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Editions des Régionalismes
14 produits trouvés
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Jacques Cassard corsaire de Nantes
Marc Elder
- Editions des Régionalismes
- 11 October 2020
- 9782824055381
Jacques Cassard est né à Nantes en 1679. Il perd son père alors qu'il est encore jeune. La famille étant sans ressources, il entre dans la marine à l'âge de 14 ans sur l'un des navires marchands appartenant à son oncle, le Dauphin de Cayenne. Devenu adulte, il commandera de nombreux navires de la flotte française, participant à des manoeuvres guerrières en Amérique en Sud, avant que Louis XIV n'ait vent de ses exploits et lui octroie le rang de lieutenant de frégate et la gratification financière qui va de pair. Devenu spécialiste de la guerre de course, Jacques Cassard est connu pour être un redoutable manoeuvrier. Le nombre et l'abondance de ses prises finissent par le rendre célèbre, autant que son respect des lois. Le roi de France l'engage alors pour escorter des convois de marchandises provenant d'Afrique fréquemment harcelés par les Anglais. Jacques Cassard prend ensuite le commandement d'une escadre et multiplie les assauts contre les colonies anglaises, hollandaises et portugaises des Antilles, pillant et rançonnant les navires ennemis pendant de longs mois. Il est promu capitaine de vaisseau en 1712. Mais, sur le butin considérable qu'il a ramené des Antilles, Jacques Cassard n'a pratiquement rien touché. Ses promotions, symboliques, lui permettent à peine de subsister. En 1736, Jacques Cassard va réclamer justice au Cardinal de Fleury, principal ministre du roi Louis XV, ainsi que les sommes qui lui étaient dues. Mais son caractère fier n'arrange en rien sa situation. Hors de lui, il insulte et bouscule le ministre. Déclaré fou, il est interné dans la forteresse de Ham dans la Somme, où il mourra après quatre ans de détention.
Marc Elder (de son vrai nom Marcel Tendron), né à Nantes (1884-1933) ; il fut romancier, historien et, en son temps, conservateur du château des ducs de Bretagne à Nantes. -
Cette biographie est un vrai roman et presque un poème... (Frederic Mistral)
Se coneissèm Mistral sustot per son òbra poetica, son òbra en pròsa es tanben plan digna d'interès, e mai que mai Mon espelida - Memòrias e Racòntes, interès literari e interès « biografic ». Çaquelà, los sovenirs que nos liura, los causiguèt pas deliberadament mas se daissèt guidar, per necessitat interiora, per los que s'impausèron pr'amor qu'avián una significacion dins lo present, valent a dire los que farguèron l'òme e lo poèta que venguèt. L'autor nos relata d'eveniments de sa pichòta enfança, puèi de son mitan familial, sas aspiracions, sos sentiments, lo desvolopament de son engenh poetic, son amor per la terra provençala e sa lenga, la naissença del movement felibrenc e son espandiment, fins a las circonstàncias de la creacion de Mirèlha e son succès. Aquí, la formacion principala del poèta es acabada, lo poèta es nascut, ne testimònia la causida d'una partida del títol d'aquel obratge : Mon espelida. La valor literària d'aquel obratge ten a la granda qualitat de sas evocacions e a lor poténcia emocionala, portadas per un equilibri establit entre una lenga populara e familiara d'una riquesa espectaclosa e la poesia qu'emana de l'estil narratiu de l'autor qu'embelina lo legeire. Lo ton poetic del libre faguèt dire a d'unes que i'aviá una part d'afabulacion dins aquelas Memòrias. Es plus juste de dire coma Albert Thibaudet - critic literari francés - « Les Mémoires et Récits sont vrais, mais d'une vérité de poète ».
Frederic Mistral (1830-1914), nascut e mòrt a Malhana (Bocas dau Ròse), es l'inlassable artesan de la renaissença de la lenga d'òc, a comptar del mitan del sègle XIX. Es cofondator del Felibritge e publica un diccionari monumental de l'occitan dins sas variantas dialectalas : Lou Tresor dóu Felibrige. Es son òbra literària - coronada per un prèmi Nobèl de Literatura en 1904 - que tornarà sas letras de noblesa a l'occitan dins sa varianta provençala. -
Charles le Goffic (1863-1932) ou la difficulté d'être Breton
Jean andré Le gall
- Editions des Régionalismes
- 29 October 2020
- 9782824055503
L a vocation bretonne de Charles Le Goffic, comme celle de la plupart des Bretons de lettres, de Chateaubriand à Xavier Grall, est née d'une rupture qu'il faut bien qualifier de révélatrice. C'est à Paris où il poursuit ses études, c'est en Normandie où il commence sa carrière, que l'auteur de l'Âme bretonne reçut une double révélation : celle d'une identité originale de la Bretagne, d'une part, celle de son identité de Breton, de l'autre.
A partir du moment où il abandonne le professorat pour tenter une carrière littéraire, parisienne et nationale, Charles Le Goffic ne revient plus en Bretagne que pour de trop brèves vacances. A son expérience directe de la Bretagne s'est très tôt superposée une connaissance livresque, la séparation de l'Église et de l'État, va bientôt opposer deux Bretagne : l'une républicaine et laïque, l'autre conservatrice et religieuse. Si par raison Charles Le Goffic incline vers la première, ses sentiments, son « âme » le poussent vers la seconde. C'est aussi l'époque où se manifestent les premières velléités autonomistes et séparatistes. On ne traverse pas sans dommage de telles tempêtes. Les hésitations du Trégorrois puis son engagement militant et, vers la fin de sa vie, sa liberté d'esprit ne lui ont pas valu que des sympathies.
C'est cet itinéraire assez exemplaire d'un écrivain breton sous la Troisième République qui nous est ici restitué.
L'auteur, maître de conférence à la faculté des lettres de l'université de Bretagne Occidentale, y enseigne la littérature française des XIXe et XXe siècles, ainsi que la littérature bretonne d'expression française. -
Nous autres à Vauquois : (1915-1916)
André Pézard
- Editions des Régionalismes
- 3 June 2023
- 9782366346633
A quoi bon ? Ils ne pourront jamais comprendre, est la phrase que j'ai entendue bien souvent chez les poilus, phrase qui confesse l'impuissance du soldat à traduire en mots ce qui est à peu près intraduisible parce que les mots sont destinés à être compris tandis que les choses du front, serties dans leur atmosphère, ne peuvent être perçues que par les cinq sens et surtout, et par contre coup, par l'âme. C'est avec notre chair que nous avons compris la guerre et tous ceux dont la chair a été à l'abri se font illusion quand ils veulent connaître la guerre par l'étude. [...] Le livre de Pézard est un de ces chefs-d'oeuvre dont le mérite n'est pas évident à la première lecture. Il demande à être découvert progressivement. Si le texte ne se laisse pas posséder dès le premier abord la faute en est au manque de clairvoyance du lecteur qui s'attend à la simplicité là où il ne saurait y en avoir, à la clarté là où pour la trouver il faut la chercher assidûment. L'oeuvre de Pézard est la plus ambitieuse de toutes les oeuvres de guerre : si comme les meilleures elle prétend révéler la vérité, elle semble être la seule qui ait entrepris d'exprimer l'inexprimable, de dire l'indicible, de montrer cette vérité qui ne peut s'énoncer par des mots, celle qui est du domaine de l'intuition, du pur sentiment, cette vérité pourtant si évidente aux combattants qu'elle les tourmenta et leur fit dire que l'essentiel de la guerre est ce qui n'a jamais été dit parce que cela ne peut se traduire en paroles humaines... (Jean Norton Cru, Témoins, essai d'analyse et de critique des souvenirs de combattants).
André Pézard (1893-1984), né à Paris, professeur et traducteur d'italien, en particulier des oeuvres complètes de Dante Alighieri. - Tout juste reçu à Normal Sup en 1914, il est aussitôt mobilisé et va participer, comme lieutenant, aux campagnes d'Argonne (à Vauquois) et de la Somme, en 1915-1916.
Nous autres à Vauquois, publié dès 1918, nous plonge au coeur de ce qu'est la guerre de tranchées et d'artillerie. Un témoignage qui n'a rien perdu de son actualité alors qu'une guerre de même intensité s'est fait jour, à nouveau en Europe, à cent ans d'écart... Un livre qu'il faut lire et relire ! -
Contes de l'Armor et de l'Argoat
Charles Le Goffic
- Editions des Régionalismes
- 6 January 2019
- 9782824052915
C'est en 1928 que Charles Le Goffic fait paraître ses Contes de l'Armor (la Côte) et de l'Argoat (le Bocage).
On pense immédiatement au « concurrent », Anatole Le Braz et à ses Contes du Soleil et de la Brume... Mais l'oeuvre de Le Goffic est autre : ici la variété est éclectique dans les douze contes présentés. On passe des contes issus de la tradition authentiquement bretonne à des récits inspirés par les deux guerres que connut l'auteur : 1870 et 1914-18.
« Les Contes de l'Armor et de l'Argoat [...] viennent heureusement compléter ceux d'Au pays des pardons d'Anatole Le Braz dont les récits débutaient régulièrement le samedi, veille du pardon, pour s'interrompre curieusement le dimanche matin avant l'entrée en scène du clergé. Mais n'a-t-on pas prétendu que, républicain et laïc, Le Braz privilégiait la permanence de pratiques païennes dans les rituels du catholicisme, alors que Le Goffic, fervent catholique, s'intéressait plutôt à la façon dont sa religion avait réussi à absorber ce qu'elle n'avait pu faire disparaître du paganisme ? Libre à chacun de préférer se recueillir devant le menhir sous le croix ou au pied de la croix sur le menhir... », ainsi termine Jean André Le Gall sa présentation de l'oeuvre de Le Goffic.
Voilà un livre de contes hors des sentiers battus, entre tradition et modernité, d'un auteur dont l'oeuvre bretonne est à redécouvrir.
Connu et reconnu pour ces recueils de contes traditionnels et de romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de « metteur en scène » de la Bretagne éternelle. -
Publié à partir de 1863, l'Armorial des Landes du Baron de Cauna est un des ouvrages indispensables pour qui s'intéresse au lignage des familles nobles des Landes et de la Gascogne. Il est également un des ouvrages de référence pour ce qui concerne la généalogie dans le Sud-Ouest de la France.
La présente réédition (réalisée en quatre volumes), entièrement recomposée, vient compléter utilement les rééditions de même ordre de A. de Jaurgain (La Vasconie), de A. Dufau de Maluquer (Armorial de Béarn), de J. de Cauna (Généalogie de la maison de Marsan de Cauna). -
A partir d'anecdotes personnelles, de « souvenirs de souvenirs », Anne de Laulanié retrace, sous forme de récit romancé, ce qu'a pu être une vie quotidienne d'une famille française au Maroc, ou plutôt française du Maroc, durant les dernières années du Protectorat, puis dans l'immédiate in-dépendance du pays (1956). Un témoignage particulièrement intéressant et intime des relations amicales, chaleureuses, complices, tolérantes et parfois dramatiques ou ambiguës qui existèrent entre Arabes et Européens à cette époque.
Anne de Laulanié est née à Bordeaux (1937-2017). Elle a passé au Maroc sa première enfance (de 1938 à 1944) puis, à nouveau, adolescente et jeune adulte, entre 1952 et 1958.
Mère de cinq enfants, après des études d'histoire et de psychologie, elle enseignera dans le cadre de la formation professionnelle, sera directrice de centre socio-culturel, puis officiera comme conservateur au Musée d'Aquitaine à Bordeaux jusqu'à sa retraite. -
Relation complète du naufrage de la frégate La Méduse en 1816
Praviel
- Editions des Régionalismes
- 4 January 2019
- 9782366345810
En 1816, la France peut récupérer son comptoir africain à Dakar ; une expédition confiée à un ancien émigré qui n'a pas navigué depuis 25 ans, Duroy de Chaumareys doit y amener le nouveau gouverneur, troupes et passagers. La flottille part de la rade de l'île d'Aix (Charente-Maritime) le 15 juin 1816. Le 2 juillet, le commandant croit reconnaître le Cap Blanc : en réalité il échoue la Méduse sur le banc d'Arguin, au large de la Mauritanie, et par beau temps et marée haute ! S'ensuit un extraordinaire désordre parmi les 400 passagers. La Méduse est abandonnée mais le nombre trop réduit de canots de sauvetage amène à devoir construire un radeau pour 152 naufragés pour la plupart militaires. Très vite, en l'espace de 12 jours, le radeau devient le théâtre de scènes épouvantables : la faim, la soif, les blessures, la folie, les révoltes réduiront peu à peu le nombre des rescapés à seulement 15 puis 10...
Le naufrage une fois connu crée un véritable scandale mondial, amplifié par le tableau qu'en peindra Géricault dès 1818.
Deux cents après, voici réunis les trois témoignages écrits par des survivants du Radeau : celui de Corréard (ingénieur-géographe) et Savigny (chirurgien en second) date de 1817 (remanié en 1821) ; celui du lieutenant D'Anglas de Praviel (1858) tend à rectifier nombre d'assertions du premier récit ; le dernier est le journal d'Alexandre Rang des Adrets (élève-officier de marine) resté inédit jusqu'en 1946.
Des textes forts à redécouvrir, jamais réédités depuis bientôt 50 ans ! -
Témoins ; essai d'analyse et de critique des souvenirs des combattants édités en français de 1915 à 1928
Jean norton Cru
- Editions des Régionalismes
- 30 November 2016
- 9782366345223
« La guerre a produit une masse considérable de documents... Aux historiens futurs de la guerre, on doit, si l'on veut qu'ils puissent agir et obtenir des résultats, préparer un terrain préalablement et progressivement déblayé... La besogne qui s'offre à l'heure qu'il est comme la plus aisément exécutable et la plus utile est une besogne de recension et de critique ; et dans cette besogne même mérite la priorité, en raison de son urgence particulière, le travail bibliographique... L'intervention bibliographique aura donc un but négatif : disqualifier, après triage, un nombre peut-être élevé de publications, les réduire à n'être plus, et au plus, qu'un numéro dans un répertoire. Mais elle aura aussi un but positif : Elle devra pousser en pleine lumière les ouvrages essentiels ». Je me suis inspiré de ces idées et mon travail en présente la mise en pratique, mais avec un luxe de détails auquel l'historien ne songeait pas, car dans sa pensée il s'agissait d'un classement de plusieurs milliers d'articles alors que le domaine très limité de mon étude n'en comprend guère que 300. J'ai labouré profondément un tout petit champ. Pour être utiles, de tels travaux doivent allier la précision des détails et la rigueur de la méthode à l'objectivité. On me cherchera querelle sur ce dernier point, on dira peut-être que pour n'être pas assez objectif mon travail n'a pas de valeur scientifique. Je ne suis subjectif que dans la mesure où, témoin moi-même, je juge des témoignages. Qui donc serait mieux à même de faire un premier triage des récits de combattants qu'un de leurs frères d'armes pourvu qu'il soit probe et patient dans ses recherches ? Comment un non-combattant de nos jours ou de l'avenir pourrait-il faire certaines critiques que l'on trouvera ici et qui seules peuvent établir que certains témoignages sont douteux ? Les petits faits significatifs de la tranchée constituent un domaine fermé, connu de ceux-là seuls qui vécurent la vie du poilu. Au tribunal et ailleurs on ne peut être juge et partie. Mais si l'on n'excepte pas notre sujet de cette règle, il faut renoncer à toute étude sérieuse des témoignages personnels de combattants et se résigner à ignorer la guerre telle quelle fut pour ceux qui en étaient les témoins-acteurs, c'est-à-dire la guerre en ce quelle a de plus intime, de plus concret, de plus humain, de plus essentiellement observable ».
Jean Norton Cru, né à Labatie-d'Andaure (Ardèche) (1879-1949), est connu pour son essai Témoins, paru en 1929, dans lequel il contrôle la véracité des témoignages publiés par des combattants de la Première Guerre mondiale. Voici, à l'occasion du centenaire de la Première guerre mondiale, une nouvelle édition entièrement recomposée de cet incontournable monument. -
Images d'une enfance en Chalosse ; flâneries nostalgiques, carnet de notes
Jean-claude Mouchès
- Editions des Régionalismes
- 9 April 2017
- 9782824051673
Je relis mes notes et je me dis que j'ai reconstruit mon enfance avec des vestiges, des ombres et des cendres. Il est bien d'autres souvenirs que j'aurais pu conter et qui me font sourire ou me tordent le coeur, mais tout cela n'a guère d'importance. J'aurais voulu faire revivre tous les personnages pittoresques que j'ai connus, rapporter leurs propos savoureux, réécrire ma petite histoire rustique mais je l'ai déjà fait, par bribes, dans d'autres ouvrages. Pourtant, lorsque je flâne encore dans les bois aux flancs des collines chalossaises, non loin de mon village, avec mon fusil prétexte, mon chien complice, sur la trace de bécasses hypothétiques, je vis des instants rares... »
Un ouvrage de pure nostalgie que ceux qui n'ont pas encore dépassé quarante ans auront du mal à comprendre - peut-être - mais où tous les autres sauront reconnaître la véracité de la réflexion... et se reconnaître, à leur manière, dans cette flânerie à la fois humaine et sensible.
Jean-Claude Mouchès a été médecin pendant 40 ans dans ce pays de Chalosse où il est né ; passionné de chasse à la bécasse mais aussi d'écriture, il est l'auteur de nombreux ouvrages notamment sur la chasse et la médecine de campagne, de deux romans, d'un recueil de nouvelles, de poèmes... -
Le mystère des cagots ; "malades sociaux" des Pyrénées
Michel Fabre
- Editions des Régionalismes
- 14 April 2015
- 9782824051260
On ne rencontre plus de cagots dans les rues d'une commune des Pyrénées. On rencontre des descendants de cagots qui ne se distinguent en rien des autres hommes et qui, peut-être, ne savent pas ce que furent les cagots : ils formaient une caste, une catégorie sociale dont la trace remonte au Moyen Age, au XIIe siècle, voire avant. On les soupçonnait d'être ladres (lépreux), d'appartenir à une race porteuse d'un mal transmissible. Cette « race » fut maudite. Les cagots endurèrent les pires avanies tout en démontrant qu'ils avaient le droit de vivre comme les autres hommes dont l'erreur, l'injustice à leur égard perdurèrent pendant des siècles. Une telle ségrégation n `est plus qu'un souvenir mais le mystère des cagots demeure aussi vivant, aussi inquiétant que jadis. Les cagots. Que sont-ils ? Qui sont-ils ?..
Michel FABRE de Beauchamp (1936-2011), de l'Académie des Lettres Pyrénéennes, avait intelligemment fait le tour de la question passionnante des « Cagots » dans son ouvrage, paru en 1987, et très vite devenu introuvable. En voici une réédition qui permettra enfin une vision claire, complète et sans parti-pris sur les origines et sur l'histoire de ces « malades sociaux » - l'expression est du naturaliste béarnais, Pierre-Bernard Palassou, en 1815 -, victimes séculaires de l'ostracisme, de l'obscurantisme et de la routine de la pensée humaine poussée à ses pires bassesses. -
Jacques Blamat du Mont-Blanc
Charles Rochat-cenise
- Editions des Régionalismes
- 13 April 2021
- 9782824056050
La vie d'un des guides mythiques de Chamonix - chasseur de chamois et cristallier - dont le nom est indissociablement attaché à celui du Mont-Blanc et de ses premières ascensions : 1786 avec le docteur Paccard et 1787 avec H.-B. de Saussure. Le roi de Piémont-Sardaigne, duc de Savoie, l'autorisera même - tant est grande sa notoriété - à accoler le titre de Mont-Blanc à son nom : Jacques Balmat-du-Mont-Blanc... Insigne honneur... Pour une fois, le guide éclipse, en partie, ceux qui se sont un peu trop vite appropriés la paternité de la première ascension...
Voilà une biographie écrite sous forme de roman - vive et enlevée -, publiée initialement en 1929 qui se lit comme le véritable roman d'aventures qu'aura été la vie de Jacques Balmat.
Charles Rochat-Cenise (1899-1956), journaliste et écrivain suisse. On lui doit également plusieurs ouvrages et romans sur les Alpes : le Ski ; Pays de glace et de granit ; Les Saisons montagnardes. -
Emai se de costuma Sèrgi Viaule prèsa gaire parlar d'el, un còp de mai aquò's sa volontat militanta que lo butèt a escriure aqueles tròces autobiografics. Non pas per « se passar la bròssa de relusir sus l'ego », coma o ditz tan plan dins son prefaci, mas perque sa « sola ambicion es de relatar una accion militanta pel menut, de far òbra de testimoniatge per las generacions actualas e futuras d'occitanistas ».
Dins aquel libre se presenta clarament coma nacionalista e coma resistent a la francisacion d'Occitania. Cadun se farà son idèia suls combats que menèt dins sa vida. Ni per tot, cadun retendrà qu'es un dels rares occitanistas a aver butat sas conviccions fins a conéisser las jaulas de l'Estat francés.
Lo relat de son itinerari de vida participa a l'escritura de l'istòria, fins ara pauc documentada, del movement occitanista de las annadas 1970-1980. Son testimoniatge es d'ont mai preciós per las generacions venentas d'occitanistas qu'elas devon dobrir d'autras dralhas de resisténcia adaptadas als temps que son los nòstres. Se conéisser l'istòria es indispensable per analisar lo present, de cap de biais pòt pas èsser un modèl per l'avenidor. A l'ora d'Internet d'autres metòdes d'accions radicalas devon èsser inventats. D'aquí l'importància de conéisser las experiéncias de nòstres davancièrs. Aquesta n'es una demest plan maitas.
Sèrgi Viaule es sortit d'Albigés e i demòra. A escrich poësias, novèlas e romans. Sa singularitat dins lo cortal de la literatura nòstra es qu'a publicat fòrces racontes de viatges : Escorregudas en Albigés, Passejada en Escandinavia, Sus las pesadas de Robèrt-Loís Stevenson, Barrutlada en Irlanda e en Gallas, etc. E mai nos porgís a nosautres los legidors del sègle XXIen un occitan natural, de bon comprene, enrasigat dins sa pratica quotidiana de la lenga.
Nouveau livre, en occitan, de Sèrgi Viaule, qui relate des « morceaux » d'autobiographie lorsque l'auteur, jeune militant nationaliste occitan, refuse de se plier aux règles de l'Armée et de l'Administration francimandas et, allant jusqu'au bout de ses convictions, sera un des rares militants occitanistes à faire connaissance avec les geôles de l'Etat français... -
Les carnets du docteur Cartier ; chronique de médecine rurale ordinaire
Jean-claude Mouchès
- Editions des Régionalismes
- 23 October 2020
- 9782824055473
Paru en auto-édition sous le titre de Un comprimé avant chacun des trois repas, ce livre avait reçu un excellent accueil ce qui a poussé l'auteur à le remanier légèrement et à en rédiger la suite qui se situe après l'arrêt de son activité médicale et dans laquelle on retrouvera notules, réflexions, souvenirs et historiettes, écrites dans le même esprit.
« ...Succession d'histoires médicales vécues, courtes écrites dans un style alerte. Ici dominent l'humanisme, l'humour, mais aussi un profond attachement au métier de médecin. Un régal ! ... » (Abraham de Voogt. Bulletin du Groupement des Médecins Écrivains)
« ... son livre se lit d'un trait et au bout du compte, au bout de ce bout à bout d'anecdotes, le diable de toubib vous a raconté toute une vie... Ce qui en fait un livre attachant... (J.-F. Moulian. Journal Sud-Ouest.)
Jean-Claude Mouchès a été médecin pendant 40 ans dans ce pays de Chalosse où il est né ; passionné de chasse à la bécasse mais aussi d'écriture, il est l'auteur de nombreux ouvrages notamment sur la chasse et la médecine de campagne, de deux romans, d'un recueil de nouvelles, de poèmes...