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Des Femmes
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Ayant grandi entre la Palestine et le Liban, Marie Ziadé (1886-1941) immigre finalement au Caire avec sa famille. C'est là qu'elle choisit, avec la complicité de sa mère, son nouveau prénom, May. Née dans une famille d'intellectuels, elle déploie son écriture dans la presse nationale et rédige des biographies pour mettre en lumière des personnalités féminines de talent. La finesse de son style et sa force imaginative la dirigent également vers la poésie et le roman. Figure majeure de la vie culturelle de l'époque, elle se lie d'amitié avec nombre de ses contemporains, et développe une relation amoureuse épistolaire avec le poète Gibran Khalil
Gibran. Adorée par ses pairs puis reléguée vers l'oubli, May a subi la misogynie de ses cousins qui ont voulu la spolier de son héritage jusqu'à la faire interner en hôpital psychiatrique dont elle est finalement sortie, à jamais brisée par les deuils et la souffrance.
C'est avec une précision d'orfèvre que Carmen Boustani a rédigé cette biographie. Le portrait extrêmement fourni de May Ziadé, considérée comme l'une des premières féministes du Moyen-Orient, dévoile une femme au caractère affirmé et à la sensibilité sans pareille. On y découvre également une fresque vivante et passionnante de la vie culturelle de Beyrouth et du Caire aux XIXe et XXe siècles.
« May Ziadé casse l'idée qu'une femme créatrice appartient à la gent masculine. Cette femme sans enfants engendre des générations de femmes qui lui ont succédé, et qui, tout en innovant, lui restent liées par une parenté de pensée. C'est ce qu'on pourrait appeler une "fonction maternelle" dans le champ du symbolique. Sa vie est un roman, au coeur des choses, toujours ouvert, qui ne connaît pas de fin et ne prend sens que revisité par la littérature. » C. B. -
Édition d'Ernesto Montequin
« Mais ses péchés à elle
étaient très différents,
aussi différents que les personnes sont différentes.
Sa mère, pure et joyeuse,
son père sombre et sévère,
sa cousine dévergondée et audacieuse,
sa nourrice saine et dévote.
Comment aurait-elle pu, dans cette liste
de péchés arbitraires, trouver le sien,
personnel et subtil,
si opposé aux manières de ses proches. »
S. O. -
Nous aurons aussi de beaux jours ; écrits de prison
Zehra Dogan
- Des Femmes
- Témoignage
- 20 April 2020
- 9782721007360
Ce livre rassemble les lettres que Zehra Dogan, durant ses 600 jours d'incarcération, a adressées à Naz Öke, journaliste turque vivant à Paris et animatrice, avec Daniel Fleury, du site d'information Kedistan pour la liberté d'expression.
C'est dans le cadre de la grande campagne de solidarité que ces derniers ont mené avec le PEN Club international que Naz Öke a commencé à écrire à la jeune journaliste et artiste kurde, qu'elle n'avait jamais rencontrée auparavant. Au fil de ces lettres se noue une très belle amitié entre deux femmes : « Zehra m'a dit en sortant de prison que nos échanges épistolaires lui avaient procuré des forces, car ils ont tissé un lien avec "la vie qui coule comme une rivière au-delà des murs gris" [...] Pourtant, pour moi, c'est elle qui fut une véritable source d'espoir, un rayon de soleil à travers les nuages sombres qui planent au-dessus du monde, pour préserver la précieuse conviction qui nous anime : "Nous aurons aussi des beaux jours ". »
Pendant ces mois de détention, la jeune femme n'a cessé de créer, animant des ateliers de peinture avec ses codétenues dont elle dresse de très beaux portraits. Démunie de tout matériel, elle fabrique des pinceaux avec les plumes d'oiseau ramassées dans la promenade puis avec les cheveux de ses camarades qui les coupent pour elle, et des pigments avec tout ce qui lui tombe sous la main : sauce tomate, marc de café, épluchures de salade et de fruits, bouts de drap, et même du sang menstruel et de la fiente d'oiseau.
Ces lettres révèlent une femme d'une générosité et d'une énergie exceptionnelles, une artiste surdouée, une poétesse, une militante pour la liberté des femmes et les droits des kurdes, soucieuse des autres et du monde. On n'a pas fini de parler d'elle... De grands artistes l'ont d'ailleurs soutenue, comme le peintre dissident chinois Ai Weiwei qui lui a écrit une lettre, ou l'artiste américain Bansky qui a créé à Manhattan une fresque en son hommage. Elle vit désormais à Londres où elle va exposer, ainsi qu'en Italie et en France notamment à l'Espace des femmes-Antoinette Fouque, à Paris, au mois de novembre 2019. -
Thérèse Clerc, Antigone aux cheveux blancs
Danielle Michel-chich
- Des Femmes
- Des femmes Poche
- 23 February 2023
- 9782721010087
Thérèse Clerc (1927-2016) s'est battue pour les droits des femmes pendant plus de trente-cinq ans. Elle a notamment créé la Maison des Femmes de Montreuil et la Maison des Babayagas, maison de retraite atypique, autogérée par les femmes qui l'habitent, inaugurée à Montreuil en 2013. Des réflexions portées par ses rencontres jusqu'aux bouleversements de Mai 68, c'est une personnalité aux multiples facettes, toujours en mouvement, qui se dessine. Grâce à son amitié avec Thérèse Clerc, Danielle Michel-Chich brosse le portrait intime d'une femme forte, très ingénieuse,
et solidaire. Une traversée singulière des révolutions sociales, sexuelles et culturelles du XXe siècle.
La présente édition est augmentée d'un texte inédit de Danielle Michel-Chich, écrit au lendemain de la disparition de son amie.
Extrait : « Heureuses les femmes qui accomplissent leur unité, elles naissent à elles-mêmes et enfantent un monde rassemblé. Heureuses celles qui effacent les frontières, la Matrie est leur Terre, elles retrouvent leurs origines. Heureuses les femmes qui s'éloignent du rivage des Pères, elles jettent leurs filets en eaux paisibles, et font reculer la violence et la guerre. » Thérèse Clerc -
"Une femme", autobiographie romancée d'une écrivaine italienne qui a marqué la première moitié du XXe siècle, continue, de génération en génération, à fasciner par sa modernité.
Dans un milieu provincial superstitieux et étriqué, qui ne
laisse aucune chance aux femmes, la narratrice lutte pour
son indépendance intellectuelle et affective, contre un mari
tyrannique, brutal et veule. C'est au prix - terrible - du renoncement à son fils qu'elle échappera à la violence et deviendra une femme libre et active. Michele Placido a tiré de ce livre un film présenté en mai 2002 au Festival de Cannes, avec Laura Morante.
« Nous avons toutes, à un certain moment de nos vies,
la conscience de ce que celle qui nous a donné le jour a
fait pour notre bien, et, avec cette conscience le remords
de ne pas avoir compensé l'holocauste de cette femme
bien-aimée qu'était notre mère. Alors nous reversons sur
nos propres enfants ce que nous n'avons pas donné à
nos mères, en nous reniant nous-mêmes pour offrir un
nouvel exemple d'anéantissement et de mortification. Si
une bonne fois la chaîne fatale venait à se briser et qu'une
mère refuse d'étouffer en elle la femme, afin qu'un fils
apprenne par son exemple ce qu'est la dignité ? » S. A. -
Aucun de nous ne reviendra
Charlotte Delbo
- Des femmes-Antoinette Fouque
- La Bibliothèque des voix
- 29 November 2017
- 3328140022353
«[...] Il est une gare où ceux-là qui arrivent sont justement ceux-là qui partent
une gare où ceux qui arrivent ne sont jamais arrivés, où ceux qui sont partis ne sont jamais revenus.
C'est la plus grande gare du monde.
C'est à cette gare qu'ils arrivent, qu'ils viennent de n'importe où.
Ils y arrivent après des jours et après des nuits
Ayant traversé des pays entiers [...]
Tous ont emporté ce qu'ils avaient de plus cher parce qu'il ne faut pas laisser ce qui est cher quand on part au loin.
Tous ont emporté leur vie, c'était surtout sa vie qu'il fallait prendre avec soi. [...]» C.D.
Charlotte Delbo était une des 230 femmes qui, dans Le Convoi du 24 janvier, partirent en 1943 de Compiègne pour Auschwitz. Aucun de nous ne reviendra est, plus qu'un récit, une suite de moments restitués. Ils se détachent sur le fond d'une réalité impossible à imaginer pour ceux qui ne l'ont pas vécue. Charlotte Delbo évoque les souffrances subies et parvient à les porter à un degré d'intensité au-delà duquel il ne reste que l'inconscience ou la mort. Elle n'a pas voulu raconter son histoire, non plus que celle de ses compagnes ; à peine parfois des prénoms. Car il n'est plus de place en ces lieux pour l'individu. (Minuit)
« Une voix qui chuchote, déchirante. Un chuchotement à fleur de vie et d'horreur. Cette voix une fois entendue vous obsède, ne vous quitte plus. Je ne connais pas d'oeuvre comparable à celle de Charlotte Delbo, sinon Guernica, sinon le film Nuit et brouillard, même pudeur, même déchirure, même atroce tendresse, chez cette femme, chez Alain Resnais. Cette douloureuse et bouleversante incantation est de ces livres rares qui laissent soudain le lecteur en pays étranger à lui-même. » François Bott (L'Express, 1970) -
Emportée
Paule Du bouchet
- Des femmes-Antoinette Fouque
- La Bibliothèque des voix
- 15 April 2021
- 3328140024784
Tina Jolas, esprit libre et rêveur, fut la compagne de René Char pendant plus de trente ans. Happée par un amour exigeant et absolu, elle fut pour sa fille une figure de grâce et de disparition. Avec une douceur infinie, Paule du Bouchet retrace ici un parcours de vie: des lieux, des instants, des événements formant cartographie de cette haute figure. La puissance de son écriture rend sensibles à la fois son désespoir d'enfant, la splendeur de cette mère « emportée » dans un ailleurs et l'amour indéfectible qui les lie. Avec délicatesse, Isabelle Carré redonne une voix à cette lignée de femmes, par la lecture d'« Emportée » suivie de la fougueuse correspondance de Tina Jolas et de sa plus fidèle et tendre amie, Carmen Meyer. Faustine de Monès, fille de Paule du Bouchet, petite-fille de Tina Jolas, prolonge par sa voix lyrique cette oeuvre de filiation en hommage à sa grand-mère.
« Ma mère possédait en propre une aptitude au secret, singulièrement raffinée, laquelle se rapprochait chez elle de l'acception la plus accomplie du mot, le sens du mystère. Dans le même temps, elle restait une grande et droite nature. Alchimie rare entre toutes, haut lieu de son intimité, c'était là sa part infiniment poétique. Celle qui l'a fait aimer des poètes. » P.d.B. -
Une femme dans la guerre, 1970-2005
Christine Spengler
- Des Femmes
- Biographie
- 6 January 2023
- 9782721010704
Grand reporter de guerre, ayant eu à coeur de témoigner de ce qu'elle estimait être des « causes justes », Christine Spengler a pendant vingt-cinq ans parcouru un monde déchiré par des conflits. La photographe se sent en communion avec le deuil et la douleur du monde, surtout après le suicide de son frère Éric, auquel elle était profondément liée depuis l'enfance, et porte un regard sensible et particulier, celui d'une femme qui, au plus profond du drame, voit la vie continuer malgré tout. Dans cette réédition augmentée de l'ouvrage paru chez Ramsay, Christine Spengler raconte comment une rencontre va transformer son regard sur le monde. C'est alors le temps du retour dans des pays en paix où la guerre a laissé des traces, mais la vie recommence... en même temps que continuent les voyages dans de nouveaux lieux déchirés par les conflits.
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Journal d'une voix
Hélène Martin
- Des femmes-Antoinette Fouque
- La Bibliothèque des voix
- 4 September 2018
- 3328140023824
« Journal d'une voix », c'est l'histoire d'une passion, celle du chant. Dans un long poème en prose, avec en contrepoint des chansons, la mémoire de l'auteure revient, parfois précise, parfois plus elliptique, mémoire des odeurs, des couleurs, de rencontres avec des écrivains, des poètes, des chanteurs, mémoire de l'amitié. Des réflexions, plus intimes, faites « chemin faisant », scandent ces évocations.
« Antoinette Fouque et les éditions Des Femmes me font la surprise et l'honneur, 23 ans après sa parution, de rééditer "Journal d'une voix", témoignage d'une traversée entièrement vouée au Chant. Parcours pourtant chaotique où l'effroi, la joie se côtoient sans cesse. Je chante encore. J'écris toujours. Qui le sait ? Chanter est pour moi une fête, un merci. Un merci d'être au monde pour chanter bien évidemment et ne faire que ça. Sans vergogne, je ne changerai pas une virgule de ce Journal. Je ne changerai pas une virgule à ma vie. » H. M. -
Simone Signoret ou la Mémoire partagée
Catherine David
- Des femmes-Antoinette Fouque
- La Bibliothèque des voix
- 28 March 2017
- 3328140021943
« J'utilisais sa méthode, ou plutôt son absence de méthode quand elle préparait un film. Se laisser envahir sans idée préconçue par une inconnue, une étrangère. Devenir lentement cette autre femme, revivre ses peurs, ses désirs, ses déceptions, ses préjugés. » C.D.
Par la même mystérieuse alchimie qui faisait de Simone Signoret une autre quand elle se préparait à jouer un personnage, Catherine David s'est laissé envahir par cette autre femme qu'elle avoue d'entrée admirer et aimer. Extrêmement documenté, le portrait qu'elle trace de celle qu'elle appelle « une femme de notre temps » s'anime de sa propre vie. Au terme de ce voyage de la mémoire pour toute une génération, Simone Signoret, qui eut le courage de vivre plusieurs vies, d'explorer ses multiples talents, de se risquer aux « erreurs, manquements et ratures », renaît une nouvelle fois. -
Journal
Alice James
- Des femmes-Antoinette Fouque
- La Bibliothèque des voix
- 16 August 2016
- 3328140021332
« Si je prends l'habitude d'écrire des bribes de ce qui se passe, ou plutôt ne se passe pas, je pense que je perdrai peut-être un peu de ce sentiment de solitude et de désolation qui ne me quitte pas. [...] Je ferai au moins tout ce que je voudrai et ce sera sans doute une issue à ce geyser d'émotions, de rêveries et de pensées qui fermente perpétuellement dans ma pauvre vieille carcasse pour mes péchés ; voici donc mon premier journal. » A.J.
Alice James, soeur de Henry James, a commencé son « Journal » en 1889, à l'âge de quarante ans. Elle l'a tenu régulièrement pendant trois ans, jusqu'à sa mort en 1892. Pendant les derniers mois de sa longue maladie, elle le dicta à Katharine P. Loring, sa compagne, son amie fidèle, à qui l'on doit aujourd'hui la sauvegarde de ce texte. Il fallut attendre 1934 pour que le « Journal » d'Alice James soit enfin édité aux États-Unis. Ce document bouleversant témoigne de la force de vie et d'intelligence d'une femme condamnée, parce que femme, à ne pouvoir l'exprimer librement. -
Femme de pensée et d'action, co-fondatrice en 1968 d'un Mouvement de Libération des Femmes dont elle a été le coeur battant à travers les décennies, Antoinette Fouque est une figure majeure de notre temps : par sa pensée foncièrement novatrice sur la différence des sexes, par ses créations incessantes et originales - éditions des femmes, journaux, librairies, galeries, ONG, actions de solidarité -, par l'écoute et l'appui qu'elle n'a cessé d'offrir aux femmes et à leurs révolutions, en France et dans le monde.
Elle nous a quittés le 20 février 2014. Depuis, des centaines de messages de remerciements lui ont été adressés : merci pour son courage, sa force, sa générosité, l'enthousiasme qu'elle a transmis aux femmes sans relâche, merci pour le sol symbolique et réel qu'elle leur a donné. De multiples lieux, politiques, intellectuels, culturels et militants, des femmes et des hommes qui l'ont connue se sont réunis, le 5 avril 2014, pour témoigner, avec une grande liberté et un ton personnel de leurs souvenirs intimes ou collectifs avec elle, de leur amitié, de l'empreinte qu'elle laisse sur eux et sur le monde. Un éclairage inédit et d'une grande humanité.
Avec : Aung San Suu Kyi, Édith Cresson, Alain Touraine, Michèle André, Georges Kiejman, Nicole Ameline, Blandine Kriegel, Claude du Granrut, Francine Demichel, Christine Clerc, Delphine Batho, Irina Bokova, Sonia Rykiel, Armelle Le Goff, Hélène Cixous, Jacqueline Merville, Isabelle Huppert, Pierre Nora, Julie Debazac, Lio, Chantal Chawaf, Dominique Issermann, Julie Lopes-Curval, Jocelyne Sauvard, Mireille Calle-Gruber, Catherine Weinzaepflen, Michèle Ramond, Jeanne Hyvrard, Séverine Auffret, Laurence Zordan, Roger Dadoun, Odile Leclaire, Marcel Gauchet, Elisabeth Roudinesco, Jean-Joseph Goux, Patricia Rossi, Marie-Hélène Devoisin, François Guery, Anne-Marie Planeix, Lidia Falcón, Muriel Rouyer, Mengue M'eyya, Françoise Barret-Ducrocq, Marie-Claire Pasquier, Hélène de Gunzburg, Charlotte Dudkewicz-Sibony, Kate Millett, Rosiska Darcy de Oliveira, Taslima Nasreen, Khadija Cherif, Lena Vandrey, Colette Deblé, Catherine Lopes-Curval, Sophie Bassouls, Irmeli Jung, Yolande Robveille, Natalie Mei, et d'autres encore... -
Troublé de l'éveil
Emmanuel Pierrat
- Des femmes-Antoinette Fouque
- La Bibliothèque des voix
- 2 February 2017
- 3328140022179
"Quand je cherche à dater mes premières nuits blanches, je dois remonter à l'école primaire, à Pantin, en Seine-Saint-Denis. Cela fait moins d'une semaine que Marie-Claude, l'institutrice en charge de ma classe de CP a commencé de nous enseigner la lecture. J'ai dévoré en quelques jours tout le manuel, exhortant ma mère à m'apprendre les lettres de l'alphabet que j'ignorais encore, avançant d'un bon trimestre en une petite quinzaine. À présent, les livres sont les compagnons obligés de toutes mes nuits. Mais je me suis longtemps demandé, comme de l'oeuf et de la poule, s'ils étaient la conséquence ou la cause de mon trouble."
E.P.
Depuis son plus jeune âge, Emmanuel Pierrat ne dort que deux heures par nuit. De ce trouble, il a fait une force. Dans ce récit intime, il se livre, évoque ses souvenirs d'enfance, sa curiosité sans limites, le secret de la ville la nuit, sa passion pour la lecture, son goût pour les films d'horreur, son regret de ne pas rêver... -
Avec la participation d'Edgardo Rodríguez Juliá (écrivain, Puerto Rico) - Jean-Pierre Clément (Université de Paris Sorbonne) - Jean-Paul Duviols (Université de Paris IV) - Ernesto Mächler Tobar (UPJV / CEHA) - Jean-Philippe Barnabé (UPJV / CEHA) - Angela Pérez Mejía (Biblioteca Luis Angel Arango, Bogotá) - Marita Caballero (Universidad de Sevilla) - Adriana Méndez Rodenas (University of Iowa) - Roberto Ignacio Díaz (University of Southern Caifornia, USA) - Claire-Emilie Martin (California State University, Long Beach, USA)- Carmen Vásquez (UPJV/CEHA) - Alberto Castrillón Aldana (Universidad Nacional de Colombia, Medellín) - Pablo Montoya (Universidad de Antioquia) - Porfirio Mamani Macedo (UPJV / CEHA) - Daniel-Henri Pageaux (Université de Paris III) - Erwan Dianteill (EHSS) - François Delprat (Université de la Sorbonne Nouvelle/ Paris III)
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Le Funambule, suivi de L'Enfant criminel
Jean Genet
- Des femmes-Antoinette Fouque
- La Bibliothèque des voix
- 28 September 2020
- 3328140024470
En 1955, Jean Genet rencontre Abdallah Bentaga, un jeune acrobate, avec lequel il vit sa plus belle et dramatique histoire d'amour. Il lui dédie « Le Funambule », un long poème amoureux, mais aussi une réflexion sur les voies de la création : variations sur une dramaturgie du cirque, du théâtre et de la danse. Dans « L'Enfant criminel », dont l'édition originale de 1949 fut censurée, l'auteur raconte son passage après ses premiers larcins dans des maisons de correction de l'assistance publique et dévoile « le mystère de ces bagnes pour enfants ».
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Simbolica de la feminidad : la mujer en el imaginario mitico religioso de las sociedades indias y me
Olympe de Gouges
- Indigo - Côté femmes
- 1 July 2014
- 9782336355405
Las ciencias sociales no pueden ignorar la organización social que resulta de la división de sexos. En este simposio la reflexión se articuló alrededor de dos ejes: la dimensión simbólica del imaginario, en la reproducción de la jerarquía de sexos en las sociedades latinoamericanas y la naturaleza y contenido de los valores con los cuales se entretejen las relaciones de dominación sexual. Los artículos tratan sobre las relaciones entre la practica simbólica y la práctica política y económica...
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Souvenirs (Tome 3) 1824-1836 : Journal d'une Marseillaise
- Indigo - Côté femmes
- 8 March 2014
- 9782336342283
En 1811, Julie Pellizzone (1767-1837) décide de se souvenir et de témoigner. Dès lors, pendant un quart de siècle, elle consigne méticuleusement l'histoire de sa ville : Marseille. Passionnée de politique, attentive à la condition féminine, mais aussi à la vie quotidienne, aux fêtes religieuses ou profanes, aux spectacles, aux beauxarts..., Julie dépeint sous des couleurs nouvelles la vie d'une grande ville de province à l'orée du XIXe siècle. Après un premier tome (1787-1815) couronné par le Grand Prix Historique de Provence en 1996, le deuxième tome (1815-1824), qui couvre le règne de Louis XVIII, apportait sa nouvelle moisson de matériaux inédits pour l'histoire de la cité phocéenne. Ce troisième et dernier tome (1824-1836) correspond au règne interrompu de Charles X et aux premières années tumultueuses de la monarchie de Juillet. Il nous livre le témoignage et les pensées de l'auteur au soir de sa vie.