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Mr et Mrs Bennett ont cinq filles à marier. À l'arrivée d'un nouveau et riche voisin, la famille espère que l'une d'entre elles pourra lui plaire... Au-delà des aventures sentimentales des cinq filles Bennett, Jane Austen dépeint les rigidités de la société anglaise au tournant du XIXe siècle. Le comportement et les réflexions d'Elizabeth Bennett, son personnage principal, révèlent les problèmes auxquels sont confrontées les femmes de la gentry campagnarde pour s'assurer sécurité financière et statut social : la solution passe en effet par le mariage.Drôle et romanesque, ce chef-d'oeuvre de Jane Austen continue à jouir d'une vive popularité et a donné lieu à de nombreuses adaptations.
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" Deux ou trois fois Elinor usa doucement de ses droits de soeur aînée et d'amie pour adresser quelques tendres exhortations à Marianne et lui faire sentir la nécessité de prendre de l'empire sur elle-même. Mais Marianne détestait, abhorrait la dissimulation ; elle la regardait comme une fausseté impardonnable, et cacher des sentiments qui n'avaient rien en eux-mêmes de condamnables lui paraissait non seulement un effort inutile, mais une ridicule prétention de la raison. Willoughby pensait de même, et leur conduite à tous égards montrait clairement leur opinion. Quand il était présent, elle n'avait d'yeux que pour lui ; tout ce qu'il faisait était juste ; tout ce qu'il disait était charmant. Si dans la soirée on jouait aux cartes, il trichait pour la favoriser ; si l'on dansait, il était son cavalier la moitié du temps. Une telle conduite excitait, comme on le comprend, les railleries de la société, mais ils s'en embarrassaient fort peu et cherchaient plutôt à les provoquer. "
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Mai 1940 : l'invasion allemande jette les Français sur les routes de l'Exode. Dans le village de Bussy, la présence de l'occupant suscite des comportements divers. Écrit dans l'urgence en 1940-1942, le chef-d'oeuvre d'Irène Némirovsky, déportée à Auschwitz avant d'avoir pu l'achever, redécouvert en 2004, année où il obtient le prix Renaudot et est traduit dans le monde entier
La symphonie inachevée d'Irène Némirovsky Printemps 1940. Sur les routes de France, dans un chaos indescriptible, des millions de familles fuient l'avancée allemande. Dans le village de Bourgogne où elle s'est repliée avec son mari et ses filles, bientôt soumise aux restrictions infligées par le " statut des Juifs ", Irène Némirovsky, après des mois d'" angoisse insupportable ", prend le pari de transformer en fiction l'invasion et l'occupation du pays. Elle est convaincue d'écrire, sur ce sujet, son
Guerre et Paix.
La bourgeoisie française a cessé de l'éblouir : dans la première partie,
Tempête en juin, elle la frotte, sur les routes de l'Exode, à " la lie de Belleville ". Elle humilie Corte, type du " grand écrivain ", démasque l'hypocrite Mme Péricand, qui oublie ses principes de charité chrétienne, transforme en " loups " la bande d'orphelins qui faisaient mine d'obéir à l'abbé Péricand " comme des petits chiens ". Et dépeint toute une société rendue à l'état sauvage.
La deuxième partie,
Dolce, est la chronique à peine déguisée de l'occupation du village où Irène Némirovsky sera arrêtée par la gendarmerie le 13 juillet 1942, puis déportée. Car, si elle n'a pu écrire la fin de son oeuvre, elle l'a vécue. L'idylle avortée d'une jeune Française et d'un officier allemand offre de l'Occupation une vision incorrecte mais réaliste. Mille préjugés retiendront toutefois Lucile Angellier de céder aux avances de Bruno von Falk. Le maire et sa femme, Mme de Montmort, se montrent quant à eux plus conciliants...
Sauvé du désastre et transcrit par sa fille aînée, le manuscrit de
Suite française sera publié en 2004 et récompensé, à titre posthume, du prix Renaudot. Exemple unique et bouleversant d'une fresque sur les " années noires " inspirée d'événements qui l'ont interrompue, ce roman choral était conçu pour être lu " en 1952 ou 2052 ". Écrit dans l'urgence, il continue de séduire par son incroyable recul, son ironie mordante et son souffle puissant. -
Jane Eyre, orpheline à dix ans, est maltraitée par les Reed chez qui elle a été placée. Envoyée à Lowood, une institution rigide, elle y souffre de privations et de nouvelles brimades. Elle s'y fait une amie, Helen Burns, emportée par une tuberculose due aux mauvaises conditions sanitaires de l'internat - tout comme Maria Brontë, morte en bas âge à Cowan Bridge.Jane saura pourtant s'adapter et - tout comme Charlotte Brontë - devient professeur après six ans d'études. Une annonce passée dans un journal lui permet de devenir gouvernante : la voilà chargée de l'éducation d'Adèle, la protégée de Mr Rochester, riche propriétaire du château de Thornfield-Hall... dont elle s'éprend sans savoir qu'il est mariée à une folle enfermée au grenier. Elle l'apprendra le jour même de leurs noces...Hors de toute geste héroïque, Jane Eyre se révolte à sa manière contre la fatalité de sa condition et, dans une certaine mesure, contre l'ordre social. Charlotte Brontë ne s'est jamais cachée d'avoir emprunté à sa propre vie dans ce roman (1847) dont le sous-titre français - Mémoires d'une institutrice - est éloquent.
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Les tribulations de d'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis, les amours impossibles d'Anne d'Autriche avec le duc de Buckingham, les stratagèmes du cardinal de Richelieu et les roueries de Milady de Winter, aventurière et criminelle, une pincée de mystère, des rebondissements et du romantisme : tous les ingrédients d'un des plus grands classiques de la littérature française.
" Un pour tous ! Tous pour un ! "Avril 1625. D'Artagnan, cadet de Gascogne, se rend à Paris pour être des mousquetaires du roi Louis XIII. Un malentendu l'oblige à livrer duel contre trois d'entre eux : Porthos, un colosse débonnaire ; Athos, ruiné par son mariage avec l'intrigante Milady de Winter ; Aramis, enfin, galant et mystérieux. Tous trois finissent par croiser le fer contre les gardes du cardinal de Richelieu, leurs ennemis jurés. Les voici inséparables...
Bientôt, d'Artagnan apprend que la reine a offert au duc de Buckingham douze ferrets en diamant, présent du roi. Perfide, Richelieu suggère à celui-ci d'exiger qu'elle porte ses ferrets au bal des échevins. Les mousquetaires échoueraient-ils à les rapporter en France, la reine serait perdue...
" Un pour tous, tous pour un ! " Débordant de péripéties et de scènes historiques,
Les Trois Mousquetaires (1844) connut un tel succès que Dumas dut lui donner une suite,
Vingt ans après. On ne compte plus les adaptations de ces chefs-d'oeuvre du roman de cape et d'épée. -
La vie passionnée de la reine d'Écosse (1542-1587), accusée du meurtre de son second mari et décapitée sous les yeux d'Élisabeth I re, symbole de l'esprit humaniste face au fanatisme calviniste. Une destinée digne d'une tragédie antique, magnifiée par le travail de conteur, d'historien et de psychologue de Stefan Zweig.
La fin héroïque de Marie Stuart a forgé sa légende. La mère de Jacques Ier d'Angleterre était-elle vraiment impliquée dans le meurtre de Darnley, son second mari ? A-t-elle voulu faire assassiner Élisabeth Ire et favoriser un débarquement espagnol ?
Sans sa décapitation en 1587, aurait-on assisté ensuite à celle de Charles Ier, puis de Louis XVI et de Marie-Antoinette ?
Examinant chaque pièce du dossier à la façon d'un détective, Stefan Zweig entend expliquer comment " d'une destinée ordinaire naît soudain une tragédie aux dimensions antiques ".
Mais aussi mettre en lumière la culture humaniste de la reine catholique d'Écosse face au fanatisme religieux du réformateur John Knox.
Portrait d'une souveraine aveuglée par la passion, le récit de Zweig jette une lumière crue sur une personnalité volontiers qualifiée de " romantique ". " Un livre qui divertit comme le meilleur des romans tout en ayant la gravité, l'impartialité, le poids de la vraie recherche ", dira Klaus Mann. -
L'errance physique et mentale d'un jeune écrivain torturé par la faim et par la misère dans la capitale norvégienne... La Faim (1890), récit initiatique et semi-autobiographique le plus célèbre de Knut Hamsun, prix Nobel de littérature 1920, a eu une influence considérable sur la littérature du XX e siècle. Avant-propos d'Octave Mirbeau. Préface d'André Gide.
Un jeune homme pauvre erre dans les rues de Christiania, la capitale norvégienne. Parfois, pour quelques pièces, un journal achète les articles qu'il rédige à grand-peine. Mais la faim le torture et brouille sa conscience, la recherche d'un gîte hante ses jours et ses nuits. Ses seuls biens, l'un après l'autre, rejoignent le mont-de-piété, jusqu'aux boutons de sa jaquette.
Et sa raison part en lambeaux. Il apostrophe les passants, alterne les phases d'abattement, de colère et d'exaltation ; mais, par absurde fierté, se refuse au vol et à la mendicité. Parvenu à " la complète folie de la faim ", il en vient à sucer des cailloux, à ronger des os. Et toujours, au comble du désespoir, un miracle ajourne sa fin, prolonge son supplice.
Où est l'issue de ce labyrinthe ? Celle qu'il appelle Ylajali l'y guidera-t-elle ?
Nul avant Knut Hamsun n'était sorti de la misère pour la raconter, à la première personne, sous la forme à peine déguisée d'un roman. Plus que la faim, fidèle compagne de son héros, " les troubles intellectuels et les déformations morales " qu'elle entraîne sont le sujet de ce livre halluciné dont André Gide, à la veille de sa mort, n'avait pas oublié le choc qu'il produisit en 1895, lors de sa révélation au public français. -
Emma Woodhouse vit avec son père veuf. D'une grande beauté et pleine d'assurance, elle évolue en toute indépendance à Highbury, sans aucun souci financier et entourée d'amis fidèles. Mais le mariage de son ancienne gouvernante avec M. Weston la ramène à sa solitude. Pour se distraire, elle décide de s'occuper du mariage des autres, persuadée d'avoir des talents d'entremetteuse. Elle se consacre à sa nouvelle protégée, la très jolie Harriet Smith, qu'elle destine à M. Elton, le vicaire de Highbury. Les plans de la jeune fille semblent en bonne voie, mais ses certitudes vacillent lorsque les événements prennent un tour inattendu : ses propres émotions amoureuses lui vaudront bien des déconvenues...
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Anne est la seconde fille de l'honorable Sir Elliot de Kellynch. Persuadée par son amie Lady Russel, elle a dû rompre ses fiançailles avec le jeune Frederick Wentworth, un officier de marine pauvre, car il ne présentait pas les assurances d'un bon parti. Huit ans plus tard, sa famille connaît des revers de fortune. Son père décide alors de louer le château familial à l'amiral Croft, qui se trouve être le beau-frère de Frederick. Anne appréhende de revoir celui qui est resté son grand amour. Alors que s'achève la guerre avec la France, le capitaine Wentworth, fortune faite, revient avec le désir de se marier pour fonder un foyer. Il a conservé du refus d'Anne la conviction que la jeune fille manquait de caractère et se laissait trop aisément persuader...Dernier roman complet de Jane Austen, achevé en août 1816, un an avant sa mort, Persuasion offre la satire d'une société engoncée dans ses principes, ainsi qu'une galerie de personnages croqués sans aménité : un père futile qui ne pense qu'à son apparence, un soeur cadette égoïste et hypocondriaque, un cousin arriviste, une veuve manipulatrice... Comme dans Northanger Abbey, la vie mondaine et superficielle de Bath sert d'arrière-plan.Publié à titre posthume en 1818, Persuasion est aussi le seul roman de Jane Austen écrit pendant la période où l'action se situe : il est entrepris le 8 août 1815, le jour même où la population britannique apprend l'exil de Napoléon à l'île d'Elbe. En toile de fond, on trouve donc la défaite, l'abdication et l'exil de l'Empereur.
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" LE PLUS BEAU ROMAN D'AMOUR DE TOUS LES TEMPS. " Georges Bataille
Depuis son arrivée chez les Earnshaw, qui l'ont adopté, Heathcliff, enfant abandonné, semble attirer le malheur sur la maisonnée. Hindley, l'aîné, l'a pris spontanément en grippe. Et tandis que l'orphelin s'est épris de sa soeur Catherine, celle-ci décide de quitter les Hauts de Hurlevent pour se marier, dans l'espoir qu'elle pourra soustraire le malheureux aux colères de son frère aîné...
Au comble du tourment, Heathcliff s'enfuit. Mais il reviendra accomplir sa vengeance...
L'unique roman d'Emily Bronte, publié en 1847 sous pseudonyme, se présente comme la chronique d'un amour contrarié. Au climat passionnel qui ravage ses personnages, répondent les paysages de lande balayés par les vents, emblématiques de ce chef-d'oeuvre de la littérature anglaise. -
Et si l'herbe était vraiment plus verte à la campagne ?
Charlotte Léman
- Archipoche
- 28 March 2024
- 9791039204095
Un citadine perdue dans un village au milieu de nulle part. Par l'autrice de Si la vie te donne des citrons, fais-en une tarte meringuéeDepuis que je suis en âge de faire des projets, je n'ai eu qu'une idée en tête : quitter Bourlotte-la-Grande, mon village natal.
Je l'ai toujours su en mon for intérieur, je suis une fille de la ville. On peut dire, à presque trente ans, que mon objectif est atteint. J'ai un job que j'adore à Paris, mon petit ami, Nathan, le père de mes futurs enfants (même si lui l'ignore encore), et ma meilleure amie, Marion, habite à quelques arrondissements de chez moi. Ma vie rêvée.
Ça, c'était jusqu'à cet appel de Lucille, ma grand-mère adorée. Elle s'est fracturé le poignet et m'a appelée à l'aide. Comment aurais-je pu refuser ? Petit détail, et non des moindres, elle habite à Bourlotte...
Ici, impossible de faire un pas sans que la moitié du village soit au courant. Et, comme les choses peuvent toujours être pires, je me retrouve face à mon (ex) meilleur ami avec qui je suis en froid (polaire) depuis quinze ans... -
La jeune et crédule Catherine Morland, férue de romans gothiques, découvre la ville de Bath, dans le Somerset. Elle y rencontre Henry Tilney, qui l'invite à séjourner à Northanger Abbey, propriété de son père. Lieu au nom évocateur, que son imagination présage étrange et inquiétant...
Las : cette abbaye fort peu sinistre est en réalité pourvue de tout le confort moderne ! Une nuit passée dans une chambre isolée apportera-t-elle à l'impressionnable héroine son lot de délicieuses terreurs, comme promis par Henry ?
Entrepris en 1798, Northanger Abbey est une parodie pleine d'esprit, publiée quelques mois après la mort de Jane Austen, en 1817. L'auteur d'Orgueil et Préjugés n'y ménage pas son ironie, visant ici les hommes, leurs chevaux et leurs rodomontades, là les femmes et leur passion des toilettes et des romans. Tous les ridicules, toutes les frivolités sont la cible de la romancière, qui bâtit l'une de ses subtiles comédies amoureuses, pleine d'humour et de bon sens. -
César Borgia, fils du pape Alexandre VI, étend sa puissance sur Rome. Tous les moyens sont bons pour écarter ennemis et rivaux. Publiant en 1840 cette sanglante histoire, qui prend place dans son recueil de Crimes célèbres, Alexandre Dumas retrouve la voluptueuse et cruelle Renaissance, cadre de son premier triomphe théâtral, Henri III et sa cour. Sur les pas de Dumas dans les ténèbres de la Renaissance italienne Tous les moyens sont bons à César Borgia (1475-1507), fils du pape Alexandre VI, pour écarter ennemis, rivaux et étendre sa puissance sur Rome. Il ira jusqu'à éliminer, par le poison ou par les armes, les membres de sa propre famille : son frère aîné, les maris de sa soeur Lucrèce et les maîtresses qui eurent le malheur de se brûler à son pouvoir et de partager son lit. Mais sa cruauté finira par se retourner contre lui...
Écrivant cette sanglante aventure, issue de la série des
Crimes célèbres (1839-1840), Dumas entraîne le lecteur dans les basfonds de l'Histoire et fait revivre l'une des grandes figures criminelles de la Renaissance. Modèle du Prince de Machiavel, Borgia offre l'exemple d'une romantique alliance des contraires : raffinement et sauvagerie, dépravation et courage. Si l'admiration de Dumas le dispute à la répulsion, c'est qu'il y avait aussi dans ce monstre l'étoffe d'un grand homme qui, au forceps, tentait de mettre au monde l'Italie unie que le XIXe siècle peinait à réaliser. -
Une nuit, Walter Hartright, jeune professeur de dessin, porte secours à une mystérieuse " dame en blanc " que semble poursuivre une obscure menace. La jeune femme, parmi des propos incohérents, laisse entendre qu'elle est familière d'un lieu où il doit prochainement se rendre - le manoir de Limmeridge, perdu dans les brumes du Nord - pour enseigner la peinture aux deux pupilles de Mr Fairlie, Marian Halcombe et Laura Fairlie.Une fois sur place, à sa grande stupeur, Walter se rend compte que Laura ressemble étrangement à cette mystérieuse créature fantomatique, tout droit échappée d'un asile... Fervent défenseur de la cause féminine, il sent alors se nouer autour de lui un implacable complot : des mariages arrangés, voire meurtriers ; des hospitalisations de force par d'honorables familles soucieuses d'écarter des témoins gênants ; une société secrète qui fait poignarder les traîtres à sa cause...Tiré de l'histoire vraie de sa rencontre avec la femme qu'il aima jusqu'à la fin de ses jours - Caroline Graves, séquestrée avec son enfant par un mari à moitié fou -, Collins fait de la " dame en blanc " l'héroïne de ce roman angoissant plein de pièges et de terreurs intimes...
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Les aventures de la petite Sara, riche héritière devenue d'un jour à l'autre simple servante dans la pension de Miss Minchin. Après Le Jardin secret, Frances Hodgson-Burnett a signé avec La Petite Princesse un autre classique de la littérature pour enfants. La petite Sara Crewe a grandi en Inde, mais à l'âge de sept ans elle a été envoyée en Angleterre, dans la pension de Miss Minchin. Entourée d'amies fidèles, servie par une femme de chambre, elle y mène une vie de princesse, dispose de son propre salon et de sa garde-robe.
Puis un jour, tout s'arrête : son père, le capitaine Crewe, frappé par une maladie tropicale, la laisse non seulement orpheline, mais pauvre. Les mines de diamants qui devaient assurer sa fortune n'étaient qu'un mirage... Du jour au lendemain, Sara devient la bonne à tout faire de Miss Minchin.
Dans les combles où elle dort désormais, l'imagination, le courage et le grand coeur de Sara l'aident à braver son sort.
Elle parvient même à se faire un compagnon du rat qui loge à la même enseigne ! Jusqu'au jour où un " monsieur indien ", à la recherche de son singe, s'introduit dans sa mansarde par la lucarne. L'impensable va alors se produire... -
La redécouverte d'un classique de la littérature française : La Maternelle, roman naturaliste vendu à plus de 440 000 exemplaires et lauréat du prix Goncourt 1904, avec l'appui de Huysmans. La réédition d'un classique de la littérature française, lauréat du Prix Goncourt en 1904La vie de Rose, née dans une famille bourgeoise, semblait tracée. Mais la mort brutale de son père la prive de toute ressources et ses fiançailles sont rompues. Recueillie par son oncle, diplômée de l'université, elle se voit contrainte de devenir femme de service dans une école maternelle, au coeur du quartier de Ménilmontant. Dans son journal intime s'écrit le roman quotidien des enfants pauvres qu'elle prend en pitié et finit par considérer comme les siens.
Nourri d'anecdotes rapportées par la femme de Léon Frapié, qui fut institutrice communale, La Maternelle offre à nos yeux la saleté des rues, les maisons closes qui voisinent avec les écoles, l'alcoolisme des parents, la santé précaire des enfants.
S'il n'est pas indifférent à la condition des enseignants, Frapié peint avec tendresse les malheurs de ces petits élèves, héros de ce roman naturaliste sur l'enfance maltraitée.
Léon Blum, dans
L'Humanité, saluera ce réquisitoire contre les insuffisances de la morale républicaine, où se révèlent " quelques-unes des vérités fondamentales sur lesquelles la société future devra bâtir " -
Fanny Princes, 10 ans, enfant miséreuse, quitte Portsmouth pour être recueillie par son oncle aisé Sir Thomas Bertram et sa famille dans leur manoir nommé Mansfield Park. Ses cousins et cousines la méprisent et lui rappellent constamment qu'elle leur est inférieure, à l'exception d'Edmund qui lui apporte un peu de réconfort et dont elle tombe secrètement amoureuse. Mais l'équilibre familial, déjà fragile, est menacé par l'arrivée de deux jeunes Londoniens, frère et soeur, Henry et Mary Crawford. Le mode de vie et les valeurs des habitants du lieu sont mis à mal. Fanny, demandée en mariage par un très bon parti, se refuse au prétendant en raison de son amour caché pour Edmund. Son tuteur entre alors dans une profonde colère, lui laissant le choix entre un mariage de raison ou un retour à sa condition misérable. Ce roman le démontre à nouveau, Jane Austen excelle dans la demi-teinte pour décrire les rapports complexes qui se tissent entre ses personnages.
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Élevée au sein d'une famille unie mais pauvre - qui n'est pas sans rappeler la fratrie Brontë -, Agnès Grey, 18 ans, fille d'un pasteur d'un village du nord de l'Angleterre, décide de tenter sa chance dans le monde en se faisant gouvernante. Trop discrète et inexpérimentée, elle est vite confrontée à la dure réalité dès son arrivée chez la famille Bloomfield.Désarmée face à l'indiscipline des enfants gâtés dont elle a la garde, et à l'indifférence cruelle des adultes, elle est renvoyée au bout de quelques mois. Sans désemparer, et dans l'obligation de subvenir à ses besoins, elle trouve alors un emploi chez les Murray. Les jours passent, avec leur lot de monotonie et de difficultés, jusqu'à l'arrivée du nouveau pasteur, Mr Weston...Chronique réaliste à la première personne, non dénuée de satire, Agnes Grey est largement inspiré de l'expérience de gouvernante d'Anne Brontë dans l'Angleterre provinciale de son siècle, tout comme Jane Eyre de sa soeur Charlotte.
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Philip Pirrip, dit Pip, jeune orphelin doux et rêveur, est élevé par un beau-frère bienveillant et une soeur acariâtre, soumis à l'autorité de cette dernière. L'enfant rêve le monde à travers le filtre de son imagination. Cette disposition à la fantasmagorie favorise sa rencontre avec les deux êtres qui vont changer sa vie : un forçat évadé, enrichi et condamné à mort, et Miss Havisham, une vieille folle pittoresque chez qui il apprendra toutes les bassesses de la nature humaine.À la suite d'un héritage inattendu, l'apprenti forgeron va connaître une adolescence fastueuse et dissipée à Londres. Pip et sa femme, Estella, seront mûris et châtiés par les épreuves. Mais les " grandes espérances " qui portent le jeune Pip ne sont pas tant les aspirations prosaïques de l'Angleterre victorienne, sa recherche du confort ou de la respectabilité, que les puissances du rêve qui font désirer le bonheur au-delà de la sagesse.Roman de l'enfance et de l'adolescence, histoire d'une éducation et d'une ascension sociale, Les Grandes Espérances, avant-dernière oeuvre achevée de Dickens, séduit par sa fraîcheur, son invention perpétuelle, son alternance de pathétique et d'humour cocasse.
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Lily Bart, 29 ans, fait tourner bien des têtes, et du meilleur monde. Quoique issue d'un milieu modeste, elle a toujours frayé dans la haute société. Incapable de vivre sans argent, trop honnête pour monnayer sa beauté, Lily le sait et l'admet : " façonnée pour être un ornement délicieux ", quel autre destin pour elle que d'épouser un riche mari ? Rien ne serait plus simple à satisfaire que cette ambition, si la jeune femme n'était dotée d'un caractère farouche, qui lui interdit de céder au séduisant Lawrence Selden. Et si ses charmes ne suscitaient la jalousie des femmes. Son indépendance d'esprit détonne dans l'univers codifié, superficiel, de la bourgeoisie new-yorkaise. Et son désir de réussite se heurte aux règles d'un jeu sauvage dont elle refuse d'être le pion. Déchirée entre ses principes et ses aspirations, Lily Bart est-elle aussi libre qu'elle le pense ? Dans le New York de l'Âge d'or, Edith Wharton peint la satire d'une société étouffante qu'elle connaît mieux que personne, mais qui vit ses derniers instants.
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Jude l'Obscur est le dernier et le plus audacieux des romans de Thomas Hardy. L'auteur de Tess d'Urberville y songe dès 1888, comme en atteste une note de ses carnets : " Une nouvelle sur un jeune homme qui n'a pu aller à Oxford. Ses efforts, son échec. " Hardy estime que " le monde doit savoir " quelles difficultés rencontrent les non-privilégiés pour s'instruire - l'ultime ambition de Jude. Mais, bientôt, le roman en cours suit une autre voie : Hardy entend contester les lois sur le mariage, qui " constituent la machinerie tragique de l'histoire ".Condamné par son origine, Jude l'est encore par les liens d'un mariage forcé, puis par l'interdit pesant sur un amour illicite, sa compagne étant sa propre cousine. Hardy veut enfin décrire " la guerre terrible qui se livre entre la chair et l'esprit ", et qui retarde l'accomplissement du destin de Jude.Paru d'abord sous forme de feuilleton en 1895, Jude l'Obscur fit scandale par sa façon ouverte de traiter des moeurs dans la campagne anglaise de la fin du siècle - ce Wessex magnifié dans toute l'oeuvre de Thomas Hardy.
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" Stefan Zweig n'a rien écrit de plus remarquable que ce livre. Et je ne crois pas qu'on ait exploré plus profondément ces replis où la pitié vient tapisser comme une mousse les parois humides et froides du sous-sol intérieur. " Gabriel Marcel
Mai 1914. Anton Hofmiller, lieutenant de cavalerie, est invité dans le château du riche Kekesfalva. Ignorant la paralysie de la fille de son hôte, Édith, il l'invite à danser, mais enchaîne les faux pas en cherchant à corriger sa gaffe.
De ce geste de compassion naît une relation faussée, où la commisération se confond avec les sentiments, la culpabilité avec la honte. Incapable de surmonter la pitié que lui inspire Édith, Hofmiller détruit peu à peu sa propre vie sans combler les espoirs de la jeune femme...
Avec
La Pitié dangereuse (1939), seul roman qu'il ait achevé, Stefan Zweig procède à la lente décomposition de son héros, dont sont disséquées une à une les lâchetés et l'hypocrisie, dans une Autriche-Hongrie à la veille de la guerre. -
Avec ce portrait d'un homme à la veille de la Première Guerre mondiale, Virginia Woolf offre le pendant de Mrs Dalloway. Un classique moderne des lettres anglaises, indisponible en poche.
Sur une plage des Cornouailles, Betty Flanders regarde son fils Jacob et ses frères qui jouent dans le sable. Des années plus tard, nous retrouvons Jacob, étudiant en lettres à Cambridge, parmi ses camarades. Bientôt diplômé, le jeune homme apparaît aussi instable dans son existence professionnelle que dans sa vie affective. Mal adapté à la vie moderne, il se demande si la Grèce antique, objet de ses études, n'offrirait pas un meilleur cadre à son ennui...Qu'a-t-on dit d'une vie lorsqu'on l'a simplement résumée ? Rien qui touche aux hasards qui l'ont tissée, à la vérité d'un être comme de ses inclinations. Jacob naît, vit, meurt. Que restera-t-il de lui, lorsqu'il aura disparu ? Des objets dispersés dans une chambre à coucher, indices de celui qu'il fut et qui reste une énigme...De l'enfance jusqu'à la guerre, Virginia Woolf invite son lecteur à un voyage à l'orée des sens. De la personnalité et du caractère de Jacob, elle ne livre que des impressions fugitives et le peu qu'en savaient les témoins de sa vie. Le flot des souvenirs et des affects dessine alors le portrait d'un homme et de son milieu, plus vivant qu'une biographie détaillée. -
Charles Dickens fit de la fête de Noël celle de la famille, de la réconciliation et des bons sentiments. Avec la publication en 1843 de son célébrissime Chant de Noël, il invente un genre qu'il enrichira notamment avec Les Carillons (1844), Le Grillon du foyer (1845), La Bataille de la vie (1846) et L'homme hanté (1848).
Le maître de la littérature britannique conte Noël C'est l'un des mérites de Dickens d'avoir remis Noël a l'honneur. Hissant le 25 décembre au rang de " meilleur jour de l'année ", il t de cette fête celle de la famille et de la générosité .Le célèbre Cantique de Noël (1843) conte la rédemption de Scrooge, vieil avare égoïste, ennemi des réjouissances, dont trois fantômes vont attendrir le coeur.Les Carillons (1844) et Le Grillon du foyer (1845), paraboles sur les bienfaits du bonheur domestique, mettent a l'honneur la dinde, les cadeaux et le sapin, devenus les symboles de ce jour de joie.