Vie pratique & Loisirs
-
« Par sa perfection fugace, un vin peut nous interroger, nous toucher, ouvrir la voie à ce qui nous dépasse. J'ai assez tôt compris qu'en matière de dégustation, c'est par les sens qu'il faut raisonner. » Pourquoi aime-t-on autant le vin ? Quelle est la différence entre bio et nature ? Pourquoi s'obstine-t-on à boire du rouge avec le fromage ? Faut-il vraiment recracher quand on déguste ? Autant de questions (et bien d'autres) que Gabrielle Vizzavona aborde avec humour et simplicité - sans délaisser la rigueur scientifique. Cette critique à la plume gouleyante nous partage son amour fou du vin, qu'elle rattache à la convivialité et au terroir. Entre anecdotes personnelles, explications oenologiques et réflexions parfois piquantes sur le milieu vinicole, elle dépoussière nos celliers dans cette ode joyeuse à la vigne, au raisin, et à celles et ceux qui le pressent. À la vôtre ! Journaliste lauréate du prix Curnonski de la gastronomie et du vin, conférencière internationale et professeure en master et MBA, Gabrielle Vizzavona collabore depuis près de quinze ans avec les principaux acteurs du monde du vin.
-
« La course à pied, au sens large du terme, contient tout ce que l'Histoire contient d'histoires : de l'ère paléolithique à nos jours, elle incarne le drame humain, ses passions, ses conquêtes, ses victoires et ses défaites.
D'un point de vue sportif, la course est un enfant sauvage, un mauvais élève, parce qu'elle ne répond à aucune règle, ne retient aucune leçon : la course se pratique quand on veut, où l'on veut, avec ou sans matériel, seul ou à plusieurs. Elle ne s'alourdit d'aucune contrainte ; elle incarne la liberté de l'homme à chercher, dans sa douleur, dans sa vitesse, dans ses capacités physiques, morales et psychologiques, la force d'avancer, même s'il s'agit de revenir au point de départ. Car en course, lorsqu'on part sans se poser de question, il arrive souvent que l'on trouve une réponse sur sa lancée. »
Cécile Coulon est l'autrice remarquée du recueil de poèmes Les Ronces (Le Castor astral, prix Guillaume Apollinaire 2018) et des romans Trois saisons d'orage (Viviane Hamy, prix des Libraires 2017), Une bête au paradis (L'Iconoclaste, prix littéraire du Monde 2019) et Seule en sa demeure (2021).
Passionnée de course à pied - elle avale une quarantaine de kilomètres par semaine -, Cécile Coulon est romancière et poétesse. Elle est notamment l'autrice de Trois saisons d'orage (Viviane Hamy, prix des libraires 2017), du recueil de poèmes Les Ronces (Le Castor astral, prix Guillaume Apollinaire 2018) et du roman Une bête au paradis (L'Iconoclaste, prix littéraire du Monde 2019). Son nouveau roman, Seule en sa demeure, paraîtra à L'Iconoclaste ele 19 août 2021. -
Alice Milliat, la femme olympique
Sophie Danger
- Les Pérégrines
- LES AUDACIEUSES
- 19 April 2024
- 9791025206294
« Une olympiade femelle serait impratique, inintéressante, inesthétique et incorrecte. » Face au discours misogyne que Pierre de Coubertin et ses acolytes tiennent depuis 1896, Alice Milliat s'est promis de mener, envers et contre tous, les femmes aux Jeux olympiques. La jeune Alice avait pourtant tout fait, à l'école, pour échapper à l'ennui des cours de gymnastique hygiéniste. Des années plus tard, lors d'un séjour à Londres, elle découvre l'aviron et se prend de passion pour le sport. Mais en ce début de xxe siècle, celui-ci est encore une affaire d'hommes. Pas de quoi freiner Alice qui réussit, par sa force de conviction, à fédérer la pratique sportive féminine naissante, avant de se lancer dans la bataille de sa vie : l'accès des femmes aux JO. Faisant fi du refus du CIO, elle organise en 1922, à Paris, les premiers Jeux olympiques féminins. Cet événement marque le début d'un combat acharné qui changera le cours de l'histoire du sport... Derrière Alice Milliat, c'est toute une génération d'athlètes qui se met en piste et pose les jalons de la parité olympique. Journaliste indépendante, Sophie Danger collabore à divers médias (notamment ÀBLOCK!, spécialisé dans le sport féminin), écrit et réalise des documentaires (dernièrement, AJ Hackett, sa majesté de l'extrême).
-
Avant de devenir un scientifique reconnu, Joël de Rosnay découvre le surf à la fin des années 1950. Cest le début dune passion qui le conduit à lancer ce sport en France, avant den devenir un des champions. Le surf est aussi, pour lui, un style de vie, une symbiose avec la nature et une philosophie fondée sur le concept de « glisse », qui enseigne à négocier les difficultés de la vie comme on apprivoise la vague. Sappuyant sur lhistoire du surf depuis sa découverte à Hawaï au XVIIIe siècle, convoquant ses personnalités, de Duke Kahanamokou à Kelly Slater en passant par les frères Lartigau, racontant ses beautés et ses dangers, jouant avec les références à la surf culture, de la musique des Beach Boys au film culte Point Break, Joël de Rosnay signe un éloge épique, drôle et émouvant.
Scientifique spécialiste de la chimie organique et du vivant sous toutes ses formes, conférencier et vulgarisateur, Joël de Rosnay a publié une vingtaine de livres devenus des références autant que des succès, parmi lesquels La Symphonie du vivant (Les liens qui libèrent, 2018) ou Surfer la vie. Comment survivre dans la société fluide (Les liens qui libèrent, 2012). Quand il nétudie pas nos cellules, il sadonne à son autre passion, le surf. -
« Le rugby réunit les opposés, y compris au sein d'un même individu. Équilibrer sa finesse et sa bestialité, jouer de l'une puis de l'autre, c'est une sacrée alchimie. Il fallait probablement être un peu dingue pour inventer, au xixe siècle, un sport où, pour l'emporter, on doit avancer en se passant le ballon en arrière, et il faut certainement l'être pour pratiquer un sport dans lequel on se rentre dedans sciemment avec autant de violence. Le don, le mouvement collectif, le combat : là réside l'essence du rugby. » Dans ce Petit éloge qui parlera aux connaisseurs comme aux néophytes, Ludovic Ninet revient sur les origines du rugby, ses principes et ses règles, analyse ses évolutions... Il fouille l'expérience du corps, déniche les souvenirs, revisite la légende, l'imaginaire et les événements qui font l'histoire de ce sport collectif si complexe et singulier. Dans sa jeunesse, Ludovic Ninet a usé ses fonds de pantalon sur les sièges du Parc des Princes, puis ses épaules, ses oreilles et son nez sur les terrains de rugby franciliens pendant vingt ans. Après avoir été journaliste sportif (notamment pour L'Équipe), il se consacre aujourd'hui à l'écriture. Il a récemment publié L'Affaire Cécillon : Chantal, récit d'un féminicide aux Presses de la Cité.
Rugbyman pendant vingt ans, Ludovic Ninet a été journaliste sportif (notamment pour L'Équipe) pendant quinze ans. Il se consacre aujourd'hui à l'écriture et a publié, outre le Petit éloge du rugby, le roman La Fille du van (Serge Safran, 2017) et deux polars chez Fayard Noir, sous le pseudonyme Ludo Sterman. Il est aussi l'auteur de L'Affaire Cécillon. Chantal, récit d'un féminicide (Presses de la Cité, avril 2023). -
« Le transat est un instrument buissonnier. Un pousse-au-crime sans victime. Un frêle esquif en partance pour nulle part. Objet de loisir, il est le symbole d'une émancipation des normes, d'une résistance aux bienveillantes sollicitations, aux distractions forcées. »
Alors pourquoi aucun chercheur en sciences humaines, dures et molles, n'a-t-il jugé utile de se pencher sur le cas si mystérieux du transat ? Réhabilitant avec humour la plus belle monture de la slow philosophie, Vanessa Postec nous invite à adopter sans plus tarder une paresse éclairée dans ce monde qui galope toujours plus vite.
Parisienne exilée dans un transat, Vanessa Postec est devenue libraire dans le Tarn, après avoir travaillé dans la presse et l'édition. Elle a commis quelques ouvrages, parmi lesquels Le goût des femmes à table (PUF), Glossaire des princesses (Le Bord de l'eau) et la série Alto Plano, en collaboration avec Corbeyran et Brahy (3 tomes, Delcourt).
Parisienne exilée dans un transat, Vanessa Postec est libraire chez Attitude, dans le Tarn, après avoir travaillé dans la presse (Lire, La Croix, Transfuge) et l'édition. Elle a commis quelques ouvrages, parmi lesquels Le goût des femmes à table (PUF) et Alto Plano en collaboration avec Corbeyran et Brahy (3 tomes, Delcourt).
Elle vit au milieu des poules, des transats et des moutons, à quelques kilomètres de Lavaur. -
Que pense un athlète cinq minutes avant le départ d'une compétition qu'il a préparée durant quatre ans ? Qu'est-ce qui surgit et le soulève au moment d'accomplir une prouesse exceptionnelle ? Est-il fait de la même chair que la nôtre ?Virginie Troussier a rencontré une quinzaine de grands sportifs, qui livrent ici une histoire de souffle. Ils sont prêts à tout pour une fulguration, une grâce d'une poignée de secondes.Des réflexions sur le corps, l'esprit, le succès, l'échec, la vie privée et publique, les supporters, l'après. Nous pénétrons l'intimité d'une passion dont nous découvrons toutes les nuances. Le sport nous emmène vers une autre expérience, celle d'une réalisation dans les sensations, d'une recherche d'absolu. Ces champions sont bien plus que des sportifs.
Écrivaine et journaliste, Virginie Troussier collabore à Montagnes Magazine et Alpes Magazine. Elle a publié des romans et des biographies de sportifs. Son dernier ouvrage, Au milieu de l'été, un invincible hiver, est paru en janvier 2021 aux éditions Guérin. -
Petit éloge de la course cycliste
Jean Cléder
- Les Pérégrines
- PETITS ELOGES
- 6 June 2019
- 9791025203941
« Pour commencer, le sport cycliste est incompréhensible à qui ne tient pas compte dun phénomène dorigine divine : la circulation des vents et lépaisseur de lair. Nimporte qui a fait un peu de vélo en aura mesuré limportance : la pénétration dans lair prend de lénergie, les vents contraires sopposent à leffort du cycliste. Cyrille Guimard, initiateur des essais en soufflerie de Bernard Hinault, résume les données du problème : Le cyclisme, cest de la voile. »Jean Cléder a grandi sur un vélo et avec le cyclisme sa vérité, ses légendes et ses fictions. Il lui doit la construction dun imaginaire et dune mémoire, un certain rapport au corps et au langage. Cest cette haute culture populaire et tout ce quelle nous inspire quil entend ici analyser. À travers notamment des portraits des plus grands coureurs Eddy Merckx, Luis Ocaña, Bernard Hinault , lévocation des courses les plus grandioses, cest toute la complexité de ce sport qui est rendue sensible aux lecteurs, et sa philosophie profonde et malicieuse.
Jean Cléder, maître de conférences en littérature générale et comparée à lUniversité Rennes 2, travaille principalement sur les liens entre littérature et cinéma. Il sintéresse aux représentations du sport, et a publié un ouvrage dentretiens avec Bernard Hinault (Bernard Hinault. Analyse dune légende, Mareuil, 2016). Il prépare avec Gaëlle Debeaux un volume collectif et illustré, Mots et images du sport?: le corps en représentation, à paraître chez François Bourin en octobre prochain. -
Dans notre monde en accélération, le vivant est en danger. Effondrement des espèces, dérèglement
climatique, pollutions Comment stopper la destruction de nos milieux de vie ? Lurgence nous pousse
à sortir de nos modes de production actuels, qui hypothèquent lavenir et ignorent les coûts payés par
la nature. Et, déjà, des entrepreneurs, des financiers, des ingénieurs, des artistes ou des biohackers
valorisent tout ce qui pousse et prolifère.
Dorothée Browaeys décrit ainsi un système industriel qui, nécessité oblige, adopte de nouvelles manières
de compter, dinnover, de régénérer et dinvestir. Elle raconte comment agroécologie, chimie verte,
bioénergies et inventions bioinspirées font naître, partout, une nouvelle économie solidaire du vivant.
Mais encore faudra-t-il choisir entre se fier aux automates numériques ou parier sur la puissance
protectrice des organismes en relation, entre la transhumanité et l« homo resonans ». Car le nouveau
pacte à conclure avec le vivant doit être autant économique que culturel. Seul gage pour prendre soin
du futur. -
Volailles et foies gras ; bien choisir pour bien manger
Anne Pierce
- Les Pérégrines
- 7 January 2016
- 9791025203620
Cest dimanche, et nous avons décidé de servir à nos convives le traditionnel poulet. Mais lequel choisir ? Ce petit guide vous aidera à sélectionner le meilleur !
En fonction du goût :
- Où trouver un bon poulet ?
- Pourquoi les « Label Rouge » ne sont-ils pas tous au même prix ?
... de la santé :
- Faut-il acheter bio ?
- Peut-on donner des nuggets à nos enfants ?
... du bien-être animal et de lenvironnement :
- Selon les labels, comment sont élevés les poulets ?
- Quel est limpact de mon poulet sur les marées vertes et la
déforestation amazonienne ?
À lapproche des fêtes, comment se décider entre la dinde, le chapon et la pintade ? Quel foie gras mettre dans son caddie ?
Pour répondre à ces questions, Anne Pierce a mené une grande enquête, des petits producteurs à la grande distribution en passant par les marchés : les étiquettes nauront plus de secrets pour vous, et faire vos courses va devenir un jeu denfant, dont toute la famille profitera ! -
Dans une société de plus en plus normée il devient
difficile, voire impossible, d'être pleinement soimême.
Or, la clé du bonheur n'est-elle pas dans
notre aptitude à être nous-mêmes et à pouvoir nous
réinventer sans cesse ? A nous libérer des carcans du
quotidien ?
Sophie Peters, journaliste et animatrice de la Libre
Antenne d'Europe 1, soutient cette hypothèse et
analyse notre difficulté à être nous-mêmes. Ainsi à
travers des situations concrètes de la vie quotidienne,
l'auteur nous montre que le bonheur est à portée de
main si l'on accepte enfin d'être soi ! -
Les produits laitiers ; bien choisir pour bien manger
Anne Pierce
- Les Pérégrines
- 6 April 2017
- 9791025203378
Au rayon frais du supermarché, cest toujours le même casse-tête :
Quel produit laitier mettre dans son panier ?
- Lait bio ou industriel ?
- Fromage au lait cru ou pasteurisé ?
- Yaourt nature ou aux fruits ?
- Beurre allégé ou classique ?
- Crème fraîche ou crème fleurette ?
Grâce à ce petit guide pratique, vous aurez toutes les infos indispensables pour choisir les produits les plus sains, au meilleur prix et respectueux de lenvironnement.
Faire vos courses va devenir un véritable jeu denfant et toute la famille va en profiter ! -
Enseignante respectée, mère et épouse comblée, Zoé est pourtant confrontée à un profond sentiment de mal-être, dont elle ne comprend pas vraiment les causes. Cest alors, comme suscité par le destin, quun incident professionnel survient et provoque une déviation sur son chemin tout tracé : Zoé craque ; les choses saccélèrent
Bon gré mal gré, elle décide alors, épaulée par ses proches, de partir en quête de sa véritable identité et de remettre en question ce quelle croyait acquis. Médecines alternatives, méditation, hypnose, champignons hallucinogènes :
ce cheminement-limite la conduira sur des hauteurs inattendues, où la nature semble animée, où les repères despace et de temps ne paraissent plus si assurés, ou les bornes fixées par autrui et elle-même seffritent pour
ouvrir les portes dun univers insoupçonné Chenille devenue papillon, Zoé découvrira que le développement « personnel » na de sens que sil relie à plus grand que soi. -
Canalisée, maîtrisée, distribuée, leau nous apparaît désormais ordinaire, à portée de robinet. Quant
à ces temps où chaque source, chaque rivière étaient habitées par une nymphe, nous les avons
oubliés. Nous ne vivons plus leau, nous lutilisons. Un simple flux à gérer. Et pourtant, on parle de
stress hydrique, de désertification galopante, dépuisement des nappes phréatiques : nous savons
aussi quelle commence à manquer, quelle est précieuse. Comment est-on parvenu à cette situation
paradoxale ?
Du philosophe grec Thalès de Milet qui, affirmant que « tout est eau », faisait delle le principe
de toute chose, au chimiste Lavoisier qui, au XVIIIe siècle, la désenchantera pour y découvrir un
composé chimique, et au moment écologique contemporain, toute une histoire se déploie.
Cest ce récit complexe, et les différentes conceptions quil porte, que le philosophe Jean-Philippe
Pierron nous raconte ici. Alors que le soin écologique relève aujourdhui dune urgence, ce geste
poétique vaut engagement. Car pour changer les pratiques, ne nous faut-il pas dépasser le simple
utilitarisme et produire un nouvel imaginaire ? Et si cela commençait par rêver leau ?