Categories
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Accessibilité
JC Lattès
-
Lou Bertignac a 13 ans, un QI de 160 et des questions plein la tête. Les yeux grand ouverts, elle observe les gens, collectionne les mots, se livre à des expériences domestiques et dévore les encyclopédies.
Enfant unique d'une famille en déséquilibre, entre une mère brisée et un père champion de la bonne humeur feinte, dans l'obscurité d'un appartement dont les rideaux restent tirés, Lou invente des théories pour apprivoiser le monde.
A la gare d'Austerlitz, elle rencontre No, une jeune fille SDF à peine plus âgée qu'elle.
No, son visage fatigué, ses vêtements sales, son silence.
No, privée d'amour, rebelle, sauvage.
No dont l'errance et la solitude questionnent le monde.
Des hommes et des femmes dorment dans la rue, font la queue pour un repas chaud, marchent pour ne pas mourir de froid. « Les choses sont ce qu'elles sont ». Voilà ce dont il faudrait se contenter pour expliquer la violence qui nous entoure. Ce qu'il faudrait admettre. Mais Lou voudrait que les choses soient autrement. Que la terre change de sens, que la réalité ressemble aux affiches du métro, que chacun trouve sa place. Alors elle décide de sauver No, de lui donner un toit, une famille, se lance dans une expérience de grande envergure menée contre le destin. Envers et contre tous.Roman d'apprentissage, No et moi est un rêve d'adolescence soumis à l'épreuve du réel. Un regard d'enfant précoce, naïf et lucide, posé sur la misère du monde. Un regard de petite fille grandie trop vite, sombre et fantaisiste.Un regard sur ce qui nous porte et ce qui nous manque, à jamais. -
Rien ne s'oppose à la nuit
Delphine de Vigan
- Jc lattès
- Littérature française
- 17 August 2011
- 9782709637664
« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d'adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma soeur et moi, mais toute tentative d'explication est vouée à l'échec. L'écriture n'y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d'interroger la mémoire.
La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j'ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l'ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence.
Le livre, peut-être, ne serait rien d'autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. »
Dans cette enquête éblouissante au coeur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force. -
Marseillette, 1977. Dans le café qui l'a accueillie, étouffée, puis révélée, Carmen pleure sa nièce chérie. À plus de quarante ans, elle se rappelle les personnages qui ont changé sa vie.Ceux qui l'ont fait plonger, l'ont remise dans le droit chemin. Ceux qui ont su percer ses failles et écouter ses désirs. Sans oublier ses soeurs, dont elle partage les stigmates de l'exil mais refuse de suivre la route.Parce qu'après tant d'épreuves, Carmen aussi veut s'inventer un destin...D'une hacienda près de Tolède à la prison madrilène de Ventas où le franquisme fait rage, en passant par un paquebot transatlantique, Olivia Ruiz nous embarque dans les tourments d'une histoire qui s'entremêle à la grande, où l'amour triomphe de la violence. Un nouveau roman chavirant.« Olivia Ruiz confirme magnifiquement son talent d'écrivaine. » Bernard Lehut, RTL
« Son deuxième roman confirme son talent. » Version Femina -
La commode aux tiroirs de couleurs
Olivia Ruiz
- Jc lattès
- Littérature française
- 3 June 2020
- 9782709666718
À la mort de sa grand-mère, une jeune femme hérite de l'intrigante commode qui a nourri tous ses fantasmes de petite fille. Le temps d'une nuit, elle va ouvrir ses dix tiroirs et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant les secrets qui ont scellé le destin de quatre générations de femmes indomptables, entre Espagne et France, de la dictature franquiste à nos jours.
La commode aux tiroirs de couleurs signe l'entrée en littérature d'Olivia Ruiz, conteuse hors pair, qui entremêle tragédies familiales et tourments de l'Histoire pour nous offrir une fresque romanesque flamboyante sur l'exil.
« Un magnifique roman sur l'exil. Un petit bijou. » Le Parisien
« Une fresque familiale vibrante. » Version Femina
« Un texte délicat, poétique et poignant. » RTL
« Par la grâce d'un livre, les racines refleurissent. » Courrier de l'Ouest
« Cette épopée ne s'oublie pas. » Le Figaro
« Le partage est la morale de ce récit ardent. » Le Monde des livres
« Un émouvant premier roman autour d'une lignée de femmes frondeuses, marquées par le déracinement. » Elle
« Un superbe premier roman. » Europe 1
« Une réussite. » Causette
« Racé comme du Almodóvar. Un coup d'éclat et un coup de maître. Une écrivaine démente. » Le Point -
« Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l'absence, les souvenirs disparus, et ceux qui ressurgissent, au détour d'un prénom, d'une image, d'un mot. Je travaille avec les douleurs d'hier et celles d'aujourd'hui. Les confidences.
Et la peur de mourir.
Cela fait partie de mon métier.
Mais ce qui continue de m'étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd'hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c'est la pérennité des douleurs d'enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s'efface pas. »
Michka est en train de perdre peu à peu l'usage de la parole. Autour d'elles, deux personnes se retrouvent : Marie, une jeune femme dont elle est très proche, et Jérôme, l'orthophoniste chargé de la suivre. -
« On s'est tous retrouvés à la gare de la Part-Dieu vers sept-huit heures. Maman avait son rendez-vous en début d'après-midi et elle n'avait qu'une peur, le rater. Le GPS annonçait cinq heures de route. On est partis avec la Peugeot à sept places. Papa et Maman devant, et nous, les quatre enfants, derrière, comme à la belle époque. Il ne manquait que les scoubidous et les cartes Panini.Papa a toujours eu une conduite assez brusque mais alors là, on aurait dit qu'il le faisait exprès. De la banquette arrière, je voyais Maman, à l'avant. Elle ne disait rien mais, à chaque fois que Papa freinait, ou accélérait, son visage se crispait. J'en avais mal pour elle.À un moment, il y a eu une énorme secousse, c'est sorti tout seul, je n'ai pas pu me retenir, mais c'est pas vrai ! Il va tous nous tuer ce con ! »Édith se sait gravement malade. Elle a convaincu son mari et leurs quatre enfants de l'accompagner à Bâle, en Suisse, où la mort volontaire assistée est autorisée. Elle a choisi le jour et l'heure. Le temps d'un dernier week-end, chacun va tenir son rôle, et tous vont faire l'expérience de ce lien inextricable qui soude les membres d'une famille. Dans un road trip tendre et déchirant, Carole Fives dresse avec délicatesse le tableau d'un clan confronté à l'indicible et donne la parole à ceux qui restent.
-
D'après une histoire vraie
Delphine de Vigan
- Jc lattès
- Littérature française
- 26 August 2015
- 9782709648813
« Ce livre est le récit de ma rencontre avec L.
L. est le cauchemar de tout écrivain.Ou plutôt le genre de personne qu'un écrivain ne devrait jamais croiser. »
Prix Renaudot 2015
Prix Goncourt des lycéens 2015
-
« Chacun de nous abrite-t-il quelque chose d'innommable susceptible de se révéler un jour, comme une encre sale, antipathique, se révelerait sous la chaleur de la flamme ? Chacun de nous dissimule-t-il en lui-même ce démon silencieux capable de mener, pendant des années, une existence de dupe ? »
-
Vous ne connaissez rien de moi
Julie Heracles
- Jc lattès
- Littérature française
- 23 August 2023
- 9782709671033
« Aujourd'hui, vous m'avez rasé le crâne, vous m'avez marquée au fer rouge et maintenant vous m'insultez comme une chienne. Mais vous ne me détruirez pas. Vous n'aurez pas cette étincelle qui me pousse à continuer, envers et contre tout. Car, aujourd'hui, encore plus qu'hier, je suis forte d'un trésor inestimable. Un trésor que beaucoup d'entre vous passerez toute une vie à chercher et n'obtiendrez jamais. J'ai aimé. Et j'ai été aimée. »Le 16 août 1944, à Chartres, le photographe Robert Capa a immortalisé une femme, tondue, le visage incliné vers son nourrisson, conspuée par la foule.
Dans un roman bouleversant qui s'inspire de ce cliché, Julie Héraclès raconte le parcours d'une femme qui a collaboré pendant l'Occupation -
Paris, 1941. La France est occupée. Joseph et Maurice, deux frères juifs âgés de dix et douze ans, partent seuls sur les routes pour tenter de gagner la zone libre.Ce récit autobiographique, publié en 1973, est un des plus grands succès des dernières décennies et une oeuvre cutle qui a marqué des générations de lecteurs à travers le monde.Pour le cinquantième anniversaire de sa publication, cette édition spéciale, préfacée par Delphine Horvilleur, comporte des documents rares et inédits, des photographies issues des archives familiales et des illustrations de Lucien-Philippe Moretti. « Parmi les témoignages sans nombre consacrés aux temps maudits, celui-là est unique, par la nature de l'expérience, l'émotion, la gaieté, la douleur enfantine. Et conté de telle manière que l'aventure saisit, entraîne, porte le lecteur de page en page et jusqu'à la dernière ligne. » Joseph Kessel
-
« Dugain a le tact des grands guides, il nous entraîne là où nous n'aurions jamais eu le cran d'aller seuls. »
Erik Orsenna, Le Point.
« Le miracle des mots. »
Jérôme Garcin, La Provence.
« De la grâce, de l'élégance. »
André Rollin, Le Canard enchaîné.
« Poignant, à faire lire à tous. »
Martine Laval, Télérama.
« Une entreprise extraordinaire. Marc Dugain a écrit un roman universel, une leçon vécue de stoïcisme. »
Eric Ollivier, Le Figaro.
« Une densité de bout en bout. »
Etienne de Montety, Le Figaro Magazine.
Dans les premiers jours de 1914, Adrien, jeune lieutenant du génie est fauché par un éclat d'obus. Défiguré, il est transporté au Val de Grâce où il passera le reste de la guerre dans la chambre des officiers. Au fil des amitiés qui s'y noueront, lui et ses camarades, malgré la privation brutale d'une part de leur identité, révèleront toute leur humanité.
Pour ce premier roman, Marc Dugain a notamment reçu le prix des Libraires, le prix Nimier, le prix des Deux-Magots. Aujourd'hui, ce grand livre est aussi un grand film réalisé par François Dupeyron et présenté en compétition officielle au dernier Festival de Cannes. -
« L'agente immobilière m'avait prévenue : parapher la page 3 de mon bail n'allait sûrement pas me plaire. Il y était écrit que je m'engageais à occuper mon nouvel appartement "en bon père de famille". Un bon père de famille, c'est un personnage de droit qui représente la norme, le neutre universel autour duquel on structure la société. C'est à ce moment-là que tout s'est connecté : quand on m'a contrainte, par écrit, à faire allégeance à un système qui place la moralité des pères au centre, en niant mon vécu et celui de millions de femmes et d'enfants victimes de leur violence. Car finalement, qui était mon père ? Un héros parti trop tôt ? Un monstre misogyne coupable de violences ? La réalité se situe au-delà de ces stéréotypes. Il n'était ni un monstre ni un héros, c'était un homme statistiquement normal. Un bon père de famille. »
Dans cet essai à la première personne où s'entremêlent intime et politique, Rose Lamy montre comment les bons pères de famille, en tant qu'individus et en tant que classe sociale, maintiennent le silence autour des violences intrafamiliales. Avec ce nouveau livre où l'on retrouve la finesse d'analyse qui fait son succès, elle achève de s'imposer comme l'une des voix incontournables du féminisme contemporain.
Rose Lamy est l'autrice de Défaire le discours sexiste dans les médias (Lattès, 2021 ; Points, 2022). -
Un tesson d'éternité
Valérie Tong Cuong
- Jc lattès
- Littérature française
- 18 August 2021
- 9782709668934
Anna Gauthier mène une existence à l'abri des tourments entre sa pharmacie, sa villa surplombant la mer et sa famille soudée.Dans un climat social inflammable, un incident survient et son fils Léo, lycéen sans histoire, se retrouve aux prises avec la justice. Anna assiste impuissante à l'écroulement de son monde, bâti brique après brique, après avoir mesuré chacun de ses actes pour en garder le contrôle.Qu'advient-il lorsqu'un grain de sable vient enrayer la machine et fait voler en éclats les apparences le temps d'un été ? À travers un portrait de femme foudroyant d'intensité et d'émotion, Un tesson d'éternité remonte le fil de la vie d'Anna et interroge en un souffle la part emmurée d'une enfance sacrifiée qui ne devait jamais rejaillir.« Avec son treizième roman captivant, Valerie Tong Cuong confirme son talent d'écrivain, son art pour dynamiter les apparences. » Livres Hebdo
« D'elle on attend le meilleur et on n'est jamais déçu. » ELLE
« Valérie Tong Cuong sonde alors le gouffre de la culpabilité et les ravages du refoulement. Intense, d'une profonde noirceur, son roman dont on ne comprend le titre qu'à la dernière page prend à la gorge jusqu'à sa fin sidérante. » L'Obs -
« Il n'y a pas d'anciens Malgré-nous. C'est le premier secret. Ceux qui en sont le sont pour toujours. »Lorsque sa fille, Vina, est exclue du lycée pour avoir menacé un camarade, Elisabeth décide de se réfugier avec elle en Alsace chez son grand-oncle. Très vite, la jeune fille est fascinée par cet homme mystérieux, qui communique avec les oiseaux et semble lire les pensées. Ces dons, Thomas les a acquis pendant la guerre. Quand il lui a fallu survivre, enrôlé de force à dix-sept ans dans l'armée allemande, puis emprisonné au camp de Tambov. Entre l'adolescente qui n'aurait jamais dû naître et le vieil homme se tisse bientôt un lien bouleversant.Un grand roman envoûtant sur les Malgré-nous du passé et ceux du présent, pris au piège de combats qu'ils n'ont pas choisis, héritiers de la violence et d'un lien mystique à la nature.Sélection Prix du Roman Fnac 2021Prix Feuille d'Or de Nancy 2021« Admirable d'équilibre et de beauté. » Livres Hebdo« Un sommet de subtilité, à la langue maîtrisée, avec un fond historique qui est un personnage en soi. » L'Est Républicain« L'auteur gratte les apparences pour dénuder les failles et en décortiquer les mécanismes. » Sud Ouest« La femme et l'oiseau conjugue avec originalité nécessité de la mémoire et transmission familiale, traumatismes du passé et difficultés de la puberté. » Le Monde
« Un roman magistral sur la transmission, l'héritage de la violence et la rédemption par la nature. » L'Amour des Livres -
« Je pense souvent à ce qu'il restera, à ce qu'Erwan gardera de moi, de son enfance, j'aimerais saisir, révéler ses sensations sur la pellicule photographique, graver nos instants, craignant que l'amour ne disparaisse avec les souvenirs, graver l'odeur du jasmin quand nous nous approchons de notre maison, odeur de la stabilité du lieu intérieur malgré les désordres de mon coeur, contre la violence extérieure, réelle ou imaginaire, de la mer, des hommes. »À travers la voix incandescente de Madame Akli, Nina Bouraoui nous offre un roman brûlant, sensuel et poétique qui réunit toutes ses obsessions littéraires : l'enfance qui s'achève, l'amour qui s'égare, le désir qui fait perdre la raison.
Sélection Prix Médicis 2021
Sélection Prix Fémina 2021
Sélection Prix Fémina des Lycéens 2021« Une des voix les plus fascinantes de son oeuvre. » Lire, magazine littéraire« Coup de coeur » Marie Claire« Puissant et magnifique » Le Parisien« Le dix-huitième roman de Nina Bouraoui est l'un de ses plus fascinants. » Causette« Une merveille de sensualité. » Femme Actuelle« De livre en livre, la petite musique de Nina Bouraoui est irrésistible, sans la moindre fausse note. » Version Femina« Prêtant sa plume à la mère de famille, Nina Bouraoui signe un roman lumineux et sensuel où les non-dits et le désir peuvent, à tout instant, devenir explosifs. » Télé Loisirs -
Cette autobiographie imaginaire part d'une histoire vraie. En 1518, un ambassadeur maghrébin, revenant d'un pélerinage à la Mecque, est capturé par des pirates siciliens, qui l'offrent en cadeau à Léon X, le grand pape de la Renaissance. Ce voyageur s'appelait Hassan al- Wazzan. Il devient le géographe Jean-Léon de Médicis, dit Léon l'Africain. Ainsi, après avoir vécu à Grenade, sa ville natale, à Fès, à Tombouctou, au Caire, à Constantinople, Léon passe plusieurs années à Rome, où il enseigne l'arabe, écrit la partie hébraïque d'un dictionnaire polyglotte, et rédige, en italien, sa célèbre "Description de l'Afrique", qui va rester pendant quatre siècles une référence essentielle pour la connaissance du continent noir. Mais plus fascinante encore que l'oeuvre de Léon, c'est la vie, son aventure personnelle que ponctuent les grands événements de son temps : il se trouvait à Grenade pendant la Reconquista, d'où, avec sa famille, il a dû fuir l'Inquisition; il se trouvait en Egypte lors de sa prise par les Ottomans; il se trouvait en Afrique noire à l'apogée de l'empire de l'Askia Mohamed Touré; il se trouvait enfin à Rome aux plus belles heures de la Renaissance, ainsi qu'au moment du sac de la ville par les soldats de Charles Quint. Homme d'Orient et d'Occident, homme d'Afrique et d'Europe, Léon l'Africain est, d'une certaine manière, l'ancêtre de l'humanité cosmo- polite d'aujourd'hui. Son aventure méritait d'être reconstituée, d'une année à l'autre, d'une ville à l'autre, d'un destin à l'autre.On pouvait difficilement trouver dans l'Histoire un personnage dont la vie corresponde davantage à ce siècle étonnant que fut le XVIe siècle. A cela s'ajoute le style d'Amin Maalouf, celui d'un grand écrivain.
Amin Maalouf est l'auteur des Croisades vues par les Arabes, paru aux éditions Jean-Claude Lattès en 1983, devenu un classique en plusieurs langues. -
Samarcande, c'est la Perse d'Omar Khayyam, poète du vin, libre penseur, astronome de génie, mais aussi celle de Hassan Sabbah, fondateur de l'ordre des Assassins, la secte la plus redoutable de l'Histoire.
Samarcande, c'est l'Orient du XIXe siècle et du début du XXe, le voyage dans un univers où les rêves de liberté ont toujours su défier les fanatismes.
Samarcande, c'est l'aventure d'un manuscrit né au XIe siècle, égaré lors des invasions mongoles et retrouvé six siècles plus tard.
Une fois encore, nous conduisant sur la route de la soie à travers les plus envoûtantes cités d'Asie, Amin Maalouf nous ravit par son extraordinaire talent de conteur.
A la suite d'Edgar Allan Poe, il nous dit : « Et maintenant, promène ton regard sur Samarcande ! N'est-elle pas reine de la terre , Fière, au-dessus de toutes les villes, et dans ses mains leurs destinées ? » -
Derrière la fenêtre de son compartiment, un Français d'origine russe regarde les forêts d'Ukraine défiler. Autour de son cou, une croix orthodoxe que lui a offerte samère. Dans un pays mis à feu et à sang par les fils de ses ancêtres, c'est sa mère russe qu'il porte contre sa poitrine. C'était déjà sa mère, et professeure de russe, qui l'accompagnait lors de son premier voyage scolaire à Kiev en pleine guerre froide. Ou, en tant qu'interprète, pour son premier reportage dans la Russie des années 2000. Aurait-il pu l'imaginer alors interrogée par le KGB à dix-sept ans à Sébastopol ?À quelques centaines de kilomètres de ce train qui l'emmène aujourd'hui vers Kiev, un vieil Ukrainien marche sur un lac gelé. Lui aussi porte une croix orthodoxe autour du cou. Ils ne se connaissent pas encore, mais bientôt ils vont partager un secret. Une valse à trois temps, pour approcher le mystère des origines, entre fierté, désenchantement et renoncement. Une quête littéraire, intime et universelle. Un regard unique.
-
Tu es née d'un roi, mais tu as épousé un tyran.
Tu assistes impuissante au sacrifice qu'il fait de ton enfant.
Tu l'observes déclencher une guerre sanglante.
Tu joues ton rôle.
Mais patiemment, tu prépares ta vengeance.
TU ES CLYTEMNESTRE.
Dans la Grèce antique, et à travers les yeux de son héroïne la plus flamboyante, Clytemnestre est un conte qui illustre le pouvoir et la prophétie, un roman d'amour et de haine, celui d'une reine inoubliable qui a férocement puni tout ceux qui l'avaient trahie.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Claire Desserey -
Moi et François Mitterrand
Hervé Le Tellier
- Jc lattès
- Essais et documents
- 16 March 2016
- 9782709656351
Pour féliciter François Mitterrand de son élection deux ans plus tôt, je lui ai écrit une carte postale d'Arcachon, en septembre 1983. François m'a répondu. Il me « remerciait de ma lettre », m'assurait que mes remarques recevraient « toute l'attention qu'elles méritaient » et seraient « prises en considération », « dans les délais les plus brefs ». Et il m'assurait de ses « sentiments les meilleurs ».
D'autres auraient pu confondre sa réponse avec une lettre-type. Pas moi. J'ai répondu, et reçu de François une nouvelle réponse, à la teneur assez proche. S'est ainsi établie une correspondance très personnelle entre lui et moi, jusqu'à sa disparition. Je l'ai poursuivie avec tous ceux qui lui ont succédé, de Jacques C. à François H., et tous, sans exception, ont pris mes remarques « en considération » et m'ont assuré de leurs « sentiments les meilleurs ».
C'est cette correspondance avec nos présidents que j'ai enfin décidé de révéler au public, afin de témoigner devant l'Histoire.
-
Quelle invention merveilleuse que le téléphone portable :188 grammes de métal, de verre et de plastique enveloppés dans un écrin brillant aux lignes pures, à la fois porte ouverte sur d'autres mondes et arme perfide entre les mains des imprudents.Les Cleverley sont britanniques, célèbres et riches. Ils n'ont aucune conscience de la fragilité de leurs privilèges, alors qu'ils ne sont qu'à un tweet du désastre. George, le père, est un animateur de télévision, - un trésor national (selon sa propre expression) -, sa femme Beverley, une romancière reconnue (pas autant qu'elle ne le souhaiterait), et les enfants, Nelson, Elizabeth et Achille, frôlent tous d'inéluctables catastrophes.Ensemble, ils découvrent les affres de la vie moderne, où les réputations sont détruites en un clin d'oeil, et ils apprennent combien le monde se révèle impitoyable lorsque l'on s'écarte du chemin tout tracé. Avec l'humour unique qui le caractérise, John Boyne dresse un portrait irrésistible de notre époque et de ses travers. Traduit de l'anglais (Irlande) par Sophie Aslanides« La démonstration par la fiction est aussi implacable que désopilante. » Le Soir« C'est délicieusement drôle, avec toutes les cinq lignes une remarque désopilante. » L'Opinion« L'auteur du best-seller Le Garçon en pyjama rayé jongle avec les registres jeunesse et adulte avec une écriture drôle et virevoltante et des personnages très vivants dans le sillage desquels il invite le lecteur à épier comme tapi derrière une vitre. » Sud Ouest« John Boyne, dont la cruauté drolatique rappelle une Lionel Shriver en moins cynique ou un Bret Easton Ellis en plus cocasse, chronique l'explosion en vol de cette clique d'affreux personnages, pourtant pas si mal intentionnés. » ELLE
-
Triboulet fut le difforme et volubile bouffon de Louis XII et François Ier. À travers sa vie de frasques et de facéties, il testa chaque instant les limites de sa liberté. Jusqu'à... la blague de trop.Le pouvoir tolère-t-il vraiment le rire ? Lorsqu'elle est permise par un roi, l'irrévérence fait-elle révérence ?L'ascension et la chute de Triboulet, racontée par un bouffon du XXIe siècle.« Une réflexion savoureuse sur le rire et le pouvoir. » Le Parisien« Un roman aussi savoureux que caustique. » Paris Match« Un parallèle audacieux sur la place du rire de la Renaissance à aujourd'hui. » L'Humanité« Un plongeon dans l'atmosphère truculente d'un Moyen Âge carnavalesque. » Point de vue« Triboulet, bouffon discrètement génial ! » ELLE« Un livre exceptionnel ! » Télématin
« Il signe un roman à l'image de son héros. Facétieux, intelligent et (im)pertinent » Femme Actuelle -
Un très honnête bandit
Antoine Albertini
- Jc lattès
- Littérature française
- 23 August 2023
- 9782709669863
Le 11 octobre 1882, Jean-François Rocchini, un cultivateur de la région de Porto-Vecchio est assassiné parce qu'il est soupçonné d'avoir tué le chien de ses voisins. Xavier, son fils, le venge un an plus tard. Parti au maquis, égaré sur des chemins inconnus, il commet de nouveaux crimes et gagne le surnom d'Animali, la « Bête ». Arrêté, il est condamné à mort. Il a 24 ans.Dans ce roman tiré d'un fait divers oublié qui passionna l'opinion internationale de l'époque, Antoine Albertini raconte une île infestée de banditi, leur monde et leurs lois, et met en lumière les mécanismes de la violence dans la fabrication de l'image de la Corse. Un jeune bandit, un bourreau terrifié par le sang des condamnés, un gendarme destructeur des bandits et bègue, un coutelier magnifique, une jeune femme courageuse : tous ses personnages disent un siècle et une île, ils sont superbes et inoubliables.« Tout y est dans ce western insulaire, chaque buisson, chaque bête, chaque auberge, chaque nuit sur la montagne. Vraiment, suivez le guide. » Livres Hebdo
-
1946. Trois ans après un événement tragique qui a fait voler leur vie en éclats, une mère et sa fille quittent la Pologne pour Paris. Honte et peur chevillées au corps, elles ne savent pas encore combien il est dur d'échapper au passé.
2022. Presque quatre-vingts années plus tard à Londres, Gretel Fernsby mène une vie bien éloignée de son enfance traumatique.
Lorsqu'elle est dérangée par un couple qui emménage dans son immeuble, elle espère que la gêne ne sera que passagère. Cependant, l'attitude de Henry, leur fils de neuf ans, fait resurgir des souvenirs que Gretel pensait enfouis à jamais.
Confrontée au choix cornélien de sauver sa peau ou celle de l'enfant, Gretel replonge dans son histoire quitte à faire éclore des secrets qu'elle a mis toute une vie à dissimuler.
Traduit de l'anglais (Irlande) par Sophie Aslanides