" L'esprit est un jardin ". C'est par cette belle formule que Hugo décrit le personnage de l'évêque de Digne, Monseigneur Myriel, dans son roman
Les Misérables. " Tantôt il bêchait dans son jardin, tantôt il lisait et écrivait. Il n'avait qu'un mot pour ces deux sortes de travail : il appelait cela jardiner. L'esprit est un jardin. "
J'aime ce simple aphorisme, ce mantra hugolien qui combine si bien l'idée de la lecture avec le beau principe de la fécondité, la terre qu'on arpente et la graine qui fleurit, les lignes de la page et l'esprit qui s'élève, grandit sans se flétrir, pense sans jamais devenir sceptique ou pire : cynique.
Se plonger dans Hugo, c'est cultiver sans cesse notre émerveillement devant les beautés du monde, et notre indignation face à ses injustices. Je suis pétri de lui, de ses romans et de sa poésie. Depuis l'adolescence, je me nourris de ses discours. Je les ai presque tous lus. Et maintenant que ma vue baisse, je les sème vers d'autres. Vers ceux que j'aime, d'abord : mes filles, ma famille. Vers mes lecteurs aussi, par des biais détournés, quelques mots, en passant. Vers tous mes étudiants de Sciences Po, et d'ailleurs.
" La lumière est dans le livre, écrit Victor Hugo. Ouvrez le livre tout grand. Laissez-le rayonner, laissez-le faire. Qui que vous soyez qui voulez cultiver, vivifier, édifier, attendrir, apaiser, mettez des livres partout. " Les siens ont balisé ma vie d'homme et d'auteur.
Ça s'écrit comment ?
Avec quoi j'accorde ce mot ?
Faut-il mettre un L ou deux L ?
Ne vous prenez plus la tête avec l'orthographe ou la grammaire françaises, pleines de pièges !
Avec ses explications très simples et colorées, MaitressAdeline vous donne des moyens mnémotechniques pour ne plus vous tromper !Les 101 règles à savoirDes exercices pour s'entraînerLes astuces et les pièges à éviter
Écrit-on pour les enfants ou les adolescents comme on écrit pour les adultes ? Comment construire une intrigue, inventer des personnages, captiver jeunes lecteurs et jeunes lectrices et voir ses textes publiés ? C'est en apprenant à lire la littérature jeunesse qu'on peut apprendre à l'écrire, répond Clémentine Beauvais. À l'aide de nombreux exemples tirés de romans et d'albums, elle livre outils théoriques, méthodes, conseils pratiques et anecdotes pour écrire ses propres textes, de l'idée de départ au point final.
L'histoire inédite d'une exception française, de Montaigne à François Mitterrand.La France possède une singularité enviée du monde, et sans doute vouée à disparaître : la liaison étroite qu'entretiennent depuis des siècles la politique et la littérature. En quel autre pays, un homme d'État estimerait que la légitimité issue du suffrage est rehaussée par le prestige de l'écriture ? En quel autre pays les grands écrivains jugent que leur génie leur octroie le devoir d'éclairer les destinées de la nation et de guider le peuple ? Ce croisement n'a pas été l'exception mais la norme, comme en témoignent par exemple la publication du
Mémorial de Sainte-Hélène et celle des
Mémoires de Charles de Gaulle dans la bibliothèque de la Pléiade.
Du XVIe au XXIe siècle, ce grand livre met en lumière, à travers une galerie de portraits d'hommes politiques qui ont écrit des chefs-d'oeuvre et d'écrivains phares qui ont exercé le pouvoir, cette endogamie paradoxale qui n'a cessé de susciter l'étonnement des étrangers, car elle donne aux mots une résonance et à la politique une élévation, presque une transcendance, qui manque tant aujourd'hui.
Du côté des hommes d'État, voici Henri IV, Richelieu, Louis XIV, Mirabeau, Napoléon, Clemenceau, Jaurès, Blum, de Gaulle et Mitterrand, dont l'exercice du pouvoir s'est accompagné des pouvoirs de l'écrit. Parmi les écrivains dont la renommée a été le piédestal des ambitions politiques, voici Montaigne, Chateaubriand, Lamartine, Tocqueville, Hugo, Barrès, Malraux, Senghor...
La littérature apparaît tantôt comme le vecteur d'une ambition, tantôt comme le deuil éclatant d'espoirs déçus, tandis que la politique cherche dans la littérature un surcroît de légitimité conjugué à un brevet pour la postérité.
Un livre fort, doté d'une écriture superbe ; des portraits ciselés qui convoquent l'ironie de Saint-Simon et ont la profondeur de ceux de Sainte-Beuve.
Rien ne semble plus incongru que de prendre appui sur la société d’Ancien Régime pour penser le refus féminin. Assignées au devoir de « réserve » par les traités de civilité et au silence ou à la « feinte résistance » par les codes de séduction, les héroïnes de la littérature classique n’auraient rien à nous transmettre, surtout pas le pouvoir de dire « non ». On aurait pu croire l’affaire pliée sans la sagacité de Jennifer Tamas. Car, à leur manière, les femmes du Grand Siècle ont résisté, elles ont désobéi, et de ces combats à bas bruit il demeure des traces. Sous les images de princesses endormies célébrées par l’industrie du divertissement se cachent de puissants refus, occultés par des siècles d’interprétations patriarcales. Jennifer Tamas les exhume avec courage et subtilité, elle traque l’expression du féminin sous le regard masculin et tend savamment l’oreille vers le bruissement des voix récalcitrantes. Conviant les figures dissidentes des siècles anciens, du Petit Chaperon rouge à Bérénice, elle vivifie le discours féministe et trouve chez Marilyn Monroe le secret d’Hélène de Troie. Elle révèle ainsi, non sans un brin d’irrévérence, un magnifique matrimoine, trop longtemps séquestré dans les forteresses universitaires.
Jennifer Tamas est agrégée de lettres modernes et enseigne la littérature française de l’Ancien Régime aux États-Unis à Rutgers University (New Jersey). Elle a notamment publié Le Silence trahi. Racine ou la déclaration tragique (Droz, 2018).
Il y a un « e » à génie mais combien de fois avez-vous entendu qu'une femme était géniale ?Première femme écrivain, voire premier écrivain tout court, musicienne, philosophe, éducatrice, activiste politique, Sappho (VIIe siècle avant J.-C.) fut, de son vivant, la première autrice à être reconnue comme géniale. Elle fut par la suite, de l'Antiquité à nos jours, sans cesse métamorphosée, quitte à être détournée, ce qui lui assure paradoxalement le privilège d'une nouvelle existence. Toujours trahie, toujours vivante, toujours géniale, telle est Sappho de Mytilène.Ce sont quelques-unes de ces vies, à la fois absolument réelles et fictives puisqu'elles ont été crues, neuf pièces d'un fascinant puzzle, que raconte ce livre. Sage aussi connue et révérée que Socrate chez les Grecs, Sappho devient tour à tour courtisane, sorcière païenne, activiste révolutionnaire, lesbienne sulfureuse et féministe iconique, miroir tranchant où se reflète l'image de la femme propre à chaque époque. À travers ces neuf vies de Sappho, emblème de toutes les femmes qui ont osé prendre la plume pour faire entendre leur voix, Laure de Chantal explore la question de la place que les sociétés ont réservé au génie féminin, à commencer par la nôtre.
« Est-ce que, moi, la petite fille de l'epicerie de la rue
du Clos-des-Parts a Yvetot, immergee enfant et adolescente dans une langue parlee populaire, un monde populaire,je vais ecrire, prendre mes modeles, dans la langue litteraire acquise, apprise, la langue que j'enseigne puisque je suis devenue professeur de lettres ? Est-ce que, sans me poser de questions, je vais ecrire dans la langue litteraire
ou je suis entree par effraction, la langue de l'ennemi comme disait Jean Genet, entendez l'ennemi de ma classe sociale ? Comment puis-je ecrire, moi, en quelque sorte immigree de l'interieur ? Depuis le debut, j'ai ete prise dans une tension, un dechirement meme, entre la langue litteraire, celle que j'ai etudiee, aimee, et la langue d'origine, la langue de la maison, de mes parents, la langue
des domines, celle dont j'aurai honte plus tard, mais
qui restera toujours en moi-meme. Tout au fond,
la question est : comment, en ecrivant, ne pas trahir
le monde dont je suis issue ? »
Annie Ernaux
Pour cette nouvelle edition augmentee de Retour a Yvetot, Annie Ernaux a souhaite ecrire une preface et completer le cahier hors- texte avec plusieurs documents inedits de sa vie a Yvetot : redaction ecrite en classe de sixieme, livret scolaire, photos de jeunesse, lettres a son amie Marie-Claude, extraits de son Journal lors de l'ecriture et de l'envoi de son premier roman aux editions du Seuil, en 1963.
Après Le Sel de la vie, Françoise Héritier poursuit ici son exploration tout en intimité et en sensualité de ce qui fait le goût de l'existence. Elle nous invite à retrouver nos étonnements d'enfance, quand la découverte des mots, à travers leur brillance, leur satiné, leur rugosité, s'apparentait à celle de la nature et des confitures. À travers les mots, c'est le trésor caché s'établissant en nous entre les sons, les couleurs, les saveurs, les touchers, les perceptions et les émotions qu'elle nous convie ici à redécouvrir. À chacun, à son tour, à partir de quelques mots, de trouver la richesse de l'univers intime qu'il porte en soi. Françoise Héritier a été professeur honoraire au Collège de France. Elle a été directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales et présidente du Conseil national du sida. Elle est notamment l'auteur du Sel de la vie, qui est un immense succès international.
Qu'est-ce que le conte de fées ? Où puise-t-il son origine ? Quelles sont ses fonctions ? En répondant à ces trois questions, ce court essai, qui a tout d'un grand texte théorique, donne des clés fondamentales tant pour comprendre l'oeuvre de J.R.R. Tolkien que le conte de fées et son influence sur nos vies. L'auteur aborde le sujet comme « un territoire périlleux qui réserve des chausse-trappes aux imprudents et des cachots aux téméraires », et on l'y suit comme on partirait pour une formidable aventure. L'essentiel ne tient-il pas dans le pouvoir d'enchantement, d'évasion, de consolation et de création du conte de fées ?
« Ce livre parle avant tout d'amour : le grec ancien a été l'histoire la plus longue et la plus belle de toute ma vie. Peu importe que vous connaissiez le grec ou non. Si c'est le cas, je vous dévoilerai des caractéristiques de cette langue dont personne ne vous a parlé au lycée, quand on vous demandait d'apprendre par coeur conjugaisons et déclinaisons. Si ce n'est pas le cas, c'est encore mieux. Votre curiosité sera comme une page blanche à remplir. Qui que vous soyez, cette langue recèle des manières de s'exprimer qui vous permettront de vous sentir chez vous, de formuler des mots et des idées qui ne trouvent pas d'expression exacte dans notre langue. » Le grec est une langue géniale : voici neuf bonnes raisons d'en tomber
éperdument amoureux.
Andrea Marcolongo est helléniste, diplômée de l'Università degli Studi de Milan. Elle a beaucoup voyagé et a vécu dans dix villes différentes, dont Paris, Dakar, Sarajevo et Livourne aujourd'hui. Elle a travaillé comme plume auprès de personnalités politiques. Comprendre le grec a toujours été pour elle le problème à résoudre et elle lui a dédié une bonne partie de ses nuits d'insomnies.
Vous rêvez de devenir un crack en français - ou juste d'envoyer des courriels sans fautes ? Avec la complicité de ce livre aussi gai que pédagogique, vous éviterez les principaux écueils de l'orthographe farceuse de la langue de Molière.
« Ma soeur s'est faite enguirlander » ou « Ma soeur s'est fait enguirlander » ? « Des robes oranges » ou « des robes orange » ? « Quelque temps » ou « quelques temps » ? Feuilletez à votre guise ce petit recueil et retrouvez-y les 99 fautes qui font bondir quotidiennement sur son stylo rouge la plus célèbre des correctrices de presse. Pour chaque point abordé : une explication brève, une astuce, et une illustration rigolote et instructive.
L'histoire du français illustrée et racontée en 112 dates emblématiques. Un ouvrage complet, fiable et attractif, pour tous les amoureux de notre langue.
Le récit de l'histoire de la langue française
L'ouvrage retrace l'histoire du français, des premières langues parlées sur notre territoire - gaulois et latin - jusqu'au français « moderne » pratiqué aujourd'hui dans 51 pays dans le monde, Il mêle les évolutions de la langue elle-même aux événements politiques, culturels et sociaux qui l'ont façonnée. Au fil du temps, l'accent est mis sur les échanges avec les autres langues et sur la variété des usages du français, qu'il soit oral ou écrit, populaire ou académique.
Une organisation claire, une mise en page rythmée
o Au début de chaque partie, une grande frise chronologique.
o Puis au fil des doubles pages, le récit de chaque événement, en textes et en images.
o À la fin de chaque partie, des dossiers thématiques.
Légende celte aux origines du roman, le récit de Tristan et Iseut bâtit le mythe des amants maudits, triomphants par-delà la mort.
" Seigneurs, vous plaît-il d'entendre un beau conte d'amour et de mort ? C'est de Tristan et d'Iseut la reine. Écoutez comment à grand'joie, à grand deuil ils s'aimèrent, puis en moururent un même jour, lui par elle, elle par lui. "
Légende celte aux origines du roman, le récit de Tristan et Iseut bâtit le mythe des amants maudits, triomphants par-delà la mort.
"Écriture et lecture sont les deux faces d'un même fait d'histoire et la liberté à laquelle l'écrivain nous convie, ce n'est pas une pure conscience abstraite d'être libre. Elle n'est pas, à proprement parler, elle se conquiert dans une situation historique ; chaque livre propose une libération concrète à partir d'une aliénation particulière... Et puisque les libertés de l'auteur et du lecteur se cherchent et s'affectent à travers un monde, on peut dire aussi bien que c'est le choix fait par l'auteur d'un certain aspect du monde qui décide du lecteur, et réciproquement que c'est en choisissant son lecteur que l'écrivain décide de son sujet. Ainsi tous les ouvrages de l'esprit contiennent en eux-mêmes l'image du lecteur auquel ils sont destinés."
Jean-Paul Sartre.
Illustré par Rodolphe Urbs Préface de Arnaud Hoedt et Jérôme Piron#orthogrammaticaleTiens, je cherche le nom JUS dans mon super dico et voici ce que je trouve : jus de légum eS, de frui tS, jus de carott eS jus de tomat e, de pomm e, d'orang e(J'abandonne. Laissez-moi ici, je vais vous ralentir. Je retiens les Indiens.) Ce que vous allez trouver dans cet ouvrage ? Des " petites leçons " d'orthographe, de grammaire et de vocabulaire, mon avis sur certaines règles, des exemples rigolos et décalés, parfois peu politiquement corrects.
Mon objectif ? Vous faire découvrir, redécouvrir et retenir, je l'espère, les règles de la langue française, tantôt capricieuse, tantôt rigoureuse, mais jamais ennuyeuse.
Enjaillez-vous bien !*(S'enjailler : verbe apparu à la fin du XXe siècle qui vient du nouchi, un argot parlé en Côte d'Ivoire.)
« Tout le monde aime les méchants. La culture populaire en a produit de toutes formes et toutes couleurs. Mais tous ne commettent pas leurs atrocités pour de viles raisons. Certains ne veulent pas détruire le monde : ils veulent le changer. Utopistes malencontreusement dystopiques, extrémistes plus ou moins bien intentionnés, libérateurs aux penchants totalitaires, terroristes se vivant comme résistants : ce livre leur est consacré. »
De Thanos à Poison Ivy, de Killmonger à Daenerys, en passant par les sorcières et autres freaks, il fallait donner un nom à ce troublant phénomène, un nom en hommage à son leader incontesté : le syndrome Magneto.
Bien plus qu'un mouvement littéraire du XIXe siècle, le romantisme est une vision du monde, une protestation culturelle contre la civilisation capitaliste et une critique radicale des dégâts infligés par celle-ci à la planète qui court de la fin du XVIIIe siècle à aujourd'hui. Pour montrer cette continuité dans le temps, ce livre analyse six thématiques à travers six figures très diverses : la critique environnementale avec le botaniste-voyageur William Bartram ; le désastre écologique avec le peintre Thomas Cole ; l'utopie écologique avec l'artisan William Morris ; la dénonciation du « meurtre » de la nature avec Walter Benjamin ; l'écologie socialiste avec le critique littéraire Raymond Williams ; et la guerre climatique avec l'essayiste militante Naomi Klein.
À la fin de l'automne 1908, Proust rentre de Cabourg épuisé. Depuis longtemps, il a renoncé à son oeuvre. Profitant d'un répit que lui laisse sa maladie, il commence un article pour Le Figaro : "Contre Sainte-Beuve". Six mois plus tard, l'article est devenu un essai de trois cents pages. Conversant librement avec sa mère, l'auteur entrelace, autour d'une réflexion sur Sainte-Beuve les souvenirs personnels, les portraits d'amis, les impressions de lecture. Voici le château de Guermantes : voici M. de Quercy et Mme de Cardaillac, grands lecteurs de Balzac, mais qui ressemblent à s'y méprendre à Charlus et à Gilberte. Sans le savoir, Proust venait de libérer son génie.
Proust ne voulait pas qu'on mît des idées dans un roman. Toutes les analyses qu'il a écartées d'À la recherche du temps perdu, on les trouvera ici. Elles confirment que Proust, le plus grand romancier de son siècle, pourrait en être aussi le plus grand critique.
Amis des mots, phobiques de lorthographe et amateurs de la langue de Molière vont se frotter les mains : Muriel Gilbert est de retour avec la suite de ses célèbres chroniques Un bonbon sur la langue, un ouvrage malin, ludique et désopilant pour tous les amoureux du français. En une cinquantaine de chroniques, diffusées sur RTL, la plus célèbre des correctrices distille ses petits conseils et déchiffre les excentricités de notre langue.Entre autres chroniques, Muriel Gilbert nous dévoile les mystères de lesperluette, comment ne pas se perdre dans la jungle des paronymes et nous aide à éviter les cuirs et les velours. Le tout en répondant à un tas de questions que lonnoserait jamais se poser : comment se tirer dune mauvaise passe avec les tirets ? Pourquoi le verbe aller est lun desplus drôle de la langue française ? Et pour quelle mystérieuse raison les anglophones résidant en France achètent-ils leur baguette de pain par deux...Des textes aussi courts quéclairants qui mettent lorthographe à la portée de tous.
La littérature engagée a ses hauts faits, ses hérauts, ses heures de gloire ; elle a bâti la renommée internationale d'une certaine littérature française, mais suscité aussi des controverses et essuyé bien des critiques. Une chose est sûre, cette littérature a donné lieu à une production aussi riche qu'inventive qui prend au sérieux des questions fondamentales : pourquoi écrit-on ? Quels effets peut avoir la littérature sur nous et sur le monde ? Quel est le rôle de l'écrivain dans la cité ? Et, in fine, peut-on vraiment faire de la politique avec des oeuvres littéraires ? De Christine de Pizan à Bertolt Brecht ou Jean-Paul Sartre sans oublier Voltaire et Olympe de Gouges, Sylvie Servoise trace le cheminement de l'engagement littéraire depuis ses prémices à la fin du Moyen Âge jusqu'à nos jours. Elle montre à la fois comment la notion a évolué, dans sa forme et dans ses objets, et comment elle s'inscrit dans une dynamique pérenne : pour l'écrivain, s'engager, c'est toujours s'exposer, dénoncer ou défendre, agir et faire agir.
Pour comprendre comment fonctionne la langue et améliorer ses écrits, les notions clés et 500 exercices corrigés.
Une grammaire en 75 doubles-pages associant la révision et l'entraînement
o Sur la page de gauche, l'explication du point de grammaire, illustrée de nombreux exemples dans un français vivant ;
o Sur la page de droite, un entraînement progressif permettant de repérer, d'analyser, puis d'employer le fait de langue.
o À intervalles réguliers, des bilans pour réinvestir les connaissances acquises.
o Tous les corrigés à la fin de l'ouvrage.
Pour quels publics ?
o Enseignement supérieur (lettres, sciences du langage, didactique du français, FLE)
o Préparation aux concours de l'enseignement
o Formation continue
« Les mots sont mes plus chers compagnons. Tous les jours, je joue avec les mots, je les manie avec délectation, dans une cour de justice, dans l'arène médiatique, dans les jurys de concours d'éloquence. Les mots m'ont révélé, m'ont fait sortir de ma réserve naturelle.
Ce livre, à la fois ludique et érudit, est une déclaration d'amour aux mots d'un défenseur de la langue française, conscient cependant de son évolution nécessaire, et quelque part un portrait décalé. J'aspire à vous (re)donner à aimer des mots incongrus, des mots oubliés, des mots de jargon, des mots qui font rêver et des mots qui font voyager, des mots qui disent et des mots qui évoquent.
Les mots de la loi, les mots de la foi, les mots de la table, les mots de la jeunesse, les mots de la musique. Les mots dits et les mots d'elle, les mots d'amour et les mots de tous les jours. Les mots disent tout de notre rapport au monde. Ce livre est donc un voyage délibérément subjectif dans mon univers lexical.
Bienvenus ! »
Bertrand Périer
« À l'époque du Nouveau Roman, on ne se concevait pas comme mineurs. Nous avions des ambitions démesurées qui n'avaient aucun rapport avec ce qui est avouable... »
Dans ces entretiens entre Benoît Peeters et Alain Robbe-Grillet, filmés en 2001 et retranscrits pour la première fois dans cet ouvrage, le maître du Nouveau Roman frappe par son intelligence, son humour et sa joyeuse mauvaise foi.
En conteur brillant, il évoque sa jeunesse dans une famille d'extrême-droite et ses débuts comme ingénieur agronome, avant de se livrer sur son métier d'écrivain. Grand connaisseur de l'oeuvre de Robbe-Grillet, Benoît Peeters parvient à l'entraîner au-delà des sentiers battus et ressuscite avec lui le climat de toute une époque, peuplée de figures incontournables comme Roland Barthes, Jean-Paul Sartre et Marguerite Duras...
Ce portrait à deux voix séduira autant les spécialistes de Robbe-Grillet que ceux qui ignorent presque tout de son oeuvre.
Les conseils et astuces de Karine, alias @Les parentheses elementaires sur Instagram, pour manier la langue française avec style et élégance !
Miscellanées, céruléen, kyrielle, vétilleux... Karine Dijoud a le goût des mots bien choisis et des phrases ciselées. Grâce à ce livre, elle nous invite à reprendre possession de la langue française et à nous exprimer avec élégance.
Enrichir son vocabulaire, débusquer pléonasmes et tics de langage, éviter les pièges de la prononciation... Le style n'est pas que vestimentaire : les mots, eux aussi, peuvent nous faire briller de mille feux !