« En ces temps de misères omniprésentes, de violences aveugles, de catastrophes naturelles ou écologiques, parler de la beauté pourrait paraître incongru, inconvenant, voire provocateur. Presque un scandale. Mais à cause de cela même, on voit qu'à l'opposé du mal, la beauté se situe bien à l'autre bout d'une réalité à laquelle nous avons à faire face. Nous sommes donc convaincus qu'au contraire nous avons pour tâche urgente, et permanente, de dévisager ces deux mystères qui constituent les deux extrémités de l'univers vivant : d'un côté, le mal, et de l'autre, la beauté ... Ce qui est en jeu, nous n'en doutons pas, n'est rien moins que l'avenir de la destinée humaine, une destinée qui implique les données fondamentales de la liberté humaine. »Confronté très jeune à ces deux « mystères » par la fréquentation de l'époustouflant site du mont Lu dans sa province natale d'une part, et par le terrible massacre de Nankin perpétré par l'armée japonaise de l'autre, François Cheng livre ses réflexions sur les questions existentielles les plus radicales. Ce faisant, il nous fait revisiter les moments phares de la culture d'Orient et d'Occident.
Un texte inédit d'Alexandra David-Neel consacré à Milarépa, yogi-poète tibétain du XIe siècle. Au-delà de la biographie de cette figure tutélaire du renoncement et de la libération intérieure, l'auteure nous fait découvrir des paysages grandioses mais aussi les moeurs et croyances tibétaines. On pensait tout savoir de la vie, de la personnalité et des écrits de l'intrépide Alexandra-David Neel (1868-1969), exploratrice et " reporter orientaliste ", mais aussi dans ses jeunes années journaliste, cantatrice, militante anarchiste et féministe. On connait moins bien par contre le " tempérament d'anachorète ultra-radical " qu'elle disait être le sien, et qui la rattachait spirituellement au yogi-poète Milarépa (XI°s.) ainsi qu'à la vie érémitique dont il est au Tibet la figure emblématique ; une vie que la voyageuse, moins tournée vers l'ascèse rigoureuse que vers l'étude, a elle-même menée dans les monastères et ermitages himalayens chaque fois, et aussi longtemps, que les circonstances le lui permettaient.
Résidant en 1912 au Sikkim ou elle rencontre ermites et érudits, elle écrit une Vie de Milarepa restée jusqu'à ce jour inédite, et qui s'inspire de l'hagiographie tibétaine traduite en anglais par Lama Kazi Dawasamdup. Abandonné on ne sait trop pourquoi, ce projet éditorial qui lui tenait à coeur et l'occupa jusqu'en 1916, était censé apporter aux Européens un peu des paysages grandioses qu'elle contemplait, mais aussi des moeurs et croyances tibétaines qu'elle découvrait alors avec un mélange d'intérêt ethnographique et de rejet. Vagabondant comme elle, adepte d'une " mystique " libérée de tout formalisme religieux, Milarépa restera la figure tutélaire confortant la vision qu'elle se faisait du renoncement, et de la libération intérieure qu'on en peut attendre.
Vous avez l'impression de ne pas avoir suffisamment confiance en vous ? De manquer parfois de recul face aux épreuves du quotidien ? Et si certaines de vos blessures d'enfant vous empêchaient de vous construire sereinement ?
Thich Nhat Hanh nous aide grâce à des exercices de respiration, de concentration et de méditation à apaiser la colère, la peur, la tristesse qui hantent encore nos vies d'adulte, et à les transformer en une force de réconciliation et de compassion.
" Avec ce livre complété par des récits de vie, Thich Nhat Hanh prouve une nouvelle fois que le bouddhisme est un moyen de développement personnel. "
Psychologies
Dans cet ouvrage, Sogyal Rinpoché concilie l'ancienne sagesse du Tibet et la recherche contemporaine sur la mort et les mourants, sur la nature de l'esprit et de l'univers. Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort clarifie, pour la première fois, la vision complète de la vie et de la mort telle que nous l'offre la tradition tibétaine. L'auteur explique notamment les "bardos", ces états de conscience après la mort qui ont tant fasciné et fait s'interroger artistes, psychologues, scientifiques, médecins et philosophes occidentaux depuis la publication, en 1927, du Bardo Thdol (le Livre des morts Tibétain). Sogyal Rinpoché montre que dans la mort, comme dans la vie, l'espoir existe et qu'il est possible à chacun de nous de transcender sa peur ou son refus pour découvrir ce qui, en nous, survit et ne change pas. Il propose des 'pratiques' simples mais puissantes que chacun, quelle que soit sa religion ou sa culture, peut accomplir afin de transformer sa vie, se préparer à la mort et aider les mourants. Ce livre présente également une introduction lucide et complète à la pratique de la méditation, ainsi qu'aux notions de renaissance et de karma. À ceux qui accompagnent les mourants, l'auteur indique comment les assister avec amour et compassion et comment leur apporter l'aide spirituelle à laquelle tout être humain a droit. À ceux qui travaillent en milieu hospitalier, médecins ou personnel soignant, il donne des conseils qui enrichiront leur expérience. L'auteur nous fait partager sa vision personnelle de l'expérience de proximité de la mort (NDE) selon la perspective tibétaine. Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort n'est pas seulement un chef-d'oeuvre spirituel. C'est aussi un manuel, un guide, un ouvrage de référence et une source d'inspiration sacrée.
Votre mental sait se montrer créatif quand il s'agit de relever les défis de la vie quotidienne et d'affronter les problèmes que vous réserve le monde. Mais au lieu de vous en servir avec intelligence et parcimonie, vous l'avez, malgré vous, laissé prendre les rênes de votre vie. Croyances, ambitions et interprétations régissent alors vos jours et vos nuits, vous mettant en conflit permanent avec vous-même. Vous ne cessez de ressasser et de planifier chaque événement, même durant votre sommeil. Et s'il existait un moyen d'endormir votre esprit pour obtenir un peu de repos ?
Ce livre vous apprendra que vous ne pouvez certes pas éteindre votre mental comme un ordinateur, mais qu'il existe un interrupteur capable de le réduire au silence - non pas par la force ou via l'exécution d'un rituel exotique, mais grâce à la compréhension de votre fonctionnement et à la vigilance. Cet interrupteur, c'est la méditation.
Les Yogasutra de Patañjali comptent parmi les oeuvres de la littérature indienne qui sont d'une portée universelle. Les 195 aphorismes qui constituent ce traité demeurent une référence pour le yoga, depuis leur composition (Ve siècle de l'ère commune) jusqu'à aujourd'hui. Pourtant, ils ne s'appliquent pas à décrire les postures corporelles qui se sont multipliées au cours des siècles. Ils s'intéressent plutôt à l'intériorité de l'être humain, telle qu'un ascète la découvre quand il s'exerce à « la résorption des opérations du mental ». En ce sens, ils déploient une philosophie. C'est pourquoi il fallait un philosophe pour les traduire et les commenter, ce qu'a fait Marc Ballanfat au coeur de l'ouvrage YOGA. L'encyclopédie (Albin Michel, 2021). Il enrichit ici ce travail en l'accompagnant d'un essai sur l'histoire et la philosophie des Yogasûtra afin de les replacer dans leur contexte culturel et d'en comprendre l'enjeu pour notre monde contemporain.
Présenté de façon conceptuelle et pédagogique à la fois, ce traité de l'école de Yoga deviendra indispensable à tout pratiquant désirant approfondir son expérience, et plus largement à tout lecteur persuadé que la philosophie se dit aussi en dehors de l'Occident.
Dans ce livre lumineux, le Dalaï-Lama nous explique comment l'essence et la puissance du mysticisme permettent de vivre plus sereinement, d'enrichir l'existence et d'entraîner un changement personnel et social d'une profondeur sans égal.
Offrant sa propre définition du mysticisme, le Prix Nobel de la paix nous montre que cette expérience spirituelle peut métamorphoser notre vie et nous faire progresser sur le chemin de l'éveil.
Par leur force et leur pertinence, les paroles du Dalaï-Lama nous aident à mieux vivre, à mieux être et à mieux agir les uns avec les autres.
De l'Institut Pasteur à l'Himalaya auprès des maîtres spirituels, les Carnets de Matthieu Ricard racontent une vie de moine errant, sans attache matérielle ou géographique, toujours en chemin vers la liberté intérieure et le bien d'autrui.Matthieu Ricard est né en 1967, à l'âge de 21 ans, à Darjeeling, en Inde. Ce jour-là, il rencontre Kangyour Rinpoché, son père spirituel qui l'émerveille par son extraordinaire qualité d'être
. Cinq ans plus tard, alors chercheur en génétique à l'institut Pasteur, promis à un bel avenir, Matthieu Ricard abandonne tout pour vivre dans l'Himalaya. Un choix décisif dont il se félicite chaque jour depuis cinquante ans.
Sa première vie, partagée entre la ville et la campagne, avait fait de lui un jeune homme aimant la nature et la musique classique, curieux de spiritualité et de percer les mystères de la biologie moléculaire. Sa deuxième vie le conduit sur le chemin de l'Éveil, dans les pas de ses maîtres, exemples de cohérence entre leurs paroles et leurs actes. Il partage ainsi pendant douze ans le quotidien de Dilgo Khyentsé Rinpoché, maître admiré du Dalai-lama, source inépuisable d'inspiration.
Pendant trois décennies, la vie à la fois simple et extraordinaire de Matthieu Ricard alterne retraites méditatives dans des lieux les plus inaccessibles et voyages fascinants au Bhoutan, au Népal et au Tibet. Puis, en 1997,
Le Moine et le Philosophe, coécrit avec son père, le philosophe Jean-Francois Revel, paraît. Son succès international inattendu plonge le paisible moine dans un maelstrom d'interviews et de conférences à travers le monde. De livre en livre, il met alors son travail d'auteur et ses talents de photographe au service de son message d'amour altruiste.
Ses
Carnets racontent une vie de moine errant, sans attache matérielle ou géographique, toujours en chemin vers la liberté intérieure et le bien d'autrui.
Matthieu Ricard reverse l'intégralité de ses revenus droits d'auteur de tous ses livres, photographies et conférences à l'association humanitaire Karuna-Shechen.
Que peut apporter, concrètement, le bouddhisme au XXIe siècle, sur le plan personnel et collectif, que vous viviez au coeur d'une ville moderne ou dans le calme d'un ermitage à la campagne ? Comment concilier centres commerciaux, téléphones portables et éveil ? Engagement spirituel, vie quotidienne et enjeux globaux ?
Une présentation unique et rafraîchissante du bouddhisme tibétain, abordé avec simplicité et un style à même de rencontrer
les jeunes générations qui s'interrogent sur
le sens de l'engagement dans une pratique spirituelle aujourd'hui, face à un monde globalisé et des enjeux humains, sociétaux et climatiques critiques.A 29 ans, Avikrita Vajra Sakya présente de manière directe et claire la voie bouddhiste et
comment mettre à profit nos vies modernes pour cultiver l'amour bienveillant, la compassion, la sagesse et notre propre nature de bouddha.
" Il nous faut comprendre en quoi le bouddhisme est pertinent pour la société au sens large. Nous devons nous assurer que ce joyau ne devienne pas une simple relique culturelle exotique, mais demeure une force vive pour la sagesse et la compassion, pour que la paix et les changements positifs fleurissent sur notre planète pour le bien de tous les êtres sensibles.
Si l'éveil est séparé des droits de l'homme, de l'égalité et de la liberté alors je n'en veux pas. Désolé mais c'est comme ça. "
Avikrita Vajra Sakya Rinpoché est un lama tibétain de 28 ans, né à Seattle, qui vit aujourd'hui dans un monastère sur les contreforts de l'Himalaya et enseigne la méditation et la philosophie bouddhiste à travers le monde.
Surnommé le " Superman " de la nouvelle génération de jeunes maîtres bouddhistes, du fait de sa ressemblance avec le personnage de " Clark Kent ", il a à coeur de transmettre des valeurs qui puissent être utiles à tous au quotidien et qui génèrent des changements positifs pour tous les êtres vivants.
Trois courts textes taoïstes, dont les deux derniers font partie de la liturgie du matin de la plus grande école du taoïsme, celle de la Perfection totale, sont des écrits anonymes attribués pour deux d'entre eux à l'ancêtre du taoïsme, Laozi, et pour le troisième à la plus haute divinité du panthéon taoïste, L'éminent Auguste de jade. Ils sont traduits pour la première fois du chinois en français.
Dans l'Inde ancienne, il n'existe pas de mot sanskrit pour parler de « mythes ». Ce que nous désignons comme tels était considéré par les Indiens, au moins jusqu'au XIXe siècle, comme des histoires réelles expliquant un rite ou donnant un cadre de pensée aux actions et aux comportements de tout un chacun. Ces 100 légendes sont l'occasion d'explorer l'hindouisme, religion pratiquée par environ 80 % de la population de l'Inde, un État devenu récemment le pays le plus peuplé de la planète. Des différentes versions sous lesquelles on les connaît, seules ont été retenues les plus célèbres ou les plus intéressantes. Du couple phare formé par ?iva et P?rvat? jusqu'aux yogin?, ces sorcières aux redoutables pouvoirs, en passant par Gan.e?a, le dieu à tête d'éléphant, ou encore Narasimha, l'homme-lion quatrième avat?ra de Visnu, Alexandre Astier nous convie à un fabuleux voyage au pays des vaches sacrées.
En 195 aphorismes, les Yoga-Sutras de Patanjali codifient l'enseignement d'une pratique traditionnelle plusieurs fois millénaire.
C'est l'esprit même du Yoga qui se trouve ici décrit, résumé en une série de remarques lapidaires et lumineuses.
Vrai traité de connaissance de soi, cet ouvrage est l'un des textes majeurs de l'humanité. Son message, transcendant les siècles, se révèle bien plus que moderne : essentiel.
Dhammapada, les vers du Dharma Pendant 400 à 500 ans, l'enseignement de Bouddha, l'historique Siddhartha Gautama, (dit « l'éveillé »), fut transmis oralement.
Le Dhammapada est le texte le plus lu de la littérature bouddhiste et le plus célèbre des recueils qui composent le canon bouddhique « pâli », contenu dans le Tipaka, qui signifie les « trois corbeilles », contenant ses discours et enseignements. Le Dhammapada est issu de la corbeille appelée Sutta Pitaka, correspondant à l'exposé qu'on pourrait appeler sa doctrine « pratique », et fut probablement écrit au 1er siècle av. J.-C.
Il fait partie des plus anciens textes conservés à ce jour, écrit en pali, langue autrefois parlée en Inde, puis en sanskrit (Dhammapada) et veut dire « les vers du Dharma ». Le Dharma désignant l'ensemble des normes et des lois sociales, familiales, politiques, naturelles et cosmiques, ce recueil d'aphorismes est donc une immersion rapide et concrète dans la voie du Bouddha, qui permet de soulager ses souffrances et d'atteindre peut-être le Nirvana. Les 26 chapitres - 26 étant le nombre associé à la roue du Dharma - déroulent en 423 versets des paroles simples et limpides, faciles à comprendre et touchant le plus grand nombre. Pas besoin d'être bouddhiste pour profiter de la profondeur de ces vers qui nous touchent au coeur.
Y sont évoqués tour à tour la jeunesse comme la vieillesse, la violence, la colère et la peur, mais aussi la nature, l'éléphant et les fleurs, et aussi le bonheur, l'éveil, la voie de la sagesse. A lire ces vers, on est frappés d'emblée par leur modernité indémodable. Thèmes universels et propos intemporels, ces paroles n'ont pas pris une ride.
La Bhagavad-Gîtâ ou « chant du Seigneur » est sans aucun doute, avec les Upanishad, l'un des textes fondateurs de la spiritualité indienne. Il a été sans cesse commenté par les plus grands philosophes indiens, de Shankara, qui voyait dans cette « sainte Écriture » « un recueil des vérités essentielles de tout l'enseignement védique » aux maîtres des traditions vishnoutes et shivaïtes, et a été traduit dans toutes les langues. Inséré dans la grande épopée du Mahâbhârata, juste avant le combat final, il met en scène le guerrier Arjuna et son cocher, Krishna, qui se révèlera progressivement dans le poème comme « le Dieu des dieux », le Bhagavân, « le Seigneur ». Par sa richesse, sa concision et la profondeur de son message invitant à avancer bravement au-delà des apparences vers l'Unité, ce texte se prête à une grande diversité d'interprétations. Forgée par trente années d'études et d'enseignement celle de Gisèle Siguier-Sauné situe la Gîtâ dans le prolongement des textes qui l'ont précédée pour en explorer la féconde originalité. Ainsi nous conduit-elle pas à pas dans cette quête de l'Unité jusqu'au dévoilement de l'Amour libérateur, ultime révélation de ce poème unique.
Aveuglé par son enthousiasme, l'Occident l'aurait presque oublié : le bouddhisme est une religion, avec ses dogmes, ses promesses de salut et ses menaces d'enfer. Pour espérer atteindre l'éveil, équivalent de la grâce dans la chrétienté, les disciples du bouddhisme tibétain doivent obéissance et dévotion à un maître.
Y compris lorsqu'il humilie, frappe. Ou viole.
Au cours d'une enquête de onze ans, Élodie Emery et Wandrille Lanos ont recueilli les témoignages de trente-deux victimes. Ils révèlent ici un système qui a couvert, pendant 50 ans, des maîtres bouddhistes adoubés par le Dalaï lama. Certains font l'objet de procédures judiciaires. La plupart sont encore en activité.
Une plongée exceptionnelle dans la part d'ombre du bouddhisme.
Les principales notions du bouddhisme expliquées !Le bouddhisme est la quatrième " religion " de France, et près d'1,3 million de Français se sentent liés à cette tradition. Malgré l'intérêt évident que lui porte un grand nombre de gens, nous connaissons peu le bouddhisme.
Cet ouvrage clair et précis vous permettra de découvrir ou d'approfondir toute la dimension philosophique, spirituelle et humaine du bouddhisme, à travers 50 principes essentiels : le dharma, le samsara, les quatre nobles vérités, Bouddha...
« Jusqu'à sa disparition en 2010, maître Isogushi enseignait au dojo d'Ishen dans le sud du Japon. Son enseignement comportait deux disciplines inséparables : pour le corps et pour le mental, la transmission de l'ensemble des arts martiaux traditionnels ; pour l'âme et pour l'esprit, un guide nouveau pour la conduite de la vie. On ignore combien d'élèves forma maître Isogushi, venus des cinq continents, et il ne reste de cet enseignement que les notes de cours prises par mon vieil ami Emiliano Zapoga dit « le Mexicain », ici rassemblées. Le maître a voulu que ses propos soit autonomes, tout en formant un modèle éthique complet, utilisable de manière concrète par n'importe quel homme ou femme. A quoi j'ajoute jeune adulte qui cherche une conduite à sa vie ».
Ainsi commence cet extraordinaire ouvrage de Patrice Franceschi : une « éthique » personnelle, forgée au fil des années par l'auteur, entre ses études approfondies de philosophie à la Sorbonne, sa passion pour les stoïciens ; et sa pratique des arts martiaux, de l'engagement et de la lutte, depuis l'Afghanistan jusqu'au kurdistan syrien... Ce « petit manuel de combat » rassemble 327 courts chapitres, mélodieux, philosophiques, universels. Ici une brève parabole ; là un aphorisme surprenant ; ici encore, un paradoxe. Chaque ligne étonne, secoue, oblige. C'est à la fois une éthique ; un manuel de haute tenue pour une époque où rien ne semble tenir, et nous tenir. Et la recherche d'une voie, à l'évidence humaniste, poétique - à la manière d'un Kipling écrivant à son fils.
Romancier, explorateur, baroudeur, Patrice Franceschi est aussi un passionné de sagesse, une sagesse active, vive, enthousiaste - il nous offre ici le plus beau des traités, dans une langue nette et forgée par le temps.
Au XIIIe siècle, un personnage légendaire pose son regard de sage (ou de fou) sur nos comportements, nos imperfections. Ainsi naissent les histoires de Nasredin qui, depuis, ont voyagé à travers le monde et le temps, de la Turquie à la Mongolie, en passant par l'Inde ou l'Iran.
Ilios Kotsou et Matthieu Ricard dévoilent ici leurs récits préférés afin de nous guider au quotidien. Car ces histoires pleines d'humour invitent à la réflexion : Nasredin n'a pas peur de balayer les faux-semblants, de critiquer le pouvoir et de mettre en scène ses nombreuses faiblesses. Derrière le rire, la lucidité conduit au discernement et à la liberté intérieure.
Ce livre remet en perspective les grandes interrogations qui nous animent, avec de nouveaux éclairages : Comment changer de regard ? Nous libérer de nos fabrications mentales ? Comment être authentique ? Agir de façon juste ?
Dans Le Sens du bonheur, Krishnamurti examine, avec l?objectivité et la lucidité qui le caractérisent, les formes sous lesquelles s?expriment ce que nous appelons complaisamment notre culture, notre éducation, ou la religion, la politique et la tradition. Selon Krishnamurti, la véritable culture n?est pas une question d?éducation, d?apprentissage, de talent, ni même de génie, mais ce qu?il décrit comme le « mouvement intemporel vers la découverte du bonheur, de Dieu, de la vérité ». Pour lui, « quand ce mouvement est bloqué par l?autorité, par la tradition, par la peur, c?est la décadence ». Il souligne avec une franchise sans concession la fausseté de certaines de nos attitudes et de nos institutions, et ses remarques ont des implications d?une grande portée. Krishnamurti ne se limite pas au seul public immédiat, mais s?adresse à tous ceux qui sont disposés à l?écouter, quels qu?ils soient et où qu?ils soient. Aux quatre coins du monde, les candidats désireux de l?écouter sont légion. Car ce qu?il dit est sans parti pris, universel, et dévoile les racines mêmes des problèmes qui nous assaillent en tant qu?êtres humains. Ce livre sera porteur de sens pour tous ceux qui sont en quête de spiritualité.
Le shinto, littéralement « la voie des divinités », est un ensemble de croyances polythéistes et de rites liés aux kami. Système religieux central du Japon, particulièrement lié à sa mythologie, il est aujourd'hui pratiqué par la plupart des Japonais qui se rendent dans les nombreux sanctuaires de l'archipel. S'il est souvent décrit comme un culte immuable et authentique, le shinto recouvre en réalité une multitude de pratiques et de discours. Profondément marqué par l'histoire et la politique, il est le résultat d'inventions successives depuis le VIe siècle, au gré des changements qui habitent l'histoire de l'archipel japonais. Une histoire passionnante expliquée dans cet ouvrage synthétique et accessible par un auteur spécialiste.
« Shintô » signifie « la voie des dieux », formule qui concentre en elle-même le coeur et les valeurs de l'âme japonaise. Ses mythes et ses légendes sont riches d'enseignement sur la pureté de l'esprit, la rectitude, une certaine attitude envers la vie et la mort, la relation entre humains et kami (les divinités shintô), la nature du monde, les forces de vie qui l'imprègnent sous la forme des kami, sans oublier le rôle de ces derniers dans le monde et leurs responsabilités face à celui-ci. Mais les mythes shintô arguent également d'une relation privilégiée entre le peuple japonais, la terre du Japon et les dieux qui font office de gardiens et de protecteurs du pays.
Immense poème épique au creuset duquel se sont forgés l'imaginaire et la culture de l'Inde, le Mahabharata est à la démesure du sous-continent. Pour nombre d'Occidentaux, il s'agit d'une oeuvre inassimilable car trop complexe, trop foisonnante, trop étrange. C'est pourquoi la pièce montée par Peter Brook pour le festival d'Avignon de 1985 fut immédiatement perçue comme un événement majeur dans l'histoire contemporaine du théâtre.Le succès phénoménal que connut cette création devait beaucoup au texte de Jean-Claude Carrière. Avec une limpidité exemplaire, il nous fait revivre la lutte cosmique que se livrèrent les Kauravas et les Pandavas, impliquant les mondes des démons et des dieux, et nous fait pénétrer au coeur de la mythologie indienne. Depuis longtemps épuisé, ce classique contemporain de la scène est enfin rendu à son public.
Dans ce volume, le plus grand texte sacré de l'hindouisme, La Bhagavad-Gîtâ, nous est présenté par le grand Shrî Aurobindo.
La Gîtâ est considérée par les hindous de toutes sectes et de toutes castes comme enfermant en ses sept cents versets la totalité de la vision accumulée par les sages au cours de nombreux millénaires. De puissants penseurs occidentaux n'ont pas hésité à le proclamer «le plus grand livre qui soit sorti de la main de l'homme». Plus de cent traductions en ont été publiées. Et de nos jours encore, comme depuis plus de vingt siècles, nul réformateur, nul innovateur en Inde ne saurait se faire écouter s'il ne peut démontrer de manière plausible que ses doctrines sont conformes à une interprétation de la Gîtâ.
Le fait que Shrî Aurobindo ait été élevé en Occident et se soit nourri des auteurs grecs, latins, français, allemands, italiens et anglais, avant même de connaître ceux de son propre pays, lui conférait le rare privilège de pouvoir exprimer la sagesse hindoue en des termes et selon des modes de pensée qui nous soient accessibles.
Le Mahâbhârata, qui est la grande épopée indienne, décrit le combat sans merci que se livrèrent les deux branches des Bharata, les Kaurava et les Pandava, pour le trône de la dynastie lunaire. Les seconds sont aidés par Krishna, incarnation de Vishnu, qui énoncera juste avant l'ultime bataille la Bhagavad Gîta, pierre angulaire de la spiritualité indienne. Dans cette Iliade indienne où les démons affrontent des armes divines, les thèmes de la vie et de la mort, de la vertu et du destin, de la force et du droit sont traités sous l'angle narratif. Serge Demetrian, qui connaît parfaitement les différentes versions du texte original, a vécu plus de vingt-six ans en Inde. S'inspirant des conteurs traditionnels de l'Inde du Sud, il nous offre une version inédite du Mahâbhârata, qui nous transporte au coeur de l'âme indienne.