" Hollywood, c'est un endroit où l'on vous offre mille dollars d'un baiser et cinquante cents de votre âme. Je le sais, j'ai assez souvent refusé la première proposition et tenu bon pour les cinquante cents. " Marilyn Monroe, 1954C'est en 1954 que l'agent de Marilyn, Charles Feldman, contacte Ben Hecht pour lui demander d'aider l'actrice à écrire ses mémoires. À 28 ans, elle a déjà tourné une vingtaine de films, dont ses premiers succès -
Niagara et
Les hommes préfèrent les blondes - et elle est lasse des inventions et potins des feuilles à scandales. Elle lui dicte les mots qu'il couche sur papier. Pour des raisons personnelles, elle ne poursuit pas ces séances de travail, mais confie le texte inachevé au photographe Milton Greene, son ami de toujours.
Publiés aux États-Unis et en France en 1974, ces textes de jeunesse, intimes et bouleversants, politiques et féministes, sont une révélation.
Qui était Marilyn Monroe ? Qui se cache derrière la pétillante blonde qui va mettre fin à ses jours à 36 ans, en pleine gloire ? Lire cette
Confession inachevée, c'est se rapprocher d'elle, entendre sa voix bien reconnaissable dévoiler les deux faces de sa personnalité, les étapes de sa brève existence. D'abord Norma Jean, l'enfant dont la mère est internée, ballottée entre différentes familles d'accueil. La jeune fille crie son manque d'amour et son besoin constant d'attirer l'attention. Puis Marilyn, le sex-symbol qui côtoie et déteste Hollywood, avec ses ratés, ses dragueurs et ses escrocs, qui se heurte à la jalousie des femmes, mais reste lucide sur la tragédie de son milieu d'adoption.
Enfant, il s'appelait Didier Morville. Il est devenu JoeyStarr.
" J'ai l'impression d'avoir un soleil dans le ventre, mais il ne peut sortir. "Le petit Didier Morville grandit dans la cité Allende à Saint-Denis auprès d'un père autoritaire et mutique. Livré à lui-même, l'enfant observe le monde qui se transforme sous ses yeux et qui l'entoure. Avec les gamins de la cité, il joue, trompe l'ennui, dissimule ses escapades à son père. Sur une bicyclette volée ou dans les cages d'un terrain de foot, il fuit le triste quotidien et goûte à la liberté. En même temps, il continue de se retirer dans sa tanière, discret, caché. Des vents contraires l'animent, le menant parfois là où il ne voudrait pas aller...Dans ce récit lucide et attachant de son enfance aux contours mouvants, en remontant aux origines, JoeyStarr révèle ce qui a construit son ardente personnalité.
Philippe Manoeuvre nous fait voyager et revivre une époque déjantée, pop, incandescente, mais révolue : le bon vieux temps du rock'n'roll.
De sa découverte des champignons à Amsterdam aux chars de l'armée russe derrière le rideau de fer avec les Scorpions ; de ses grands entretiens avec l'énigmatique David Bowie à ses virées délirantes avec les Motrhead ; de son incursion hallucinée dans la Convention du LSD à Marc Zermati le pape méconnu du punk , Philman aborde les rivages interdits comme dans un long solo de guitare psychédélique et tire les conclusions de ses addictions.Après l'énorme succès de Rock, le premier volet de ses Mémoires façon " Ma vie, Manoeuvre ", l'ancien rédacteur en chef de Rock & Folk continue de raconter sa vie pied au plancher.Avec son style inimitable, il nous emmène cette fois dans ses trips drugs and rock'n'roll les plus fous : cigarettes, LSD 25, champignons mexicains, cocaïne, speed et Jack Daniel's sont au menu. Clean depuis vingt ans, n'ayant plus depuis touché une goutte d'alcool ni un gramme de coke, Philippe Manoeuvre nous fait revivre cette époque déjantée.
De Pékin à Paris, de Hong Kong à Los Angeles, le témoignage déchirant d'une femme broyée par la Révolution culturelle chinoise et sauvée par la musique.Pékin, 1969 : Zhu Xiao-Mei est un " être de mauvaise origine ". Autrement dit, avant la révolution maoïste, ses parents étaient des bourgeois cultivés. Une tare d'autant plus lourde à porter pour la jeune Xiao-Mei qu'elle a un don précoce pour le piano et une passion pour la musique décadente - Schumann, Mozart, Bach. Elle est donc envoyée en camp de rééducation : il faut éradiquer en elle tout désir autre que celui de mourir pour Mao.
Les années passent... Xiao-Mei est devenue une bonne révolutionnaire. Mais, un jour, elle trouve dans le camp un vieil accordéon. Elle caresse les touches, se risque à jouer un accord, quelques notes de musique s'élèvent... Par enchantement le temps perdu s'efface, les rêves reviennent, l'espoir renaît. Xiao-Mei jure qu'elle rejouera du piano. Il lui faudra encore dix ans pour atteindre son but, dix ans de souffrances, de lutte acharnée, d'exil.
Aujourd'hui, Xiao-Mei est célébrée dans le monde entier comme une pianiste virtuose et une immense artiste.
L'homme derrière la lègende.Charles derrière Charlot ...Au cours de sa vie, Chaplin a accordé des centaines d'interviews, il a eu de nombreux biographes, mais c'est en écrivant lui-même
Histoire de ma vie qu'il s'est livré et a laissé paraître l'homme derrière la légende.
L'histoire de ce génie, dont les amis s'appelaient Douglas Fairbanks et Mary Pickford, Enrico Caruso, George Bernard Shaw, Winston Churchill, le Mahatma Gandhi, Albert Einstein, Jean Cocteau et Pablo Picasso, est également celle du cinéma américain, de Hollywood, de sa naissance et de son développement extraordinaire. C'est aussi l'histoire d'un homme qui, malgré la célébrité, reste profondément seul et ne cache rien des vicissitudes de sa vie sentimentale jusqu'à sa rencontre avec Oona et le bonheur familial qui s'est ensuivi. D'un homme, enfin, dont la vie fut un combat. Combat contre la pauvreté d'abord, combat politique aussi et, par-dessus tout, combat pour son art. Un des géants qui ont marqué le siècle.
Les secrets d'une idole fragile.Elle dit qu'elle est un " livre ouvert " et que ses fans savent tout de sa vie. Ce n'est pas complètement vrai... De Céline Dion, star hors norme aux 240 millions de disques vendus, on ignore encore bien des choses : sa détermination à avoir une carrière à la Michael Jackson, bien avant que sa route ne croise celle de René Angélil ; ses ruses pour le faire succomber ; la manière dont elle a réagi aux accusations de viol contre lui ; la façon dont elle pousse toujours plus loin son corps et sa voix, au risque de s'abîmer ; son immense solitude. Imperméable aux moqueries - elle y voit un hommage - et aux caricatures, elle est très intelligente, incroyablement cash, drôle et attachante. Ni prude ni soumise, Céline sait aussi être tranchante. Elle n'a vacillé que lorsqu'elle a perdu les deux piliers de sa vie : son mari en 2016 et sa mère Thérèse en 2020. Depuis, le monde entier s'inquiète pour sa santé mentale et physique.
Pour l'écriture de cet ouvrage, Laurence Pieau et Hervé Tropéa sont partis de là où tout a commencé, à Charlemagne au Québec, puis ont suivi les traces du couple jusqu'à Las Vegas, où l'un jouait au poker l'argent que l'autre gagnait sur scène. Ils ont donné la parole à ceux qui ont accompagné la chanteuse lors de son formidable parcours et qui n'avaient jamais parlé jusqu'à présent : sa soeur, ses musiciens, ses producteurs... Sans parti pris, les auteurs percent le mystère de celle qui est devenue la recluse de Las Vegas, ce décor de carton-pâte où elle s'est petit à petit claquemurée, laissant le monde entier chuchoter à son sujet.
Un livre illustré, documenté et second-degré pour se libérer des diktats de la tendance.Quel est le point commun entre une architecte qui cherche son salut dans les plaids molletonnés, une jeune active qui tente de reprendre pied en enlaçant des arbres, une grande bourgeoise autoproclamée styliste qui fait bénir ses " créations " par un chaman, un trentenaire qui ingurgite des jus verts dans l'espoir de purifier son corps, accessoirement son âme, et une femme au foyer qui range compulsivement pour ne pas s'effondrer sous sa charge mentale ?
Tous sont victimes des tendances. Omniprésentes et insidieuses, sur nos écrans et dans nos magazines, suivies ou subies, elles se présentent comme des solutions miracles à tous nos maux.
Un burn out ? La pleine conscience !
Un couple en crise ? Le minimalisme !
De l'éco-anxiété ? Le greenwashing !
Les tendances sont surtout des symptômes, ceux d'une époque où la religion consumériste fait marcher sur la tête, scier la branche sur laquelle on est assis, et chercher désespérément un sens qui se dérobe de plus en plus.
Dans ce faux guide de développement personnel, Saphia Azzeddine et Jennifer Murzeau démontrent sans jugement et avec beaucoup d'humour qu'il est essentiel d'arrêter de se soumettre à ces injonctions absurdes qui, en prétendant nous tendre les clés du bonheur, font de nos vies des simulacres. Et affirment qu'alors tout ira mieux !
" À la minute où la machine a repris du service à la maison, elle est devenue l'objet de ma convoitise. Du matin au soir, je ne voyais qu'elle, je ne pensais qu'à elle. Elle m'attirait comme un aimant. Je n'avais qu'une envie : faire comme papa. "Sami Nouri a cinq ans lorsqu'il doit fuir avec sa famille l'Afghanistan et le régime des talibans. D'abord pour l'Iran, ensuite pour l'Europe et la France, dans des conditions effroyables. Derrière lui, il laisse la machine à coudre, cet objet de fascination qui a assuré leur survie à tous et sur laquelle son père lui a appris le métier. Arrivé seul en France à quatorze ans, ne parlant pas un mot de la langue, il est déplacé de foyer en foyer, perdu dans un monde dont il ne connaît rien. Sami se raccroche au souvenir de sa machine. Sans elle, il ne sait rien faire. Jusqu'au jour où l'on découvre son talent de couturier. Commence alors l'aventure qui le mènera dans les maisons de haute couture les plus prestigieuses. Mais sa première machine, il ne l'a jamais oubliée.
Prix Hervé Bazin 2023
Les étoiles de la bande dessinée au service de la publicité. C'est souvent dans ces créations prétendues éphémères qu'ils se montrent au sommet de leur forme et de leur art.
À l'occasion des 50 ans de la Fondation Maeght, Yoyo Maeght retrace pour la première fois l'aventure de sa famille extraordinaire.
Aimé Maeght, génial marchand d'art, collectionneur et mécène, voua sa vie à l'art moderne et contemporain. Simple ouvrier lithographe, il travailla avec Bonnard puis Matisse. De ces deux rencontres décisives naquit la galerie Maeght, à Paris, en 1945, où furent exposés maîtres modernes et talents en devenir. C'est ainsi qu'Aimé forgea de magnifiques amitiés avec Braque, Miró, Giacometti, Léger, Chagall, Calder, Tàpies, Chillida... mais aussi Malraux, Prévert, Aragon, Char, Reverdy, Sartre, ou Genet. Pour eux, il créa, en 1964, la Fondation Marguerite et Aimé Maeght à Saint-Paul-de-Vence. Yoyo Maeght, petite-fille d'Aimé, raconte le quotidien de sa famille élargie, où artistes et écrivains se côtoient et travaillent. Elle livre ses souvenirs d'une vie passée dans un tourbillon de vernissages, fêtes, expositions, projets, échecs et réussites, drames et joies, entre Paris et Saint-Paul-de-Vence. Elle évoque aussi les fractures qui vont progressivement disloquer la famille.La Saga Maeght est à la fois l'épopée d'une dynastie amoureuse des arts sur trois générations, l'aventure triste d'un clan déchiré à la mort du patriarche et un voyage dans l'intimité des plus grands artistes de notre histoire contemporaine.
La biographie définitive d'un génie de la mode aux multiples vies
Roi de l'autofiction, Karl Lagerfeld était le premier narrateur de sa propre vie. Le personnage ambivalent, qu'il a savamment élaboré, a passé quatre-vingt-cinq ans à se réinventer pour ne jamais regarder en arrière, vers un passé trop terrifiant à contempler. Créateur inspiré, doté d'une culture immense, dépensier jusqu'à frôler la ruine, outrancier dans ses manières, insatiable dans le travail, asexué et hygiéniste, roi des piques et des bons mots, ultra-sensible et arrogant, solitaire rarement seul, bête médiatique toujours à la lisière du borderline, Karl Lagerfeld a eu plusieurs vies. Il a rajeuni, grossi, maigri, noyé sa mélancolie dans le travail après la mort de son seul amour, Jacques de Bascher, dandy désinvolte et strict opposé, qui suscita aussi la passion dévorante d'Yves Saint Laurent et brisa la longue amitié des deux couturiers. Cette biographie raconte les multiples existences de cet homme hors norme et, à travers elles, une histoire de la mode, qu'il a contribué à révolutionner. Elle est le fruit d'une longue enquête commencée avec deux entretiens exclusifs accordés à l'auteure par Karl Lagerfeld lui-même et enrichie par les témoignages de ses proches et de nombreuses personnalités : la princesse de Hanovre, Bernard et Hélène Arnault, Silvia Fendi, Bruno Pavlovsky, Tom Ford, Alessandro Michele, Valentino, Carine Roitfeld, Claudia Schiff er, Inès de La Fressange, Linda Evangelista, Tadao Ando, Fran Lebowitz...
" En tant que membre des très publicissimes Beatles mes disques peuvent à certains d'entre vous sembler plus drôles que ce livre, mais en ce qui me concerne ce chapelet de courts récifs est la partie de rire la plus délictieuse que j'aie jamais tordue. "En flagrant délire, John Lennon
Le talent pour les mots de John Lennon a largement contribué au charme des Beatles. Et il ne s'est pas manifesté uniquement en chansons : en témoigne En flagrant délire, paru en 1964. Depuis son enfance à Liverpool, Lennon avait toujours eu la manie de griffonner - des poèmes, des saynètes, des parodies. Quand, en pleine beatlemania, un éditeur lui proposa de réunir ses écrits en un volume, il se mit à y travailler comme il ne l'avait pas fait depuis l'Art College pour proposer trente et un textes illustrés. Pastiches d'auteurs célèbres (de Stevenson à Enid Blyton), fantaisies absurdes, jeux de mots et autres explorations linguistiques inspirées des pratiques surréalistes... Le résultat est un exemple très personnel de virtuosité littéraire dans lequel s'incarne l'humour de Lennon, parfois noir et grinçant, parfois léger, toujours décalé." Une concision foisonnante se retrouve un peu partout dans ce drôle de livre. Le tout illustré par des dessins de Lennon évoquant un Sempé qui aurait gobé un acide format A4 devant Les Shadoks. " David Caviglioli, L'Obs
" On me demande souvent : "Tu ne comptes pas t'arrêter ?" Je ne pourrais pas, je prendrai ma retraite quand je passerai l'arme à gauche. C'est dur à expliquer... " Hors-la-loi malgré lui, fouteur de merde patenté, guitariste génial, Keith Richards s'est forgé une existence dont beaucoup rêveraient mais dont peu s'imaginent la réelle teneur. Et le plus incroyable, c'est qu'il est toujours là pour la raconter ! Voici donc l'inégalable autobiographie d'un original qui a toujours fait ce qu'il avait à faire et dit ce qu'il pensait. Dans un récit unique - féroce et sans le moindre fard -, Keith Richards nous raconte cette vie à deux cents à l'heure, qui a vu un gamin d'une banlieue modeste de Londres obsédé par Chuck Berry et Muddy Waters s'unir à Mick Jagger pour fonder les Rolling Stones et hisser ses parties de guitare au rang d'hymnes planétaires. Avec une totale franchise, il raconte les hauts et les bas, l'ascension fulgurante, les arrestations, les tournées démentielles, les femmes, l'alcool et l'addiction à l'héroïne qui ont fait de lui l'un des plus notoires " mauvais garçons " du rock. Il nous explique comment il a créé les riffs révolutionnaires, explosifs qui font de " Satisfaction ", " Jumping Jack Flash " ou " Gimme Shelter " les plus grands classiques du rock, il évoque pour nous la vérité derrière la relation passionnelle qui l'a uni à la non moins scandaleuse Anita Pallenberg, dont il a eu trois enfants, sans oublier la mort tragique de Brian Jones en passant par son histoire d'amour avec Patti Hansen et ses rapports tumultueux avec Jagger. C'est un véritable road-movie qui défile devant nos yeux, celui d'une vie sur le fil du rasoir, débridée, sans crainte du qu'en-dira-t-on, menée au pas de charge par celui qui restera à jamais " Keith ".
Jean-Paul Belmondo aura incarné jusqu'au bout une certaine jeunesse, à la fois désinvolte et rebelle, le charme talentueux, l'art et la légèreté. Des chefs-d'oeuvre à n'en plus finir : À bout de souffle, Léon Morin, prêtre, Le Voleur, Un Singe en hiver, Pierrot le Fou, Classe tous risques. Certes, depuis un matin ensoleillé du mois d'août 2001, il n'avait plus été tout à fait le même. Comme si sa vie s'était interrompue une première fois. Mais il restait présent, vivant, fidèle à son image impérissable. Au bout d'un interminable intermède, il a emporté avec lui cette élégance qui fut sa deuxième peau, dans le drame ou la comédie. Et tout ce qui en faisait à nos yeux bien plus qu'un acteur. Belmondo. Comme une marque de fabrique. Toute son histoire le raconte. Le temps, qui efface tout, fera peut-être oublier que, d'Itinéraire d'un enfant gâté aux Misérables en passant par Week-end à Zuydcoote, Cartouche, L'Homme de Rio, L'Héritier, Borsalino, Le Professionnel, L'As des as, il a été une Comédie humaine à lui tout seul et cinquante ans durant l'homme du XXe siècle, et encore celui du XXIe balbutiant. L'acteur lumineux, celui qui pouvait tout jouer, faire rire et pleurer, s'estompera peut-être, jusqu'à ne devenir qu'un souvenir. Ne s'effacera jamais, quoi qu'il arrive, Belmondo, le personnage, mythe ancré dans le granit de nos mémoires, impassible pour une fois, arrimé à notre histoire, celle de nos parents, de nos enfants et de leurs enfants à venir.
Le Rock et le SpleenJe pense à comment on fait l'amour, à comment on tombe amoureux de quelqu'un qui tombe aussi amoureux de vous. Encore une chose lointaine et floue. Je ne peux pas croire que cette chose va arriver un jour, que j'aurai un corps dans le mien, bien emboîté et qui bouge. Je ne peux pas croire que cette chose sera réelle, plus réelle que la pochette de Blondie et la bouche de Debbie Harry entrouverte sur un micro. Je ne pense qu'à ça, à comment ce sera quand je serai grande, libre, et débarrassée de mon petit corps pénible.
Dans les années 1980, Valentine n'est pas encore Jil Caplan. Elle grandit sur les pentes de Ménilmontant, au sein d'une famille modeste, à la culture libertaire.
C'est sa jeunesse que raconte Valentine. Premier amour, première chambre de bonne, premier enregistrement. Elle raconte aussi la soif d'indépendance qui la prend dès l'adolescence, les chocs esthétiques qui construisent sa personnalité, la révélation du punk, la vie qui advient dans le désir fulgurant. Et le spleen qui n'est jamais loin.
Ce récit d'apprentissage, c'est aussi vingt trois albums - David Bowie, Siouxsie, Marvin Gaye, The Beach Boys, Jean Ferrat... - qui ont signé son entrée dans la vie et la nôtre.
" Mieux vaut brûler d'un coup que s'éteindre à petit feu. " L'oeuvre de Neil Young - qui s'étend sur plus de quarante ans et comprend trente-quatre albums studio tour à tour rock, folk et country, avec des incursions du côté du blues et même de la techno - compte parmi les plus remarquables et les plus populaires de notre temps. Depuis ses débuts avec Buffalo Springfield jusqu'à sa carrière solo en passant par ses collaborations avec Crosby, Stills & Nash, Crazy Horse et tant d'autres, Neil Young a toujours été salué aussi bien pour son talent musical que pour son intégrité artistique. L'histoire de Neil Young, ce n'est pas seulement celle d'un créateur génial, c'est aussi l'histoire d'un survivant appartenant à une génération décimée par un mode de vie destructeur. Celle d'un homme aujourd'hui âgé de soixante-six ans, singulier et attachant. L'histoire d'un homme libre.
Qu'aurait été Lennon sans McCartney ? On ne sépare pas comme ça le duo de compositeurs le plus prolifique du XXe siècle - la vie s'en est assez chargée. Et sous ses apparences de gentil garçon, compositeur de mélodies sucrées, éternel numéro deux dans l'ombre du flamboyant John, Paul n'aurait-il pas été, finalement, le véritable capitaine du Yellow Submarine ? Le découvreur hors pair de nouveaux horizons musicaux, à la force créatrice débridée, plus détonante encore que celle de son acolyte ? Superbe évocation d'un demi-siècle de musique et de culture populaires, cette biographie fait aussi la part belle aux à-côtés de la légende, aux détails de la vie privée dans les époques pré- et post-Beatles qui ont compté dans le destin hors normes de ce petit gars de Liverpool : les méandres de l'enfance avec la mort prématurée de sa mère, Mary - qui lui inspirera plus tard Let It Be -, l'âge d'or des sixties, les années 1970 et la séparation du groupe, les abîmes dépressifs, ponctués de sursauts de génie avec Wings et sa muse, Linda Eastman, l'amour, la mort, une nouvelle muse, Heather Mills... Sexe, drogue, rock'n'roll, et l'un des divorces les plus coûteux et acrimonieux de l'histoire de la justice britannique.Chroniqueur éprouvé de l'histoire du rock, Philip Norman ajoute à son oeuvre une nouvelle pièce qui trouvera naturellement sa place dans la bibliothèque de tout beatlemaniaque qui se respecte. " La plus importante biographie de Paul McCartney jamais publiée. " The Washington Post. " Une biographie archi-détaillée... Vous pourrez même sentir l'odeur de la sueur, de la merde de rat et des moisissures du sous-sol du Cavern Club. " Rolling Stone.
L'histoire de l'ascension fulgurante et sublime de l'un des plus grands artistes de tous les temps, écrite de sa main et accompagnée de photos inédites, collages originaux et textes de chansons.Prince était un génie musical, un visionnaire exceptionnel. Sa créativité était telle qu'il embrassait tous les univers, du paradis sexy, brut et funk de " Uptown " aux paysages mythiques de
Purple Rain. Mais son entreprise la plus ambitieuse fut de transformer un petit gamin du Minnesota en Prince, l'un des musiciens les plus aimés, accomplis et acclamés de notre temps.
Comment Prince est devenu Prince. Cet ouvrage comprend les textes autobiographiques que Prince a rédigés avant sa mort, des pages de prose lyrique qui nous transportent dans le monde de son enfance ; sous forme de
scrapbook, on y découvre ses débuts dans la musique, avant la sortie de son premier disque ; une série de photos personnelles illustrent l'évolution de l'artiste jusqu'à son avènement ; les documents originaux liés à
Purple Rain - l'étape finale de l'autocréation de Prince - sont aussi réunis ici.
Dans une introduction émouvante, Dan Piepenbring raconte sa collaboration avec l'artiste dans les derniers mois de sa vie, une période où celui-ci réfléchissait à une manière différente de s'exprimer et de diffuser ses idées, tout en conservant son mystère et sa mystique.
The Beautiful Ones n'est pas seulement un hommage à une icône universelle, c'est une véritable oeuvre de création littéraire, reflétant la vision artistique de Prince, sa voix et son image - son dernier cadeau au monde.
" Un jour, tu leur diras... "
À l'été 2008, un mannequin inconnu de dix-huit ans apparaît publiquement au côté de Karl Lagerfeld. Baptiste Giabiconi tiendra cette place pendant une décennie, défrayant la chronique en devenant lui-même célèbre. Aujourd'hui, il raconte son Karl, tel qu'il est le seul à l'avoir connu, le seul à l'avoir tutoyé et aimé. Une passion réciproque bien au-delà des apparences du créateur, réputé secret. Toutes les étoiles d'une féerie contemporaine sont là : gloire, luxe, fashion, train de vie dément, les stars et les flashs, l'art et la beauté... et autant de fous rires. Quelques orages, aussi, quand le conte de fées tourne à la cage dorée. Backstage, deux êtres que sépare un demi-siècle engagent l'essentiel : l'un, ses dix dernières années - les plus belles... -, l'autre, son entrée fracassante dans le monde adulte. Karl, muet sur son intimité, avait encouragé Baptiste à raconter leur histoire, un jour, loin des clichés ou des rumeurs. L'empereur de la mode avait bien raison : ce portrait post mortem s'avère le plus touchant et le plus stupéfiant qui ait jamais été tracé de lui.
Obstinée. Créative. Perfectionniste. Curieuse. Impulsive. Affirmée. Intuitive. Tranchante. Observatrice.
" De Camille à Noholita... J'aime aujourd'hui l'harmonie entre ces deux femmes, ces deux personnalités qui se complètent et composent la personne que je suis devenue. "
"Combien de musiciennes attendent dans les greniers de l'Histoire qu'un bon génie les réveille?" Les destins croisés de Debora Waldman, cheffe d'orchestre, et Charlotte Sohy, compositrice, à un siècle d'écart.
Lors d'un festival dédié aux musiciennes, la cheffe d'orchestre Debora Waldman rencontre François-Henri Labey, ancien directeur de conservatoire. Il lui parle de sa grand-mère, Charlotte Sohy, compositrice méconnue de la première moitié du XXe siècle, et propose de lui montrer quelques partitions. Aussitôt, Debora se prend de passion pour l'histoire de cette femme, qui parvint à concilier son énergie créatrice, son rôle de mère de sept enfants et sa vie amoureuse - son travail étant intimement lié à celui de son mari, le compositeur Marcel Labey. Contre vents et marées, Debora décide de créer la symphonie inédite de Charlotte, écrite pendant la Première Guerre mondiale. Peu à peu se dévoile à elle un continent de musique inexploré : celui des femmes compositrices qui furent pourtant, pour certaines, des actrices majeures du monde artistique.Formidable aventure d'une symphonie sortie de l'oubli, ce récit retrace aussi les destins croisés de deux musiciennes portées par la même passion à un siècle d'écart : deux femmes puissantes, dont l'histoire nous entraîne de la foisonnante vie culturelle de la Belle Époque à l'Israël des kibboutz où Debora, enfant, découvrit sa vocation.
Verdi est un compositeur pour notre temps. Mystérieusement, il porte, comme son oeuvre, des traits qui caractérisent notre époque. Traits non seulement esthétiques, mais aussi moraux et, en un sens, politiques. Verdi, au long de ses opéras, parle des humiliés, des offensés, des mal-lotis ; il donne voix à ce que l'humiliation sociale suscite : la colère, la peur, et donc le désir de vengeance, l'instinct de sacrifice, le goût idéaliste des causes perdues, l'avidité du pouvoir. Aucun autre compositeur d'opéra n'a fait entendre de façon aussi puissante les élans profonds des âmes blessées, pour la simple raison que Verdi les a ressentis dans sa chair, en a fait l'épreuve dans sa vie d'homme.Ainsi ses opéras continuent-ils, aujourd'hui encore, de déchirer le voile des conventions et des accommodements faciles, alors que nous vivons toujours sous l'empire de ces conventions, des préjugés, des apparences. Verdi fut un homme en colère, un anticonformiste poussant parfois jusqu'à la cruauté l'expression de ses indignations ou de sa rage face à certaines situations. C'est cette insoumission foncière face aux injonctions de la mode, de la censure et des convenances, qui donne à son oeuvre la puissance qui lui a permis de traverser le temps et de rencontrer aujourd'hui encore nos rêves et nos révoltes. Sylvain Fort livre ici de cet insurgé un portrait qui n'est pas sans échos avec l'état de nos sociétés contemporaines.
Chaque vêtement a une histoire. 60 portraits drôles et inattendus qui montrent que l'habit n'est jamais neutre.
Pourquoi Jules César s'est-il accroché à sa toge ? Catherine de Médicis avait-elle une culotte ? Pourquoi le Che portait-il toujours un béret alors qu'il n'était même pas basque ? Pourquoi Élisabeth II s'habille-t-elle comme un panneau de signalisation ? Pour quelle raison Donald Trump refuse-t-il d'avouer qu'il met des peignoirs ? Yvane Jacob explore la garde-robe de 60 illustres personnages. En même temps qu'elle révèle le sens caché, ou oublié, du vêtement, c'est l'évolution des mentalités et des rapports sociaux qui se dessine. On ne s'habille pas seulement pour se protéger du froid ou pour cacher sa nudité : en se parant, on se révolte, on se distingue, on séduit, on conteste, on interpelle... On s'exprime ! Aux préoccupations intimes et esthétiques se mêlent des considérations économiques, sociales et politiques. Si le bonnet ne fait plus le docteur ni la robe le magistrat, le vêtement reste un langage. Ces 60 portraits tentent de le décoder, dévoilant avec légèreté mais sans frivolité tout ce que revêt l'habit.
J'ai ouvert les yeux et il était là, penché sur moi, à quelques centimètres de mon visage. Un inconnu me regardant avec tellement de gentillesse que j'étais convaincue que j'allais mourir. Il me caressait la tête, les cheveux ; mon Dieu qu'il était beau. J'aurais aimé que ce soit quelqu'un qui m'aime plutôt que quelqu'un qui s'apprêtait à me dire : " Vous faites une hémorragie cérébrale. "
Sharon Stone, l'une des actrices les plus célèbres au monde, est victime d'un accident vasculaire cérébral en 2001 qui lui coûte non seulement sa santé, mais met aussi en péril sa carrière, sa famille et sa renommée mondiale. Dans La Beauté de vivre deux fois, elle se livre avec honnêteté : ses origines irlandaises et sa jeunesse en Pennsylvanie dans un milieu modeste, les traumatismes et la violence qu'elle a connus enfant, ses débuts comme mannequin, sa conquête de Hollywood et les sommets que furent Basic Instinct et Casino... et ce jour décisif où elle a failli mourir. Elle raconte sa lutte pour reconstruire sa vie, la force qu'elle tire de ses enfants et de ses engagements humanitaires.La Beauté de vivre deux fois est la célébration de la puissance d'une femme et de sa résilience. Dans un milieu qui n'accepte pas l'échec, dans lequel trop de voix sont réduites au silence, Sharon Stone a trouvé dans ce livre le courage, enfin, de prendre la parole.