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Belfond
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Il y a tout juste vingt ans, la France tombait sous le charme des Cendres d'Angela, mémoires d'une enfance irlandaise drôles, tendres et sans rancune, portés par une langue et un souffle romanesque remarquables. Véritable phénomène littéraire mondial, lauréat du prix Pulitzer 1997, un récit sur l'immigration, la pauvreté et la conquête des possibles, une oeuvre devenue culte, à (re)découvrir. Difficile de croire que Les Cendres d'Angela
aient déjà vingt ans, pourtant le livre de Frank McCourt a mieux vieilli que la plupart de ceux de la même époque, du fait notamment qu'il n'a rien perdu de sa justesse. Il est peut-être plus pertinent que jamais. L'autobiographie de McCourt a touché la France au coeur, réussi à faire rire ses lecteurs même en ce qu'elle recèle de plus sombre. Aujourd'hui, en 2017, elle est capable d'apporter un éclairage particulier sur notre situation, guère plus réjouissante. C'est, à la base, l'histoire d'un immigré, confronté à la pauvreté, à la solitude, à l'oppression, mais également le récit d'une lutte contre le pouvoir, d'une conquête des possibles, qui passe en revue les thèmes de la foi, de l'adhésion à une communauté, de l'isolement. Deux décennies plus tard, tout est encore là : la violence, l'exil, la privation, le besoin. Imaginez que vous apportiez un exemplaire du livre dans les tours de Saint-Denis, que vous le lisiez sur les quais de Marseille, que vous en discutiez dans la jungle de Calais avec les réfugiés. Leur propre histoire commence de la même façon. Nous ignorons seulement si elle connaîtra un dénouement analogue. Extrait de la préface de Colum McCann -
À travers le récit des épreuves qui ont jalonné sa vie, de son exil forcé du Vietnam, son pays natal, à son combat aux côtés de Martin Luther King pour les droits civiques, Thich Nhat Hanh, le grand maître du bouddhisme, nous révèle son parcours d'artisan de la paix et nous livre un récit très émouvant et plein d'espérance.
Dans
La Terre est ma Demeure, récit autobiographique, Thich Nhat Hanh nous révèle son parcours d'artisan de la paix, le cheminement qui lui a permis de prôner la pleine conscience tout autour du monde et qui a fait de lui un chef spirituel. Dans de courtes vignettes, il évoque tour à tour son rapport à la pauvreté et au dénuement, à la guerre et à l'exil, son combat pour les droits civiques aux côtés de Martin Luther King et la création du Village des Pruniers, autant d'expériences qui incarnent son enseignement : la méditation en pleine conscience. On découvre un homme qui mène depuis toujours un combat de chaque instant en faveur de la paix et de la sagesse, un moine révolutionnaire qui a inventé le bouddhisme engagé pour libérer le peuple et abolir l'injustice sociale.
La Terre est ma Demeure, récit émouvant et optimiste, brosse le portrait d'un homme qui aura fait de sa vie un message. " Nous n'enseignons pas que par la parole. Nous enseignons par notre façon de vivre. Ma vie est mon enseignement. Ma vie est mon message. " -
Dans ce récit autobiographique, Beryl Gilroy retrace la carrière d'une institutrice brillante, débordant d'imagination, pleine de ressources qui devint la première femme noire directrice d'école de Grande-Bretagne entre les années cinquante et soixante-dix. Une lecture incontournable à découvrir dans Vintage.
"
Peu m'importe que vous ayez travaillé avec Platon, Aristote, Montessori ou Bertrand Russell. Moi, c'est Beryl, et j'entends diriger cette école à ma façon. "
Passionnant et inspirant,
Black Teacher est le récit autobiographique de l'extraordinaire parcours de Beryl Gilroy, première femme de couleur nommée directrice d'école au Royaume-Uni. Une oeuvre lumineuse et engagée sur l'amour de l'enseignement, la difficulté à s'imposer face au racisme et au mépris, mais aussi l'espoir dans les générations futures.
Publié au Royaume-Uni en 1976, réédité en 2021 et jusqu'ici inédit en France, un texte vibrant d'actualité, qui souligne encore et toujours qu'il est urgent de se débarrasser des préjugés et de faire de l'école un lieu de bienveillance. -
Vaut-il mieux être toute petite ou abandonné à la naissance ?
Gilles Legardinier, Mimie Mathy
- Belfond
- 11 May 2017
- 9782714476029
Bienvenue au coeur d'un échange exceptionnel où chacun veut découvrir avec bienveillance les pires problèmes de l'autre et comment s'en sortir. Mimie est l'une des comédiennes les plus populaires de notre pays et Gilles l'un des auteurs les plus lus. Au delà de leur notoriété, l'un et l'autre ont une particularité qui a façonné leur vie...
L'idée est simple : à partir d'une recontre humaine formidable, ils ont eu envie de se poser les questions que personne n'ose jamais afin d'aborder légèrement, mais en toute connaissance de cause, ce qui aurait dû les détruire et les a finalement construits.
Loin d'être une thérapie, ce livre est une invitation, une volonté de dire à ceux qui ne se reconnaissent pas dans les stéréotypes du monde qu'ils y ont aussi leur place. C'est un dialogue libre, authentique, joyeux et émouvant, un regard croisé, un essai comparatif décalé et tendre pour aider ceux qui ne trouvent pas leur place à se la fabriquer.
Bienvenue au coeur d'un échange exceptionnel où chacun veut découvrir avec bienveillance les pires problèmes de l'autre et comment s'en sortir. Avec autant de chaleur que de pertinence, ces deux humanités prouvent qu'aucun destin n'est joué d'avance. -
"Je suis un enfant cadeau. Cela veut dire que ma mère m'a donné en cadeau à une autre femme. Pas que j'ai été adopté. Il n'y a pas eu de papier, ni de déclaration administrative. Simplement, ma mère m'a offert à une femme qui n'avait pas eu la chance d'avoir un enfant et qui en était malheureuse. Cette femme, elle s'appelait Boli. C'était l'une des trois coépouses du père de ma mère. Cela se passait en 1951, à Kita, un village à cent cinquante kilomètres de Bamako, au Mali."
Kabouna Keita n'est pas un enfant comme les autres. Et quand Boli tombe malade, il n'a qu'une idée en tête : sauver celle qu'il considère comme sa seconde maman. Âgé de cinq ans, il trouve un tas d'astuces pour lui payer des médicaments, commence par récupérer des boîtes de conserve qu'il revend au poids, puis des bouteilles de verre. Chaque jour, l'enfant parcourt ainsi des dizaines de kilomètres à pied, à charrier ses sacs. Obstiné et courageux, il devient livreur, apprend à lire et à écrire... et tombe amoureux de l'Amérique. À dix-neuf ans, Kabouna part pour New York et enchaîne les petites boulots, plongeur à Harlem, vendangeur en Californie... puis revient au Mali cinq ans plus tard muni d'un petit pécule, des projets plein la tête. Il monte sa propre affaire, épouse Marie, la femme de sa vie. Mais l'envie de partir le reprend. Direction la France, cette fois...
Récit autobiographique, L'Enfant cadeau est un merveilleux témoignage d'amour, de courage et d'humanité. -
Le destin incroyable d'un homme hémiplégique et condamné par la médecine qui se rééduque seul et redevient musicien professionnel... Un récit-témoignage stupéfiant. Michel Hilger est "altiste peintre", compositeur, pianiste, chef de choeur, professeur, et père de quatre garçons. Adopté à l'âge de trois ans, il ignore tout de ses origines. Celles-ci lui ont pourtant laissé en héritage une grave anomalie du système nerveux.
À 42 ans, il fait sans le savoir un premier AVC en plein concert mais réussit à terminer la partition d'
Une petite musique de nuit de Mozart. Quelques années plus tard, un second AVC hémorragique le condamne, et de ses phases comateuses il entend les médecins envisager de récupérer ses organes. Sauf que Michel n'a aucune intention de mourir. Il veut vivre. Et se réveille, paralysé du côté droit. Le corps médical lui suggère une rééducation classique et lui annonce qu'il ne touchera plus jamais un alto.
Michel refuse la maladie et ses séquelles. Animé par une volonté inouïe, contre l'avis de tous, il décide avec toute sa foi et son expérience d'artiste de rentrer chez lui et, par le réapprentissage des gestes quotidiens, de reprendre sa vie là où il l'avait laissée. Tout simplement.
Né " Éric " de parents inconnus, déclaré pupille de la nation sans motif officiel avant d'être accueilli par sa famille de coeur, Michel Hilger n'a pas encore résolu le mystère de son ascendance mais il a toujours cru en ses rêves. Puisse-t-il, à travers cet ouvrage, vous aider à accomplir les vôtres... -
Les Bons, les brutes et les autres
Mireille Rusinak
- Belfond (réédition numérique FeniXX)
- Business
- 24 August 2015
- 9782714464729
Bernard Pagezy et Claude Bébéar auraient-ils pu diriger ensemble le groupe AXA-Midi ? Quand le président de la BNP, René Thomas, part en vacances en Espagne, à quoi pense-t-il ? En vertu de quel principe de management, Yvette Chassagne débarquait-elle à l'improviste, à 7 h 30, dans certains bureaux de la compagnie, lorsqu'elle était P.-D. G. de l'UAP ? À travers les confidences recueillies auprès d'une cinquantaine de grands patrons français, Mireille Rusinak brosse le portrait de groupe d'une élite qui reste encore mystérieuse pour beaucoup. Certains d'entre eux apparaissent sous un nouveau jour. Noël Goutard, P.-D. G. de Valéo, contrairement à sa réputation, donne l'image d'une âme sensible. Olivier Lecerf, P.-D. G. de Lafarge, prône la direction collégiale, mais ne déteste pas décider seul. Quant à Alain Gomez, P.-D. G. de Thomson, il a, en dépit de ses amitiés socialistes, attaché plus d'importance aux profits qu'aucun de ses prédécesseurs. De leur enfance, jusqu'au moment tant attendu de leur consécration, l'auteur montre les ambitions, les principes aussi, dont les patrons de la banque et de l'industrie se sont inspirés pour mener leur vie, gérer leur carrière et diriger leur entreprise, qu'ils soient héritiers, managers ou ex-serviteurs de l'État. Avec une rare liberté de ton, Les bons, les brutes et les autres ont accepté de lever, sans rien dissimuler ou presque de leurs échecs, un coin du voile sur le parcours du combattant qui les a conduits là où ils sont. Et où ils espèrent rester !
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Mémoires d'ouverture
Jean-Pierre Soisson
- Belfond (réédition numérique FeniXX)
- 24 August 2015
- 9782714465269
Il est rare qu'un ministre en exercice porte un regard aussi libre sur les choses et sur les gens : Jean-Pierre Soisson, ministre du Travail, mêle l'anecdote et l'analyse pour évoquer, de manière inattendue, les événements et les personnages de la Ve République. Les conseils de Michel Debré au moment de la guerre d'Algérie, le jugement d'Edgar Faure sur Mai 1968, la conquête du pouvoir par Valéry Giscard d'Estaing, le goût du maintien de l'ordre de Jacques Chirac, les contacts de Raymond Barre avec l'Élysée lors de la campagne présidentielle de 1988, telles sont quelques-unes des confidences du récit de Jean-Pierre Soisson. Mémoires d'ouverture ? Oui. De Valéry Giscard d'Estaing à François Mitterrand, la carrière de Jean-Pierre Soisson, à la gauche de la droite et à la droite de la gauche, a, en effet, été marquée par le refus de l'affrontement et le goût du risque. Témoignage exceptionnel sur la vie politique française, document sur l'art de gouverner les hommes, le livre de Jean-Pierre Soisson passionnera tous ses lecteurs, au-delà du microcosme politique.
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Devant le verre vide qui a abrégé les souffrances de sa femme, devant le corps sans vie de celle qui, pendant plus d'un demi-siècle, a été sa compagne, un homme s'efforce de dépasser le désespoir et s'interroge sur l'amour, le bonheur et la mort. Depuis Le temps d'un soupir d'Anne Philippe, il n'a pas été publié de livre plus pudique, plus retenu, plus déchirant.
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L'Oiseau vit de sa plume
Salim Jay
- Belfond (réédition numérique FeniXX)
- 17 December 2015
- 9782714465054
C'est une étrange chose que de se trouver en face d'un écrivain, dont on a lu tous les livres en se régalant à chaque page. Pour éviter à mes lecteurs l'intimidation procurée par une oeuvre sans jamais un mot de trop, on a vu que j'étais prêt à maints excédents de bagages, mais passons... Si doux qu'il me soit d'ingérer des aliments, c'est encore la littérature comme aliment de l'esprit et du coeur, qui m'aura le mieux garanti contre la fadeur de n'être jamais qu'un animal dans sa mangeoire. Je ne passe jamais devant l'Espérance, sans m'y réciter la liste des glucides, lipides et protides rameutés : avec Claude Roy, thé et confiture ; avec Pierre Bourgeade, café et croissant ; avec Michel Bernard, moult lait grenadine, et cours de cuisine poitevine pour débutant. La littérature contemporaine, j'en ferais mon garde-manger.
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Au coeur d'un collège catholique, une mère raconte l'année scolaire cauchemardesque de son fils. Derrière les valeurs chrétiennes revendiquées par l'établissement, une autre réalité apparaît. Ce récit en rapporte les faits et gestes.Septembre 2012 : T., 13 ans, fait sa rentrée en classe de 4ème dans un collège catholique des beaux-quartiers. C'est sa troisième rentrée dans cet établissement. Après une première année supportable et une deuxième plus difficile, cette dernière année va ressembler à un enfer.
Tout avait pourtant bien commencé. Le collège se présentait comme un lieu ouvert et accueillant, où apprentissage se conjuguait avec plaisir et modernité. On y vantait l'attention portée à chaque élève. Des arguments auxquels la mère de T. est particulièrement sensible : son fils, dyslexique, connaît quelques difficultés scolaires.
Mais au fur et à mesure des semaines et des mois qui passent, la bonté et la charité chrétiennes vont montrer un autre visage : humiliations, punitions injustes ou excessives, professeurs psychorigides, communication désastreuse, devoirs et contrôles pléthoriques... Un gouffre sépare les promesses et la réalité.
C'est sur un ton vivant et enlevé que Véronique de Bure raconte cette année particulière, choisissant l'humour ou l'ironie pour raconter des épisodes parfois tragiques. -
" Écrit comme un roman à lire en prenant son temps, le livre de Niémetz embrasse avec clarté les grands mouvements d'une époque dont Zweig fut la victime offerte, bâti qu'il était pour la douceur de l'ancienne Autriche. "Télérama" Niémetz a écrit le plus inoubliable volet du roman du monde moderne : des valses de Strauss à la solution finale. Son livre est sans prix. "Madame Figaro " L'érudition disparaît au profit d'un récit alerte et passionnant : de l'enfance viennoise au suicide brésilien, le parcours d'un maître de la nouvelle et d'un humaniste qui mit son existence au service de la culture classique européenne. "Lire " L'ouvrage de Niémetz, aussi pénétrant que magistralement documenté, apparaît d'ores et déjà comme une étude incontournable, indispensable à tout zweiguien. " La Libre Belgique Devenu un auteur classique, Zweig apparaît, de nouveau et comme toujours, d'une actualité brûlante. La biographie française de référence est enfin rééditée, augmentée d'un avertissement et d'une postface incluant un survol critique du paysage zweiguien de ces dernières années. Serge Niémetz est né en 1946. Normalien, agrégé de lettres, il a été universitaire, délégué aux échanges culturels franco-allemands, puis chargé de mission à l'Académie française. Il reste principalement traducteur (prix Gérard de Nerval 2000). Outre d'importantes traductions de Ludwig Harig, Lion Feuchtwanger ou Georg Hermann, on lui doit notamment la traduction du Monde d'hier, de Stefan Zweig (Belfond, 1993 ; Le Livre de Poche, 2010).
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Qui n'a senti, en certaines occasions, affleurer l'invisible ? Cette expérience d'une réalité autre, sinon surnaturelle, la plupart des oeuvres en témoignent, depuis qu'il y a des hommes et qu'ils créent. Aventure, à ce niveau-là, plus sensible que spirituelle. Incertaine. Aussitôt effacée que décelée. Indécise, fluide, évanescente, au point que celui qui l'a pourtant vécue et qui ne dispose pas des secours et recours de la foi, en douterait s'il n'en avait, au moment même, tenu registre. Telles sont les notations de Claude Mauriac : captées dans son journal, parmi beaucoup d'autres de nature différente ; relativement rares, comme les événements fugitifs dont elles rendent compte, de loin en loin, mais d'une façon continue depuis 1936. Ce sont ces pages de journal, où a été piégé l'invisible à l'état de trace, que l'on trouvera ici. Réunies non pas dans leur ordre chronologique, mais selon les subtiles orchestrations familières aux lecteurs du Temps immobile. Infiltrations de l'invisible dont parlait Gabriel Marcel. Roger Gilbert-Lecomte disait, en 1928, dans Le Grand Jeu : Ce sont ces instants éternels que nous cherchons partout. Ce que Claude Mauriac, en une page de son journal, appelait, il y a plus de cinquante ans déjà, l'éternité parfois. Il n'a pas trouvé mieux pour définir, aujourd'hui encore, dans son titre, l'objet de son énigmatique, merveilleuse, et pas tout à fait illusoire, recherche.
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Une enfance alsacienne ou Le mal de Dieu
Marcel Haedrich
- Belfond (réédition numérique FeniXX)
- 7 October 2016
- 9782714460936
Des millions d'hommes ont vu tomber des pommes, sans se soucier de la gravitation universelle ; des millions d'autres ont lu et relu la Bible, sans y découvrir, comme moi, le processus de la formation mentale de Dieu. Pourquoi m'est-ce arrivé à moi ? J'étais imprégné de Dieu en naissant ; mon père m'avait transmis la crainte de Dieu ; ma mère, l'amour de Dieu. À Munster, les saintes paroles - à l'école du dimanche et au temple - ont parachevé le conditionnement biblique dont j'avais hérité en quelque sorte. Mais la vie allait fournir à mon ordinateur cortexien des informations contradictoires, qui devaient en modifier de nombreuses connections et réseaux. J'ai commencé à établir un parallélisme, entre la révolution de notre temps, et celle que nous rapporte la Bible. La foi n'est plus de croire, mais de comprendre. On m'a si mal enseigné la Bible durant mon enfance alsacienne, que je ne reconnaissais plus l'image de Dieu, image que l'on m'a imposée et qui n'était déjà plus la sienne. Pour nous tous, il s'agit de retrouver Dieu dans ses nouvelles dimensions ; à chacun d'y contribuer.
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Salem Kacet, citoyen français, cardiologue au CHU de Lille et adjoint au maire de Roubaix, aime et sert son pays : la France. À l'heure où celle-ci doute d'elle-même, où les hommes politiques de tout bord prennent position sur l'immigration, il est bon d'écouter le témoignage de cet immigré, ni clandestin ni indésirable, qui nous parle des valeurs et des idéaux de la France. Dans ce livre, Salem Kacet évoque son parcours, depuis un jour de 1959 où le petit berger kabyle qu'il était, vint rejoindre son père à Paris, jusqu'à aujourd'hui. Soit plus de trente années de sa vie, formatrices et riches d'enseignement. Ici, le regroupement familial, le retour au pays, l'intégration ne sont pas de vains mots. Salem Kacet en a vécu la réalité, heureuse ou douloureuse : il en a retiré des convictions, des enthousiasmes, des colères. Mais le parcours de Salem Kacet est, aussi, celui d'un homme qui n'a pas hésité à s'engager pour défendre ses convictions, que ce soit en tant que membre de la commission du code de la nationalité, sur le petit écran face à Jean-Marie Le Pen, ou sur le terrain avec les jeunes de Roubaix. Alors, droit du sol ou droit du sang ? Il semble que la réponse soit claire...
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L'aztèque tient son nom d'aztèque d'une gélule blanche scellée d'un ruban bleu, l'AZT, qu'il lui faut avaler toutes les quatre heures. L'aztèque n'est donc pas le représentant d'une civilisation disparue des Amériques, quoiqu'il soit, lui-même, une espèce en voie de disparition ; sa nature profonde est même d'être voué à une disparition rapide. Néanmoins, les aztèques sont de plus en plus nombreux. (...) Comment reconnaître un aztèque ? L'aztèque a deux bras, deux jambes, une tête et un corps plutôt maigres. Il a deux yeux, luisant d'une lueur sombre et bizarre. Il porte souvent des vêtements un peu trop grands. L'aztèque est seul. Non qu'il soit solitaire, mais il est toujours beaucoup plus seul qu'il n'en a l'air. (...) L'aztèque fait des cauchemars. Il rêve d'appartements désertés, de portes closes, de gens qui s'éloignent, qui rétrécissent, qui disparaissent. (...) Le vieil aztèque se blinde. Il attend sereinement des nouvelles du sperme de lézard, de la cyclosporine, de la molécule DDI, des mycoplasmes, ou de la racine de concombre chinois. L'aztèque vit dans une lumière crue.
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Les chevaux de l'Eldorado
Jacqueline Ripart
- Belfond (réédition numérique FeniXX)
- 22 May 2020
- 9782714490483
Jacqueline Ripart est de ces femmes qui vont au bout de leur passion, contre vents et marées. Sa folie à elle c'est le cheval, c'est aussi la découverte de paysages grandioses, de contrées encore mystérieuses et inhospitalières. Elle nous emmène aujourd'hui en Colombie, pour y découvrir l'univers méconnu des chevaux criollos. Farouches descendants des montures qu'enfourchaient, il y a cinq siècles, les premiers Conquistadores, ces animaux fascinants ont su s'adapter aux conditions extrêmes de la Cordillère des Andes, de la jungle amazonienne, ou des déserts de sable et de sel. Jacqueline raconte comment, grâce au cheval, elle a réussi à faire sa place dans cet univers masculin. Elle nous parle, avec force, des fiers Vaqueros des haciendas, des Indiens de la Guajira, des éleveurs de chevaux de luxe, passant - parfois sans transition - d'un littoral idyllique à une zone de conflit armé... C'est en participant à leur aventure quotidienne qu'elle découvre l'âme d'un peuple, dont les emportements lui sautent au visage, un Eldorado à l'image de ses merveilleux chevaux.
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Saint-Flour : l'exil terrestre
Philippe Mignaval
- Belfond (réédition numérique FeniXX)
- 25 September 2015
- 9782714467935
Un ange étreignant une croix de pierre veille sur le rectangle réservé à ma famille. La croix est plutôt lourde et superflue, mais un beau lichen jaune recouvre le céleste volatile. Là-haut, en arrière-plan, le rempart nord couronne la falaise de basalte. Ma grand-mère quittait ce jour-là les régions respirables dans une boîte vernie. Des vêtements épais défendaient la chaleur des corps vivants. Ici, dans ma ville d'origine, la ville la plus dénigrée de France, il fait toujours un froid de ce genre. Je me sentais chez moi... Ainsi commence le voyage poétique de Philippe Mignaval. Voyage sur les terres d'Auvergne, décrites avec chaleur, mais aussi voyage dans les souvenirs d'une époque révolue, celle où la campagne n'avait pas été transformée en conservatoire d'un ruralisme lyophilisé, aseptisé, où la province était autre chose qu'un sujet de plaisanterie pour des Parisiens condescendants - auxquels on renvoie ici la balle. Voyage dans la mémoire, celle de l'exil du pays natal, mais aussi celle d'un exil plus profond, un arrachement auquel personne n'échappe, l'exil de notre enfance. L'exil absolu. Celui qui fait, de notre condition humaine, un déchirement infini, auquel Philippe Mignaval nous convie à répondre par l'ironie, mais aussi par la tendresse.
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La France des mouchards
Sébastien Fontenelle
- Belfond (réédition numérique FeniXX)
- Documents
- 24 August 2015
- 9782714467966
La délation, aujourd'hui, est plus que jamais une affaire d'État ! Du corbeau de province aux indics, des partis politiques aux administrations, en passant par les R.G., les mouchards se portent bien en France, merci. Documents confidentiels à l'appui, l'auteur a constitué un dossier brûlant qui dénonce, avec force, une pratique tolérée, voire parfois commanditée, par la justice, les douanes, la police, le fisc... Une enquête extrêmement minutieuse, et un véritable cri d'alarme : la délation serait-elle en passe de devenir un système à part entière, cautionné par un État omnipotent, et désormais relayé par les nouvelles technologies ? Des révélations choc, des preuves explosives, pour étayer l'analyse inédite d'une situation qui fait froid dans le dos...
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Romain Gary / Émile Ajar
Catonne Jean-Marie
- Belfond (réédition numérique FeniXX)
- Les Dossiers Belfond
- 26 November 2018
- 9782714465535
Pourquoi la double identité? Pourquoi deux fois le prix Goncourt? Pourquoi le suicide? Toute l'oeuvre de cet auteur déroutant a été interrogée par J.M. Catonné. Un film : Faux et usage de faux, inspiré de l'affaire Gary-Ajar, est programmé pour la rentrée. « Copyright Electre »
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De sa plume alerte, Michel de Decker se faufile dans la coulisse de l'histoire officielle : on y rencontre Adèle, qui troqua bien malgré elle le rôle de l'amoureuse pour celui de l'épouse ulcérée de jalousie ; la belle Juliette Drouet, comédienne et courtisane à ses heures, qui fut la maîtresse de presque toute une vie ; mais aussi Léonie, Blanche, Marie, Louise, Sarah, Judith, et bien d'autres : soubrettes de passage et égéries éphémères, jeunes beautés inconnues au Panthéon de l'Histoire ou dames de quelque renommée, Victor Hugo les aima toutes, avec passion et acharnement parfois, fougue toujours....
Tout en rebondissements quelquefois rocambolesques, ce récit brosse le portrait pour le moins inattendu d'un grand homme qui, jusqu'à son dernier souffle, à quatre-vingt trois ans, fut un amoureux d'une prodigieuse complexion. -
Talleyrand, c'est un pied, une tête et un coer. Un pied d'infirme qui l'a obligé à porter la soutane, une tête brillante, un coeur de séducteur et d'éternel amoureux. Au vrai, charles Maurice de Talleyrand-Périgord était autant capable de négocier un traîté que de conquérir une jolie dame. Son palmarès de séducteur est impressionnant : il va de la petite dentellière à la grande duchesse, en passant par une épouse de ministre ou sa propre nièce.
Charles Maurice a aimé des dizaines de femmes, elles le lui ont bien rendu ! Il s'est même marié, et pourtant il était évêque. Ce diable qui boitait bas a dégrafé plus de jupons qu'il a usé de chasubles. Il a été aussi habile traverser tous les régimes politique - depuis Louis XV jusqu'à Louis-Philippe - qu'à se faire ouvrir les plus belles alcôves du temps.
Michel de Decker, qui a coutume de se faufilier dans les coulisses de la grande Histoire, a trouvé la clé de la loge intime de Talleyrand. alerte, enlevée, souvent drôle, la visite qu'il nous propose ici ne manquera pas de surprendre.
Autant Talleyrand marchait à pas lent, autant cette biographie amoureuse se lit à bride abattue. -
Napoléon ; les plus belles conquêtes de l'Empereur
Michel de Decker
- Belfond
- 13 May 2010
- 9782714448477
Napoléon a fait trembler l'Europe et frissonner les femmes. De Désirée à Marie-Louise, en passant oar Pauline, Georgina, eleonore, sans oublier Marie, Fanny, Betzy et toutes les autres, elles sont légion à lui avoir offert le repos du guerrier.Un regard pétillant, une chute de reins avenante, en un instant, l'Aigle oubliait ses maréchaux, ses grognards, ses plans de bataille... et même son "incomparable Joséphine".Né sur une île, mort sur une autre, Napoléon a connu de nombreux embarquements pour Cythère. Il a conquis plus de jolies morphologies qu'il n'a investi de capitales. Pourtant, il fut plus habile à manier l'écouvillon du canon qu'à caresser tendrement l'épaule d'une unique maîtresse.
Michel de Decker qui, dans cette collection, a déjà entraîné ses lecteurs dans l'intimité d'Henri IV, de Louis XIV, de Victor Hugo et de Talleyrand, peint aujourd'hui le portraint vivant d'un insatiable qui, s'il rédigea le Code, ne fut pas toujours très civil avec ses conquêtes féminines. -
Marie-Antoinette ; les dangereuses liaisons de la reine
Michel de Decker
- Belfond
- 13 May 2010
- 9782714448484
Vierge et martyre ou papillon frivole ? Marie-Antoinette est à la fois la plus célèbre et la plus méconnue des reines de France.
Avec tendresse et ironie, Michel de Decker brosse un portrait nouveau de cette femme fantasque et malheureuse, à l'émouvant destin tragique.
Légère, aimant les toilettes, les colliers, les bals, les fleurs et les cinq à sept intimes à Trianon, elle n'a longtemps songé qu'à s'amuser avec de fieffés libertins et des coquines évaporées. Comment n'aurait-elle pas trompé son empoté de mari, lui qui passait le plus clair de son temps à chasser à courre et à bricoler des serrures ? Dans les bras de Hans-Axel de Fersen, par exemple, ce bel officier suédois prêt à se sacrifier pour elle et qui aurait même pu lui sauver la vie.Marie-Antoinette a aimé l'argent, la gloire, le pouvoir et l'amour mais elle est toujours restée digne. Surtout au moment de gravir la dernière marche, celle qui conduit à la mort.