Le judaïsme est la plus ancienne des religions monothéistes, dans la lignée des fils d'Abraham. De fait, il constitue l'origine de notre culture. Comprendre le judaïsme, c'est donc à la fois renouer avec le passé et éclairer le monde contemporain. En s'appuyant sur des « mots-clés » - bar mitzvah, diaspora, Kabbale, Shoah... -, des mots connus mais des réalités mal comprises, ce livre propose une première approche qui n'a pas la prétention d'être exhaustive, mais d'aller à l'essentiel pour découvrir la tradition juive et inciter à la lecture des textes fondateurs.
L'essentiel à connaître sur la Torah !La Torah est au centre de la vie et de la culture juives depuis l'Antiquité, mais son contenu est pourtant largement méconnu. Qui sont Aaron, Moïse et Miriam ? Pourquoi Dieu a-t-il demandé à
Noé de construire une arche ? Quels sont les commandements, colonne vertébrale du judaïsme ? En 50 notions, Pauline Bebe décrypte ici la Torah, pour les lecteurs de tous horizons qui désirent en savoir plus sur le texte saint de la plus ancienne religion monothéiste de l'Histoire.
50 notions dont :
Amour
Espoir
Miracle
Prière
Révélation
Shabbath
La primauté du mot comme origine du sacré prend une importance particulière dans la tradition juive. Dans ce texte lumineux, Gershom Scholem montre comment la mystique juive a relié le nom et la révélation. Ce que d'autres religions accordent à l'image sacrée, représentation du divin, le judaïsme le confie à la parole, à l'invocation. Pour la Kabbale, la Création émane du nom de Dieu, toute chose ayant été créée à partir des 22 lettres de l'alphabet. Ainsi, le travail sur la langue devient la tâche principale de la mystique juive. À l'origine de chaque forme linguistique est, précisément, le nom de Dieu, dont les variations infinies intéressent la science prophétique : un art combinatoire vertigineux à même de faire de la langue de la raison un langage sacré.
Gershom Scholem (1897-1982) a édité et diffusé les grands textes de la Kabbale et conféré à l'étude du mysticisme juif le statut de discipline à part entière. Il est l'auteur de nombreux ouvrages consacrés à l'histoire et à la philosophie religieuse du judaïsme : Les Grands Courants de la mystique juive, Les Origines de la Kabbale ou encore La Kabbale et sa symbolique. Il fut lié d'une profonde amitié avec Walter Benjamin, qu'il rencontre pour la première fois dans un café de Berlin.
Le terme Kabbale, de l'hébreu Qabbalah, est aujourd'hui communément utilisé pour définir la mystique juive et les traditions ésotériques du judaïsme. Pourtant, dans le langage talmudique, Qabbalah signifie tout simplement tradition et désigne les textes prophétiques et hagiographiques de la Bible sans aucune connotation mystique ou ésotérique. Encore convient-il de s'entendre sur les termes : la Kabbale doit être considérée comme une mystique dans la mesure où elle vise à une saisie du divin au-delà des limites de l'expérience habituelle, et elle est ésotérisme en tant qu'elle n'est transmise qu'à un petit nombre d'initiés. Quelle est l'histoire de la Kabbale depuis l'Antiquité ? Quelle vision du monde propose-t-elle et en quoi consiste son héritage à l'époque moderne ?
Une introduction à la Kabbale, ce texte fondateur de la tradition juive qui entend guider les hommes vers un bonheur d'être et une inébranlable espérance.
Quelle place occupent les grands récits dans la vie des hommes ? Les textes qui fondent nos civilisations sont révélateurs d'une vérité essentielle qui s'inscrit dans une harmonie du monde. Il ne s'agit pas d'un simple idéal à atteindre, mais de l'accès à une sagesse qui vise l'unité.
L'homme est un être en devenir. Il apprend à se connaître tout au long de son existence. La Kabbale élabore une réflexion sur la vie à travers une approche dynamique des textes autour de combinaisons de lettres hébraïques et de chiffres. Elle propose une analyse des expériences les plus diverses de l'homme, celles de son monde intérieur ou de celui qui l'entoure en établissant une correspondance entre la structure du corps humain et celle de l'univers. La Kabbale entend ainsi guider les hommes vers un bonheur d'être et une inébranlable espérance.
À partir de sa pratique de médecin et de sa grande connaissance des textes de la tradition juive, Ariel Toledano nous initie à la Kabbale. Son ouvrage se décline en huit chapitres qui sont autant de voies vers l'harmonie : harmonie du corps et de l'esprit, du langage et du temps, de l'homme avec autrui, de l'homme avec le monde...
Ce livre puissant ouvre un chemin vers une quête de sens.
Menahem Mendel de Kotzk (1787-1859) est l'une des figures les plus marquantes et les plus iconoclastes du hassidisme, célèbre mouvement mystique et populaire du judaïsme d'Europe orientale. Maître spirituel exigeant, qui met la Vérité au centre de tout, le Rabbi de Kotzk refuse le rôle de « gourou » et invite ses disciples à la lucidité interne, qui seule mène à Dieu.
Le Rabbi a brulé ses rares écrits avant sa mort ; les récits réunis ici sont le principal témoignage de son enseignement. Une plongée joyeuse dans cette culture yiddish disparue, à l'attrait universel.
Accessible, précis et complet, ce livre propose 150 citations extraites des textes fondateurs de la tradition juive, le Talmud de Jérusalem et le Talmud de Babylone.
En tant que commentaire de la Torah, le Talmud a produit autant d'analyses rigoureuses que de récits, d'anecdotes, de dialogues imaginaires, d'adages ou de sentences que nous vous invitons à découvrir dans cet ouvrage. Pour chaque citation, vous trouverez :
le contexte de sa rédaction ;
ses différentes interprétations ;
l'actualité de son message.
Tous les thèmes du judaïsme - Une approche immédiate - Un auteur spécialiste
Ce livre
Laisse mon Peuple apprendre du Rav Adin Éven-Israël, s'il est dans la lignée des nombreux autres ouvrages publiés en français, possède un caractère original : il se veut une invite personnelle à se retrouver, ni plus ni moins, en présence
Les archéologues nous disent que les grands monuments d'Israël n'appartiennent pas au royaume de Salomon mais qu'ils se situent en Samarie. Ils sont l'oeuvre de la Maison d'Omri, une dynastie du royaume du nord de deux cents ans plus récente que Salomon. Au temps de l'apogée de Samarie (IXe - VIIIe siècles), Jérusalem au sud n'est encore qu'une bourgade. Cela conduit à admettre que la Saga de Jacob adorant le Dieu-El (un mot pluriel) qui exige le sacrifice des garçons premiers-nés, est antérieure à celle de Moïse et Abraham adorant YHWH le Dieu unique, qui a ce rite en horreur. Ainsi la Torah montre-t-elle les traces d'un double récit déjà connu mais qu'il faut relire : deux récits de Création divine, deux récits du Déluge, deux lignées des fils de Noé et deux récits de sortie d'Égypte. La chute de Samarie (720 av. J.-C.) a donné raison au Dieu unique. La Bible n'échappe donc pas à la grande règle de l'Histoire : elle est écrite par les vainqueurs ou les survivants.
Qu'est-ce qu'être juif ? le judaïsme ? comment étudie-t-on encore aujourd'hui le Talmud ? ses relations avec la culture contemporaine ? Clémence Boulouque, romancière, journaliste, est passionnée d'études juives. Elle rencontre, dans ce livre, un des plus célèbres savants contemporains, spécialiste du Talmud et de l'histoire juive : Daniel Boyarin. Ensemble, ils retracent son itinéraire, depuis sa naissance et son enfance parmi des éleveurs de poulets, dans le New Jersey, ses études en Israël, sa passion pour le Talmud, ses engagements politiques à gauche, jusqu'à ses thèses originales et controversées sur la formation en miroir du judaïsme et du christianisme, l'enseignement de Jésus, le sionisme, la question féministe, etc. Boyarin révèle dans ces entretiens sa vision du Talmud : dialogique, ironique, ouverte. "Si je devais citer un texte de la littérature occidentale qui ressemble au Talmud, je dirais Rabelais.".
Imprégné de mélancolie, le terme " diaspora " a souvent été utilisé pour décrire la dispersion du peuple juif à travers les nations et la fin d'une identité certes problématique entre le peuple d'Israël et la Terre promise qui l'a porté. Et si les Juifs,
Depuis deux siècles, la critique littéraire fait état d'épisodes ou de versets répétés dans le récit de Marc, l'évangéliste. Ce sont les doublets de Marc. On les pensait limités autour des deux multiplications des pains, mais ils concernent en fait tout le texte. Une disposition sur deux colonnes livre un double message s'adressant à deux communautés successives : l'une issue du judaïsme, l'autre convertie du paganisme. Ces remarques se limiteraient à la linguistique, si les deux communautés avaient célébré le même rite. Il n'en est rien. Dans sa 1ère lettre aux Corinthiens, Paul permet aux deux communautés fondatrices de l'Église de retrouver un rite eucharistique commun.
Existe-t-il une identité de pensée, de méthode entre la technique psychanalytique et le raisonnement talmudique ? Notre hypothèse de la particularité de la pensée juive provient de l'étude du talmud et de la difficulté à suivre le fil des idées sans s'égarer dans le labyrinthe des digressions et des circonvolutions du raisonnement et des concepts. L'approche du champ freudien nous a, d'autre part, enseigné que le travail de la cure sur le fil de la parole et avec l'inconscient, suit un trajet similaire qui mène le sujet vers la reconnaissance de la loi symbolique. Des textes provenant de l'étude journalière du talmud ont été sélectionnés et complétés par les chapitres sur les rêves et les voeux. Les chapitres consacrés à la mystique et au judaïsme littéraire (midrash et aggada), à la sexualité, à Freud et son rapport au judaïsme, complètent cette étude et éclaireront les sources judaïques de l'éthique de la parole, comme de la relation à autrui.
Le messianisme, projection d'une fin dans la temporalité humaine, fut sans doute à la source de nombreux bouleversements. Il peut inciter au quiétisme, mais il peut aussi se retourner vers l'activisme le plus effréné. L'idée d'une « fin de l'histoire », sous une face libérale ou démocratique, ne peut être qu'un leurre. Depuis deux siècles, soit depuis Hegel, l'Occident sécularisé a pu croire l'avoir atteinte ; or, depuis lors, l'histoire s'est déchaînée avec une violence inédite. Les Juifs se méfient de tout discours d'« accomplissement historique », lequel débouche souvent sur la tragédie. Le messianisme juif, à rebours de toute idéalisation, suggère que l'histoire ne s'achève jamais, qu'elle est toujours à reprendre dans la mise en oeuvre d'une « réparation » destinée à retrouver l'ordre originel de la Création. L'histoire est toujours ouverte vers une potentialité de justice non encore accomplie, et toujours à réaliser.
Qabalah est un mot hébreu qui signifie aussi bien réception qu'acceptation. La tradition ésotérique hébraïque a traversé le temps, transmise par voie orale, et s'est enrichie par des apports extérieurs jusqu'à sa transcription écrite progressive. Tout en plongeant le lecteur dans l'univers de la transcendance, ce livre a surtout un but pédagogique. Il présente notamment une analyse originale et exhaustive du Zohar, Livre de la Splendeur, document essentiel de la Qabalah.