Les discours religieux fondamentalistes actuels expriment une obsession croissante de la pudeur des femmes. Réduite aux parties de son corps susceptibles d'éveiller le désir, la femme est « génitalisée » à outrance. Faut-il alors couvrir sa nudité ? Faut-il la renvoyer à son destin : le voilement ?Delphine Horvilleur analyse successivement les sens de la pudeur et de la nudité, l'obsession du corps de la femme et sa représentation comme "être orificiel" pour proposer une autre interprétation de la tradition religieuse. Elle met à mal les lectures qui font de la femme un être tentateur, et de la pudeur l'instrument de sa domintation. Ainsi nous montre-t-elle comment la nudité recouverte d'Adam, d'Eve ou de Noé, renvoie à une culture du désir et non à une volonté de le tuer. Comment le voile est à l'origine destiné, non à rejeter, mais à approcher l'autre. Comment le féminin concerne aussi les hommes qui endossent, dans la prière et la pratique judaïques, les attributs des femmes et du maternel. On découvre alors, dans cette plongée au coeur des grands monothéismes, un autre visage de la femme, de la pudeur, et de la religion.
Trois femmes ont décidé d'écrire un livre ensemble.
Elles sont rabbin, imame et pasteure et ont abordé tous les sujets qui leur tenaient à coeur.
Quelle place pour les femmes dans leurs trois religions, marquées par des siècles de patriarcat ? Peut-on faire une lecture féministe de la Torah, de la Bible ou du Coran ? Comment réagir aux représentations souvent dévalorisantes du corps de la femme ? Comment distinguer ce qui relève du divin et de la tradition ? Qu'est-ce qui est sacré ? Elles apportent des éclairages théologiques passionnants et accessibles à tous. Elles s'appuient sur leur histoire, confrontent leurs parcours, réfl échissent et racontent les obstacles qu'elles ont surmontés, dans un climat d'écoute et de concorde qui irradie tout le livre.
Des femmes et des dieux est le fruit de leur rencontre. C'est un livre plein d'espoir qui nous aide à saisir l'essentiel.
Une rabbin et un intellectuel musulman s'entretiennent ici autour de l'essentiel : comment être juif ou musulman ? Quel rapport – semblable, différent, complémentaire... – à l'histoire, à la loi, aux rites et aux coutumes, à la laïcité, à la filiation, à la vérité ? Où en sont les femmes dans le judaïsme et l'islam d'aujourd'hui, quelle est leur place publique et privée ? Quelle relation entretiennent musulmans et juifs avec Dieu ?
La révélation dont les textes gardent la trace n'a de sens que dans des interprétations renouvelées au fil des générations : telle est la conviction qui rapproche, au-delà des différences, Delphine Horvilleur et Rachid Benzine, dans un dialogue à la fois vif et profond. La rabbin affirme que lire la Torah, c'est toujours se battre avec un texte complexe ; pour l'islamologue, se réclamer du Coran, c'est d'abord écouter une parole pour être " bien guidé ". La responsabilité religieuse consiste aujourd'hui à sortir de l'idéologie identitaire, du sacré intemporel qui fige la tradition dans le passé, à poursuivre avec les autres – tous les autres – un dialogue à la fois amical et franc, qui refuse les remparts du fondamentalisme religieux et laisse l'avenir ouvert.
Un livre d'une grande liberté de ton, particulièrement bienvenu en ces temps où il faut lutter contre les murs, symboliques ou concrets, que certains érigent comme s'ils étaient devenus l'unique salut possible.
Delphine Horvilleur est rabbin. Elle a publié En tenue d'Eve et Comment les rabbins font des enfants (Grasset, 2013 et 2015).
Rachid Benzine est islamologue. Il a publié Les Nouveaux Penseurs de l'islam (Albin Michel, 2004), Le Coran expliqué aux jeunes (Seuil, 2013) et Nour, pourquoi n'ai-je rien vu venir ? (Seuil, 2016, adaptée au théâtre sous le titre Lettres à Nour).
Des dieux, des héros et des mythes... Les figures légendaires ont la parole.
Ève a croqué le fruit que Dieu lui avait interdit, entraînant dans sa chute Adam et l'humanité à venir. Et si l'on relisait le mythe, si on le débarrassait de cette culpabilité qu'a endossée l'Homme et tout particulièrement la femme au long des siècles ?
Ève, mère de tous les vivants, curieuse, gourmande et courageuse. Ève, heureuse de faire un choix, le tout premier. Celui d'accéder à la connaissance. Ainsi en transgressant l'ordre divin, découvre-t-elle l'altérité, le doute et bientôt la finitude ; elle acquiert aussi la capacité de raisonner, de s'impliquer, d'enfanter.
Avec Ève, c'est l'histoire de l'humanité qui se joue, le passage de l'état de nature à celui de culture, de l'enfance à l'âge adulte, du chasseur-cueilleur au cultivateur. En désobéissant, c'est la vie qu'Ève a choisi de croquer.
Des dieux, des héros et des mythes... Les figures légendaires ont la parole
Sous l'effet d'une inspiration divine, la jeune et belle Judith conçoit le projet de libérer sa ville assiégée par les Assyriens qui ont envahi la Judée. Quand elle se rend au camp d'Holopherne, le chef de l'armée ennemie, elle compte sur ses charmes pour le séduire. Et, si Dieu lui fait la grâce de l'aider, pour le tuer... Réussira-t-elle dans son projet ? Et comment ? Elle n'en a aucune idée quand elle quitte Béthulie pour aller rencontrer Holopherne.
Cette histoire, racontée dans la Bible, a été maintes fois réécrite pour le théâtre et illustrée par les plus grands maitres de la peinture. C'est ainsi que Judith est devenue une figure mythique, à l'instar d'Esther ou de Salomé. Elle raconte ici son aventure, dans une autobiographie fictive éclairée par des regards modernes.
Particulièrement vigoureuse en France, l'opposition entre « laïcs » et « religieux » nous prive d'un dialogue constructif et restreint le débat intellectuel. Obnubilé par la séparation du politique et du spirituel, on en oublie que les religions, outre leur expression cultuelle, ont accumulé depuis des siècles un trésor de sagesses et de réflexions pour penser les problèmes du monde.Idéologies extrémistes, attentats... le brusque et violent retour du religieux sur la scène publique n'aide ni à la clairvoyance ni à l'indulgence. C'est là où l'inculture religieuse, précisément, opère ses plus sérieux ravages. Privée des ressources du discernement, la modernité préférera invalider globalement les religions au nom de leur violence. En confondant la sécularisation avec une prétendue perte de pertinence de la spiritualité religieuse, elle leur refuse une légitimité à s'exprimer sur les problèmes de l'heure.Le moment est venu de faire la part des choses de manière plus subtile entre deux de nos héritages essentiels : les Lumières, qui ont fondé notre modernité, mais aussi les religions, qui ont fondé nos civilisations. De dénoncer le passe-passe permanent des fausses oppositions. Et, pour renouer avec la dynamique du croire et du savoir, d'en finir avec les clichés anti-religieux.
Yann Boissière a commencé son parcours dans le cinéma en tant que scénariste. Rabbin depuis 2011, fondateur de l'association les « Voix de la Paix », il a été nommé, en 2020, secrétaire général de l'IHEMR (Institut des hautes études du monde religieux). Il a publié Éloge de la loi (Cerf, 2017) et Heureux comme un juif en France ? Réflexions d'un rabbin engagé (Tallandier, 2021).
Deuils, dépressions, naufrages éthiques, ruptures amoureuses, krachs existentiels… : parfois la vie se fait dure, voire terrible. Nul n’échappe à ces chutes qui nous placent face à la seule question qui vaille alors : saurons-nous traverser ces nuits et nous relever – autrement dit : ressusciter ?
Un solide équipement métaphysique peut nous aider à sortir de ces épisodes dramatiques de l’existence, à les commuer en situations résurrectionnelles. C’est d’une telle métaphysique, chrétienne, qu’il est question dans ce livre à la fois marqué par le tragique de la condition humaine et rempli d’espérance. Denis Moreau y entremêle réflexions philosophiques et témoignages personnels pour examiner quelques-unes des catastrophes que la vie nous réserve et décrire la façon chrétienne de tenter de les traverser, à la lumière de la foi en la résurrection du Christ. Parce que les petites résurrections dans nos vies sont comme des rejetons de la grande. Et que, ainsi que l’écrit Hemingway : « L’homme n’est pas fait pour être vaincu. L’homme peut être détruit, mais pas vaincu. »Denis Moreau est professeur de philosophie à l’université de Nantes. Auteur de plusieurs ouvrages sur Descartes et l’histoire de la philosophie moderne, il a aussi codirigé un Dictionnaire des monothéismes (Seuil, 2013) et publié des essais plus personnels où il conduit une réflexion philosophique sur le christianisme, parmi lesquels : Pour la Vie ? Court traité du mariage et des séparations (Seuil, 2014), Mort, où est ta victoire ? (Bayard, 2017), Comment peut-on être catholique ? (Seuil, 2018).
Saint Christophe, saint patron des voyageurs et des soldats, le plus populaire des saints chrétiens. Un protecteur des plus puissants également puisqu'il suffisait d'apercevoir son image pour être préservé de la maladie ou de la mort. Sa vie et son martyre sont moins historiques que légendaires et les traces de son passage sur Terre bien minces au regard de la dévotion dont il est toujours l'objet.
De Reprobus au Christophore -; porteur du Christ -;, des premiers siècles de l'ère chrétienne à l'histoire venue du Moyen-Orient au XIIe siècle, à la version occidentale rapportée par Jacques de Voragine dans
La Légende dorée, l'ambition de cet ouvrage est de reconstituer l'ensemble de la légende, de donner la parole à ceux des poètes et écrivains qui ont trouvé en elle matière à penser ainsi que d'en montrer le rayonnement à travers une iconographie d'une exceptionnelle richesse.
Enluminures et fresques médiévales, statues gigantesques, gravures sur bois et sur cuivre, tableaux et dessins des plus grands maîtres, témoignent de son rayonnement dans l'imaginaire occidental. Et c'est sans compter les objets de piété les plus divers -; reliquaires, médailles, porte-clés et bannières -; que la dévotion populaire a fait se multiplier, à l'image des pouvoirs protecteurs prêtés au Christophore.
Maurice Bellet (1923-2018) a été pleinement un homme de son temps. Soucieux de mettre au jour les enjeux qui sous-tendent la société contemporaine, ce grand théologien, philosophe et psychanalyste a su en saisir la complexité. Mû par la conviction qu'il est toujours possible de choisir et par la conscience du danger qui nous menace - l'inhumanité tapie au coeur de l'humain -, ce penseur, encore trop méconnu, voyait dans la foi l'instance critique par excellence ; dans la relation, ce qui permet à chacun de naître à sa propre humanité. Passage de témoin d'une génération à l'autre, cet entretien inédit avec Nathanaël Wallenhorst, un chercheur de cinquante-sept ans son cadet, brosse un portrait de l'intellectuel en poète, voire en artiste, qui sut au gré des quelque soixante ouvrages qu'il publia rester sensible aux souffrances humaines comme aux fractures du monde. Dialogue complice, il fait émerger les questionnements anthropologiques de Maurice Bellet, et donne à percevoir la substantifique moelle d'une pensée qui parle au coeur, aussi importante que foisonnante.
L'écrasante majorité des Occidentaux se disent croyants. Mais à peine un tiers pratique régulièrement. Partant de la Renaissance, Frédéric Lenoir retrace les temps forts du parcours historique du religieux dans la modernité occidentale, jusqu'à la période actuelle de globalisation et d'ultra-individualisme, caractérisée par la liberté de choix, le désir d'accomplissement personnel, la quête de sens, le règne de l'authenticité et le nomadisme spirituel.
Paradoxalement, cette ultra-modernité est aussi marquée par un puissant désir de " réenchantement du monde " aux accents de religiosité cosmique et archaïque : astrologie, anges, spiritisme, pensée magique, néo-chamanisme... Dieu n'est pas mort : il se métamorphose. Le sacré prend de nouveaux visages ou bien revêt des habits très anciens. À travers ce bouleversement de l'espace et du temps, nous vivons sans doute l'une des plus grandes mutations religieuses que l'homme ait jamais connues.
L'amour, la foi, l'espérance. Il semble aujourd'hui plus que jamais nécessaire de retrouver le sens de ces mots. C'est l'objet de cette lettre, adressée à tous ceux qui sont chrétiens - un peu, beaucoup, passionnément - ou qui ignorent qu'ils le sont - et qui se demandent comment s'engager de tout leur être dans l'aventure de la vie. C'est aussi une invitation à intensifier son rapport avec le monde. À augmenter sa joie à être.
Dans une langue incandescente et pudique à la fois, Christiane Rancé offre un texte d'espérance, tourné vers la vie et les autres. Un livre de mémoire sans passéisme, et de combat sans violence. Une parole à contre-courant et joyeusement rimbaldienne, puisqu'elle fait le pari de l'éternité.
De la chute du tsar à celle du dernier président du Soviet suprême, retour sur plus de sept décennies d'une histoire complexe et mouvementée, marquée par les deux guerres mondiales et la guerre froide. Entre léninisme et stalinisme : continuité ou rupture ? Quelles causes à l'effondrement de l'empire soviétique ? À ces questions et à de nombreuses autres, Nicolas Werth apporte des réponses claires et documentées. Une somme de référence, où il dresse l'inventaire d'une certaine idée de l'utopie communiste devenue réalité.
Pour la première fois, le maître des Chartreux, cet ordre d'ermites silencieux, prend la parole. Au nom d'une tradition millénaire de vie spirituelle, il dénonce l'ère de l'abus mental que nous traversons, dans l'Église et dans le monde. Un guide libre et libérateur. Pour toutes et pour tous.
Il n'y a pas que des abus sexuels dans l'Église. Il y a aussi des abus spirituels.
Fait rarissime, Dysmas de Lassus, prieur de Chartreuse, sort de son silence pour dénoncer des comportements inacceptables de la part de supérieurs ou fondateurs de communautés religieuses masculines et féminines. Enraciné dans la tradition de la vie monastique et dans une théologie solide de la vie religieuse, l'auteur propose des éléments de diagnostic qui permettront de mesurer les dangers de certaines pratiques spirituelles ou de gouvernement des communautés. Il élabore ainsi une proposition positive sur les grands équilibres qui offrent une croissance personnelle et communautaire dans le respect des personnes et de la Tradition.
Une quête de la vérité nécessaire et une plongée édifiante dans les abus des ordres religieux.
« Je peux dire que dans toute ma vie je n'ai jamais, à aucun moment, cherché Dieu », écrit la philosophe Simone Weil au printemps 1942. Elle ne dit pas ici son agnosticisme mais exprime la radicalité de sa foi chrétienne : ne pas chercher, ne pas vouloir, mais désirer et attendre Dieu. L'ardente militante de la cause ouvrière, qui en 1936 s'était engagée en Espagne contre le franquisme, et allait bientôt rejoindre la France Libre à Londres, signe ici un testament spirituel qui a marqué le xxème siècle par sa beauté et sa force. Attente de Dieu est le titre que donna en 1949 le père Joseph-Marie Perrin aux textes que Simone Weil lui avait adressés avant son départ de France.
Ces pages inouïes constituent l'éclairage qui donne toute sa cohérence à la vie et à l'oeuvre de la philosophe où l'attention à l'autre et à la beauté du monde expriment son amour attentif de Dieu.
« La laïcité est contre les musulmans. » « Les signes religieux n'ont rien à faire dans l'espace public. » « À l'école, on n'a pas le droit de parler des religions. »
Régulièrement brandie comme argument massue dans les médias et les débats politiques, la laïcité fait l'objet de fantasmes. Dans un contexte de peurs multiples, nombre de discours visent à imposer un « durcissement » de la laïcité dans le but, parfois inavoué, de réduire les libertés qu'elle garantit et de multiplier les interdits qu'elle prévoit. Au risque de la dénaturer et de briser l'équilibre fragile posé par la loi de 1905.
Les exemples de polémiques à ce sujet se sont multipliés ces dernières années, se focalisant essentiellement sur l'islam.
Pour sortir des préjugés et garantir un débat serein, il paraît indispensable de se réapproprier point par point la laïcité telle que définie par le droit et telle qu'elle découle de notre histoire : éclaircir les confusions, déconstruire les idées reçues et les représentations fausses.
Face aux replis identitaires (de tous ordres), aux contestations et aux pressions contre la République, mais aussi face à l'instrumentalisation dangereuse et de plus en plus courante de la laïcité, ce livre s'attache à définir ce qu'elle rend possible et ce qu'elle interdit, et sous quelles conditions.
La première enquête sociologique sur l'intimité des prêtres et leur difficile chasteté comme prolongement du célibat obligatoire au sein de l'Église catholique
Pourquoi l'Église catholique tient-elle tant à la chasteté des prêtres ? Comment les années de séminaire transforment-elles de manière décisive la vie affective et le rapport à la sexualité des futurs prêtres ? Si la question du célibat chez les membres du clergé fait régulièrement – et depuis des siècles – débat au sein de l'Église catholique, elle est, en ce début de XXIe siècle, d'une terrible actualité.
Ce livre est né de la volonté de comprendre la nature du lien entre sexe et vocation cléricale, puis de saisir la raison pour laquelle de nombreux membres du clergé apparaissent, en la matière, si indifférents en public et obsédés en privé. Il est le résultat de longues années de recherche au
cours desquelles Marco Marzano a recueilli les témoignages de dizaines de prêtres, de leurs anciens compagnons et compagnes, d'hommes ayant quitté le sacerdoce, mais aussi de formateurs, de psychologues. Partant de ce travail de recherche, l'auteur avance un chiffre : seuls 10 % des prêtres vivraient chastement.
Mais plus que des statistiques, ces rencontres ont mis au jour des histoires douloureuses de personnes tourmentées et recluses, et permis de lever le voile sur la " culture du secret " qui règne au sein de l'Église, ces nondits et tabous aux conséquences dramatiques. Là où la règle de chasteté était le symbole du sacrifice des prêtres pour le salut de la communauté chrétienne, elle devient fréquemment la source d'une souffrance et d'un sentiment de culpabilité grandissant lorsqu'elle est enfreinte.
Cette enquête sociologique approfondie permet d'aborder de manière objective la question de la sexualité des prêtres, si cruciale pour l'avenir de l'Église.
Un ouvrage indispensable pour comprendre le monde d'aujourd'hui On peut s'intéresser aux religions pour de multiples raisons : quête de spiritualité, approfondissement des racines familiales, intérêt pour des cultures puissamment symboliques, mais aussi, plus prosaïquement, pour comprendre l'actualité. Encore faut-il s'y retrouver dans la masse d'informations disponible à leur égard, notamment sur internet.
Dans cet ouvrage complet, retrouvez les grandes familles de religions, anciennes et modernes, disparues ou contemporaines. Avec elles, surgissent des pans entiers de civilisation : le monde antique et ses nombreux cultes, qui ont peuplé notre mythologie et notre imaginaire ; le judaïsme et ses trois mille ans d'histoire ; les deux autres religions révélées : le christianisme avec ses schismes et ses Églises, l'islam avec ses différents courants. Plus loin de nous, découvrez la spiritualité orientale : le bouddhisme qui domine l'Asie, mais aussi l'hindouisme en Inde, le taoïsme en Chine et le shintoïsme au Japon. Enfin, laissez-vous embarquer dans l'univers des esprits et des chamanes qui vous renverront à des croyances millénaires.
Ce que l'on ne connaît pas peut nous faire peur : il est donc primordial de comprendre d'où vient la croyance de l'autre et selon quelles valeurs se structure son univers. Découvrez ici les trésors de spiritualité et de culture qui ont nourri les civilisations au cours de l'Histoire !
Découvrez :
Les grandes familles de religions
L'histoire des religions d'hier et d'aujourd'hui
Les grands personnages et les textes sacrés
Les valeurs, les rites, les pratiques de chaque grande religion
Les repères clés et les grandes ruptures de l'Histoire
Les problématiques à l'oeuvre dans le monde contemporain... Et bien plus encore !
Abattage rituel, financement des cultes, funérailles et inhumations, jours fériés, laïcité, prescriptions alimentaires et vestimentaires, statut des cultes, place des femmes dans les organisations religieuses... De l'Europe à l'Asie en passant par le continent américain, l'Afrique et l'Océanie, ce dictionnaire du Droit des Religions propose un panorama complet de la gestion du fait religieux par les pouvoirs publics. Il a également pour ambition de présenter les relations tissées, au cours des siècles, entre droits confessionnels propres à chaque religion, droits nationaux et droit international.
Rédigés par les meilleurs spécialistes français et étrangers, juristes, sociologues, politologues et canonistes, les articles réunis dans cet ouvrage offrent à la fois une présentation d'ensemble, des perspectives comparatives et des clés de compréhension des débats et enjeux actuels liés aux régulations normatives du phénomène religieux dans des sociétés en pleine mutation.
Entièrement revu et actualisé, ce volume sans équivalent est un guide indispensable pour comprendre l'évolution des activités et des institutions religieuses ainsi que leur prise en compte par les pouvoirs publics dans le cadre du pluralisme normatif contemporain.
En 200 questions, ce guide objectif et complet expose avec clarté les origines, l'histoire, les textes, les croyances et les pratiques religieuses des trois monothéismes. Il en montre les similitudes et les divergences, sans éviter les sujets tabous.Pourquoi un juif se couvre-t-il dans une synagogue alors qu'un chrétien se découvre dans une église ? Pourquoi juifs et musulmans ont-ils interdiction de consommer du porc ? Sur quels principes reposent la circoncision et le baptême ? Quelles différences entre Halakha, droit canon et charia ? La kabbale est-elle une secte ? Où se trouve l'arche de Noé ? La charité serait-elle l'apanage du christianisme ? Homme et femme ont-ils une âme ? Le plaisir sexuel est-il sacré ?
En répondant de façon objective et neutre à près de 200 questions essentielles, Isabelle Lévy explique avec clarté les origines, l'histoire, les dogmes, les croyances, les rites, les pratiques des trois religions monothéistes, et en expose avec clarté les convergences et les divergences. Elle aborde également de nombreux thèmes en résonance avec l'actualité, tels l'euthanasie, l'interruption de grossesse ou le don d'organes.
Remontant aux sources des traditions religieuses et s'appuyant sur de nombreux entretiens avec des spécialistes des trois religions, elle démontre que juifs, chrétiens et musulmans partagent aussi des valeurs communes.
"Merci mon Père de révéler aux petits ce que vous avez dissimulé aux sages et aux intelligents." Les sages et les intelligents, depuis, se sont bien vengés : à force de concasser les Evangiles, ils en ont fait un petit tas de pièces et de morceaux trop hétéroclites pour signifier quoi que ce soit...
Mais ils n'auront pas le dernier mot ! René Girard pense, comme Simone Weil, que les Evangiles sont une théorie de l'homme avant d'être une théorie de Dieu. Une carte des violences où son orgueil et son envie enferment l'humanité.
Découvrir cette théorie de l'homme et l'accepter, c'est rendre vie aux grands thèmes évangéliques relatifs au mal, oubliés et évacués par les croyants - de Satan à l'apocalypse. C'est également ressusciter l'idée de la Bible tout entière comme prophétique du Christ.
Ainsi les Evangiles, loin d'être "un mythe semblable à tous les autres", comme on le répète à l'envi depuis deux siècles, seraient la clef de toute mythologie derrière nous, et au-devant de nous, de l'histoire inouïe qui nous attend. Dans le dépérissement de toutes les pensées modernes, est-ce que seules les Ecritures Saintes tiendraient debout ?
Catholicisme, protestantisme, orthodoxie, Occident, Orient, Europe et sécularisation, ce sont les meilleurs spécialistes qui dressent ici un état inégalé du christianisme, de ses défis comme de ses ressources. Un livre en coédition avec la Fondation de l'innovation politique.
Aurélien Acquier, Jean-François Colosimo, Jean-Dominique Durand, Jean-Pascal Gons, Jacques Igalens, Henri Madelin, Émile Perreau-Saussine, Philippe Portier, Thierry Rambaud, Jean-Paul Willaime : ce sont les meilleurs spécialistes que Dominique Reynié, le directeur de la Fondation pour l'innovation politique, a réunis pour mener cette investigation sans précédent.Si, selon la prophétie attribuée à André Malraux, le xxie siècle sera métaphysique, en quoi demeurera-t-il ou non chrétien ? Après deux millénaires, qu'en est-il de l'Église et des Églises face au retour planétaire du religieux ? Quelles mutations internes le christianisme connaît-il lui-même à l'âge de la globalisation ? La séparation entre le spirituel et le temporel a-t-elle un avenir ?
C'est à ces questions décisives que répond ce panorama à la fois informé, vivant et critique. Ces questions sont cruciales pour l'évolution de l'équilibre mondial et des sociétés démocratiques. Elles sont vitales pour le destin de l'Europe et de la France face au risque majeur d'acculturation. Elles déterminent les conditions, demain, de notre existence collective et individuelle.
Catholicisme, protestantisme, orthodoxie, dialogues oecuménique et interreligieux mais aussi géopolitique, politique, droit, économie, éthique : théologiens, philosophes, historiens, sociologues, décryptent ici pourquoi et comment notre héritage dessine notre avenir.
Un indispensable du débat public.
Peut-on vivre sans musique ? Ce livre donne toutes les raisons pour lesquelles c'est impossible. De là son titre. Il montre que la musique est une partie intégrante et indispensable de notre vie quotidienne. Le timbre, la durée, la hauteur, l'intensité du son musical déroulent, au long du temps humain, des ondes à la vibration desquelles nos oreilles ne peuvent et ne veulent pas se soustraire. Les hommes sont si fortement attachés à la puissance de la musique, qu'ils ont inventé, pour la produire, une admirable diversité d'instruments, dont l'ingéniosité, le raffinement et les effets sonores défient l'imagination. C'est à travers cet univers, extraordinaire autant que quotidien, que voyage le présent livre, en citant et expliquant d'innombrables oeuvres musicales, symphonies, concertos, sonates, quatuors, opéras, plus fascinantes les unes que les autres, qui jalonnent l'histoire de l'effort opiniâtre des communautés humaines pour s'enchanter elles-mêmes par cet étincelant miracle : la musique. Ce livre est destiné à tout public, et non pas aux seuls spécialistes de la musique. ?Claude Hagège est un linguiste de renommée mondiale. Il est professeur au Collège de France. Il est lauréat de la médaille d'or du CNRS. Il est l'auteur de livres qui sont d'immenses succès : Le Français et les Siècles, Le Souffle de la langue, L'Enfant aux deux langues, Halte à la mort des langues, Combat pour le français, Contre la pensée unique et Dictionnaire amoureux des langues. Claude Hagège est aussi musicien, et le présent livre est le premier qu'il écrit sur la musique, l'autre passion de sa vie à côté des langues.
Le dernier numéro de 2022 a choisi de mettre l'accent sur la Chine qui, après le 20e Congrès du Parti communiste, semble se trouver à un tournant de son histoire. Comme le montre Barthélémy Courmont, le pouvoir du Secrétaire général s'est considérablement renforcé dans un contexte de plus en plus nationaliste.
L'actualité internationale reste focalisée sur la guerre en Ukraine, où le facteur religieux joue un rôle significatif. Christophe D'Aloisio aide à décrypter la complexité du fonctionnement de l'orthodoxie, divisée entre communautés antagonistes. Se joue en Ukraine un conflit entre les deux principaux patriarcats.
En France, le débat sur la fin de vie se poursuit. Agata Zielinski apporte un éclairage philosophique nourri par une longue pratique d'accompagnement de personnes en soins palliatifs. La psychanalyse nous aide à mieux comprendre ce qui nous fait rester humains, même dans les circonstances en apparence les plus déshumanisantes.
Les élections italiennes, marquées d'ailleurs par une forte abstention, ont amené au pouvoir un parti qui s'inscrit dans l'héritage du fascisme. En dépit de discours qui se veulent rassurants, Jean-Luc Pouthier montre que cet héritage reste en bonne partie présent. Cependant, à ses yeux, les institutions italiennes restent solides.
La vie politique en Europe est aussi marquée par la progression du souci écologique. Joëlle Zask et Éric Pommier échangent sur sa compatibilité avec le principe démocratique, sachant que l'urgence des mesures à prendre pourrait sembler incompatible avec le temps long du débat. Deux sensibilités s'expriment, en particulier sur l'articulation entre l'attachement au local et l'ouverture à l'universel.
Sur le fond de la crise des abus dans l'Église, le voyage du pape au Canada a été observé de près. Gilles Routhier souligne les pas qui ont été accomplis en faveur des Premières Nations dont les enfants avaient été victimes de mauvais traitements. Cela montre aussi que l'impérialisme culturel n'appartient pas seulement au passé.