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Sciences sociales / Société
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Le féminisme se construit sur des mouvements sociaux, mais aussi sur des textes : publiés l'un après l'autre, ils se répondent, se complètent, se contredisent et nous font avancer. Pour comprendre ce qu'est « la théorie féministe », Sara Ahmed revient sur l'aspect sensoriel des débuts d'un itinéraire féministe : le sentiment d'injustice, la sensation d'être (souvent malgré soi) à contre-courant des attentes de la famille et de la société, le fait d'être perçue comme têtue ou rabat-joie alors qu'on ne fait rien de plus qu'analyser et critiquer un rapport de forces. S'attachant aux liens indissociables que la théorie féministe entretient avec le quotidien, donc avec le fait de vivre une vie féministe, elle aborde aussi sa propre expérience.
Née en 1969, Sara Ahmed est une écrivaine féministe et chercheuse indépendante de nationalité britannico-australienne. Elle travaille à l'intersection des études féministes, queer et raciales, notamment sur la façon dont le pouvoir est assuré et remis en question dans la vie quotidienne et les institutions. -
Patriartech : les nouvelles technologies au service du vieux monde
Marion Olharan Lagan
- Hors d'atteinte
- FAITS ET IDEES
- 31 May 2024
- 9782382571903
« Que diriez-vous d'"ordinateur" ? C'est un mot correctement formé, qui se trouve même dans le Littré comme adjectif désignant Dieu qui met de l'ordre dans le monde. »
Déjà au moment de choisir un mot français pour traduire l'anglais computer, Jacques Perret, alors président d'IBM France, faisait éclater toute la dimension mégalomane, démiurgique et patriarcale du secteur informatique. Or, si dans la tech peut-être encore plus qu'ailleurs, on ne cesse de glorifier des hommes seuls présentés comme des génies, nous devons ces inventions, comme tous les progrès scientifiques, à des collectifs dont la plupart étaient mixtes. Réparant cette injustice épistémique, ce livre se donne pour but de montrer combien la tech reproduit, amplifie, alimente et légitime le système patriarcal.
Aujourd'hui professeure agrégée en civilisation américaine à l'université de Bretagne Sud, Marion Olharan Lagan a dirigé les équipes qui ont conçu les personnalités française, italienne et espagnole d'Alexa, l'assistant personnel d'Amazon.
Aujourd'hui professeure agrégée en civilisation américaine à l'université de Bretagne Sud, Marion Olharan Lagan a dirigé les équipes qui ont conçu les personnalités française, italienne et espagnole d'Alexa, l'assistant personnel d'Amazon. Issue de la génération des Millenials, elle a connu l'avant Internet et réseaux sociaux. -
Comment devenir lesbienne en dix étapes
Louise Morel
- Hors d'atteinte
- FAITS ET IDEES
- 3 June 2022
- 9782382570555
« À mon avis, dans vingt ans, la plupart des meufs sont lesbiennes. Ça va se faire tout seul. Je le crois réellement. Parce que tout est tellement mieux. Sexuellement, tu n'y perds pas et pour tout le reste, c'est tellement un soulagement inouï que... qu'est-ce que tu vas te faire chier ? »
Virginie Despentes (Society, 2019)
De plus en plus de femmes se rendent compte que l'hétérosexualité est une arnaque. Ce qu'on appelle le "lesbianisme politique" les tenterait bien, mais comment faire ? Ce livre est là pour les aider.
Née en 1990, Louise Morel a grandi en banlieue parisienne et vit désormais à Berlin. Elle est l'autrice d'un compte Instagram fort d'environ 10 000 abonné·es, @jesuislouisemorel, qui explore le lesbianisme et ses implications politiques. Après avoir longtemps arpenté les terres faussement accueillantes de l'hétérosexualité, elle a en effet choisi d'explorer un autre type d'attirance. -
Les femmes musulmanes ne sont-elles pas des femmes ?
Hanane Karimi
- Hors d'atteinte
- FAITS ET IDEES
- 22 March 2023
- 9782382570852
Mes larmes étaient celles d'un désenchantement : un désenchantement féministe. J'avais échoué à trouver les mots qui auraient fait douter ces femmes de leur offensive contre d'autres femmes, de leur trahison d'un féminisme universel, de leur aveuglement par des biais racistes et islamophobes. Puisque l'islamisme était l'ennemi, celles qui affichaient leur adhésion à l'islam devenaient à leurs yeux l'incarnation de ce danger, et se retrouvaient exclues des luttes pour les droits des femmes.
Mais les femmes musulmanes ne sont-elles pas des femmes ?
Maîtresse de conférences en sociologie à l'université de Strasbourg, Hanane Karimi déploie ici une réflexion sur la « nouvelle laïcité », l'islamophobie et l'héritage colonial français pour montrer comment les femmes musulmanes, désignées comme des ennemies de l'intérieur, se voient refuser l'accès à une citoyenneté pleine et entière, à l'espace public et à l'arène politique voire, tout simplement, le fait d'être des femmes dignes d'avoir des droits.
Hanane Karimi est maîtresse de conférences en sociologie à la faculté des sciences sociales de l'université de Strasbourg. Ses recherches portent sur le pouvoir d'agir de femmes musulmanes en France au regard de l'application de la "nouvelle laïcité". Dans une perspective intersectionnelle, elle analyse les conséquences, mais aussi les résistances à la disciplinarisation des corps à travers les trajectoires professionnelle, politique et religieuse de femmes musulmanes qui portent le foulard. -
Anthologie de la pensée noire
Michael Roy, Marie-Jeanne Rossignol, Marlene L. Daut, Cécile Roudeau
- Hors d'atteinte
- FAITS ET IDEES
- 12 May 2023
- 9782382570951
Nous avons osé être libres, osons l'être par nous-mêmes et pour nous-mêmes ; imitons l'enfant qui grandit : son propre poids brise la lisière qui lui devient inutile et l'entrave dans sa marche. Quel peuple a combattu pour nous ! quel peuple voudrait recueillir les fruits de nos travaux ? Et quelle déshonorante absurdité que de vaincre pour être esclaves.
Jean-Jacques Dessalines, « Indépendance, ou la mort... » (1804)
Poèmes, pamphlets, lettres ouvertes, allocutions, récits de vie... dès la fin du xviiie siècle, aux États-Unis et en Haïti - les deux premières nations indépendantes de l'ère des révolutions -, nombre d'auteurs et autrices afro-descendantes ont, dans une grande variété de textes, dénoncé et théorisé l'esclavage, le colonialisme ou encore le racisme. Revendiquant notamment un universalisme qui tienne compte des discriminations raciales, ils ont fait circuler, bien avant W. E. B. Du Bois, l'exigence d'une égalité et d'une indépendance réelles. Qu'ils et elles s'appellent Sarah Parker Remond, Sojourner Truth, Frederick Douglass ou Toussaint Louverture, leurs noms, leur vie et leur pensée, injustement oubliés et effacés, sont de nouveau accessibles grâce à cette anthologie.
Marlene L. Daut est professeure à l'université de Yale (études culturelles caribéennes et américaines, Haïti) ; Marie-Jeanne Rossignol est professeure à l'université de Paris (esclavage et abolition aux États-Unis de la Révolution américaine à 1830) ; Cécile Roudeau est professeure à l'université de Paris (littérature étatsunienne au XIXe siècle) ; Michaël Roy est maître de conférences à l'université Paris Nanterre (esclavage et abolition aux États-Unis de 1830 à 1865). -
Marseille trop puissante : Cinquante ans de feminismes dans la ville la plus rebelle de France
Margaux Mazellier
- Hors d'atteinte
- FAITS ET IDEES
- 5 April 2024
- 9782382571507
Marseille a toujours été en résistance, mais passive. C'est pour ça qu'en arrivant à Marseille, certains ont le sentiment que les Marseillais ne font rien. C'est une posture assez colonialiste, comme si avant eux il n'y avait pas eu de salut.
Or, avant eux, il y a eu une histoire.
Du MLAC au Drama Queer Football Club en passant par le Planning familial et les Cagoles de l'OM, trente-deux femmes racontent à Margaux Mazellier, journaliste, comment elles ont tenté de rendre Marseille plus vivable pour ses habitant·es. Des récits hauts en couleurs, en voix, en personnages... à l'image de la ville qui les abrite.
Margaux Mazellier est journaliste, spécialisée dans les questions de genre et de migrations. De 2016 à 2018, elle couvre depuis Casablanca l'actualité marocaine et la question migratoire pour plusieurs médias (Tel quel, Jeune Afrique, Middle East Eye, Vice...). Fin 2019, elle rentre à Marseille où elle poursuit son activité en axant davantage sa réflexion sur les questions de genre. -
Le capital, c'est nous : manifeste pour une justice sociale et écologique
Hendrik Davi
- Hors d'atteinte
- FAITS ET IDEES
- 3 November 2023
- 9782382571354
Ce livre, sur lequel Hendrik Davi a travaillé pendant quinze ans, propose à la fois une vision d'ensemble de la situation dans laquelle nous sommes et une vision des futurs émancipateurs possibles vers lesquels nous pourrions tendre.
Avec un point de vue original forgé par une formation de biologiste, un solide bagage philosophique, une expérience de syndicalisme militant et une pratique politique en tant que député, Hendrik Davi part des contradictions du système actuel pour dessiner un horizon écosocialiste lucide et désirable.
Passant de la théorie à la pratique tout en prenant acte que nous sommes dans un moment de passation, il aborde enfin une stratégie concrète et amorce l'écriture d'une histoire plus apaisée et plus collective.
Hendrik Davi, directeur de recherche et responsable CGT à l'INRAE, est député LFI-NUPES à Marseille, de la Ve circonscription des Bouches-du-Rhônes. Docteur en écologie, il a travaillé sur la vulnérabilité et l'adaptation des forêts au changement climatique, mais aussi exercé de nombreuses responsabilités en tant que syndicaliste. Adhérent à la LCR en 2002, puis au Front de Gauche en 2012, il milite au sein de la France insoumise et a participé à la fondation de la Gauche écosocialiste en 2023. -
On ne va pas y aller avec des fleurs : violence politique, des femmes témoignent
Caroline Guibet Lafaye, Alexandra Frénod
- Hors d'atteinte
- FAITS ET IDEES
- 22 September 2022
- 9782382570401
Quand on me demande « Comment vous accommodez-vous de la violence ? », je rétorque : « Et vous ? Quelles guerres légitimez-vous ? Quelle violence trouvez-vous juste ? »
Qu'est-ce que c'est, la violence ? Il y a celle, aveugle, sans but, que les gens utilisent parce qu'ils n'ont plus d'autre solution. Et il y a celle qui provient de l'État, que beaucoup trouvent normale.
Pour ma part, j'ai grandi dans une société violente, mais je ne suis pas quelqu'un qui aime en user. Ça ne me procure absolument aucun plaisir.
À un moment de leur vie, neuf femmes, âgées aujourd'hui de 25 à 74 ans, ont participé à des luttes politiques impliquant des affrontements. Action directe, les Brigades rouges, la Rote Armee Fraktion mais aussi ETA, les Black blocs ou le Kurdistan : si les contextes et les époques diffèrent, elles ont toutes en commun d'avoir usé d'une violence politique qu'elles jugeaient nécessaire.
Dans les entretiens ici rassemblés par Alexandra Frénod et Caroline Guibet Lafaye, elles racontent ce qui les a amenées à prendre cette décision, comment elles l'ont vécue et ce qu'implique le choix de cette violence quand on est une femme.
Ingénieure d'études au CNRS, Alexandra Frénod a notamment codirigé, avec Caroline Guibet Lafaye, S'émanciper par les armes ? Sur la violence politique des femmes (Presses de l'Inalco, 2019).
Caroline Guibet Lafaye est directrice de recherche au CNRS. Agrégée et docteure en philosophie de l'Université Paris-I Panthéon-Sorbonne, elle consacre ses recherches en sociologie et en philosophie politique aux processus d'engagement dans la violence politique clandestine. -
Féminisme et réseaux sociaux : une histoire d'amour et de haine
Elvire Duvelle-charles
- Hors d'atteinte
- FAITS ET IDEES
- 17 February 2022
- 9782382570258
Je crois que tout ce qu'on a fait à cette époque-là a permis de montrer plein de formes de militantisme et, du coup, de rajeunir l'image du féminisme. Il y a plein de meufs qui ne supportaient pas ce qu'elles croyaient être les féministes qui se sont dit d'un coup : « Mais ça peut être ça, le féminisme, c'est chanmé, en fait je suis féministe ! »
En octobre 2017, dans le monde entier, des millions de femmes se mettent à écrire "moi aussi". Dénonçant ainsi les violences qui leur ont été imposées par des hommes, elles se rendent aussi visibles en tant que personnes partageant des expériences, des luttes et des espoirs communs.
Ce moment marque un tournant dans l'histoire du féminisme, qui voit alors démarrer une nouvelle vague d'une grande ampleur, tout en expérimentant une nouvelle façon de s'organiser et de s'exprimer. Que s'est-il passé en France entre les mouvements féministes et Internet avant #metoo ? Qu'impliquent ces nouveaux canaux, quels en sont les enjeux et les limites ? Et surtout, comment éviter de s'en faire déposséder ?
Elvire Duvelle-Charles est journaliste, réalisatrice et activiste féministe. Depuis ses débuts en 2012 chez Femen, elle a fait des happenings seins nus, une parodie de clip de rap, de l'affichage sauvage... Mais aussi Clit Révolution, un compte Instagram suivi par plus de 100 000 personnes dont est issue une série documentaire diffusée sur France TV Slash, mais aussi un livre, Le Manuel d'activisme féministe de Clit Révolution (Des femmmes, 2019). -
Organisons-nous ! manuel critique
Adeline de Lépinay
- Hors d'atteinte
- FAITS ET IDEES
- 6 February 2020
- 9782490579273
Par un impitoyable glissement sémantique, les mots d'ordre « Ne me libère pas, je m'en charge » ou « L'émancipation des travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes » sont devenus « Prenez-vous donc en main : quand on veut on peut ». L'ambition d'émancipation et de transformation sociale est balayée par une injonction à se débrouiller, le pouvoir d'agir est devenu devoir d'agir. Dans la start-up nation, loin du vieux monde de l'État social et du syndicalisme, chacun est sommé de devenir entrepreneur de soi-même.De l'affaiblissement de l'emprise idéologique du capitalisme à la construction d'une culture d'émancipation, de la communication non-violente au regroupement entre premiers concernés, d'une action menée depuis l'intérieur du système à l'instauration d'un rapport de force, Adeline de Lépinay, spécialiste de l'éducation populaire et du community organizing, repose les bases de l'organisation collective. S'appuyant notamment sur les mouvements sociaux récents, elle propose des questionnements et des pistes concrètes au service d'une lutte à la fois efficace et démocratique, qui ne tombe pas dans le piège néolibéral.
S'appuyant sur les méthodes de l'éducation populaire, Adeline de Lépinay a toujours vogué entre l'animation et le travail social. Elle s'est intéressée au community organizing, une méthode d'organisation utilisée pendant la campagne d'Obama aux États-Unis. Elle y a passé plusieurs mois grâce à une bourse Fulbright, ce qui lui a donné l'occasion d'observer de près ces nouvelles méthodes, en partie adaptées au néolibéralisme, mais dont il est possible de garder des principes stratégiques. -
Malika, généalogie d'un crima policier
Jennifer Yezid
- Hors d'atteinte
- FAITS ET IDEES
- 7 April 2023
- 9782382571002
Pourtant je suis là et j'écris.
Pour m'inscrire courageusement dans une lignée de fantômes et de cadavres qui m'ont appris la droiture et la dignité.
Pour vous dire qu'ils ont existé, qu'ils ont souffert et qu'ils sont tous morts.
Mais que je suis vivante et que je veux croire qu'on peut dénouer un peu la menace de l'hérédité, espérer ne plus être si seule, rêver malgré tout de justice, imaginer se sentir comprise, sans fausse pitié ni vraie condescendance.
Jennifer Yezid est la nièce de Malika Yezid, tuée en 1973 par un gendarme alors qu'elle avait huit ans. C'est aussi la seule survivante de sa famille. Avec Asya Djoulaït, écrivaine, et Sami Ouchane, historien, elle raconte les répercussions de ce crime injuste et impuni sur sa famille, mais aussi le sens de la justice et de la vérité, la soif de vivre qui l'animent et l'amènent à parler aujourd'hui.
Née en 1992, Jennifer Yezid est la nièce de Malika Yezid, morte en 1973, et la dernière survivante de la famille Yezid. Sami Ouchane, professeur agrégé et chargé d'enseignement à SciencesPo Paris, a accompagné Jennifer Yezid dans le traitement de ses archives personnelles ainsi que dans leur mise en contexte historique. Professeure de lettres dans le second degré, Asya Djoulaït a notamment écrit Noire précieuse (Gallimard, 2020) et s'est chargée de la mise en récit de ce témoignage. -
Trop noir, trop blanc : une enfance sud-africaine dans la peau d'un métis
Trevor Noah
- Hors d'atteinte
- LITTERATURES
- 8 April 2021
- 9782490579891
Pour conserver son pouvoir face à la majorité noire qui augmentait et se révoltait, le gouvernement a chargé une commission d'aller enquêter sur le racisme institutionnel dans le monde entier. En Australie, aux Pays-Bas, aux États-Unis, ses membres ont observé ce qui était efficace et ce qui ne l'était pas. De retour en Afrique du Sud, ils ont élaboré le système d'oppression raciste le plus extrême que l'humanité ait jamais connu.Trevor Noah naît en 1984 à Johannesbourg d'une mère noire et d'un père blanc. Sous l'apartheid, qui interdit les relations interraciales, son existence même est déjà un crime. Malgré le racisme et la violence qui l'entourent, il multipliera les subterfuges afin de mener une vie libre... et drôle.
Né en 1984 d'une mère noire et d'un père blanc, sous l'apartheid qui divisait encore l'Afrique du sud, Trevor Noah est un crime du fait même d'exister. Sa mère choisit de le faire passer pour un coloured, une ethnie autorisée dont la couleur de peau est proche des métis. Émigré à Los Angeles, il rejoint le programme télévisé The Daily Show en 2014, dont il prend rapidement la direction. Le New York Times le cite en 2018 dans sa liste des "100 personnes les plus influentes du monde".