Non content d'être l'un des réalisateurs les plus talentueux et adulés de sa génération, Quentin Tarantino est peut-être le cinéphile qui sait le mieux parler de films et transmettre sa passion incandescente pour le cinéma. Ayant fréquenté dès son plus jeune âge les salles obscures, c'est au Hollywood des années soixante-dix, celui de ses années décisives de formation, qu'il consacre plus particulièrement Cinéma spéculations - un director's cut aussi intellectuellement rigoureux que joyeusement exubérant. Mêlant histoire personnelle, anecdotes truculentes, analyses et critiques de films, Cinéma spéculations offre au lecteur, entraîné par la verve unique et grisante de Quentin Tarantino, une fascinante leçon de cinéma et de vie.
« Notre langue devient laide et imprécise parce que notre pensée est abrutie, lequel abrutissement est lui-même facilité par la négligence dont souffre notre langue. »
George Orwell n'épargne aucun de nos travers langagiers en fustigeant la dégradation des usages chez les politiques, en littérature ou dans nos conversations quotidiennes. Grâce à nombre d'exemples éloquents, il nous enjoint à résister à la vacuité du langage préfabriqué.
Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Charles Recoursé
" Hollywood, c'est un endroit où l'on vous offre mille dollars d'un baiser et cinquante cents de votre âme. Je le sais, j'ai assez souvent refusé la première proposition et tenu bon pour les cinquante cents. " Marilyn Monroe, 1954C'est en 1954 que l'agent de Marilyn, Charles Feldman, contacte Ben Hecht pour lui demander d'aider l'actrice à écrire ses mémoires. À 28 ans, elle a déjà tourné une vingtaine de films, dont ses premiers succès -
Niagara et
Les hommes préfèrent les blondes - et elle est lasse des inventions et potins des feuilles à scandales. Elle lui dicte les mots qu'il couche sur papier. Pour des raisons personnelles, elle ne poursuit pas ces séances de travail, mais confie le texte inachevé au photographe Milton Greene, son ami de toujours.
Publiés aux États-Unis et en France en 1974, ces textes de jeunesse, intimes et bouleversants, politiques et féministes, sont une révélation.
Qui était Marilyn Monroe ? Qui se cache derrière la pétillante blonde qui va mettre fin à ses jours à 36 ans, en pleine gloire ? Lire cette
Confession inachevée, c'est se rapprocher d'elle, entendre sa voix bien reconnaissable dévoiler les deux faces de sa personnalité, les étapes de sa brève existence. D'abord Norma Jean, l'enfant dont la mère est internée, ballottée entre différentes familles d'accueil. La jeune fille crie son manque d'amour et son besoin constant d'attirer l'attention. Puis Marilyn, le sex-symbol qui côtoie et déteste Hollywood, avec ses ratés, ses dragueurs et ses escrocs, qui se heurte à la jalousie des femmes, mais reste lucide sur la tragédie de son milieu d'adoption.
" Les acteurs sont un bizarre mélange de réalité et d'imaginaire. Ce sont des ensorceleurs victimes de leurs propres sorts. Parfois, cette curieuse sorcellerie produit une seconde personnalité, une sorte d'apprenti sorcier, ou de marionnette, qui vit une vie distincte et presque incontrôlée, tandis que notre actrice ou acteur se retrouve à sa grande stupéfaction surnommé "l'homme que vous adorerez haïr', "la petite chérie de l'univers' ou "le type le plus radin du monde'. " George Sanders en savait quelque chose, lui qui, par cette mystérieuse opération, devint inséparable des rôles de " canaille aristocratique " pour lesquels il montrait de si redoutables dispositions. Nul n'a jamais joué avec autant d'élégance les crapules qui mettent un point d'honneur à se salir les mains sans tacher leur chemise. Pourtant, sa vie et ses talents excédaient de beaucoup ce don pour incarner les fripouilles : dans ses formidables Mémoires, on découvre ainsi un écrivain sensible et passionné, un excentrique qui courut l'aventure en Amérique du Sud, un authentique moraliste dont l'humour ravageur fait mouche à chaque page. Victimes de leur succès, ses souvenirs étaient devenus introuvables. Les voilà donc réédités dans une nouvelle traduction qui en révèle tout le sel et le mordant.
« Tout a débuté par un essai, consacré à quelques-uns des problèmes esthétiques et moraux que pose l'omniprésence des images photographiques : mais plus je réfléchissais à la nature des photographies, plus elles devenaient complexes et suggestives. Si bien qu'un essai en engendra un autre, qui à son tour (à mon grand étonnement) en engendra un troisième, et ainsi de suite, chacun ajoutant un maillon à une chaîne d'essais sur le sens et la vie des photographies, jusqu'à ce que je fusse allée assez loin pour que le développement esquissé dans le premier essai, étayé puis prolongé dans les suivants, pût être récapitulé et généralisé de façon plus théorique. Et trouver son terme. [...] Écrire sur la photographie, c'est écrire sur le monde. Et ces essais sont en fait une méditation prolongée sur la nature de notre modernité. » Susan Sontag
Sur la photographie est une étude de la force des images photographiques qui s'insèrent continuellement entre l'expérience et la réalité. Ce recueil de six essais lucides et revigorants constitue une exploration profonde de la manière dont l'image a bouleversé la société. Paru pour la première fois en 1977, Sur la photographie est devenu un livre culte sur le sujet.
Dans cet essai rédigé au lendemain des attentats du 11 Septembre, Susan Sontag pose un regard neuf sur les emplois de la photographie devant les souffrances de la guerre. Près de quatre décennies après Sur la photographie, elle dessille une fois de plus les yeux de ses contemporains en s'interrogeant sur nos façons de voir et de représenter le monde.
Les images « chocs », omniprésentes, nous rapprochent-elles ou nous éloignent-elles de la réalité ? Nous aident-elles à comprendre les souffrances d'autrui, ou érigent-elles au contraire, entre notre oeil et ce qu'il voit, un mur d'indifférence ? Susan Sontag retrace l'évolution de la sensibilité collective face aux visions d'horreur auxquelles l'humanité ne cesse de se confronter, des tableaux de Goya aux charniers du Rwanda ou de Sarajevo en passant par les photographies de la guerre de Sécession, des tranchées de Verdun et des camps de la mort.
Un texte de référence sur le pouvoir des images et l'expérience de la guerre.
Fan de séries, vous rêvez de créer la vôtre ? Ce livre est fait pour vous.
Scénariste depuis plus de trente ans, professeur d'écriture, Neil Landau vous dévoile tous les secrets et vous présente les outils nécessaires pour développer votre projet de A à Z, à l'aide d'études de cas approfondies et d'entretiens exclusifs avec les showrunners des séries internationales les plus exceptionnelles du moment : La Casa de Papel, Fargo, Gomorra, Succession, Unorthodox, Euphoria, Ozark, Pose, L'Amie prodigieuse, The Good Fight, The Great... sans oublier Le Bureau des légendes !
" Salut, je m'appelle Matthew, mais vous me connaissez peut-être sous un autre nom. Mes amis m'appellent Matty. Et je devrais être mort. "Ainsi commence la captivante histoire de l'inoubliable Chandler de Friends qui, au fil de ses souvenirs, évoque ses ambitions de jeunesse et son rapport à la célébrité, ses addictions et la guérison après un grave problème de santé qui lui fit frôler la mort. Mais avant les cures de désintoxication et les séjours à l'hôpital, il y a le Matthew de 5 ans qui voyagea de Montréal à Los Angeles, ballotté entre des parents séparés ; celui de 14 ans, star du tennis au Canada ; celui de 24 ans qui décrocha le rôle le plus convoité des États-Unis pour le pilote d'une série appelée à l'époque Friends Like Us... Dans cet incroyable récit que lui seul pouvait raconter, Matthew Perry se met à nu et dévoile la famille brisée dans laquelle il a grandi (et qui l'a laissé livré à lui-même), la soif de reconnaissance qui l'a mené à la célébrité et le vide en lui que rien n'a su combler, pas même la réalisation de ses plus grands rêves. Il revient également sur la paix que lui procure aujourd'hui la sobriété et ce qu'il ressent face à l'omniprésence de Friends, nous livrant des anecdotes sur ses camarades de tournage et d'autres stars croisées sur la route.
Avec l'humour et l'honnêteté qu'on lui connaît, Matthew Perry dépeint le combat de toute une vie contre la dépendance et ce qui l'a engendrée, lui qui semblait tout avoir. Des mémoires inoubliables à la fois intimes et édifiants, et une main tendue vers ceux qui luttent contre l'addiction. D'une honnêteté sans faille, émouvant et irrésistiblement drôle, voici le livre que les fans du monde entier attendaient.
L'Incroyable histoire de trois frères qui ont transformé une humble bijouterie parisienne en un empire mondial du luxe.
Fondée en 1847, la maison Cartier est à l'origine une humble bijouterie artisanale. Au tournant du XXe siècle, les trois petits-fils du fondateur reprennent l'entreprise avec pour devise : " Ne jamais copier, toujours créer. " Leur rêve : conquérir le monde grâce à leurs talents complémentaires. Louis, l'aîné, créateur de génie et esprit rebelle, reprend la boutique du 13, rue de la Paix à Paris. Pierre, le cadet, a le sens du commerce et est entrepreneur dans l'âme : il s'installe sur la Ve Avenue à New York. Jacques, le benjamin, le globe-trotter de la
fratrie, prend ses quartiers à Londres, au plus près de la cour de l'Empire britannique. Ses connaissances en gemmologie permettent
d'accéder aux meilleurs rubis, émeraudes et saphirs du monde.
Ensemble, les trois frères donnent naissance au " style Cartier " : un subtil mélange de classique et de moderne, une fabrication hors pair, une élégance intemporelle et une légèreté toute parisienne. Francesca Cartier Brickell a parcouru le monde entier à la recherche de l'histoire de sa famille, ses drames, ses passions, ses intrigues et ses trahisons.
Cette saga riche d'archives inédites nous plonge dans l'histoire des bijoux les plus emblématiques et de celles et ceux qui les ont portés. Un livre déjà best-seller en langue anglaise.
Traduit de l'anglais par Marie-Anne de Béru
" Dix ans de travail, de rencontres et de voyages lui ont été nécessaires pour donner naissance à un livre aux aires de roman d'aventures. Cette trépidante saga, courant sur quatre générations de Cartier, raconte ainsi comment une petite boutique parisienne du 13, rue de la Paix est devenue une icône mondiale du luxe et le symbole du savoir-faire à la française. "
L'Obs
" Une véritable plongée dans les archives de la maison. "
Les Échos week-end
" Une saga palpitante. Ce récit accrochera même les lecteurs qui n'ont pas d'intérêt pour la joaillerie, tant il raconte les hommes et les femmes qui ont bâti ce succès, bien davantage qu'il décrit les joyaux exceptionnels fabriqués alors pour l'élite d'une époque. "
Le Figaro
" Une vie familiale racontée de l'intérieur avec humour et intelligence. "
Tribune de Genève
" LES CARTIER RACONTE L'HISTOIRE
D'UNE FAMILLE UNIE ET DÉVOUÉE AU
SUCCÈS DE L'ENTREPRISE, AVEC COMME
TOILE DE FOND LES PRINCESSES, LES
HÉRITIÈRES ET LES MAHARADJAHS LES
PLUS GLAMOURS DU MONDE...
FRANCESCA CARTIER BRICKELL FAIT
HONNEUR À SON GRAND-PÈRE. " The Wall Street Journal
L'homme derrière la lègende.Charles derrière Charlot ...Au cours de sa vie, Chaplin a accordé des centaines d'interviews, il a eu de nombreux biographes, mais c'est en écrivant lui-même
Histoire de ma vie qu'il s'est livré et a laissé paraître l'homme derrière la légende.
L'histoire de ce génie, dont les amis s'appelaient Douglas Fairbanks et Mary Pickford, Enrico Caruso, George Bernard Shaw, Winston Churchill, le Mahatma Gandhi, Albert Einstein, Jean Cocteau et Pablo Picasso, est également celle du cinéma américain, de Hollywood, de sa naissance et de son développement extraordinaire. C'est aussi l'histoire d'un homme qui, malgré la célébrité, reste profondément seul et ne cache rien des vicissitudes de sa vie sentimentale jusqu'à sa rencontre avec Oona et le bonheur familial qui s'est ensuivi. D'un homme, enfin, dont la vie fut un combat. Combat contre la pauvreté d'abord, combat politique aussi et, par-dessus tout, combat pour son art. Un des géants qui ont marqué le siècle.
À vos crayons ! Vous pensez que dessiner est un don inné ? Détrompez-vous : tout le monde est capable de dessiner, il suffit de se lancer !
Destiné aux débutants comme aux plus expérimentés, ce livre
vous initie aux plaisirs du dessin.
Des techniques de base (lignes, volumes, ombres, textures) aux techniques plus poussées, vous découvrirez le dessin sous ses multiples facettes. Point de fuite, perspective et 3D n'auront plus de secret pour vous grâce à des exercices clairs et amusants et à des modèles expliqués pas à pas.
Découvrez comment :
- Bien choisir votre matériel
- Maîtriser la perspective et jouer avec les ombres
- Dessiner des natures mortes, des paysages, et votre chat Pacha !
- Développer votre propre style
- Et bien plus encore !
John Cage rencontre Marcel Duchamp en 1941. Trente après, il confie les souvenirs qu'il conserve de cet homme aussi simple qu'énigmatique. Et d'abord il salue en lui la beauté de son indifférence. En 1913, Duchamp a composé un Erratum musical de manière aléatoire. Raison pour laquelle John Cage le hisse en précurseur de ses propres recherches. Il rapporte aussi quelques anecdotes, et notamment la rare fois où Duchamp a perdu son sang-froid, lui d'ordinaire si magnanime : une mémorable partie d'échecs, que Cage aurait dû gagner mais qu'il a perdue, mettant Duchamp dans une colère noire. Le compositeur rend aussi compte avec sa simplicité coutumière des grandes problématiques soulevées par Marcel Duchamp, et notamment le rapport entre l'oeuvre et le spectateur, préoccupation partagée entre les deux hommes. Les deux oeuvres s'offrent d'ailleurs l'une l'autre dans un miroir inversé : Cage explique avec une grande clarté avoir voulu développer la dimension physique de l'écoute quand Duchamp voulait réduire cette dimension dans la peinture. Pédagogique, drôle, émouvant, un témoignage inédit en français sur celui qui "prenait le fait de s'amuser très au sérieux".
Tous les trucs et astuces du mangaka de One-Punch Man pour apprendre à dessiner !Saitou, éditeur au
Weekly Shonen Jump, décide de devenir mangaka afin d'être rapidement riche et célèbre... mais il ne sait pas dessiner ! Le voilà qui s'en va frapper à la porte de Yusuke Murata afin que ce dernier lui apprenne (sous la contrainte) les ficelles du métier !
Une histoire bourrée d'humour, d'anecdotes, et de précieux conseils de l'auteur !
La méthode indispensable des apprentis mangaka !
Un guide étape par étape pour bien débuter sur la voie du manga.
De nombreux conseils pratiques et ludiques pour concevoir vos personnages et vous améliorer en dessin.
Des recommandations distillées pas les plus grands mangakas : Mitsutoshi Shimabukuro (
Toriko), Mizuki Kawashita (
Ichigo 100%) et Yoshihiro Togashi (
Hunter x Hunter) !
Edgar Allan Poe s'amuse à construire une véritable science de l'ameublement.
La quête de la chambre idéale est celle d'une vraie « chambre à soi », où le tapis est « l'âme de l'appartement », où le canapé est une pièce maîtresse, où la simplicité et le « luxe discret » permettraient non pas la mise en scène de soi, mais bien l'épanouissement de l'esprit et la simplicité de l'être. La recherche d'une « douce intimité » qui résonne formidablement dans nos vies contemporaines.
John Dewey (1859-1952) est un des piliers du pragmatisme. Au centre de cette tradition, il y a l'enquête, c'est-à-dire la conviction qu'aucune question n'est a priori étrangère à la discussion et à la justification rationnelle.
Dewey a porté cette notion d'enquête le plus loin : à ses yeux, il n'y a pas de différence essentielle entre les questions que posent les choix éthiques, moraux ou esthétiques et celles qui ont une signification et une portée plus directement cognitives. Aussi aborde-t-il les questions morales et esthétiques dans un esprit d'expérimentation - ce qui tranche considérablement avec la manière dont la philosophie les aborde d'ordinaire, privilégiant soit la subjectivité et la vie morale, soit les conditions sociales et institutionnelles.
Dans L'art comme expérience, la préoccupation de Dewey est l'éducation de l'homme ordinaire. Il développe une vision de l'art en société démocratique, qui libère quiconque des mythes intimidants qui font obstacles à l'expérience artistique.
Nul doute pour John Cage, il serait un artiste. Mais, de là à choisir une seule et unique forme d'expression artistique, il y a toute une vie : architecture, peinture, composition de musique, théâtre, art du cirque, Cage touche à tout, laisse de côté, puis revient, et décide finalement que c'est la musique qui l'anime. Cette musique, cependant, il l'expérimente : Cage repousse les règles académiques et base ses oeuvres sur le silence et le hasard. Par ces fragments de 1989, d'une écriture fluide et ramassée, le compositeur dresse un tableau à la fois succinct et complet des moments forts et charnières de sa vie pourtant extrêmement riche, tout en va-et-vient, recherches et changements d'avis. Le tout, sans jamais se défaire de son humour et de son esprit de dérision inimitables.
Compositeur de musique contemporaine expérimentale de génie, sans doute le plus stimulant du XXe siècle, mais aussi poète et plasticien, John Cage (1912-1992) est l'nventeur du piano préparé. Celui-ci consiste à placer divers objets entre les cordes de l'instrument afin d'en modifier le timbre, Il est aussi l'initiateur de la musique électronique. L'une de ses oeuvres les plus célèbres est sans doute 4'33'', un morceau joué en silence.
Hannah Gadsby, l'une des voix les plus importantes et singulières de notre époque, revient sur les événements fondateurs de sa vie qui l'ont menée à la création de Nanette, le spectacle à l'immense succès international et qui a renouvelé les frontières du stand-up.Hannah Gadsby grandit dans une petite ville isolée en Tasmanie, où l'homosexualité est illégale jusqu'en 1997. Comment survivre quand, comme elle, on se découvre hors-la-loi car lesbienne ? Comment exister quand, comme elle, on est neuroatypique à une époque qui ne parle pas de santé mentale ? Hannah n'entre pas dans la norme : des années de violences homophobes, sociales et sexuelles le lui feront payer.
Sa place dans ce monde qui la rejette, Hannah l'inventera en montant sur scène. Avec Nanette, son stand-up à l'immense succès international, elle embarque son public dans une expérience cathartique bouleversante.
Nanette en dix étapes retrace les événements fondateurs qui l'y ont menée et raconte avec humour et sincérité le parcours de vie d'une femme queer et neuroatypique.
Comment choisit-on un scénario? Qu'est-ce qui détermine le style d'un film? Comment gérer un tournage en extérieur avec une centaine de figurants ? Que faire pour maintenir la concentration d'un acteur au bout de la dixième prise ?Étape par étape, Sidney Lumet aborde tous les aspects de la création cinématographique, de l'écriture à la post-production : le casting, les répétitions, le choix des décors et des costumes, le tournage et le montage, la conception de la bande-son..., jusqu'au moment fatidique de la première projection. Auteur de nombreux classiques (Serpico, Un après-midi de chien, 12 hommes en colère), Lumet offre avec ce livre le point de vue rare d'un cinéaste sur son propre travail et sur son art, nourri d'une longue expérience à Hollywood où il a tourné avec les plus grandes stars (de Katharine Hepburn à Al Pacino). À la fois mémoires professionnelles fourmillant d'anecdotes et guide pour apprenti réalisateur, Faire un film est une plongée saisissante dans les coulisses du cinéma.
Au-delà des théories classiques dont il retrace l'histoire de façon érudite, cet essai novateur propose une philosophie politique de l'architecture, conçue comme un art de la construction des possibles. Là où Michel Foucault étudiait l'architecture en tant que technologie de pouvoir, Ludger Schwarte tente à l'inverse de cerner son rôle dans les mouvements d'émancipation.
Au-delà des théories classiques dont il retrace l'histoire en remontant à Platon ou à Vitruve, cet essai novateur propose une philosophie politique -; et non pas simplement esthétique ou symbolique -; de l'architecture.
Partant du constat que la Révolution française s'est déroulée dans des rues et sur des places qui avaient été construites moins d'un siècle auparavant, et que les masses révolutionnaires n'auraient pas pu se rassembler si ces nouveaux espaces publics n'avaient pas existé, il s'interroge sur les conditions architecturales de la démocratie : quels types d'espaces rendent possibles ou impossibles certains types d'actes ou d'événements ? Où l'on apprend que le cours de l'histoire dépend de la construction de l'espace...
Là où Michel Foucault avait étudié l'architecture en tant que technologie de pouvoir, Ludger Schwarte tente de cerner son rôle dans les mouvements d'émancipation. Si l'on conçoit les espaces publics comme des théâtres de l'action collective, alors la question est de savoir si leur configuration permet des interactions événementielles, des expérimentations créatrices. En ce sens, tout espace public authentique est fondamentalement anarchique.
« Chez certains, c'est le goût qui provoque des réminiscences ; pour d'autres, c'est le regard ou l'odorat. Dans mon cas, c'est le son, jouant comme une mixtape jamais achevée en attente d'être envoyée. [...]Montez le son. Tendez l'oreille avec moi. »
Dave Grohl, l'un des musiciens les plus brillants de sa génération, nous livre un portrait authentique, brut et honnête d'une vie extraordinaire faite de moments ordinaires. Toute mon histoire regorge de souvenirs : ses tournées punk effrénées avec Scream, son entrée chez Nirvana puis l'effondrement brutal du groupe, la création des Foo Fighters et ses tours du monde en tant que père de famille...
Avec un humour percutant et un regard lucide sur la célébrité, Dave Grohl nous raconte ses histoires comme il écrit ses chansons : avec toute son âme.
À propos de l'auteurDave Grohl est un musicien, chanteur, réalisateur et auteur-compositeuraméricain. Batteur du groupe Nirvana dans les années 1990, il fonde celui desFoo Fighters quelques années plus tard. Il y est aujourd'hui encore chanteur etguitariste, et écrit la plupart de ses morceaux.
"Certaines personnes, lorsqu'elles atteignent un certain âge, aiment consulter leur journal intime pour se remémorer des événements passés. Je n'en ai jamais tenu ; ce que j'ai, en revanche, ce sont mes chansons - des centaines -, qui m'aident à ne pas oublier."
Ainsi commence cet autoportrait émouvant de sincérité. Les versions définitives des textes de plus d'une centaine de chansons de Paul McCartney y côtoient des récits intimes, à propos de sa vie et de son oeuvre. En deux volumes, les chansons classées par ordre alphabétique proposent au lecteur une vision kaléidoscopique plutôt que chronologique, révélant les circonstances dans lesquelles elles ont été écrites, la façon dont elles ont pris forme, tout en évoquant nombre de personnages et de lieux qui les ont inspirées - hors du commun, et pourtant si simples. Ce qui en ressort, ce n'est pas un récit classique, mais une vie tout entière qui s'offre à nos yeux dans un panorama exhaustif : depuis l'adolescence de Paul McCartney jusqu'à son impressionnante carrière solo, en passant par la décennie légendaire des Beatles et par son groupe Wings.Édité et introduit par le poète Paul Muldoon, nourri de plusieurs centaines d'images totalement inédites - manuscrits, souvenirs, photographies -, cet ouvrage majeur, qui couvre soixante-quatre ans de la vie de Paul McCartney, s'impose comme l'oeuvre définitive d'une légende vivante de la musique.
Né à Liverpool en 1942, Paul McCartney y a passé son enfance, accomplissant sa scolarité à la Liverpool Institute High School for Boys. Il vit toujours en Angleterre.
Paul Muldoon, lauréat du Prix Pulitzer, est l'auteur de quatorze recueils de poésie, dont Howdie-Skelp.
Robert Johnson (1911-1938) aurait vendu son âme au diable, au bord d'une route, en échange de son don pour la musique.
Ainsi est née la légende du blues, le fondateur du « club des 27 ». Assassiné à l'âge de 27 ans, sa vie était restée jusqu'à présent méconnue. Depuis plus de 50 ans, les auteurs ont interviewé ses proches avant leur disparition, analysé les archives et l'ensemble des documents qui lui ont été consacrés.
Ainsi, ils reviennent sur ses sessions d'enregistrement et les moments clés de sa vie : son mariage, son séjour à Memphis, sa rencontre avec Ike Zimmerman ou encore les circonstances exactes de son décès.
Tanya Lopert a côtoyé les plus grands acteurs, de Marlon Brando à Gérard Depardieu, en passant par Marilyn Monroe ou Elizabeth Taylor, et tourné avec les plus grands réalisateurs, de Fellini à Polanski. A 80 ans, elle revient sur sa carrière de comédienne " ratée ", elle qui a attendu toute sa vie, en vain, le grand rôle qui ferait d'elle une star.
" En 1971, jeune comédienne, je passe une audition pour une pièce où joue Bernard Blier. Quand la lecture commence, un trac incontrôlable me saisit et je bute sur tous les mots.
"L'Américaine devrait prendre des cours de théâtre', lance Blier du fond de la salle. Je sors de scène effondrée.
De retour à la maison, j'annonce à mon mari qu'il ne me reste qu'une chose à faire : me foutre en l'air. Heureusement, un nouveau projet va me permettre de faire mes vrais débuts sur les planches. "
Aujourd'hui, je réalise à quel point mon existence fut remplie, bien que je n'aie jamais été célèbre. Membre de l'Actors Studio, j'ai eu la chance de vivre les plus belles années de Hollywood et du cinéma français. "
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Avec humour et un grand sens de l'autodérision, Tanya Lopert déroule le film de sa vie, livrant quantité d'anecdotes sur ses amies les stars. Elle dévoile un monde magique et cruel, où les rêves volent parfois en éclats.
Le regard exercé ou curieux, vous pensiez peut-être qu'en vous rendant à une exposition vous alliez voir des oeuvres d'art exposées à votre attention.
C'était vrai jusqu'à ce que Markus Gabriel s'en mêle.
Le jeune prodige de la philosophie allemande le démontre avec virtuosité : ce n'est pas vous qui décidez si ce que vous voyez est une oeuvre d'art, ni même l'artiste ou les collectionneurs, encore moins les critiques d'art ou de cinéma. C'est l'oeuvre elle-même qui prend possession de vous. Car c'est vous qui vous exposez à elle et non l'inverse. Le Penseur de Rodin vous fait penser et Alien fait de vous l'hôte du film étrange que vous regardez.
Par cet essai incisif, l'auteur bouscule notre rapport à l'art, en nous révélant son immense pouvoir, pour le meilleur et pour le pire.