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UPPR Editions
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Le thème de la connaissance de soi - thème privilégié de la philosophie et de la spiritualité - pose question à de nombreux égards. Par exemple : quel est le « soi » à connaître ? Est-ce l'âme, le moi, l'individu, la personne ? Comment, d'ailleurs, les Anciens comprenaient-ils cette exigence, alors même qu'ils ignoraient notre conception moderne du « moi », du « sujet » ? On demandera également : quelle peut être la nature d'une telle connaissance et comment un « sujet » (moi) pourrait-il être en même temps « objet » de connaissance ? Et puis, se connaître soi-même, à supposer que cela soit possible, est-ce vraiment souhaitable ? Dans cet ouvrage, la philosophe Anne Devarieux démêle minutieusement la pelote de ces diverses questions et nous entraîne avec elle dans l'exploration passionnante de notre histoire philosophique et spirituelle.
Anne Devarieux est actuellement maître de conférences, habilitée à diriger des recherches en philosophie, à l'Université de Caen Basse-Normandie. Membre de l'équipe Identité et subjectivité (EA 2129) et membre associée au CIRPHLES USR 3308, CIEPFC. Spécialiste de la pensée Maine de Biran sur lequel elle a écrit de nombreux articles, elle a notamment publié Maine de Biran, l'individualité persévérante(Grenoble, Édition Jérôme Millon, 2004) ; édité et préfacé De l'aperception immédiate, de Maine de Biran (Librairie générale française, coll. Classiques de la philosophie, 2005). Elle a soutenu son habilitation à diriger des recherches sur la lecture henryenne de Maine de Biran, L'intériorité réciproque. L'hérésie biranienne de Michel Henry, en décembre 2014. Son domaine de recherches : philosophie et phénoménologie française, philosophie anglaise. -
Un spectre hante les Français : le déclin. La baisse relative du potentiel brut de la France est indéniable à mesure qu'émergent d'énormes masses démographiques et que, de plus en plus lourd, pèsent des économies en plein essor. 1% de la population mondiale, 5% du PIB global. Cette situation engendre deux réactions psychologiques opposées. Un auto-dénigrement masochiste et, à l'inverse, une extrême fierté nationale qui vit comme une revanche chaque succès, fût-il éphémère, comme si l'angoisse du déclin s'en trouvait momentanément apaisée.
Pourtant les atouts restent colossaux : un espace considérable avec une zone économique maritime de 11 millions de Km2, des industries très performantes (aéronautique, nucléaire, tourisme) ; des résultats brillants dans l'exportation du luxe et des savoir-faire agroalimentaires. Un rayonnement architectural, littéraire et cinématographique. Au sein de l'Union Européenne, la France contribue puissamment à l'élaboration et à l'adoption de normes et de standards mondiaux conformes à ses intérêts et adaptés à ses capacités.
Les compétences sont donc là. L'esprit d'entreprise n'est pas éteint. L'aptitude à l'innovation reste considérable. Beaucoup dépend d'une cohérence administrative et gouvernementale susceptible de surmonter les blocages ici, d'accommoder, là, les divisions, d'en finir avec des pratiques et des organismes périmés. Affaire d'État ? Non, plutôt d'état d'esprit, sans doute insuffisamment insufflé dans la formation des futurs responsables. Si elle entend maintenir son rang et accroître sa prospérité, la France n'a d'autre choix que la qualité des entreprises, la cohérence des choix et la cohésion des décisions.
Comme les autres nations historiquement dominantes, la France est prise dans le bouleversement de la redistribution de la puissance dans l'âge de l'information-communication. Il appartient aux citoyens de choisir des dirigeants à la hauteur des enjeux. C'est cela gouverner : maintenir le bon cap dans la tourmente pour atteindre les bons ports.
Agrégé et docteur habilité en histoire contemporaine, directeur de recherches à Paris 3 Sorbonne Nouvelle, François Géré fut rédacteur aux Cahiers du Cinéma (1978-83). Après avoir reçu aux États-Unis puis en France une formation en physique des armes nucléaires et des missiles balistiques, il entre à la Fondation pour les études de défense nationale (1988). Conseiller technique au Secrétariat général de la défense nationale puis maître de recherche au centre d'études stratégiques de l'École polytechnique, il a été professeur invité à l'université Johns Hopkins de Washington DC. (1994-95). Directeur de séminaire à l'École de guerre, il crée en 2001 l'Institut Français d'analyse stratégique (IFAS).
Il a publié notamment La guerre psychologique, La réserve et l'attente, avenir des armes nucléaires, La sortie de guerre (Economica, 1997, 2001, 2002), Pourquoi les guerres ?, La nouvelle géopolitique (Larousse, 2003, 2012), Iran, l'Etat de crise (Karthala, 2009), Dictionnaire de la désinformation (Armand Colin, 2012).
Spécialiste de la Chine et de l'Iran, il se consacre à l'étude de la pensée stratégique contemporaine, tout en restant un cinéphile passionné. -
Ouvrage sous la direction de Jean-Francis Dauriac
La question du social se pose dans une société fracturée régie par un individualisme ravageur, dans un système économique inégalitaire où la surpuissance des multinationales et une finance internationale incontrôlées s'affirment sans complexe, dans un monde où science et technologies sont marchandisées et où la puissance publique, évincée, peine à trouver son expression. Toute la question est donc aujourd'hui de savoir comment nos sociétés vont pouvoir maintenir un niveau de solidarité suffisant à leur équilibre social, soit par la modification des mécanismes existants, soit en développant d'autres formes de solidarité. Car quelle place reste-t-il encore à un social non seulement séparé de l'économique, mais maintenant subordonné à ce dernier ? Et comment approcher aujourd'hui cette question et produire un discours à la fois réaliste et conforme aux valeurs humanistes ?
Les membres de la loge Roger Leray nous confient une réflexion cruciale - bien au-delà de « la question sociale » et de la réduction des inégalités ou du mieux-être, qui lui sont généralement associés : prenant à bras le corps la problématique plus vaste du lien social lui-même, ils lèvent les nombreuses ignorances ou malveillances qui accompagnent un discours essentiellement technocratique et déshumanisé. Dans cette perspective, la pensée humaniste qui les anime ne peut que contribuer à l'élaboration d'un projet social radicalement novateur et profondément adapté aux réalités de notre monde en mouvement.
Jean-Francis Dauriac, DESS en Intelligence Économique, a été initié à 24 ans au Grand Orient de France et en a été un de ses plus jeunes Vénérable Maître (Président de Loge). Avec des Frères de sa première Loge, il crée une boutique d'écrivain public dans la quartier de la Goutte d'Or à Paris, puis remet sous l'égide du Grand Orient de France un projet de nouvelle Déclaration des Droits de l'Homme au Président de l'Assemblée Nationale de l'époque, Laurent Fabius. Cofondateur de la Loge Demain avec le Grand Maître Roger Leray, il crée après sa disparition la Loge ROGER LERAY et en a été deux fois Vénérable Maître (2006-2009 et 2013-2016). Longtemps responsable politique du MRG (Ex. PRG), il en a été de 1980 à 1992 Secrétaire National, Secrétaire Général, puis Vice-Président, avant d'en démissionner en étant le principal opposant à Bernard Tapie. Il a créé et dirigé pendant prés de vingt ans (1988-2008) un think tank, l'Observatoire de la Démocratie. Membre de plusieurs cabinets ministériels dans le Gouvernement de Michel Rocard (1988-1993), il est nommé Directeur de CROUS (1993-2003). Durant cette période, il est l'auteur du rapport Dauriac au Ministre de l'Éducation Nationale Claude Allègre (2000), appelant à la création d'un revenu étudiant et proposant la mise en place d'une politique de la jeunesse à partir des dispositifs d'aide aux étudiants. Il crée avec l'UNEF et SOS Racisme un Festival contre le Racisme dans toutes les Universités françaises et européennes (1994-2002). C'est sous sa direction que sont composés les Cahiers de la Loge Roger Leray. -
La France du XXIe siècle est-elle républicaine ?
Jean-Francis Dauriac
- UPPR Editions
- 20 August 2016
- 9782371680777
Ouvrage sous la direction de Jean-Francis Dauriac
Tandis que l'idéal républicain s'est défini, depuis l'Antiquité, comme la recherche, la défense et la primauté de l'intérêt général, on observe que certains courants conservateurs, voire réactionnaires, semblent aujourd'hui vouloir en détourner les valeurs et les symboles. Il y a donc lieu de s'inquiéter vraiment du dessaisissement, par les « progressistes », d'un concept, d'un idéal, d'un régime et d'une histoire dans laquelle ils s'essayèrent pourtant à ériger bien haut les couleurs de l'émancipation, de la solidarité et de la fraternité...
Avertis que la République n'est pas un bien définitivement acquis, les auteurs de ce sixième Cahier de Francs-Maçons interrogent la République d'aujourd'hui - c'est-à-dire la réalité et l'actualité, dans la France d'aujourd'hui, des dispositifs de défense des libertés, de lutte contre les inégalités, sur la définition de l'intérêt général ou sur les nouveaux enjeux que constituent l'environnement ou l'entreprise.
Une réflexion collective fondamentale, à la fois humble et audacieuse, portée par une profonde exigence humaniste.
Jean-Francis Dauriac, DESS en Intelligence Économique, a été initié à 24 ans au Grand Orient de France et en a été un de ses plus jeunes Vénérable Maître (Président de Loge). Avec des Frères de sa première Loge, il crée une boutique d'écrivain public dans la quartier de la Goutte d'Or à Paris, puis remet sous l'égide du Grand Orient de France un projet de nouvelle Déclaration des Droits de l'Homme au Président de l'Assemblée Nationale de l'époque, Laurent Fabius. Cofondateur de la Loge Demain avec le Grand Maître Roger Leray, il crée après sa disparition la Loge ROGER LERAY et en a été deux fois Vénérable Maître (2006-2009 et 2013-2016). Longtemps responsable politique du MRG (Ex. PRG), il en a été de 1980 à 1992 Secrétaire National, Secrétaire Général, puis Vice-Président, avant d'en démissionner en étant le principal opposant à Bernard Tapie. Il a créé et dirigé pendant prés de vingt ans (1988-2008) un think tank, l'Observatoire de la Démocratie. Membre de plusieurs cabinets ministériels dans le Gouvernement de Michel Rocard (1988-1993), il est nommé Directeur de CROUS (1993-2003). Durant cette période, il est l'auteur du rapport Dauriac au Ministre de l'Éducation Nationale Claude Allègre (2000), appelant à la création d'un revenu étudiant et proposant la mise en place d'une politique de la jeunesse à partir des dispositifs d'aide aux étudiants. Il crée avec l'UNEF et SOS Racisme un Festival contre le Racisme dans toutes les Universités françaises et européennes (1994-2002). C'est sous sa direction que sont composés les Cahiers de la Loge Roger Leray. -
Les difficultés de l'enfant à apprendre, et surtout à maîtriser la langue, lui apparaissent le plus souvent comme une fatalité condamnant ses efforts à l'échec ; car apprendre la langue pour l'enfant, c'est comme se confronter à un champ infiniment vaste, dangereux et mouvant. Comment dès lors l'aider, sinon en lui désignant des objets d'apprentissage aux contours restreints, nettement dessinés ? Christian Jacomino montre ici pourquoi et comment, plutôt que la langue même, plutôt que cet élément dans lequel il baigne et qui lui apparaît comme un océan sans rivage - et plutôt que de rester esclave d'une idéologie ou d'une autre -, la désignation des textes (oeuvres classiques, chansons, comptines, poèmes, fragments de prose portés par la tradition) peut constituer une aide vraiment efficace pour sortir l'enfant de la noyade et lui donner le goût du savoir, la joie d'apprendre.
Ainsi Christian Jacomino passe-t-il au crible les fausses croyances et répond aux questions fondamentales que véhicule ce thème de l'apprentissage : la difficulté de réformer notre système éducatif, l'honneur de la profession d'enseignant, les rapports entre l'élève, l'établissement et le système éducatif, le rôle du maître, le problème des devoirs, le statut de la réussite, le rôle des outils numériques à l'école,... Un ouvrage capital - et salutaire, qui éclairera aussi bien les familles que les enseignants.
Né en 1951 à Hussein-Dey (Algérie), docteur en sciences du langage, Christian Jacomino a consacré sa vie professionnelle aux pratiques de lecture. Chroniqueur littéraire, enseignant, formateur, il défend un retour à une tradition bien plus ancienne et plus universelle que le XIXe siècle de Jules Ferry, dans laquelle l'apprentissage de la lecture-écriture n'est jamais coupé de l'étude de la langue et de la culture des textes. Il qualifie cette approche d'éco-littératie, et met à son service les technologies numériques qui favorisent une appropriation collective et ludique des oeuvres classiques depuis le plus jeune âge. Il anime le site TouslesMap.org où il publie ses Moulins à paroles (M@P) grâce auxquels la poésie se trouve rétablie dans son statut privilégié de "mémoire de la langue". Il promeut une idée de l'école dans laquelle la vie communautaire de chaque lieu apparaîtra enfin comme le beau souci et l'unique horizon. -
En 1054, l'Église d'Orient se sépare d'avec Rome et prend le nom d'Église orthodoxe. Cette rupture résulte d'une incompréhension croissante entre les parties orientale et occidentale du monde chrétien, chacune ayant mûri dans des contextes historiques et culturels différents.
Avant tout sensible au mystère de Dieu, la pensée orthodoxe, étrangère à l'esprit juridique de la Rome antique, ne partage pas avec la pensée occidentale le besoin de tout définir et de tout enfermer dans des dogmes. Elle se présente comme un syncrétisme entre la culture grecque, attachée à la rationalité de l'homme, et la spiritualité orientale, fortement marquée par l'expérience mystique. C'est pourquoi l'Église orthodoxe prend volontiers plus de distances avec le monde que l'Église romaine : la contemplation et la prière intérieure lui semblent les voies les meilleures pour approcher l'Invisible.
Depuis leur réconciliation avec les catholiques en 1965, les orthodoxes ont beaucoup oeuvré en faveur de l'oecuménisme tout en conservant leurs spécificités liturgiques et ecclésiales.
Ancien Secrétaire Général de la Société des Poètes Français et Professeur de Lettres et d'Histoire-géographie, Jean-Pierre Béchu s'est spécialisé dans l'étude des civilisations orientales et a achevé ses études en Inde où il a travaillé sur l'oeuvre de Sri Aurobindo. Outre l'écriture, qui l'a conduit à publier des essais, des nouvelles et de la poésie, il est passionné par la littérature, l'Histoire des Religions et le symbolisme. -
Sauf exception rarissime, jusqu'au XVIIIe siècle, les républiques qui ont laissé des traces historiques sont des régimes à caractère oligarchique qui assurent la prépondérance des «meilleurs» sur le pouvoir politique, c'est-à-dire des plus riches qui sont aussi les plus cultivés et, par conséquent, s'estiment les plus capables de gouverner : aristocrates de la cité athénienne qui monopolisent les magistratures, Optimates de la république romaine, doges de la république de Venise, grands marchands de la république des Provinces-Unies aux XVIe et XVIIe siècles. Pour tous ces systèmes oligarchiques, la république n'a d'autre signification que celle de son étymologie, la Res publica, autrement dit l'État qu'il s'agit de dominer pour y défendre les intérêts dont sont porteurs les groupes dirigeants.
Il en ira différemment à la fin du XVIIIe siècle en Amérique et en France où la fondation de la République repose sur le principe que la souveraineté est l'apanage de la «nation» tout entière. Aussi la république ne représente-t-elle pas seulement une forme de gouvernement, mais une véritable culture politique et un ensemble de valeurs profondément ancrées dans la population.
Dans cet ouvrage, Serge Berstein analyse minutieusement les cinq expériences républicaines qu'a connues la France entre la fin du XVIIe siècle et le début du XXIe siècle, mettant en lumière l'évolution des diverses formes politiques qui étaient susceptibles de mettre en oeuvre les «immortels principes» républicains portés par la révolution de la pensée des Lumières.
Professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Institut d'Études Politiques de Paris dont il a dirigé le Cycle supérieur d'Histoire du XXe siècle, Serge Berstein est chercheur associé au Centre d'histoire de Science Po. Il est également membre des conseils scientifiques de la Fondation Charles de Gaulle et de l'Institut François Mitterrand. Auteur de nombreuses études de référence sur la démocratie, le gaullisme, la gauche et le radicalisme, il a notamment publié Histoire du parti radical (2 tomes, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1980-1982), La France des années trente (Armand Colin, 1988), Démocraties, régimes autoritaires et totalitarismes au XXe siècle (1992), Le modèle républicain (PUF, 1992), Histoire du gaullisme (Perrin, 2001), Léon Blum (Fayard, 2006), L'invention de la démocratie, 1789-1914 (dir. Seuil, 2008 avec Michel Winock), La République recommencée (dir. Seuil, 2012 avec Michel Winock) et, avec Pierre Milza, les célèbres manuels d'histoire de la collection « Initial », chez Hatier. -
Au soir du 28 juin 1914, personne en Europe n'imaginait que l'attentat de Sarajevo entraînerait des conséquences tellement graves, que l'Europe et avec elle une partie du monde se verraient précipitées dans une guerre générale. Personne même - à part la France, qui ruminait sa revanche depuis quarante ans - ne le souhaitait. Et quelques-uns, comme Guillaume II, Nicolas II ou Edouard Grey, ont tout fait pour préserver la paix.
Mais était-il seulement possible d'éviter la catastrophe ? Yves-Marie Adeline, historien de la Grande guerre, nous raconte comment, entre le 28 juin et le 3 août, les principaux acteurs de ce drame ont été emportés comme des fétus de paille dans un ouragan diplomatique qui semble s'être déchaîné tout seul...
Docteur de l'Université de Paris 1, Yves-Marie Adeline publie en parallèle des ouvrages universitaires et des oeuvres littéraires. Dans la première catégorie, on distingue des travaux de philosophie générale (Le Carré des philosophes, 1995), d'esthétique (La Musique et le monde, 1995, L'Appel des sirènes, 2002), de politique (La Droite impossible 2012, Abrégé des définitions politiques 2013, Philosophie de la royauté 2015, Les Nouveaux seigneurs 2015), d'histoire (Histoire mondiale des idées politiques 2007, 1914, Une tragédie européenne 2011, Histoire mondiale de la philosophie 2016). Dans la seconde, sept recueils de poèmes (derniers parus : Les Angéliques 2008, Gallia 2015...), des pièces de théâtre (Flora 2006, Marie-Antoinette2007, Teresa 2015), un roman : 20 ans (2012) et des Nouvelles de l'étrange (2015). Il prépare en ce moment une nouvelle histoire mondiale, et un recueil de poèmes en anglais. -
République sans curseur... Etrange formule ! De quoi Pierre Larrouy nous parle-t-il ? Du manque de symbolique de la société numérique, voire de la société tout court. De cette société habitée de valeurs-slogans devenues impuissantes, parce qu'elles veulent assumer une contradiction insoluble : des libertés tous azimuts et un besoin viscéral de collectif - ou, lâchons le mot, d'autorité. Dans ce contexte, le curseur est précisément ce qui fait défaut aujourd'hui. Le curseur, Pierre Larrouy le définit comme "quelque chose qui permet de moduler, de s'ébrouer sans prendre le risque d'une rupture des relations collectives ou d'un égarement individuel, et qui voit la limite comme un champ des possibles et non comme un catalogue d'interdits, à l'opposé, donc, de la norme". Seul ce curseur, sans doute, est capable de donner le sens de la limite et de ce que peut être la liberté exercée au sein de cette limite ; et cela, sans tomber dans le piège autoritaire de la normalisation et de l'interdit. En lui, la confusion et l'extrémisme actuels trouvent leur résolution symbolique, à partir de laquelle la société peut actualiser une véritable cohésion.
Docteur en sciences économiques et diplômé de l'Institut d'Etudes et de Développement, Pierre Larrouy a été chef de cabinet du Ministre de l'Education nationale Alain Savary, conseiller du Ministre de la Jeunesse et des Sports Roger Bambuck, conseiller du Président de la Mutualité française et conseiller à la Présidence de Polynésie française. Il est également membre fondateur de la revue "La Célibataire". -
A l'heure où le sport prend une place croissante dans nos sociétés, force est de constater qu'il est pourtant menacé. Scandale de corruption dans les fédérations sportives, révélation d'affaires de dopage, découverte de matchs truqués impliquant des organisations criminelles transnationales sont autant de menaces réelles qui pèsent sur lui. En effet, par leur nature, mais aussi par leurs conséquences, elles mettent en péril l'intégrité des compétitions, des sportifs et, même au-delà, du système sportif lui-même. Qui de nous veut regarder ou participer à des compétitions dont on sait qu'elles sont truquées ou achetées ? Où est donc passée la "glorieuse incertitude du sport" chère au Baron de Coubertin ?
Le défi est de taille pour protéger l'intégrité du sport. Carole Gomez montre que, pour le relever, une approche globale, faite tout à la fois d'information, de prévention et de répression, tant au niveau local qu'international, est nécessaire. Elle estime que la première étape doit passer par une remise en question du système de protection du sport et ainsi faire face à la réalité des faits, aussi peu valorisante que soit la vérité...
Présentation de l'auteur
Née en 1987 à Agen, Carole GOMEZ est juriste et actuellement chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). Diplômée d'un double Master 2 en Droit international public - Relations internationales à l'Université Paris 2 Panthéon Assas et en Sécurité et Défense à l'Université Mendès-France de Grenoble, elle a travaillé comme juriste au Bureau des Cabinets du ministère des Sports entre 2011 et 2013. Depuis 2013, elle étudie l'impact du sport dans les relations internationales et travaille notamment sur l'intégrité dans le sport. -
Le surgissement brutal de l'islam politique apparaît comme une des grandes questions géopolitiques contemporaines. Pour en saisir l'envergure, Olivier Kempf montre d'abord que la seule distinction que l'on pose habituellement entre un islam « modéré » et un islam « radical » ne peut suffire à expliquer les crises actuelles que traverse l'islam politique - et notamment ses expressions les plus radicales et les plus violentes. C'est pourquoi Olivier Kempf s'attache à montrer que, contrairement aux apparences, la question de l'islam politique n'oppose pas d'abord l'islam aux autres civilisations, mais à l'islam lui-même. Aussi, après avoir dessiné les origines modernes des islams politiques, il décrit les évolutions apparues au XXIe siècle, avant de proposer une modélisation générale des islams politiques et de leurs stratégies associées.
Olivier Kempf signe ici un ouvrage fondamental pour comprendre en profondeur les dilemmes et les défis auxquels font face les islams politiques aujourd'hui.
Olivier Kempf est stratégiste et géopolitologue, directeur de la lettre d'analyse stratégique La Vigie. Il a conduit une carrière militaire riche et variée, alternant commandements, opérations (Koweït, ex-Yougoslavie, Côte d'Ivoire, Tchad) et postes en Etat-major, en France comme à l'étranger (ONU, OTAN, UE). -
Selon quels critères l'Etat, dont la vocation est d'être au service du bien commun, estime-t-il nécessaire de soustraire une information ? Et comment s'assurer que les moyens utilisés par les services spécialisés restent conformes à leur emploi premier ? Dans cet ouvrage, Cyrille Caron nous propulse au coeur du secret défense : d'abord en explorant son histoire et l'évolution de son cadre juridique ; ensuite en révélant les modalités de classification des informations et les mesures de leur protection ; enfin, en engageant une réflexion de fond sur les problèmes de légitimité que pose le secret défense dans le contexte d'un Etat de droit, et sur le rapport de force qui peut s'instaurer alors entre le pouvoir politique et celui des autorités administratives...
Un livre indispensable pour prendre la mesure du défi que représente le secret, cet enfant bâtard de la morale et de la politique.
Officier saint-cyrien, Cyrille Caron a débuté sa carrière au sein d'unités opérationnelles de l'armée de terre. Responsable de la protection du secret de la défense nationale auprès du Chef d'Etat-Major des armées, il est un membre fondateur de la fédération française de psycho-criminalistique. -
Islam, démocratie et Occident ; en 40 pages
Philippe d' Iribarne
- UPPR Editions
- 1 May 2014
- 9782371680098
L'islam paraît avoir un rapport contradictoire avec la démocratie. D'un côté, l'appel à la volonté populaire s'exprime avec insistance dans les pays musulmans. Simultanément le pluralisme démocratique peine à y prendre racine. Au-delà des vicissitudes de l'histoire, un rapport au monde marqué par la fascination pour l'unité et la certitude, alimente ce double rapport à la démocratie. Déjà présent dans le Coran, on le retrouve dans la philosophie islamique et la conception du pouvoir qui la marque.
Comment l'islam, en dépassant les réductions des discours juridiques et sans trahir son expérience intérieure, peut-il prendre part à la culture occidentale, dans l'esprit des Lumières ? L'auteur nous convie ici à partager, soutenue par une prose claire et dense, une réflexion et des analyses décisives sur ce thème dont les enjeux sont déterminants pour l'avenir de notre civilisation.
Philippe d'Iribarne est directeur de recherche au CNRS. Ses travaux, situés à la jonction de la sociologie, de l'ethnologie et de la philosophie politique, portent sur la diversité des manières de s'organiser pour vivre et travailler ensemble que l'on rencontre sur la surface de la planète. Ils ont donné une place essentielle à la diversité des cultures politiques, et l'ont conduit notamment à comparer les conceptions de la démocratie que l'on trouve dans les univers anglo-saxon, germanique et français. Ses dernières recherches ont porté l'influence des cultures religieuses sur l'organisation de la cité.
Il est l'auteur de quinze ouvrages dont La logique de l'honneur (Seuil, 1989, traduit en allemand, arabe, chinois, espagnol et néerlandais), Penser la diversité du monde (Seuil, 2008, traduit en arabe, en cours de traduction en anglais), L'épreuve des différences (Seuil, 2009, traduit en anglais et en chinois), L'islam devant la démocratie (Gallimard, 2013 traduit en arabe, en cours de traduction en espagnol). -
Qu'est-ce que le sarkozysme ? Peut-on en faire une analyse alors même que la parenthèse historique dans laquelle le phénomène s'inscrit ne semble pas achevée ? C'est le pari qui est relevé ici.
Admiré, détesté, raillé ou adulé, Nicolas Sarkozy garde l'image d'un Président qui a marqué son époque - à moins qu'il n'ait lui-même été un symbole de l'esprit de notre temps. Cet esprit, c'est celui du « live », de l'immédiateté, de la communication outrancière, du spectaculaire, mais aussi des approximations langagières et de la dégénérescence culturelle. Assurément, Nicolas Sarkozy incarne quelque chose.
Mais quoi, exactement ? Le « sarkozysme » est-il seulement une pratique singulière de la politique, du pouvoir et de sa conquête, ou s'agit-il d'une doctrine, d'un système de pensée, d'une idéologie, d'un mélange de valeurs et d'attitudes imprimé par la personnalité d'un homme politique qui a suscité des passions contradictoires ? Faut-il, pour le définir, chercher des indices dans l'illustre « rupture » méthodologique et démocratique ? C'est à ces questions, et à bien d'autres, que l'auteur répond dans ce livre consacré à une figure emblématique de notre temps. -
La mémoire - En 40 pages
Francis Eustache, Marie-Loup Eustache-Vallee
- UPPR Editions
- 1 September 2014
- 9782371680104
La mémoire est une fonction complexe qui fascine par sa complexité et son omniprésence. Elle anime les réflexions dans différentes disciplines allant des sciences humaines aux neurosciences, mais elle est aussi présente dans les sciences de l'ingénieur et même dans les sciences exactes comme la physique. L'objet de ce livre est de rendre compte de cette dimension nécessairement pluridisciplinaire de la mémoire.
Les réflexions philosophiques de la mémoire au fil des siècles ont profondément marqué ce concept. De façon intéressante, cette vision philosophique de la mémoire se retrouve dans les conceptions actuelles, notamment en psychologie, en neuropsychologie et en neurosciences cognitives.
Plusieurs exemples venant de l'étude des pathologies de la mémoire sont développés car, d'une part ils correspondent à une interrogation du public, et d'autre part les travaux portant sur les maladies de la mémoire ont largement contribué à sa compréhension. La prévalence des troubles de la mémoire en fait un problème de société et conduit à des interrogations éthiques inédites qui intéressent tout un chacun.
Les auteurs présentent ici, à la faveur d'une écriture croisée, un ouvrage fondamental sur cette fonction supérieure qui nous est si familière et qui s'impose encore à la Science comme un des grands mystères de notre temps.
Marie-Loup Eustache-Vallée est Docteure en philosophie, titulaire d'un master recherche de neuropsychologie, Enseignante et Membre de l'Unité de recherche U1077 affiliée à l'Inserm, à l'EPHE et à l'Université de Caen-Basse-Normandie. Elle est auteure de plusieurs publications en neuropsychologie et en philosophie traitant notamment des liens entre mémoire et identité personnelle.
Marie-Loup Eustache-Vallée a récemment publié Conscience, Mémoire et Identité (2013, Dunod). L'ouvrage interroge les modèles scientifiques de la mémoire mais permet aussi de les valider à partir de définitions précises des concepts à l'aide de la phénoménologie.
De façon plus appliquée, le livre traite du maintien de l'identité et du sentiment d'identité chez des patients atteints de maladie d'Alzheimer à un stade sévère, et souligne des enjeux éthiques inédits.
Francis Eustache est neuropsychologue de formation. Il est directeur d'études à l'École Pratique des Hautes Études (EPHE). Il dirige l'Unité de recherche U1077 de l'Inserm à l'Université de Caen/Basse-Normandie. Il est directeur général de la plate-forme d'imagerie biomédicale Cyceron.
Francis Eustache est spécialiste de l'étude de la mémoire humaine au moyen de différents types de méthodologies en psychologie cognitive, en neuropsychologie et en neuroimagerie. Ses contributions expérimentales, cliniques et méthodologiques sont nombreuses et ont donné lieu à plus de 250 publications scientifiques portant sur les maladies neurodégénératives, les syndromes amnésiques et l'imagerie fonctionnelle.
Il est l'auteur notamment des Chemins de la mémoire (en coll. Avec Béatrice Desgranges, Le Pommier/Inserm 2012) et du Manuel de neuropsychologie (en coll. avec Sylvane Faure et Béatrice Desgranges, Dunod, 2013). -
La franc-maçonnerie fascine, irrite, inquiète, enthousiasme, indigne... Cette association à vocation philanthropique et philosophique invite à la fraternité, à la solidarité, au progrès moral. Outre les réserves sur le rôle du symbolisme et des rites, l'anonymat de principe des franc-maçons, notamment, peut donner à cet ordre initiatique l'image d'une organisation tentaculaire et suspecte, surtout lorsqu'elle entretient des relations avec le pouvoir politique et économique.
Persécutés par les nazis, interdits par les bolcheviques, critiqués par l'Église (qui les privent même de l'eucharistie), les franc-maçons restent encore de nos jours les membres d'une société secrète qui interroge nos contemporains.
Quelles sont les véritables origines de la franc-maçonnerie ? Quel est le sens de l'initiation ? Quelle est l'influence réelle de la franc-maçonnerie sur les choix politiques et économiques de notre société, et quels sont les critères qui permettent de la mesurer ?
Dans cet ouvrage, l'auteur expose les fondements, les enjeux et l'impact réel de la démarche maçonnique dans notre société. -
La question de Dieu est sans doute l'une des questions les plus décisives de l'existence humaine. Elle concerne chacun de nous, athée ou croyant, dans la mesure où à travers elle se dessinent les enjeux de l'existence elle-même.
Depuis Kant, qui a mis en lumière les antinomies de la Raison pure, on sait que la seule démonstration rationnelle ne peut suffire à prouver l'existence d'un Être parfait, éternel, créateur du monde et des hommes.
L'auteur, à partir d'une anthropologie philosophique originale - et de portée historique, élabore dans cet ouvrage une méthodologie nouvelle, susceptible d'aborder cette question sous un jour nouveau, sans céder à l'idéalisme - qui consisterait ériger en absolu un système de valeurs sublimes et de croyances en Dieu. Cette réflexion s'adresse aussi bien aux partisans de l'athéisme qu'aux croyants, quelles que soient leurs confessions.
Né en 1933, Jean Granier fut d'abord le maître-assistant de Paul Ricoeur et de Clémence Ramnoux à Nanterre à la fin des années 60. Il s'est donc trouvé à l'avant-garde des manifestations de mai-68, exprimant la volonté de sortir d'une tradition sclérosante et de donner une nouvelle impulsion à la Philosophie. D'abord reconnu comme l'un des plus grands spécialistes de Nietzsche (sa thèse de doctorat Le problème de la vérité dans la philosophie de Nietzsche, publiée au Seuil en 1966, reste une référence), il refusa les honneurs parisiens pour être philosophe et se consacrer à son oeuvre.
Il choisit l'Université de Rouen pour mener sa carrière de professeur. On assiste alors à un tournant complet dans son cheminement de pensée : d'une vision nietzschéenne héroïque et romantique, il passe à une philosophie de l'interprétation (dans la ligne de Nietzsche sur ce point) qui redonne sa place à la Métaphysique dans une société compromise par la domination de la Science et l'aliénation de l'Homme par la Technique.
Souhaitant éviter cet aplatissement total de l'Homme, sa philosophie, appelée "Intégralisme", est d'abord une réflexion sur la Philosophie comme telle ; elle discute les problèmes proprement anthropologiques mais aussi métaphysiques et propose également une base pour une philosophie de l'art (dont la vocation est de faire la jonction entre l'anthropologie et la métaphysique).
A cet égard, son ambition est de poser les fondements méthodologiques d'une philosophie qui se démarque de la théologie tout en se réservant la possibilité, non seulement de traiter de la question de Dieu, mais aussi de mettre cette question au centre en redonnant à la philosophie européenne sa pleine dimension de transcendance. Sa position marginale est celle de quelqu'un qui propose quelque chose de nouveau. -
Les Sources Sacrées de l'Érotisme - En 40 pages
Jean-Pierre Béchu
- UPPR Editions
- 1 October 2014
- 9782371680135
Depuis le début du XXème siècle, l'érotisme s'impose comme une source d'inspiration pour la publicité ou pour l'art, qu'il s'agisse de la photographie, de la peinture, du cinéma ou de la littérature. Loin de témoigner d'une quelconque décadence, une telle omniprésence doit au contraire nous rappeler que l'érotisme constitue la plus ancienne et la plus universelle forme de la vie culturelle et spirituelle. L'Histoire des Religions y voit en effet l'expression d'un système de pensée à la source des religions primitives mais aussi l'expression d'un symbolisme mystique au coeur des spiritualités les plus avancées : avec l'érotisme, nous quittons le monde profane pour entrer dans le monde sacré. Dans cette perspective, on pourrait soutenir que la culture est née de l'érotisme.
Ancien Secrétaire Général de la Société des Poètes Français et Professeur de Lettres et d'Histoire-géographie, Jean-Pierre Béchu s'est spécialisé dans l'étude des civilisations orientales et a achevé ses études en Inde où il a travaillé sur l'oeuvre de Sri Aurobindo. Outre l'écriture, qui l'a conduit à publier des essais, des nouvelles et de la poésie, il est passionné par la littérature, l'Histoire des Religions et le symbolisme. -
Les idées contemporaines en France - En 40 pages
Jean-Luc Chalumeau
- UPPR Editions
- 1 October 2014
- 9782371680142
La bataille des idées, que l'on croyait assoupie depuis la disparition des plus grands intellectuels français du XXe siècle (Sartre, Foucault, Deleuze...) s'est réveillée depuis quelques années. Elle prend notamment la forme d'attaques venues des Etats-Unis contre ce que l'on appelle désormais la french theory. En quoi consistent donc les idées élaborées en France ainsi contestées ? Ce ne sont pas seulement celles des philosophes comme Jacques Derrida, mais celles venues de la psychanalyse (Lacan), de la biologie moléculaire (François Jacob et Jacques Monod) ou encore de la sociologie (Jean Baudrillard, Edgar Morin...). Ce livre permet de faire le point le plus actuel sur le développement de la pensée en France, dont on ignore souvent qu'elle est devenue la pensée dominante dans les universités du monde entier.
Jean-Luc Chalumeau, par ailleurs critique d'art, est un spécialiste de l'histoire des idées qu'il a notamment enseignée aux élèves du Civil Service College de Londres dans le cadre de l'Ecole Nationale d'Administration. Directeur-fondateur de la revue Verso Arts et Lettres depuis 1995 et éditorialiste du site www.visuelimage.com, il a été directeur de la revue OPUS International de 1981 à 1995. Ancien maître de conférences à Sciences Po, il a créé à l'Université Paris VIII l'enseignement de lecture de l'art. Il est aujourd'hui professeur d'histoire de l'art contemporain à l'ICART (Institut supérieur des carrières artistiques). Il a publié une trentaine de livres sur l'art, traduits en huit langues. Dernier ouvrage paru : Les expositions capitales qui ont révélé l'art moderne de 1900 à nos jours (éditions Klincksieck, 2013). -
Voilà bien longtemps que l'élite ne désigne plus cette individualité exemplaire, cette autorité morale et spirituelle qu'elle était à l'origine, dans l'Athènes de Périclès. De nos jours, d'ailleurs, la sociologie étudie les élites, cette formule distinguant un ou plusieurs groupes dominants en lutte pour le pouvoir économique, politique ou militaire, suggérant une position de supériorité vis-à-vis de la classe populaire. Dans l'inconscient collectif, nourri par l'ambiance égalitariste actuelle, les élites sont considérées comme une sorte de caste parfois auréolée de mystère, à la fois enviée et méprisée. Pourtant, de qui et de quoi parlons-nous ? D'abord, que signifie ce mot, et quelle est son histoire ? Et que sont les élites en ce début de XXIème siècle ?
Cet ouvrage, en déjouant les pièges des idées convenues pour se consacrer aux réalités d'une partie de la population moins connue qu'on le croit, éclaire un aspect capital de notre société, déterminant pour notre avenir commun... -
La laïcité - Une vocation civilisatrice et universelle
Jean-Francis Dauriac
- UPPR Editions
- 15 July 2015
- 9782371681996
Ouvrage sous la direction de Jean-Francis Dauriac
Ce premier Cahier de Francs-Maçons inaugure une collection dans laquelle une Loge du Grand Orient de France, la Loge Roger Leray, propose de s'engager ouvertement dans les débats actuels les plus décisifs en rendant ses travaux accessibles au public.
En cette époque où les chiffres remplacent les mots, où l'on confond exactitude et vérité, où le langage de l'image remplace celui de l'écrit et où le savoir lui-même se limite à de gigantesques bases de données, les Data, une telle démarche n'a rien d'anodin ; non seulement par son caractère historiquement singulier, mais aussi par le sentiment d'urgence dont elle porte témoignage. En effet, tandis que nous entrons dans une civilisation immatérielle et une société en réseaux qui bouleversent les notions de territoire et de hiérarchie, d'espace et de temps, l'enjeu n'est rien moins que de repenser le statut de l'Homme et les conditions d'un vivre ensemble réellement respectueux de tous.
Dans cet ouvrage, nous découvrons un inventaire et des analyses remarquablement fines des valeurs et des fonctionnements les plus représentatifs de notre époque où la société humaine, enivrée par ses conquêtes techno-scientifiques, est devenue la marionnette de ses propres outils pour finalement perdre son équilibre et la maîtrise de son destin. Passé le diagnostic, c'est une vision inspirante de l'Homme qui nous est proposée en partage, loin de toute nostalgie stérile : car s'il faut penser objectivement le monde actuel, les solutions les plus efficaces ne peuvent trouver leurs racines qu'aujourd'hui également. Ainsi sont donc notamment convoquées et confrontées, à l'occasion de réflexions particulièrement affûtées, la démocratie, la laïcité, le progrès, l'Humanisme et la modernité.
Avec la hauteur de vue et l'humilité d'une intelligence collective pénétrante, ce livre témoigne de la vocation que la Franc-Maçonnerie s'est donnée et de sa capacité à ouvrir des débats de société de grande ampleur.
Saurons-nous, individuellement et collectivement, nous hausser à hauteur d'Homme ? C'est tout l'enjeu de cet ouvrage - mais aussi celui de notre avenir commun.
Jean-Francis Dauriac
Jean-Francis Dauriac, DESS en Intelligence Économique, a été initié à 24 ans au Grand Orient de France et en a été un de ses plus jeunes Vénérable Maître (Président de Loge). Avec des Frères de sa première Loge, il crée une boutique d'écrivain public dans la quartier de la Goutte d'Or à Paris, puis remet sous l'égide du Grand Orient de France un projet de nouvelle Déclaration des Droits de l'Homme au Président de l'Assemblée Nationale de l'époque, Laurent Fabius. Cofondateur de la Loge Demain avec le Grand Maître Roger Leray, il crée après sa disparition la Loge ROGER LERAY et en a été deux fois Vénérable Maître (2006-2009 et 2013-2016). Longtemps responsable politique du MRG (Ex. PRG) il en a été de 1980 à 1992 Secrétaire National, Secrétaire Général, puis Vice-Président, avant d'en démissionner en étant le principal opposant à Bernard Tapie. Il a créé et dirigé pendant prés de vingt ans (1988-2008) un think tank, l'Observatoire de la Démocratie, dans lequel se rencontraient régulièrement les principaux dirigeants politiques de droite et de gauche, des intellectuels, hauts fonctionnaires et journalistes. Membre de plusieurs cabinets ministériels dans le Gouvernement de Michel Rocard (1988-1993), il est nommé Directeur de CROUS (1993-2003). Durant cette période, il est l'auteur du rapport Dauriac au Ministre de l'Éducation Nationale Claude Allègre (2000), appelant à la création d'un revenu étudiant et proposant la mise en place d'une politique de la jeunesse à partir des dispositifs d'aide aux étudiants. Il crée avec l'UNEF et SOS Racisme un Festival contre le Racisme dans toutes les Universités françaises et européennes (1994-2002). Reconverti dans le privé, il dirige actuellement plusieurs sociétés immobilières spécialisées dans le logement des jeunes et des étudiants. C'est sous sa direction que sont composés les Cahiers de la Loge Roger Leray. -
Notre société, après avoir déstabilisé toutes les autorités, ne sait plus à qui se confier. Elle est en perte de repères et de cohésion sociale. Elle affiche pourtant l'utopie de l'économie du partage dans la ligne des thèses de Rifkin. De toute manière, il n'y a pas de choix. Finie l'époque tranquille des ajustements à la marge. Il faut un changement de paradigme et donc accepter des remises en cause pour bâtir un nouvel équilibre. Comme le disait Nietzsche, « il faut porter encore en soi un chaos pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante ». Voilà pourquoi la crise ne peut qu'être innovante. Cette période a accompagné l'avènement du numérique, du temps réel, du web. Les réseaux sociaux créent des amis partout mais de la chair, de la substance, nulle part. Pas de causalité simpliste, retenons la concomitance.
L'homme libéral a des soucis à se faire. C'est pourtant à ce moment que le déploiement de ces nouveaux marchés économiques, en particulier autour des applications du numérique, se met en quête d'un nouveau citoyen plus réconcilié avec le collectif, moins individualiste et narcissique. On peut rêver.
Période faste pour les prophètes. Mais qu'ils prennent vite leurs marges car tout cela ne peut pas durer. A côté de ces prophètes, se positionnent des visionnaires, souvent plus honnêtes, parfois naïfs, peut être aussi chevaux de Troie d'enjeux économiques. Gardons la générosité pour ne pas désespérer La Défense !
Survient la république des co-, la société du partage, etc.. Ne boudons pas l'espoir. Mais, instruits par les illusions de l'utopie de la communication qui nous poursuit depuis les années cinquante, ne relâchons pas notre attention devant ce qui pourrait devenir un déterminisme prédictif inédit dont nous serions collectivement complices, co-constructeurs.
Subsidiarité, territoires, cet essai va à contre-courant en soutenant que les citoyens ont tout intérêt à ne pas rejeter la politique, mais en exigeant qu'une relation nouvelle passe à la fois par une méfiance qui n'empêche pas une implication loyale.
La République a besoin d'un congé sabbatique de reconstruction. Donnons lui ce temps et cette confiance.
Cet essai construit une proposition simple, ou de bon sens, autour de deux notions, le pacte d'économie cohésive et l'horizontalisme.
Pierre Larrouy
Docteur en sciences économiques et diplômé de l'Institut d'Etudes et de Développement, Pierre Larrouy a été chef de cabinet du Ministre de l'Education nationale Alain Savary, conseiller du Ministre de la Jeunesse et des Sports Roger Bambuck, conseiller du Président de la Mutualité française et conseiller à la Présidence de Polynésie française. Il est également membre fondateur de la revue "La Célibataire". -
Le progrès en crise - En 40 pages
Jean-Jacques Wunenburger
- UPPR Editions
- 1 November 2014
- 9782371680197
Notre croyance au progrès est inséparable de la modernité : tout changement est supposé aller irréversiblement vers un mieux, même au prix de maux. Qu'entend-on donc par progrès, d'où vient cette interprétation de l'Histoire ? De faits ou de théories philosophiques, voire de mythes religieux ?
Cette vision optimiste est en crise de nos jours. Quelle est la nature de cette crise et quels sont les arguments en présence dans le débat sur l'avenir du progrès ? Face à un évident désenchantement, que croire ? Mais aussi que faire ? Quelles attitudes éthiques permettent-elles de faire face aux défis du futur ?
Jean-Jacques Wunenburger
Professeur de philosophie générale aux Universités de Dijon et de Lyon 3, Jean-Jacques Wunenburger est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages sur les relations entre les images, l'imagination et l'imaginaire dans la philosophie, la culture et les arts. Il a publié notamment La raison contradictoire (Albin Michel, 1990), L'homme à l'âge de la télévision (PUF, 2000) et Imaginaires et rationalité des médecines alternatives (Les Belles Lettres, 2006). -
Ce que cette année de `cul par-dessus tête' a révélé, c'est la double fragilité de l'absence de pensée et de structure de l'anticipation et d'un manque de doctrine et de gouvernance de l'adaptabilité. La mâchoire qui enserre notre fragilité est celle d'une invisibilité pour ceux qui décident, de la créativité, de la capacité de plasticité des citoyens et la perception de la menace et de l'organisation stratégique pour y faire face.
Notre fragilité est celle de ce hiatus que le populisme ambiant, parfois à juste titre, décrit comme le décrochage entre les élites et la population du `réel'. Aussitôt un lexique d'un pseudo bon sens populaire jaillit pour en faire le récit didactique. On y parle de souveraineté, de frontières, de repli, de protection, puis très vite d'identité. Il y a une autre voie de réflexion si l'on veut continuer à s'accrocher aux valeurs de l'humanisme et de l'universalisme. On le voit, le confinement ne peut être la seule réponse aux virus. Pas plus pour la crise sanitaire que pour les conséquences d'une mondialisation désordonnée qui conduirait au repli national. La confiance, les valeurs, l'organisation, les acteurs de médiation sont un air bag indispensable.
Ces deux temps, de la chronique du temps réel et de la confrontation avec le calendrier, sont une mise en perspective du choc du réel et des approches de l'Après.
Présentation de l'auteur :
Docteur en sciences économiques et diplômé de l'Institut d'Etudes et de Développement, Pierre Larrouy a été chef de cabinet du Ministre de l'Education nationale Alain Savary, conseiller du Ministre de la Jeunesse et des Sports Roger Bambuck, conseiller du Président de la Mutualité française et conseiller à la Présidence de Polynésie française. Il est également membre fondateur de la revue de psychanalyse "La Célibataire" fondée par Charles Melman.Auteur de plusieurs essais et articles, il travaille aujourd'hui sur la société numérique, ses conséquences psycho-sociologiques et politiques et sur de nouveaux modèles d'intelligence spatiale et de développement territorial.