tant, sa « terre promise », où ses parents, d'origines polonaises, l'ont élevée.
Alice grandit dans le 18ème arrondissement de Paris. Dans le salon de coiffure de ses parents ou le soir à la maison, elle les écoute refaire le monde avec leurs amis. Ils sont communistes, cultivés, mélomanes.
Lorsque la guerre éclate, alors que la famille s'accroche à son quotidien, leur voisin coiffeur et concurrent les dénonce au commissariat général aux Questions juives.
Le père d'Alice est déporté. Le salon de coiffure leur est confisqué. Alice et sa mère échappent de peu à la rafle du Vel d'Hiv, aidées par des voisines. Commence alors un long chemin semé d'embûches et de périls, mais aussi d'espoirs : passée en zone sud, Alice s'engage dans la Résistance.
Après la Libération, sa mère, durement éprouvée par deux années de vie traquée, doit se battre pour obtenir justice et réparation.
Alice deviendra une merveilleuse enseignante, mais aussi une conteuse et une poétesse.
Aujourd'hui, portée par le désir impérieux de transmettre, avec son écriture gracieuse et libre, Alice Mendelson nous livre un témoignage essentiel sur la vie des Juifs sous l'Occupation. -
"Qu'il soit entendu que je ne donne de leçons à personne. J'essaie de tirer les leçons d'une expérience séculaire et séculière de vie, et je souhaite qu'elles soient utiles à chacun, non seulement pour s'interroger sur sa propre vie, mais aussi pour trouver sa propre Voie."
E.M.
À 100 ans, Edgar Morin demeure préoccupé par les tourments de notre temps. Ce penseur humaniste a été témoin et acteur des errances et espoirs, crises et dérèglements de son siècle. Il nous transmet dans ce livre les enseignements tirés de son expérience centenaire de la complexité humaine.
Leçons d'un siècle de vie est une invitation à la lucidité et à la vigilance. -
Grand reporter de guerre à une époque où les hommes occupaient le terrain, Patricia Allémonière décide que sa passion pour le métier ne l'empêchera pas d'avoir un enfant. En 1993, elle accouche et repart presque immédiatement en Bosnie.
Désormais, elle devra assumer, d'un côté, les combattants, les victimes, les sans-voix qu'il faut rencontrer, filmer, faire témoigner et, de l'autre, éduquer une petite fille qui grandit souvent loin de sa mère. Cette recherche constante d'équilibre entre absence et présence, entre horreur et douceur, est au coeur de ce magnifique témoignage de femme engagée dans le bruit et la fureur du monde.
Bosnie, Kosovo, Algérie, Rwanda, République démocratique du Congo, Iran, Afghanistan, Irak, Syrie, Yémen... aux souvenirs, aux rencontres, à la peur et parfois à l'espoir, s'ajoutent au coeur du chaos les pensées d'une mère éloignée de son enfant. Commence alors un échange téléphonique qui va durer plus de vingt ans.
Un livre puissant et bouleversant qui résonne comme un cri du coeur. -
La petite fille du passage Ronce
Esther Senot, Isabelle Ernot
- Grasset
- Essai
- 28 April 2021
- 9782246826149
« Promets-moi de dire au monde ce que des hommes ont été capables de faire à d'autres ». Telle a été l'espérance formulée par Fanny quelques heures avant son assassinat dans les chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau. Aujourd'hui, sa jeune soeur Esther tient sa promesse.
Dans les années 1930, sa famille fuyant l'antisémitisme polonais, migre vers la France et s'installe passage Ronce, quartier de Belleville. C'est là qu'Esther grandit avec ses cinq frères et sa soeur, dans ce quartier populaire, avec ses marchés, ses rues poussiéreuses, ses échoppes de cordonniers et de tailleurs. Une existence modeste mais heureuse qui bascule en mai 1940. Il y a d'abord l'arrestation de son frère Marcel puis celle de Samuel, envoyé à Drancy. La rafle du Vel d'Hiv les 16 et 17 juillet 1942 est un coup de hache. Esther ne reverra jamais ses parents. Elle se réfugie chez une gardienne, réussit à gagner la zone libre, revient à Paris où elle est finalement arrêtée lors d'un contrôle d'identité puis internée au camp de Drancy. Birkenau : Esther est rasée, tatouée, on lui assigne une baraque, un kommando. L'enfer commence : le travail forcé, le froid, la promiscuité, les coups, la maladie, la faim. Et la mort, partout.
Soixante-quinze ans après la libération des camps, Esther continue de faire vivre la mémoire des siens et d'honorer la promesse faite à sa soeur. La Petite fille du passage ronce est ce récit, mais aussi un projet historique et littéraire différent. Avec la complicité d'Isabelle Ernot, il s'ouvre comme un diptyque : le témoignage est suivi par un dialogue avec les disparus, par des lettres, à sa soeur Fanny et à sa mère Gela, ou encore lors d'une déambulation sur son chemin d'écolière entre Ménilmontant et Belleville. Le récit revient sans cesse vers ce passage Ronce, disparu, qui n'existe plus qu'ici : en cette stèle de mots, vivace et émouvante. -
« Ce livre parle d'espoir, de courage, d'amour, de passion et de liberté. »
Alors que sa grand-mère centenaire dépérit dans un EHPAD, sa petite-fille décide de lui faire découvrir le sud de l'Europe en camping-car.
101 ans Mémé part en vadrouille est le récit touchant de ce road trip extraordinaire.
En parcourant la France, l'Espagne et le Portugal, la petite-fille et sa grand-mère s'apprivoisent.
La mémé au fort caractère fait l'apprentissage de la tendresse auprès de sa petite-fille qui lui redonne goût à la vie, grâce à tout son amour et leurs aventures.
Au fil de ce voyage, la grand-mère devient une star planétaire. En effet, la presse internationale salue l'odyssée familiale de cette centenaire qui transmet à tous une belle leçon de vie.
« Pour ses 100 ans, j'ai sorti ma grand-mère mourante de son EHPAD et nous sommes parties en vadrouille en camping-car » Le Huffington Post
« Et ma promesse d'écrire et de revenir sur nos aventures, je la tiendrai, ton histoire restera gravée pour toujours » Upsocl - Espagne
« Ce que m'a appris une grand-mère qui a quitté une maison de retraite à l'âge de 100 ans et a continué à voyager dans un camping-car avec sa petite-fille » Courrier International - Japon
Fiona Lauriol voyage dès son plus jeune âge dans une quarantaine de pays en Europe, Afrique et Asie. Autodidacte, elle apprend énormément au contact des populations locales. Elle a écrit un livre intitulé Xynthia, paroles de sinistrés, lors de la tempête de 2010. En mai 2018, Fiona Lauriol décide de s'occuper pleinement de sa grand-mère centenaire et de partir avec elle en camping-car pour un road trip extraordinaire. -
C'est l'histoire du méchant dans
La Nouvelle Guerre des boutons. Enfin, de celui qui l'interprète. L'histoire d'un adolescent balancé dans la folie du cinéma, qui pendant une dizaine d'années s'est battu pour se faire une place dans cette jungle. Ça lui aura coûté son innocence et une dépression de trois ans. Après cet événement, il s'est reconstruit à travers les réseaux sociaux, essayant d'éviter à ses abonnés de se laisser enfermer dans le schéma qu'il a lui-même subi. Aujourd'hui, c'est la musique qui le fait vibrer, il a compris que ses mots pouvaient effacer certains maux, alors il a décidé de les mettre en chanson.
Ce mec, c'est moi. -
Aïe, mes aïeux !
Anne Ancelin Schützenberger
- Desclée de brouwer
- La Méridienne
- 13 May 2015
- 9782220076140
Liens transgénérationnels, secrets de famille, syndrome d'anniversaire, transmissions des traumatismes et pratique du génosociogramme.
Anne Ancelin Schutzenberger livre dans cet ouvrage, à travers son analyse clinique et sa pratique professionnelle de près d'une vingtaine d'années, une «thérapie transgénérationnelle psychogénéalogique contextuelle».En langage courant, ceci signifie que nous sommes un maillon dans la chaîne des générations et que nous avons parfois, curieusement, à «payer les dettes» du passé de nos aïeux. C'est une sorte de «loyauté invisible» qui nous pousse à répéter, que nous le voulions ou non, que nous le sachions ou pas, des situations agréables ou des événements douloureux. Nous sommes moins libres que nous le croyons, mais nous avons la possibilité de reconquérir notre liberté et de sortir du destin répétitif de notre histoire, en comprenant les liens complexes qui se sont tissés dans notre famille.Ce livre passionnant et truffé d'exemples s'inscrit parmi les toutes récentes recherches en psychothérapie intégrative. Il met particulièrement en évidence les liens transgénérationnels, le syndrome d'anniversaire, le non-dit-secret et sa transformation en un «impensé dévastateur».
Anne Ancelin Schutzenberger, psychothérapeute, groupe-analyste et psychodramatiste de renommée internationale, est professeur émérite des Universités et a été directeur pendant une vingtaine d'années du Laboratoire de psychologie sociale et clinique de l'Université de Nice. Elle a publié Le Psychodrame, Psychogénéalogie, Le plaisir de vivre, Sortir du deuil, chez Payot, et Vouloir guérir chez Desclée de Brouwer. -
Une absurde cruauté : Témoignage d'une femme au Goulag (1944-1955)
Barbara Skarga
- Table ronde
- Quai Voltaire
- 26 October 2023
- 9791037113597
Barbara Skarga est aujourd'hui une philosophe connue en Pologne et à l'étranger. Étudiante et membre de la Résistance polonaise, elle fut arrêtée par le NKVD le 8 septembre 1944. Après treize mois d'interrogatoires dans les prisons de Wilno, un tribunal militaire soviétique la condamna à dix ans de camp suivis d'une relégation perpétuelle en Union soviétique. Elle purgea sa peine dans les camps de la régon d'Oukhta aux limites de l'Oural polaire, puis à Balkhach au Kazakhstan dans un camp à régime particulièrement sévère destiné aux politiques. Sa "faute rachetée", elle eut le "privilège" de travailler dans un kolkhoze de la région de Petropavlosk. La chance, les changements politiques, mais surtout son refus permanent et inconditionnel d'un système élaboré pour broyer tout individu libre, lui permirent de regagner son pays, la Pologne, en décembre 1955.
Dans Une absurde cruauté, Barbara Skarga se refuse à retracer son périple, à raconter sa vie. Son histoire personnelle ne lui sert que de toile de fond pour évoquer une page d'histoire oubliée, rappeler le souvenir de ses compagnons disparus, signaler des faits qui ne furent jamais répertoriés, autoriser ses réflexions sur un système dont l'absurdité causa le malheur de millions d'hommes.
Édité en samizdat pour la première fois à Paris en 1985, ce livre a circulé clandestinement en Pologne jusqu'à l'avènement de la démocratie. Il a reçu le prix Solidarnosc en 1987. -
Une sélection des chroniques radio diffusées dans l'émission Mauvais Genre de France-Culture. Il y est question de voyeurisme malsain, de valeurs de force, de lucre, d'inconfort et de lubies fétichistes, de marges poisseuses, d'ambiances nocturnes. Un extraordinaire lâcher de monstres, une phénoménale parade de créateurs singuliers et de créatures inouïes, de cas uniques et de marginaux absolus. Alors, ouvrons à deux battants la porte de l'arène aux obsessions bieriennes.On retrouve tous les hors-pistes et les mis au ban, les monstres et les déviants déjà panthéonisés par ce Malraux de la planète freak. Défense et illustration des marges brutes, gotha des passeurs de Rubicon moraux, doit se lire comme elle a été conçue, avec délectable patience et profonde jouissance.
-
L'Everest du potentiel : 7 étapes pour révéler ses forces
Marion Chaygneaud-Dupuy
- Flammarion
- Documents, témoignages
- 4 October 2023
- 9782080415219
Marion Chaygneaud-Dupuy a gravi l'Everest à trois reprises - 2013, 2016 et 2017 - et s'appuie sur son expérience d'alpiniste et de bouddhiste pour nous guider dans la progression vers notre sommet intérieur, et nous ouvrir à ce que nous sommes, en 7 étapes initiatiques. Du camp de base au sommet, jusqu'au moment, délicat, du retour vers la vie « ordinaire », ce parcours est une invitation à dévoiler progressivement le potentiel qui sommeille en nous en décelant toutes les barrières que nous avons érigées contre lui au cours de notre existence.
Ce livre accompagnera une pratique quotidienne individuelle et collective, à l'image de la période, habituellement de huit semaines, nécessaire pour atteindre le sommet de l'Everest et en redescendre transformé. -
Que se passe-t-il dans la tête d'un braqueur récidiviste, qui s'évade deux fois de prison ?Depuis l'attaque d'un fourgon blindé sur une route du Nord, en 2011, jusqu'à la spectaculaire évasion de la prison de Sequedin deux ans plus tard, Rédoine Faïd raconte tout.Sans lyrisme, avec une précision chirurgicale, il slalome entre ses versants sombres et lumineux. Le glaçant planificateur d'une évasion, le désespéré de l'isolement, l'amoureux, le fils, le menotté qui estime sincèrement les policiers.Charmeur, nerveux, d'une endurance hors norme, Rédoine Faïd nous offre le récit incroyable d'une cavale, d'une détention, d'une échappée folle, mais aussi celui d'une famille, d'un couple, d'une amitié.Explosif.Rédoine Faïd est actuellement incarcéré. Son procès pour l'évasion de la prison de Réau, en 2018, s'est achevé en octobre 2023.
-
Il y a une Venise de l'évidence et une Venise invisible qui refuse de livrer ses secrets : Celle des églises, jamais ouvertes. Pourquoi sont-elles inaccessibles ? Jean-Paul Kauffmann a essayé de forcer ces portes solidement cadenassées où des oeuvres dorment dans le silence.
-
Le meilleur des articles publiés dans la presse quotidienne et magazine de 1964 à 2000, année de sa disparition. Du Boudard brut et giclé dru, paru entre 1959 et 1999, des colonnes du Crapouillot à celles du Monde, en passant par les pages vallonnées de Playboy, et d'autres encore. Si le début s'avoue rude, et même plus, avec le récit de l'enterrement de sa mère subi, entre deux flics, les menottes aux poignets, notre homme étant pour l'heure en tôle, la suite pétule à fond et congratule à pleins bras. Tout le monde est de la revue, des amis aux ennemis, des mornes tristesses aux enchantements profonds et autres ardeurs roboratives. Boudard salue ses morts, mais pas au clairon, une dernière tape dans le dos et un ultime pour la longue route avec Hardellet, Fallet, Brassens, Losfeld, Gen Paul. Autre temps de la revue : Défense et illustration de la lecture, la bonne fée qui s'est penchée sur son grabat, à lui l'enfant miséreux, l'ado délinquant, le résistant vaillant. Boudard lit comme on retrouve l'air après un plongeon, comme le naufragé se cramponne à son fragment d'épave. Et là, on va à l'essentiel, aux grands vitaux que sont Zola, Giono, le tant aimé Marcel Aymé, Céline certes et Rebatet pour faire grincer les dentiers. L'occasion, à chaque ligne, de capter l'amitié comme on chasse le papillon, mais aussi d'évoquer le vieux Paris défunt, défiguré par les urbanistes chantres de la modernité, de témoigner sur la Libération de Paris ou la fermeture des bordels, l'une suivant l'autre, de revenir sur l'abolition de la peine de mort avec un point de vue bien à lui. Et tout cela écrit en boudarien : un rameau de la langue française reconnaissable aux frissons de plaisir qu'il suscite au long des lombaires et à l'euphorie qu'il déclenche à tous coups. Alors, garçon, un Boudard, sinon rien !
-
Pageboy : autoportrait d'un artiste
Elliot Page
- Kero
- Biographie/Autobiographie
- 7 June 2023
- 9782702188200
"Terminés les moments fugaces, les petites étincelles de bonheur, j'ai embrassé mon identité à bras-le-corps. "
À tout juste vingt ans, Elliot Page éblouit le monde entier dans le rôle phare de Juno. Ce film lui vaut une nomination aux Oscars et marque le début d'une carrière internationale au cinéma.
Mais, en secret, il souffre d'un mal-être indescriptible qui le ronge et le pousse à réprimer de profondes interrogations sur son identité et sa sexualité. Après avoir passé des années à vivre la vie que l'on attendait de lui, il parvient à poser des mots sur sa dysphorie de genre et entame un parcours de transition.
Dans ce texte sincère et bouleversant, Elliot Page nous raconte le cheminement qui l'a mené à faire son coming out trans. Il nous ouvre aussi les portes d'une industrie hollywoodienne en pleine évolution depuis le mouvement #MeToo. À travers des souvenirs sombres ou joyeux, Elliot Page se livre avec sensibilité et justesse dans cet autoportrait lumineux.