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La Piterne
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Ces contes représentent le savant mélange des différents intérêts de l'auteur. Il aborde les simples et profondes misères des petites gens, en milieu urbain ou rural, narrées comme des choses ordinaires, nuancées par sourire, parfois moqueur, souvent féroce. Ces récits ont le pouvoir de tenir le lecteur en haleine, lui laissant découvrir des profondeurs illimitées.
Maupassant distille dans ce receuil les contrastes extrêmes, allant jusqu'à la Mort sans retour. Contes en noir et blanc, en lumières et en ombres, en façades publiques et en intimités secrètes. -
Sans famille est une oeuvre mettant en scène de nombreux personnages, tous plus ou moins importants, qui marqueront Rémi, l'aideront dans sa quête et dans sa vie, surtout pour retrouver sa mère.
À la manière d'un grand feuilleton romanesque, Hector Malot signe un roman d'initiation par excellence où le héros grandit en affrontant une suite d'aventures, de mésaventures et de drames. Voulant décrire la France du XIXe siècle, Hector Malot fait voyager son héros dans plusieurs régions du pays ainsi qu'en Angleterre. -
Roman historique et roman d'aventures, il raconte une belle histoire d'amour dans le Cotentin de l'auteur.
Le chevalier Des Touches est un « Chouan » (royaliste) et un agent secret, dont les fréquentes traversées de la Manche, au nez et à la barbe des Républicains en font un gibier de choix. Victime d'une trahison, il est capturé et condamné à la guillotine.
Douze de ses compagnons d'armes les plus résolus parviendront-ils à le libérer à temps ?
Cette épopée, basée sur un fait réel, est contée trente ans plus tard par la seule femme ayant participé à la périlleuse entreprise. Le petit cercle d'amis, royalistes désenchantés, est heureux de revivre un passé dramatique et glorieux.
Le rythme de l'action, d'abord un peu lent, s'accélère ensuite : les amateurs d'émotions fortes ne sont pas déçus. -
Les 21 juors d'un neurasthénique (1901) suivi de La 628-E8 (1907)
Octave Mirbeau décrit la société à travers les curistes d'une station thermale et à travers les notes de voyage à travers la France, la Belgique, la Hollande et l'Allemagne.
Les deux textes montrent l'humour et la tendresse de l'auteur. -
Martial Procas est un scientifique reconnu, spécialiste des microbes pathogènes. Beau, le tout-Paris, en particulier féminin, accourt à ses conférences universitaires.
Un jour, une belle Américaine attire son regard et il tombe amoureux de cette femme ; or c'est une aventurière qui le quitte quelques semaines après leur mariage. Quand il s'en rend compte, Procas est victime d'une crise très grave, un cas de cyanose dû au rétrécissement de l'artère pulmonaire : le malade prend une teinte bleue incurable.
Dès lors, victime de la haine de ses semblables, il doit fuir car son allure est trop impressionnante, cadavéreuse, avec des yeux implorant la vie ! Le héros vit un calvaire, ne trouve de paix nulle part.
Le jour où un ignoble boucher tue le chien de Martial, son seul réconfort, il décide de se venger : une vengeance qui toucherait le maximum de ses ennemis. -
Dingo : Dernière oeuvre narrative de Mirbeau, Dingo n'a pas pu être achevé par le romancier, trop malade. En rupture complète avec la tradition "réaliste", ce récit nous introduit dans un monde de fantaisie, où la galéjade et le mythe côtoient l'observation, et où la réalité la plus sordide, inspirée par les déboires rencontrés par le romancier, est transfigurée par le regard et l'imagination du narrateur. (Pierre Michel, Société Octave Mirbeau)
Un gentilhomme : Roman inachevé, dont il ne reste que les trois premiers chapitres, Un gentilhomme a été rédigé vers 1900-1902 et vite abandonné, avant d'être publié en 1920 par la veuve du grand écrivain. Revenant sur ses débuts, à la faveur de la fiction, le romancier développe une analyse typiquement anarchiste de la prostitution, et considère que celle de l'esprit est bien plus salissante que celle du corps. (Pierre Michel, Société Octave Mirbeau) -
Les îles de l'archipel de la Manche, Jersey, Guernesey, Aurigny, où il y a des routes tracées, des champs arables, des maisons, des hameaux, des cités, ne disaient rien à mon imagination, à mes instincts nativement sauvages. Il me fallait les Écrehou. Je rêvais d'en être le Robinson. Les gens de la côte m'en racontaient des merveilles. C'étaient des pêches miraculeuses, des homards, des poings-clos, des étrilles sous toutes les pierres, des crevettes roses, des coquillages, des floraisons étranges dans toutes les mares, des poissons argentés...
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Le père avait vécu toutes ses vacances d'enfance sur la même plage. Après son mariage, il avait maintenu la tradition familiale, l'esprit tranquille. Par paresse ou par mollesse, sans poser la moindre question, son épouse avait accepté cette destination et fut charmée par les lieux ; en deux ou trois années, aucun endroit ne lui sembla plus propice à un repos estival... Et si on construisait un château de sable, cette année ?
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Partant d'un fait divers réel, l'imagination met les personnages en scène : un amateur de boomerang reçoit son appareil en pleine tête en pratiquant son loisir.
Dès lors, il souffre d'amnésies à répétition et cherche qui peut pouvoir prendre en charge ses éventuels soins. La combien qu'il trouve est pour le moins originale. -
Henry de Régnier annonce dans les premières lignes de son ouvrage, l'intention qui le guidait :
"De ce petit livre le titre est encore ce qui m'y plaît le plus comme pouvant en devenir l'excuse au besoin. Sinon, que chaque lecteur bienveillant approprie à ses songes ce dont ils s'accommoderont et j'aurai eu, par surcroît, le plaisir de m'être conté quelques-uns des miens ; aussi, aurais-je voulu pour frontispice à ces pages tels emblèmes significatifs. Un peintre de mes amis les eût dessinés ; il y aurait figuré par exemple un miroir ou une conque ou une gourde curieusement ornementée. Il l'aurait représentée en étain, car j'aime ce métal qui a un aspect de très vieil argent humble, éraillé et intime, un argent un peu mat comme si l'approche d'un souille le ternissait ou si son éclat se tempérait de la moiteur d'avoir été longtemps tenu par une main tiède.
"L'allégorie sans doute eût été plus claire par une conque. La mer en dépose de charmantes sur le sable des plages, parmi les algues doucereuses, un peu d'eau et des coquilles. Une nacre çà et là à vif sous leur écorce en irise les luxueuses plaies et leur forme est d'une malice si mystérieuse qu'on s'attend y entendre chanter à son oreille les Sirènes. L'écho indéfini de la mer y murmure seul et ce n'est en lui que le flux de notre sang qui y imite le cri intérieur de nos destinées.
"Mais un miroir vaudrait mieux certes..."
Ainsi, avec des précieux et des images alambiquées, il dresse les portraits incertains d'une mémoire infidèle entre amours perdus, regrets survenus et mélancolie. -
L'expression "être un talon rouge" se disait au XVIIe siècle d'un courtisan qui avait de tels accessoires à ses souliers, ce qui passait pour une marque de noblesse.
En 1662, Monsieur frère du roi, revenant du Carnaval au marché des Innocents à Paris crée involontairement une nouvelle mode à la Cour : ses talons étaient devenus rouges, car maculés de sang. Dès les jours suivants, les nobles de la Cour adoptent des talons rouges pour leurs chaussures.
À travers quatre nouvelles où se croisent des personnages hauts en couleurs, le narrateur raconte les cruautés et les rumeurs des courtisans du roi Louis XV :
- le toutou de la Maréchale ;
- la Courtisane amoureuse ;
- le Magnifique ;
- la perruque de M de Sartine.
Le spécialiste des cours françaises rédige un véritable magazine "people" de l'entourage royal. -
Voyager avec un certain Belphégor - sans D - ouvre la voie à des révélations sur chaque passager... Mais qui est-il, ce mystérieux compagnon ?
Étrange et dérangeant. -
Les voisins venaient la voir, elle leur racontait la mort du chat. "II est mort, le pauvre animal, un an jour pour jour après mon pauvre malheureux... Il a eu une mort douce... Un an jour pour jour..."
Elle le répétait vingt fois par après-midi, et cette circonstance prit bientôt à ses yeux une importance extrême. "Un an, jour pour jour ! À présent, c'est mon tour. Je mourrai peut-être bien aussi un an jour pour jour après mon pauvre cat..." -
Trois nouvelles publiées dans le Bulletin de la Société havraise d'études diverses en 1894 :
- Le fiancé : un jeune recru annonce comme profession qu'il est le fiancé de Suzon !
- Service de nuit : qu'est-il préférable d'être à l'armée : un bicycliste ou un cavalier ?
- Heures d'étude : du collège au bureau d'avocat, le mot "étude" poursuit l'auteur qui se souvient de ses longs ennuis. -
Les quatre histoires fleurent bon les XVIIIe et XIXe siècles ; L'auteur dépeint avec tendresse le bon peuple et la petite noblesse de Normandie et nous fait voyager entre poésie, religion et romance.
L'Hirondelle conte la "bonne" servante qui sauve sa petite maîtresse des griffes de la révolution.
Philémon et Baucis deviennent en Micheleu et Michelette du Pollet, à Dieppe.
Ciska de Clercy tombe amoureuse d'un homme promis à une autre, mais moribonde.
Les bruyères du frère Jean narre la reconstruction d'une abbaye trappiste sous Napoléon. -
Non loin des bords riants de la Seine, dans une contrée appartenant à la Normandie, était jadis une riche abbaye dont les ruines font encore l'admiration des amateurs d'antiquités. Cette abbaye, où vivaient en commun de pieux Bénédictins, élevait ses tours qui servaient de fanal au voyageur égaré, et l'invitaient à venir réclamer un abri pour la nuit.
Chaque soir, en effet, voyait arriver à la porte du couvent, tantôt le colporteur accablé de lassitude par les longues courses qu'il avait faites durant la journée pour débiter ses marchandises ; tantôt le pèlerin vénérable, courbé sous le poids de l'âge et de la fatigue de ses voyages lointains ; tous les étrangers, enfin, qui, à l'approche de la nuit, cherchant un gîte, étaient assez heureux pour gagner à temps celui qui s'offrait à eux.
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Contes normands par Jean de Falaise
De Chennevieres-Pointel Charles-Philippe
- La Piterne
- 30 July 2018
- 9782378670184
Veux-tu que je conte une histoire, une histoire aux propos joyeux ? Mets ta chopine entre nous deux ; le bon cidre aide la mémoire et fait passer dicts graveleux. Normands aimaient conter et boire : Soyons dignes de nos aïeux.
Qui peut mieux parler de son projet que l'auteur lui-même ?
Les Contes normands par Jean de Falaise, publiés en 1839, sont des nouvelles et des fantaisies, non des récits traditionnels ou féeriques. -
Mme Farnier s'amuse à versifier pour tuer le temps. L'épouse du fonctionnaire avignonnais remporte le concours de poésie organisé par la revue Le Laurier d'or. Le succès fait craindre à M. Farnier le "qu'en dira-t-on".
Invité à la capitale pour la remise du prix, le couple va souffrir dans ce milieu hypocrite : les intérêts du magazine, les à-côtés futiles et dangereux, l'envie et le désir de nuire, etc.
Lorrain dresse la satire de moeurs dans le milieu de la presse du début du XXe siècle, et pas seulement de cette époque. -
D'un pays lointain : miracles, visages de femmes, anecdotes
Remy De Gourmont
- La Piterne
- 19 January 2019
- 9782378670337
À travers 32 nouvelles, réparties en trois livres, de Gourmont peint le tableau de ses contemporains.
La femme et l'amour ont la place d'honneur, à côté de personnages aux parcours étranges ou à l'identité singulière : la vierge qui s'offre dans un train, le moine qui ne croit pas en Dieu, l'aigle qui révèle la vérité de la vie.
Chaque histoire a son indépendance tout en invitant à découvrir la suivante. -
Parisiens par excellence, les jardins du Luxembourg sont un lieu de promenade, de flânerie, de rencontre pour les habitants et les visiteurs de la capitale. Écrites au tournant des XIXe et XXe siècles, les trois nouvelles présentées permettent à l'auteur d'aborder des thèmes permanents : la gestion du patrimoine public, la préservation des essences, le bon sens de la culture. Charles Frémine parle des végétaux : orangers et champignons, des personnes qui travaillent : gardiens et jardiniers, un peu des promeneurs. Les images développées en 1905 restent d'actualité.
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Les Normands sont uniques ! S'ils n'existaient pas, il faudrait les inventer. C'est ce qu'aurait pu dire Jean Revel à son ami Guy de Maupassant. Le Parisien venu enseigner à l'école normale de Caen leur a trouvé mille qualités et défauts : roublardise, bassesse, générosité, cupidité, etc.
L'auteur dresse le portrait sans complaisances, dont celui du paysan plus attaché à sa cour qu'à son neveu, des villageois avinés chez le coiffeur, du conseiller juridique véreux et de la "poulette" qu'une tante veut "plumer". -
M
on oncle avait une volière, luxe inouï de son modeste ménage de garçon ; une belle volière à barreaux verts, montée sur un socle de briques
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L'oiseau auquel je me suis particulièrement attaché pendant quel
que temps, était un petit tarin jaune et vert, à gorgerette lavée de
pourpre, au bec pointu, au caractère familier. Je l'aimais tant que
j'avais obtenu la permission de lui procurer une épouse...
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Dans la ville sans nom, la rue ne portait aucune plaque. C'est là que se trouvait la case ronde sans angles où vivait un couple de nègres miséreux. Ils étaient pauvres malgré le dur labeur qu'ils livraient ; ils trimaient pour la richesse de leur maître. Leur métier était « esclave ». Au-delà de leur misère, le couple vivait un chagrin cruel et immense : nul bambin ne pleurait dans leur case sombre qui restait toujours vide, toujours muette.
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Jérôme a l'impression d'entrer chez un étranger. Il a beau se répéter qu'il est désormais propriétaire et que la maison, le jardin, le cagibi et tout le reste lui appartiennent, il a un troublant sentiment d'intrusion. Geneviève le devance, elle ouvre déjà la porte de la maison. À l'intérieur, elle constate que le ménage date de plusieurs mois, des cartons empilés au pied d'une bibliothèque à moitié vidée, des chiffons jetés sur la rambarde d'escalier, une odeur d'humidité tenace.