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Table des matières
Avant-propos : Enmé kyouyé, pè mò !
Eti ? Anman ?
Que je te raconte...
Ragots en colportage
Le cas de Suzy
Méprises
Le calvaire de Coralie
Le toupet de Maryse
Lydia
Déjà vieille à trente ans !
Deux profitants aux mains légères
Choun
Coco
Cité des cadres
Le problème
En complocité
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De nos jours, tout semble être de plus en plus aléatoire et aller de plus en plus vite. On ne vit plus, on avance...
La société peut se voir comme une "masse sombre " qui englobe la population et la dirige comme bon lui semble au gré de ses humeurs. Nous perdons de plus en plus la maîtrise de notre destin et devenons aigris face aux difficultés et à notre impuissance croissante.
L'auteur nous propose un petit ebook, court mais assez pertinent, sur le responsable de beaucoup de nos problèmes et de nos tourments. -
Dimanche 25 avril - Je suis allé à l'école primaire à Châteaurenard-en-Provence, dans la grande banlieue d'Avignon, où se trouvait la pharmacie de mes parents. L'école Saint-Denis était dirigée par un réfugié alsacien, le père Muller. Pour une fois, j'étais en avance sur mon âge et j'avais dû faire part à mes parents de mon angoisse à me retrouver au milieu de plus grands et de plus forts que moi.
Alors, un jour, mon père me remit un petit sachet. Il me révéla qu'il contenait une dent de tigre, talisman censé me protéger et me donner de la force. Je le pris et le mis dans ma poche. Je ne me souviens plus du temps qu'il me fallut pour comprendre : il s'agissait, en réalité, d'une des dents de mon père, qu'il perdait tôt, en ces temps à l'hygiène incertaine. Mais je crois que cela a marché : je me sentis mieux sous le préau.
Lundi 26 avril - J'ai raconté dans Ailleurs comment pour sortir de la « crise du milieu de la vie », j'avais entrepris de rafraîchir mes connaissances en philosophie et de les approfondir un peu. Je m'aperçus en fin de compte que je n'avais plus grand-chose à attendre de ce côté-là : les plus grands, tels Héraclite (l'Un), Démocrite (l'Atome), Socrate (le Questionnement), Platon (le Beau, le Bien, le Vrai), Aristote (les causes, la logique) et une dizaine d'autres, avaient bâti les fondations, les murs et le toit de la maison en deux millénaires. Mais cette demeure ne suffisait plus désormais à satisfaire ma soif de connaissance « spirituelle ». Je me lançai dans l'étude approfondie des religions. Ce qui, avec mes années d'études en psychanalyse, m'a amené là où j'en suis aujourd'hui.
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1999, Bangkok
Samedi 2 janvier - « L'imprimerie est l'immortalité de l'âme. » Cette assurance tranquille des Goncourt dans leur Journal, il faut dire que c'est tentant. Mais ne nous précipitons pas. Voici d'un autre côté un José Cabanis, beaucoup moins engageant, lui : « Tout livre qui ne correspond pas à une nécessité intérieure profonde ne mérite pas d'être écrit et encore moins publié. » Alors, que faire ? Peut-être vaudrait-il mieux se taire, mais bon...
Lundi 11 janvier - À en croire certains psychiatres, nombre de créateurs célèbres ont été marqués au coin de la folie. Ainsi Auguste Comte et Saint-Simon, psychopathes, Victor Hugo, mégalomane, Flaubert, hystéro-épileptique, Musset, dégénéré supérieur, Chateaubriand, épuisé précoce, Balzac, maniaque ambulatoire, Jean-Jacques Rousseau, neurasthénique, masturbateur, exhibitionniste, dromomane (vagabondage compulsif), etc. L'artiste, le criminel, la putain et le fou formaient ainsi le carré magique de la dégénérescence aux yeux de la science d'une certaine époque... Les choses ont changé depuis, heureusement. Mais aujourd'hui, on risque peut-être de tomber dans l'excès inverse : l'artiste (bidon de préférence) et le criminel sont devenus des vedettes. -
Abyme
Printemps
Lundi 21 mars - Printemps ! Renouveau ? Espérons-le : grande secousse dans les pays arabes ; miracle de la bravoure au Japon ; mieux vaut tard que jamais en Libye. Souhaitons que ce soir, le dîner de célébration à la maison soit joyeux. Nous lèverons notre verre à la mémoire de Robert Molinari.
Mardi 22 mars - Oui, le dîner, hier au soir, dans le jardin, a été très agréable. Il faut dire que le cadre à l’intérieur de cette volière est idyllique. Gildas Le Lidec avait pu se libérer : tant de souvenirs communs de cette étrange carrière diplomatique nous rapprochent. Serge Thimbre et Camsha avaient abandonné pour quelques heures le plateau du film que tourne Christian Clavier avec Muriel Robin et Jean Reno. Une histoire d’adoption traitée sur le mode comique. Robert Molinari était bien là, présence subtile, parmi nous. Quel personnage, quelle carrière ! Né à Marseille, autodidacte, il fut successivement pilote de la Pan Am, commissaire du paquebot France, associé-fondateur du groupe Accor dont il devint le PDG Asie. Puis il créa sa propre chaîne d’hôtels, Pansea. Il est parti sans avoir pu faire aboutir son dernier projet sur lequel il travaillait depuis plusieurs années : une chaîne d’hôtels à Cuba. Un magnifique Français, un grand entrepreneur. La joie de vivre en personne.
Mercredi 23 mars - Mais, qui a dit que les Français étaient des Italiens de mauvaise humeur ? Jean Cocteau, si je ne m’abuse. Que dirait-il aujourd’hui ? Que les Français sont des Italiens sous anxiolytiques ?
Jeudi 24 mars - Pris au piège. Tel pourrait être le titre du roman de la vie de mon père, me semble-t-il. Les indices ? Je crois les voir nombreux et concordants. Sa mort, tout d’abord, suspecte : emporté par une crise d’emphysème avant d’être vieux, il lui aurait suffi de s’arrêter de fumer pour l’éviter. D’autant plus que, pharmacien à l’époque, il vivait entouré de médecins. S’est-il laissé mourir ? J’ai raconté dans Ailleurs comment je l’avais surpris en pleine crise de larmes à 50 ans passés. De quel drame intérieur ces larmes étaient-elles révélatrices ? Il peignait sur une petite table près de son téléphone de petits paysages provençaux avec un vrai talent. Il enregistrait sur son magnétophone des poèmes qu’il avait écrits. D’où venaient ces mots et ces images ? Comment ressentait-il l’indifférence de tous ?
-
L'internaute de Tours ; la bavure : comment les policiers se jouent des réseaux locaux
Yves Dumas
- JePublie
- 1 January 2012
- 9782954314440
Le vendredi 11 janvier 2008 je recevais une invitation pour le 15, quatorze mois après la première.
C'était la troisième.
Toujours la veille pour le lendemain, toujours pendant mes congés.
À croire qu'ils pensaient que je serais absent.
Elle était signée d'un gardien de la paix, un dénommé Thion, et d'un capitaine, le capitaine Demichel.
J'étais convoqué par un capitaine dont je n'avais jamais entendu parler à ce jour.
Ce devait être le supérieur hiérarchique de Samoyault pensais-je immédiatement.
J'étais de nouveau ponctuel au rendez-vous fixé en fin de matinée.
J'étais surpris d'être reçu par mon brigadier-major car ce n'était pas lui qui m'avait convoqué.
Alors que j'entrais dans son bureau une personne se glissait furtivement sur mes talons.
Elle se tenait de trois quart arrière pendant tout l'entretien, affairée aux archives, avec la ferme volonté de vouloir être présente pendant l'audition.
Samoyault m'informait que j'allais être déféré auprès du procureur pour une « reconnaissance préalable de culpabilité ».
Il insistait fortement sur le terme culpabilité, comme tout homme venu du rang qui souhaite s'affirmer dans une prononciation impeccable qui assoit l'autorité.
Je n'avais ni le temps ni la force de dire quoi que ce soit. -
Heureux qui comme Candide... Tome 1 ; le temps de l'enfance, 1944-1954
Armand Janteuil
- JePublie
- 1 January 2012
- 9782954246529
Avant-tableau
Mon histoire débute un jour de début juin 1944. Il avait fait chaud et lourd en ces derniers jours de mai, à Cornuz, en Bretagne, dans ce bourg près de Rennes, où mes parents avaient trouvé refuge à la fin de la guerre. Sur le bord des routes, les talus des champs regorgeaient de coquelicots. Dans les vergers de cerisiers, les arbres ployaient sous les bouquets de cerises rouge sombre.
Tout au long de ces derniers mois, j'avais ressenti la peur de ma mère à chaque passage des avions au dessus de Cornuz et à chaque impact de bombe, près de Rennes. Et, chaque fois qu'elle avait dû se réfugier dans une tranchée creusée à la hâte dans le fond du champ jouxtant la maison, j'avais ressenti son angoisse. Moi, ce jour de début juin 1944, dans le ventre de ma mère, j'attendais l'heure de la délivrance... -
Chers lecteurs,
Je suis heureux de partager avec vous mon histoire.
J'ai longtemps souffert de nombreux problèmes de santé sur lesquels aucun diagnostic précis ne savait être posé. J'ai dépensé beaucoup d'énergie pour savoir, comprendre pourquoi mon corps, soudain, n'était plus celui que je connaissais. J'ai affronté les médecins, leur incompréhension, leur arrogance parfois, et j'ai plus souvent dégringolé des marches que je n'en ai montées. Depuis quelques temps, j'ai tout de même été diagnostiqué porteur de la maladie de Lyme, maladie bactérienne essentiellement transmise par les morsures de tiques.
Malgré ce diagnostic, j'ai dû continuer à lutter. Les établissements de santé, le personnel médical ne comprennent toujours pas à quel point ma situation est difficile. Leur attitude est due au fait que cette maladie est très peu connue en France mais aussi que le corps médical ne cherche pas à la connaître. Ainsi je me suis senti rejeté, résolu à prendre des traitements qu'on me donnait en désespoir de cause. Aujourd'hui j'ai toujours espoir même si désormais je me déplace difficilement, parfois en fauteuil roulant.
J'ai toujours espoir et j'ai toujours l'envie de dire, de raconter cette omerta qui règne autour de Lyme, cette maladie qu'on décrit comme la maladie infectieuse qui croît le plus rapidement à travers le monde. Ce livre est un moyen d'alerter et d'informer le grand public, d'interpeller les sphères politique et médicale, afin que soient proposées des solutions à ce problème grandissant. Certains chercheurs ont émis l'hypothèse que cette bactérie pourrait se transmettre de la même manière que le VIH. Il est clair que nous serions alors devant un nouveau fléau sanitaire. Mon but n'est pas de provoquer la psychose. Je pense simplement qu'il est temps d'en parler.
Sincères salutations,
Mathieu. -
Gum & Gummy, histoire romancée de l'évolution de la société
Drean
- JePublie
- 1 January 2012
- 9782960122114
Extrait court
Alors que toute la mécanique céleste s’était stabilisée à un stade plus ou moins définitif, un évènement vint perturber cette quiétude. Un énorme bouleversement se produisit, un bouleversement qui allait changer définitivement cette oeuvre grandiose. Parmi tout ce qui manifestait une activité sur la Terre, parmi tous les êtres vivant sur et de la Terre, un seul était toujours absent : l’humanoïde n’était pas encore né.
Un satellite, une des lunes, le compagnon de la Terre depuis des millénaires, eut des difficultés à se maintenir sur son tracé. C’était effectivement l’un des débris de « l’origine », un astéroïde qui, étant totalement déséquilibré, se mit à quitter légèrement l’orbite qu’il suivait et à ressentir peu à peu l’attraction que la Terre exerçait sur lui. La catastrophe était bien enclenchée : la lune chutait ! -
Je fais les premiers mètres de ce 17e Marathon des Sables en marchant car il y a une petite bousculade pour passer sous la banderole de départ. Je fais attention à ne pas me blesser sur un des grands piquets en fer qui permettent de fixer celle-ci au sol. Ce serait trop stupide d'abandonner pour cause de blessure, après seulement quelques mètres de course !
L'hélicoptère repasse au-dessus de nous en rase-mottes provoquant une nouvelle tempête de sable. C'est comme s'il voulait nous préparer à ce qui nous attend dans les prochains jours.
J'ai l'impression, de vivre un moment magique. Je sens les poils de mes bras se hérisser, j'ai la chair de poule. Pour rien au monde je ne voudrais échanger ma place. Je suis heureux d'être là, même si je sais que la semaine va être dure, avec ses moments de doute et ses douleurs, mais qu'elle sera aussi ponctuée de moments de joie, de rencontres... Ce que je vais vivre n'appartiendra qu'à moi, ce seront des moments uniques que personne ne pourra me reprendre. -
Avant-propos
Connaissez-vous la semaine des « quatre jeudis », cette fameuse semaine idéale avec peu de travail et beaucoup de jours de repos ?
Belle expression !
Très utopique, en vérité, car en réalité, qui l'a vraiment connue ?
En tout cas, pas moi.
Par contre, dernièrement, je vous assure avoir découvert la Semaine des « six samedis ».
« Six samedis ? »
Oui, « six samedis ! » -
De nos jours, tout semble être de plus en plus aléatoire et aller de plus en plus vite. On ne vit plus, on avance...
La société peut se voir comme une "masse sombre " qui englobe la population et la dirige comme bon lui semble au gré de ses humeurs. Nous perdons de plus en plus la maîtrise de notre destin et devenons aigris face aux difficultés et à notre impuissance croissante.
L'auteur nous propose un petit ebook, court mais assez pertinent, sur le responsable de beaucoup de nos problèmes et de nos tourments. -
La maison mauve ou la première vie d'Amène Blanc
Claude Guirlet
- JePublie
- 1 January 2010
- 9782746618145
Sommaire
Avant-propos
I - Amène Blanc
II - La guerre
III - Nancy
IV - Libération
V - L'après-guerre
VI - Jeux d'enfants
VII - L'exil
VIII - Légenèse
IX - Maline
X - L'étudiant en droit
XI - Vacances
XII - Un peu de journalisme
XIII - Charles
XIV - L'ENA ?
XV - Le rédacteur
XVI - Anne
XVII - Au « Quai »
XVIII - Les silences d'Amène
XIX - Retour à la maison mauve
Post-scriptum
-
Face à la persévérance à nier l’évidence la publication de cet ouvrage s’est avérée nécessaire et confirme ainsi la remarque de P. Houillon dans son livre sur l’affaire Outreau :
« Face à la parole d’un policier ou d’un gendarme, vos protestations d’innocence ne valent rien. Le rapport de force avec la justice systématiquement tournera à votre désavantage. On comprend dès lors que la justice soit bien souvent comparée à une vaste loterie. Et quoi de plus logique, avec tout cela, que nombre de victimes n’osent porter plainte. “Et si ceci se retournait contre moi ?” » -
Table des matières
Avertissement
Peur
Le froid
Famille d'accueil
Un grand jour
Loin de tout
Cadeau
La gadoue
Maman
Natation
Zappy et moi
Vacances
L'hiver 1956
L'été 1959
Le CEP
Le choc
Premier travail
Adieu Zappy
Fugue à Paris
Jean-Pierre et moi
Bonne nouvelle
Au revoir, maman
Bonjour baby
Épilogue
-
Ils n'étaient pas de notre monde ; la légende et les secrets de Wright Field
Pierre Laird
- JePublie
- 1 January 2010
- 9789999991025
Table des matières
Introduction
I Un lieu de secrets
Un complexe militaire géant
Eléments historiques : des années 1900 au début de la Seconde guerre mondiale
Wright Field et Patterson Field dans la Seconde guerre mondiale et la Guerre froide naissante
Cartes de la base aérienne et informations sur le Bâtiment 18
Les services de renseignements techniques et scientifiques à Wright-Patterson
Une brève histoire des programmes SIGN, GRUDGE et BLUE BOOK
II Des OVNI en Amérique
Expérience des événements réels et croyances individuelles
Les parts d'ombre de l'histoire américaine des années 1970
Leonard H. Stringfield : ufologue et écrivain (1920-1994)
La culture ufologique américaine au milieu des années 1970
III La naissance d'une légende
Quelques définitions essentielles
Le concept de légende
Eléments thématiques antérieurs aux travaux de L. Stringfield
IV La connexion entre la base aérienne de Wright-Patterson et les cadavres extraterrestres
J. Allen Hynek
Un temps pour Situation Red, The UFO Siege! (1977)
La conférence du MUFON à Dayton, Ohio, (juillet 1978)
Legenda hic et nunc (1980-1982)
Epilogue
Annexes
Notes
Bibliographie -
Extrait
Le village était en émoi, M. Manson, vieil excentrique, vivant en reclus, venait de décéder. C'était un personnage important à Ranton car il était le propriétaire du château.
Le château de Ranton datait du XIVe siècle. Ses tours et ses remparts furent construits en 1340, au début de la guerre de Cent Ans. Il se situait sur un point fort naturel dominant la vallée de la Dive sur l'emplacement d'un ancien château mérovingien datant de plus de mille ans. Abandonné pendant la Révolution, il passa à la petite fille du maréchal Esprit- Francois-Henri de Castellane, qui le vendit le 8 septembre 1844 au curé de Ranton, l'abbé Aubineau. Malgré sa volonté de conserver ce patrimoine en bon état, l'abbé, qui n'avait pas les moyens de le restaurer, le légua à ses grands neveux qui le vendirent aux enchères le 5 décembre 1889. Le seul enchérisseur fut le maître d'école du village de Curçay, M. Manson. À cette époque, le château était presque en ruine et sa restauration dépendait uniquement des ressources de l'instituteur. La bâtisse était entourée d'un véritable village souterrain qui servit de refuge aux habitants de Ranton pendant la guerre de Cent Ans. C'est par les douves que l'on avait accès à de nombreuses pièces creusées à même le rocher. Suivant la volonté de M. Manson, le château fut transmis à son neveu et à son domestique.
La maison des parents de Petit Pierre était située non loin de là. Marguerite lui a parlé de cette maison :
« Un peu avant notre mariage, en 1933, ton grand-père Étienne avait acheté à crédit une petite maison à Ranton. Il l'avait mise au nom de ton père, charge pour lui de finir de la payer. Quelques mois plus tard, tes grands-parents et leurs filles quittèrent définitivement La Grève pour s'installer à Saint- Laon ou Étienne venait d'acheter une petite ferme. C'était en 1934. Avec ton père, nous habitions encore à Pas-de-Jeu dans une toute petite location. Comme j'avais trouvé du travail dans une ferme à Ranton et que ton grand-père ne voulait pas que je fasse le trajet en vélo tous les jours, il nous a laissé la maison où tu es né. » -
Table des matières
Frustrations
Le Château de mon père
Voyage au bout de la Terre
Octobre rouge, octobre noir
La Mère ou la Justice ?
Vingt ans après : là-bas mon pays...
Le château de mon rêve
Rue Émile-Ménier
On ne badine pas avec les rêves
Du soleil plein le ciel, de la terre sous les pieds
Amacorde...
Lorsque le jour paraît...
Dis-moi ce que tu crois...
De Profundis... morpionibus...
***
Annexe I - Poèmes
Annexe II - Famille Fodor - Wagner
Annexe III - Les parents de Màrià Wagner
Annexe IV - Les cousins hongrois...
Annexe V - Décès de l'oncle Lacsi...
Annexe VI - Un peu de physique pour les nuls
Annexe VII - Entité et identité de l'entropie
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« Lorsque je regarde la photo de ma mère, lumineuse, souriante et heureuse, entourée de ses trois enfants, on ne peut croire à la grande tourmente qui se prépare, mon coeur se serre car je me souviens à peine d'elle ! »
Août 1942, gare de Drancy retrace les années noires de la Seconde Guerre mondiale, au cours desquelles le programme d'extermination des juifs par les Allemands a été mis en oeuvre et dont sa mère Dinah, sa soeur Simone, sa cousine Lola et son bébé de quelques jours ont été les victimes.
« Un récit sensible, émouvant, qui se lit d'une traite et qui doit être lu. » Serge Klarsfeld
Préface de Serge Klarsfeld
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Alfredo Borgo. Un communiste italien au temps du fascisme
Gilbert Vidal
- JePublie
- 14 June 2021
- 9782954036922
Alfredo Borgo (Rome, 25 juin 1906 - Paris, 8 avril 1979) a combattu le fascisme en Italie, l'instauration de la dictature franquiste pendant la guerre d'Espagne (1936-1939) et les nazis à Paris. Communiste dès son plus jeune âge, il paya son engagement de la prison, de l'exil, de l'internement en camp et de plusieurs blessures.
Que serait notre humanité si ne s'étaient levés des hommes et des femmes comme lui qui refusèrent l'intolérable ?
Ce livre a été écrit pour lui dire merci et pour perpétuer sa mémoire et celle de ses camarades, seul antidote aux dangers qui, de nouveau, menacent.