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Atramenta
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28 portraits de personnages qui font le dur apprentissage de la rue. Décider où dormir la nuit prochaine : au métro ou au samu ? Faire ou non la file, que certains trouvent humiliante, pour le repas de midi au restaurant du coeur ? Ces personnages sont sans domicile fixe. Ils circulent dans les grandes villes entre tous ces lieux qui font réseau pour eux.
Des portraits également de détenus en prison, avec leurs parcours, leurs attentes et le sens qu'ils donnent à leur peine et à leur vie. Une grève, inhumaine du point de vue des détenus, sans service minimum. Des allers-retours rue-psychiatrie-prison. Oui, il y a des passerelles puissantes.
Ces portraits cherchent à comprendre le parcours suivi et le choix subjectif de certains. L'arrivée à la rue est-elle une issue malheureuse ? Oui sans doute en général, mais acceptons l'hypothèse que cela peut être une étape de transition sur un chemin de vie, ou encore un objectif inconscient. La prison de son côté est une peine infligée. Oui, mais peut-elle être un point d'apaisement dans le tumulte intérieur, un lieu où déposer les armes ? Ou alors un lieu où enfin on mange à sa faim et où on loge aux frais de la princesse ?
L'auteur et le photographe
Valerian Dirken, né en 1950, fait une carrière technico commerciale. En 2009, il s'inscrit en psychologie à l'université. Il réussit les premières années. Il est participant à l'Ecole de la Cause Freudienne. Il acquiert alors une amorce d'expérience clinique par des stages en milieu psychiatrique. Cela le passionne. Devenir chercheur ? C'est alors qu'il pense à la psychanalyse appliquée à la rue et à la prison. Pourquoi ne pas aller au-devant de l'individu précarisé ? Depuis 2015, bénévole dans un restaurant du coeur. Le titre qu'il s'est auto assigné est éplucheur de légumes orienté par la psychanalyse. Depuis cette époque il est également visiteur en prison. Il voit ainsi chaque semaine deux ou trois détenus pendant trois quarts d'heure, selon l'humeur du jour. Mais l'écriture bouleverse tout cela.
Karim Abraheem, né en 1952 en Iraq, est photographe, installé en Belgique depuis vingt ans. Il a publié plusieurs recueils de photos dont le dernier Iraqi mornings en 2016, chez Vision Publishers. Il travaille actuellement sur Mossoul détruite. Après Daesh. Son regard sur la rue en Belgique est plein de respect et de finesse.
Critiques amicales
GM - 31/07/2018 - « Une écriture classique, concise, enlevée, piquante, qui attrape une situation sur le vif, en une page parfois (...) ».
MB - 17/09/2018 - « Le plaisir de la découverte de tous ces personnages dont le charme réside, pour la plupart, dans la fragilité, la soif d'amour, de justice (...). (Tel) portrait est interpellant. (Tel autre) est surréaliste. »
DCP - 09/09/2018 - « Les personnages sont très bien campés et même si ce ne sont pas toujours des personnes recommandables, ils sont présentés avec beaucoup de chaleur, d'humanité et de sympathie, ce qui les rend tellement attachants. (...) J'ai bien apprécié ces portraits : l'écriture est rapide et courte, pas trop de narrations, ce qui rend la lecture facile et incite le lecteur à poursuivre. »
MB' - 07/09/2018 - « J'ai lu tes textes (relatifs à la prison) avec attention. Tu fais part d'un ressenti honnête, de doutes parfois. Tu termines en disant que tu as atteint ta mission de visiteur en "créant un espace de parole". Je crois que c'est vrai et que c'est notre premier objectif. Dans certains cas, on peut faire plus, dans d'autres non. (...) mais je pense que ton approche est honnête. »
HJ - 11/07/2018 - « Il regarde, il observe, froidement parfois. C'est son regard sur la souffrance. Cela peut créer un malaise chez le lecteur, comme s'il n'avait pas d'affect face à ce qui lui est montré. Voilà un style à garder ! » -
Attendre... en 2020 - chronique du confinement du 15 mars au 11 mai 2020
Am Geode
- Atramenta
- 21 September 2020
- 9789523407503
Chronique du confinement, rédigée au jour le jour, du 15 mars au 11 mai 2020, cet ouvrage est le "journal de bord" d'une famille avec de jeunes enfants, pour garder la mémoire du vécu, du ressenti, avec les doutes, les peurs, les espoirs, au long de cette période troublée qu'a été cette obligation de confinement pour cause de pandémie.
À ce jour, l'épidémie de Covid19 continue de sévir en différents pays, elle est à peine contenue en France et l'avenir n'est pas certain.
Cette chronique est un témoignage sur le vif, avec ses a priori et ses contradictions, pour que les jeunes enfants d'aujourd'hui, plus tard lorsqu'ils seront devenus adultes, comprennent ce qui leur a été imposé. -
Il m'a fallu Un demi-siècle pour voir le bout du tunnel : 50 années de malheur . J'aimerais vous dire qu'il y a eu beaucoup de moments heureux, mais je vous mentirais. Les beaux souvenirs de mon passé se comptent sur les doigts d'une main. Et pourtant, je peux affirmer aujourd'hui que j'ai découvert l'authenticité du bonheur... je remercie mon coeur d'avoir survécu à toutes les tragédies.
Ce livre est mon pur vécu, sans aucune fiction. J'ai voulu publier mon histoire afin de la partager avec les lecteurs. Certains se reconnaîtront dans mes écrits qui, je l'espère, pourront apporter des réponses à leurs questions. -
Des actes pervers répétés sont évoqués. Les victimes ont-elles porté plainte ? Non. Un ami proche me fait dans les jours qui suivent, une injonction claire. Tout acte de perversion doit être dénoncé ! C'est une obligation morale. Mais que puis-je dénoncer, moi qui n'ai rien vu ? Plutôt que de pousser des cris étouffés, ma réponse est d'écrire. Et les cas de perversion ne manquent pas : caresses anodines, pédophilie, fétichisme, voyeurisme, viol et plus simplement abus de la force et du pouvoir. Mais avant de dénoncer, il faut identifier le pervers, comprendre sa stratégie, son déni du réel, ses difficultés à s'ouvrir à la parole.
Josiane se refuse à son mari, sauf service rendu. Elle établit ainsi la règle. Tu branches le nouveau congélateur, on fera l'amour ce soir.
Dominique est dans la séduction, sous le nez de son mari. Je ne fais rien de mal ! Elle met en place la jalousie, dans un triangle mimétique, comme soutien indispensable au désir. Et puis il y a le jeu de l'argent. Quand cette violence s'estompe, le désir s'éteint et le couple n'a plus rien à se dire. Et un nouveau cycle peut commencer.
Pierre, fétichiste gentil, propose à sa femme une fête de printemps d'ici un mois. Il faudra des jonquilles et des tulipes, une brouette et quelques outils de jardin. Tu auras de la lingerie érotique, moi un foulard noué autour du sexe, le tout évoquant le printemps. Nous avons encore un mois pour affiner le scénario.
Valerian Dirken, est né en 1950 à Bruxelles. Ingénieur civil, il bifurque en 2007 vers la psychologie et la psychanalyse. Participant à l'Ecole de la Cause Freudienne. Il acquiert un début d'expérience clinique, qu'il poursuit à sa manière depuis 2015, comme bénévole dans un restaurant du coeur, ou il s'est auto attribué le titre d'éplucheur de légumes orienté par la psychanalyse. Depuis cette époque il est également visiteur en prison. -
Être une baby-boomer : cela fait-il inévitablement de vous une ennemie de la nature, indifférente à votre impact sur l'environnement ?
Ce livre vous emmène, de rencontre en rencontre, dans une déambulation. À travers des histoires d'animaux, toutes vécues, il vous propose de réfléchir ensemble à ce qui est essentiel : ce qui lie les humains à la nature n'est pas qu'une affaire de statistiques pour mesurer une biodiversité en déclin mais c'est surtout une question d'identité. -
Sonia, marin-pêcheur ; inspiré d'une histoire vraie
De borodaewsky-delou
- Atramenta
- 4 February 2021
- 9789523408227
L'histoire vécue, la vie de la 1ère femme marin-pêcheur de France.
Je ne me reconnais plus. Est-ce à moi, ce visage tanné ? Ces mains gonflées qui couraient autrefois, légères, sur le piano ? Ce bleu de marin, ces bottes, ces cheveux courts ? La femme d'antan a disparu. Une autre est née, sculptée par l'océan. À haler les funes, j'ai des épaules trapues. À épouser le roulis, des reins musclés et douloureux. Quand je rentre auprès de mes enfants, suis-je autre chose qu'un marin harassé, pressé d'oublier, dans un sommeil rapide, un travail épuisant ? Pourtant, grâce à moi, ils ne manquent de rien. Durant mon absence, une femme de confiance veille sur eux. Je leur assure honnêtement, virilement, la subsistance qu'ils ne peuvent plus attendre que de moi. Qu'importent mes transformations inévitables, celles de mon foyer ! Le résultat est encourageant. Et ce métier m'a tant donné ! À l'échelle de l'océan, les soucis terrestres semblent amoindris ; j'ai compris la valeur de la contemplation, le pouvoir de la volonté de l'esprit sur la matière, la précarité de notre condition humaine. Mais pour étancher cette soif de pureté que seuls nous procurent les horizons infinis ou les cimes, que de souffrances, que de révoltes ! Moquée des marins qui méprisent ma faiblesse physique, oubliée de mes amies qui prennent mon métier pour une déchéance, je me sens de plus en plus incomprise, de plus en plus « engagée » dans l'expérience enivrante de la mer. Enivrante et souvent pathétique.
Sonia est née à Saigon, d'un père russe issu d'une famille de grande noblesse dépouillée et ruinée par l'arrivée des révolutionnaires. Mariée à un officier de marine décédé, elle aboutit à Royan. Sonia avait deux buts dans la vie : récupérer les terres de sa famille (encore sous le régime communiste !) et sa passion pour la mer qui lui fit lutter pour que les femmes puissent naviguer avec les mêmes droits que les hommes, chose impossible en France à cause de la loi Colbert dans les années 60. C'est cette dernière volonté qui lui vaut de figurer parmi les personnages importants de Royan.
Douée d'un tempérament à la Russe, d'une solide constitution et d'une remarquable intelligence ainsi que d'une grande culture, elle avait ainsi tous les atouts qui lui permirent de réussir. Son but était que les femmes puissent bénéficier des mêmes droits que les hommes sur un bateau c'est-à-dire d'être légalement inscrites sur le rôle d'équipage, ce qui leur apporterait salaire, sécurité sociale et retraite au même titre qu'eux. Elle finit par vaincre à elle seule et à surmonter tous les obstacles en utilisant un biais que personne n'anticipa.
Elle obtint de se faire légalement inscrire non comme marin mais comme mécanicien de la marine. Elle pouvait alors être inscrite sur le rôle d'équipage. Colbert était vaincu ! -
En octobre 2018, baroudeuse dans l'âme, Mélissa décide de tout « plaquer » et de partir à l'aventure à l'autre bout du monde. Seule avec son backpack, embarquée sur des chemins d'Asie incertains, elle atterrit au Laos et fait la connaissance de Sabou, jeune laotien, qui a improvisé dans son salon une salle de classe dans laquelle il enseigne l'anglais aux enfants du village.
Mélissa, touchée par l'engagement de Sabou, décide de mettre son projet de voyage de côté et de poser ses bagages à Nong Khiaw au nord du Laos. Des sourires, des regards d'enfants aux difficultés diverses, Mélissa raconte son aventure qui l'a emmenée vers la création d'une école gratuite encadrée par des salariés et des bénévoles du monde entier.
Ce journal-récit de voyage vaut pour sa fraîcheur et la passion qui le traverse. Mélissa Lansmant est une jeune femme entreprenante, profondément humaine qui d'un rêve a fait une réalité.
« J'ai écrit pour rendre compte de mon aventure et pour inspirer ceux qui auraient un projet. Je veux leur dire que tout est possible. » -
Entre stéthoscope et Paris insoupçonnée : Chronique d'un médecin généraliste
Jean Lafortune
- Atramenta
- 22 February 2024
- 9789523906310
Médecin généraliste ayant exercé pendant 40 ans à Paris à proximité de la place de la Bastille, Jean Lafortune vous raconte quelques consultations qui l'ont marqué.
Certaines anecdotes font sourire, d'autres sont tristes, certaines font réfléchir sur l'humain et la maladie, aucune ne laisse indifférent.
Il s'agit d'un ouvrage personnel, authentique et sincère. Le récit nous captive rapidement et nous plonge dans une expérience partagée. -
« L'ECOLE VA MAL ! L'ECOLE EST EN PERDITION ! » Face au déni, le cri d'alarme abonde. Mais, si le "pédagogisme" et les faux experts se trouvent en général dénoncés, est-on jamais allé voir comment ceux-là même qui font fonctionner l'école, ceux sans qui elle ne serait rien, sans qui elle ne serait pas - les enseignants, les professeurs - sont traités par l'institution elle-même, à savoir administration et inspection ? C'est l'objet que se propose le présent ouvrage, afin de montrer comment, en prétendant protéger les élèves de la violence, l'Education Nationale, pour masquer son échec patent, exerce cette violence sur les enseignants, et avec quelles conséquences.
Ce témoignage en forme de supplique est aussi un essai d'Analyse Ontologique (voir les autres ouvrages de l'auteur). -
Il est de notoriété publique qu'une démarche d'adoption est quelque chose de compliqué et de fastidieux. OK mais une fois qu'on a dit ça, on n'a pas pour autant une idée précise de ce qu'il faut faire. D'autant plus lorsqu'il s'agit d'une adoption internationale avec tout ce que cela peut comporter de risques de dérives éthiques. Est-il possible d'adopter sans "acheter" son enfant ? Nous sommes là pour témoigner que OUI.
Les deux premières parties de ce roman autobiographique permettent de comprendre l'état d'esprit et les motivations qui étaient les nôtres avant de partir pour le Vietnam.
La dernière partie, présentée comme un journal de voyage, a l'ambition de témoigner de notre histoire sous une forme suffisamment ludique pour ne pas rebuter. On y trouve néanmoins les détails des démarches, paperasses et autres péripéties de notre histoire d'adoption si on les cherche. Une histoire d'adoption parmi d'autres ...
Tout ce qui est écrit est vrai et serait tragique si ce n'était présenté à ma façon. Ceux qui l'ont lu ont plus ri que pleuré. Un mélange d'humour noir et d'impression permanente de vivre des situations parodiques. Le ton peut sembler "forcé", pourtant je suis réellement comme ça. -
C'est encore une affaire de "Bédigas". Qui est-il ? D'où vient-il ? Et ce Tamaris, qu'est-ce que c'est : une ville ? un quartier ? un lieu-dit agricole ou industriel ?
"Une jeune fille découvre chez sa tante un manuscrit. C'est l'auto-biographie du grand'père Charles, celui dont il est question dans "Les couleuvres des Bédigas", le tome 1 de la saga familiale".
Au fil des pages, elle se passionne pour ce que fut l'enfance et la prime jeunesse de ce papé atypique, dans ce coin de terre cévenole.
De 1936 à 1954, c'est retour arrière. On parlait de guerre, de lessiveuse, de rutabagas, de chapardages, de vacances et de liberté. Sans baignoire ni eau courante, sans bagnole mais avec de bonnes jambes, sans Smartphone mais avec des chansons plein la tête... au fait, comment faisaient-ils à cette époque pour être heureux ? -
Lettre à notre fille
Tu as laissé ta famille, tes amis, ta région, ton travail, pour vivre avec ton compagnon une vie que tu as choisie dans une époque où rien n'est facile.
Notre travail de parents s'achève avec la fierté de voir ce que tu es devenue : une belle jeune femme, équilibrée, travailleuse, volontaire, honnête, intelligente, affectueuse. Notre métier de parents se perpétuera, mais sous d'autres formes, avec bien sûr le souci de respecter tes choix et ta vie personnelle.
Nous n'étions pas obligés de te raconter tous ces événements survenus avant ton arrivée dans notre existence. Ce livre est là pour réaffirmer ce que nous t'avons toujours expliqué, mais surtout pour te faire toucher du doigt combien, pour nous, tu fus notre miracle de Noël.
Notre parcours, tant médical qu'administratif, fut long et difficile. Néanmoins, il fut récompensé par le plus beau des cadeaux... toi. -
En Limousin, on appelle « marchands d'esprit » les enseignants - et ce joli titre peut aussi être ironique, non ? Marchands d'esprit, marchands de vent... inutiles en tout cas.
Qu'en penserez-vous après avoir lu cet ouvrage d'Anne Christiani ? Verrez-vous d'un autre oeil vos enseignants d'autrefois, et ceux de vos enfants, après avoir lu son témoignage ? Un oeil plus sympathique... Alors Anne Christiani aurait gagné - c'est ce qu'elle souhaitait obtenir...
Merci ! -
Mon aventure collégienne, il faut le dire, me donna matière à réfléchir. Sortie tout droit du doux nid de l'école primaire, jamais je n'aurais imaginé qu'on me prendrait pour un baudet, que je passerais pour une hérétique alors que j'excellais en français, que j'aurais à subir les foudres d'enseignants tyranniques, que j'attraperais des migraines linguistiques, que le fondement même de l'humanité serait remis en question, et tant d'autres choses encore... Non, je n'étais pas préparée à tout ça. Ni même aux tourments de la passion qui me permirent tour à tour de m'enflammer pour une enseignante, un pharaon, une création littéraire, et oh ! - cerise sur le gâteau- un de mes congénères masculins.
Si vous aimez les histoires d'enfance et les situations cocasses, alors suivez-moi dans les années 80 sur l'étrange et curieux chemin de l'instruction. -
Ce livre est une lettre dans laquelle je m'adresse à une personne qui a impacté ma vie, je m'exprime quant à notre relation, quant à notre passé commun mais surtout je fais part de mon ressenti vis-à-vis de cet individu qui m'est très cher et ce, sans retenue.
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Béatrice Orives est née à Mazan l'Abbaye sur les hauts plateaux Ardèchois, elle passa son enfance au sein d'une famille nombreuse auprès de parents aimants Louis et Raymonde Issartel des agriculteurs. Elle était âgée d'à peine neuf ans lorsque des médecins découvrirent chez elle la même maladie que celle qui avait déjà emporté par le passé deux enfants du couple, dès lors sa vie parsemée de séjours à l'hôpital et son état de santé se dégradant chaque jour un peu plus, une transplantation devint inéluctable. Suscitant méfiance et curiosité Béatrice apparut très vite aux yeux de villageois incrédules comme une bête de foire, comment pouvait-on vivre avec le coeur d'un autre, le coeur d'un mort. Le 18 décembre 1984 par une froide journée d'hiver, Béatrice fût la première malade du coeur en Ardèche et la plus jeune de France à subir une transplantation. Aujourd'hui, elle en est la doyenne.
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Réaliser une biographie c'est transfigurer l'homme. Faire ressortir de l'homme ordinaire ce qui le rend extraordinaire. Non pour trafiquer la vérité mais pour la magnifier. Chaque humain a une part de singularité extraordinaire qui le différencie d'autrui. C'est cette singularité dans l'ordinaire que le biographe doit trouver. En cela le chemin emprunté peut devenir un chemin de vérité.
J'ai choisi d'ancrer mon récit dans la chambre d'hôpital de Serge, au crépuscule de sa vie et d'associer mon écriture à l'errance de ses souvenirs qui ont dû le parcourir durant ses derniers jours. À l'image de ses souvenirs, ma biographie est donc une série de promenades erratiques sur les nombreux chemins de la vie de mon père. Comme la pensée et les souvenirs vagabondent sans structure ni projets, mon écriture a fait de même sans aucune volonté chronologique ni intentions prédéfinies. Le résultat est un exercice biographique libre et subjectif qui est le fruit d'une rencontre, alliée à mon plaisir d'écrire. Il se veut à l'image d'un homme qui se remémore des instants de sa vie. Les images qu'il en reste sont incomplètes et sélectives à l'instar de la mémoire. J'ai juste tenté de dépeindre ses images en y mettant un maximum de couleurs et de lumières à l'image du peintre ou du photographe.
J'ai donc choisi de voir la vie, sa vie, avec ses yeux. Des yeux d'artiste, de peintre, de sculpteur et surtout de photographe. C'est donc une rencontre principalement kinesthésique. Un parcours d'artiste. Un chemin initiatique. Une rencontre par l'art, essentiellement centrée sur le goût de la vie, le plaisir du beau qui recèle en lui tous les germes d'espérance qui ont fait que Serge a toujours rebondi, nourri par la Foi en la vie et en la confiance. -
Au début de mon pèlerinage, on m'a souvent demandé ce qui m'était passé par la tête pour m'aventurer sur le chemin de Compostelle au coeur de l'automne. Tout en soulignant au passage que je n'y gagnais rien : les refuges seraient fermés, il ferait diablement froid et je n'y rencontrerais personne. On eut même le culot de me rafraîchir la mémoire avec l'histoire des Pyrénées enneigées et son cortège d'humains perdus... De quoi m'arrêter dans ma folle entreprise ! Mais, c'était oublier que le pèlerin obéit à des lois qui n'ont rien de rationnel. Un pèlerin part lorsque quelque chose le pousse à partir et qu'il ne voit aucune autre possibilité. Il se moque comme d'une guigne du calendrier ou des commérages. Il part, un point c'est tout.
Je suis partie un 4 novembre, un point c'est tout. J'ai traversé l'automne, l'hiver, et je ne regrette rien.
Oui, c'est vrai, les Pyrénées étaient blanches et je me suis perdue. Car la neige avait recouvert toutes les balises. Un véritable casse-tête... J'ai eu peur, j'ai eu froid, mais je ne regrette rien. J'ai finalement trouvé ma route.
Oui, c'est vrai, presque tous les refuges étaient fermés. J'ai eu peur, j'ai eu froid, très froid, mais je ne regrette rien. J'ai dormi dans des endroits improbables : chapelle, garage, théâtre... Il y avait toujours des portes qui s'ouvraient. De la véritable magie.
Oui, c'est vrai, il a fait très froid. Il a grêlé, il a neigé. Un peu, et même parfois beaucoup. Dans les Pyrénées, sur le Cebreiro, dans les plaines arides du nord de l'Espagne... Noël en continu. J'ai eu froid, mais je ne regrette rien. Il y avait toujours quelqu'un pour réchauffer le corps et le coeur.
Oui, c'est vrai, il n'y avait personne. Mais pour embellir son monde, il ne suffit pas d'une tripotée de gens. Un seul ami peut égayer vos journées. Des amis, il y en avait. Il y eut d'abord mon bourdon pour qui je me pris d'affection et qui ne me quittait jamais. Il y eut mon inestimable Patricia qui venait à pied de Belgique, toute seule. Celle que je rencontrai un jour où je n'attendais plus personne, celle qui partagea mon chemin jusqu'au bout. Une amie pour la vie. Il y eut Ben Hur, l'énigmatique et drôle de brésilien qui possédait un passeport de templier... Un ami pour la vie aussi. Il y eut des compagnons de route à 4 pattes. Le temps d'une étape. Qui les guidait ? Qu'est-ce qui les motivait ? Sûrement pas le contenu de ma besace, maigre pitance, qui ne semblait pas les intéresser.
Oui, tout ça, c'est vrai. Et ils oublièrent de me parler des grands moments de solitude qui me donnèrent à réfléchir, des souffrances physiques qui me freinèrent dans mon élan, des attaques que je dus affronter. Des dents canines acérées par exemple.
Ils oublièrent aussi de me parler du merveilleux qui se manifesta à tout-va sur le chemin, comme si tous mes désirs les plus secrets avaient été entendus. Mais par qui ? Par quoi ?
Tout cela ne fut pas un rêve. Parfois avec le temps qui passe, j'ai l'impression que mon imagination féconde arrondit les angles, ou bien que j'ai vécu dans une autre dimension. Pourtant, elles sont là. Les photos, témoignage de ce pan de mon histoire. Aussi palpables que le fut ma réalité du chemin de Saint-Jacques.
Alors, je vous le dis : n'hésitez pas, n'hésitez plus. Pas à pas, on va toujours très loin.
Suivez-moi dans mon aventure.
Ou encore mieux. Et si vous suiviez votre propre chemin ? -
Zoé ou dix-sept ans de psychiatrie retrace les pensées intimes et le vécu de la jeune femme en hôpitaux psychiatriques, soit durant plus du tiers de sa vie, à défaut d'un diagnostic correct de son trouble de la personnalité.
D'hallucinations auditives ou de médiumnité, elle se laisse porter par des « voix », qu'elle pense venir d'anges ou de défunts ; ou bien, lorsqu'elle devient plus rationnelle, de son inconscient. Des deux, elle ignora toujours quelle hypothèse était la bonne.
« Zoé est un prénom mixte. Il vient du grec Du grec ancien , zôê (« vie », « existence »). Il est un calque linguistique du prénom Ève (Havva) » (Source : Wikipédia) -
J'ai tenté de faire revivre les années 1945 à 1955, les dix premières de ma vie, à Paris et en Sologne, dans une famille qui connaît le prix du bonheur d'être sortie épargnée par les guerres.
J'ai voulu rendre hommage aux générations qui nous ont précédés car elles ont manifesté une incroyable volonté de se surpasser, sans doute pour faire honneur à leurs parents issus de milieux modestes, mais aussi pour offrir une vie aussi belle que possible à la génération montante.
Les anecdotes, sous leur apparence légère permettent de dire la Vraie Vie. Elles traduisent la joie, mais parfois aussi les chagrins ou l'amertume, lorsqu'une famille se voit niée à propos du rôle essentiel joué dans une prestigieuse galerie d'art, la Galerie Charpentier.
En toile de fond, c'est une époque nouvelle, en rupture avec la première moitié du siècle qui se dessine. Tous ceux que je raconte ont pour dénominateur commun la détermination de « vivre à fond », sans se laisser confisquer de précieux moments.
En bref, La toile cirée, c'est un plongeon dans le bonheur du vécu en pleine conscience dans une France éternellement belle, chaleureuse et généreuse. -
Yachts, univers méconnu qui vaut son pesant d'or, propre à battre tous les records de vérités qui fâchent, ce dans le registre des plus saignants, sans pitié ni souci du qu'en-dira-t-on ; soit à coeur ouvert. Parole de Capitaine !
Miroir aux alouettes qu'il révèle avé l'assent du midi.
Révélations au scalpel où tous en prennent plein leur musette : armateurs, loueurs et équipages ; hommes et femmes dans un tir groupé.
La vie sur les yachts: du violent - drôle - dramatique - hilarant - ignoble - incisif et appétissant, car la table, le sexe et la bouteille y sont les principaux centres d'intérêts de ces yachtmen outrecuidants et tape-à-l'oeil.
Guerre avec les équipages où les deux s'y affrontent avec violence.
Où certaines de ces madaaames, ex-hétaïres recyclées bon-chic, bon-genre, adeptes du conjugo avec compte en banque boursouflé, y sont infâmes avec leurs personnels.
Des personnages bien campés, truculents autant que sinistres et merveilleux autant qu'ignobles. Vous ne les oublierez plus et plus jamais ne verrez un yacht avec le même regard.
Vous ferez une croisière en Grèce et Turquie, le tout raconté avec passion par un marin amoureux de ces mers qu'il vous fera partager avec générosité, simplicité et franchise ; vues de derrière la carte postale : le vrai visage des gens, des moeurs et coutumes et la façon pour un marin d'y évoluer avec souplesse et efficacité.
Évadez-vous ! Faites cette croisière inoubliable avec ce livre choc, roman vécu percutant et hilarant qui pour de bon va vous faire revivre, vous faire exulter.
*Coeurs et âmes sensibles s'abstenir ! -
Ceci est une histoire toute simple, celle d'un adolescent trop sensible qui se prend le monde en pleine figure. Il ne comprend pas les injustices, n'arrive pas à trouver sa place dans la société, à un tel point qu'il dégringole bien bas.
Ce récit est le parcours d'un jeune qui galère et de son passage à l'âge adulte. Pourtant, rares sont ces ados qui parlent de leur ressenti, de leur vécu. Ils se retrouvent bien seuls face à un monde qu'ils ne comprennent pas. Ce témoignage leur est destiné, pour montrer qu'ils ne sont pas seuls à vivre ces moments difficiles. Il s'adresse également à tout un chacun, pour tenter d'expliquer des problématiques graves comme le suicide, les crises d'anxiété et les fuites dans les royaumes artificiels. Ce livre se termine par la vision actuelle de l'auteur sur la société et sur son parcours. Pour montrer qu'un autre monde est possible. -
Ce livre, en partie autobiographique, est construit sur le modèle d'un voyage initiatique. Voyage qui permet de revoir les luttes coloniales du siècle dernier sous un angle insolite : celui d'un conflit de longue haleine à travers lequel les forces de l'être et du non-être s'opposent. Combat qui se poursuit encore de nos jours et dont les origines méritent d'être revues afin d'en saisir les enjeux.
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J'ai eu cette idée d'écrire les mémoires de mes parents et beaux parents. Leur jeunesse, la faim, la guerre, amour sans lendemain... Le moulin est un élément central de ce roman. Ma mère m'en parlait si fièrement. Dans ce moulin, des évènements se sont déroulés : repas de baptême, jeux d'enfants autour du moulin, des intrigues, des secrets, la résistance.
Histoire romancée basée sur des faits réels.