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Éditeurs
L'Herne
11 produits trouvés
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Les cahiers de l'Herne : cahier Modiano
Maryline Heck, Raphaëlle Guidée
- L'Herne
- 14 January 2012
- 9782851971272
S'adressant à la fois aux amateurs et aux chercheurs, ce Cahier comporte des inédits de l'auteur et des textes rares, des études approfondies par des spécialistes, des articles critiques, des entretiens, des témoignages et une volumineuse correspondance. Il offre l'occasion de revenir sur les aspects marquants d'une oeuvre littéraire remarquablement cohérente mais aussi de révéler sa diversité en arpentant des territoires encore peu explorés.
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Ce volume, riche de nombreuses contributions de l'auteur touchant le chemin des grandes rencontres littéraires, mais aussi les grands événements de sa vie personnelle, assemble un faisceau de lectures sensibles, probes, d'auteurs contemporains disant la surprise, le sérieux, l'éclat, la portée d'une oeuvre tissée de tant de fils
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Ce que propose de montrer ce Cahier de L'Herne, c'est une image d'Isaac Bashevis Singer et de son oeuvre qui se situe très loin des stéréotypes habituels - l'aimable fabuliste de l'âme juive, le lutin talmudique échappé d'une toile de Chagall ou encore le conteur nostalgique ressuscitant inlassablement le folklore pittoresque d'un yiddishland enfoui.
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Maurras revient sur les principes de la Révolution française, funestes, selon lui, et facteurs de tous les désordres politiques et moraux. L'ordre et le désordre expose, en une langue très pure, jamais jargonnante, une certaine vision de la « chose publique » et du bien commun, et jette les bases d'une philosophie réputée « naturelle » contre l'artificialisme des Lumières.
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Cinquante ans après, si déconcertant qu'ait été ce destin, le public et la critique n'en ont pas fini avec Roger Nimier. L'attestent son oeuvre au format de poche et plusieurs essais récents. Aucun livre, pourtant, ne met pleinement sous les yeux cette expérience singulière, vécue entre les années 1940 et 1960. Ce Cahier veut combler ce manque.
Il ambitionne ainsi de tenir le rôle de passeur auprès du lecteur actuel.
En 1948, Roger Nimier s'impose à l'âge de vingt-trois ans avec son premier roman, Les Épées. S'attaquant sans tarder à l'ordre intellectuel et moral instauré après la Libération, il se livre à des provocations qui lui valent bientôt des ennemis et une réputation de factieux. Mauriac, Julien Green et Marcel Aymé n'en désignent pas moins Le Hussard bleu en 1950 pour le Goncourt, avant que la revue de Jean-Paul Sartre fasse de ce roman l'emblème d'un groupe littéraire. Cinq autres titres ont déjà paru quand le hussard annonce en 1953 qu'il abandonne le roman pour longtemps. Rupture de ce silence, D'Artagnan amoureux présage à l'automne 1962 un retour, quand survient l'accident mortel.
Lancée à la face d'une époque jugée décevante, l'exigence de style qui caractérise Roger Nimier s'est exercée dès le début à la fois dans le roman, la chronique et la critique. Mais elle a aussi conduit l'écrivain à jouer un personnage. Ce Cahier en esquisse donc la mise en scène, avant de s'attacher successivement aux trois volets de l'oeuvre.
Entretien, journal poème, correspondances et autres formes, un matériau varié tente de rendre cette multiplicité à travers le temps.
Tout au long de ce volume, afin de restituer l'écrivain dans sa diversité, documents originaux et témoignages entrent dans une polyphonie de points de vue. Celle-ci s'oppose délibérément à une vision dont la cohérence serait dictée par la volonté de prouver, ou inspirée par le seul souci d'admirer.
Si l'oeuvre compte une quinzaine de volumes, ce Cahier étend la connaissance de l'auteur en rendant accessibles d'importants écrits encore dispersés, ou totalement inédits.
Pour l'interprétation, il apporte les analyses actuelles de critiques et d'écrivains, sans exclure la reprise d'articles significatifs ou fondateurs.
Ainsi se développe une réponse à la question que posent une oeuvre et une figure qui résistent incontestablement au temps. Ainsi surtout peut naître, on l'espère, la tentation de relire Roger Nimier, ou de le découvrir enfin. -
Les cahiers de l'Herne Tome 26 : Edgar Allan Poe
Claude Richard
- L'Herne
- 1 January 1974
- 9782851978028
Sous la direction de Claude Richard.
Ce Cahier cherche à rendre à Edgar Poe l'intégralité de son territoire. Une sélection de l'oeuvre critique a été faite pour montrer quelques-uns des jalons qui ont marqué le prodigieux développement de sa fortune littéraire en France et Angleterre, montrer que les herméneutiques qui ont créé l'image d'un poète du désordre n'ont pu élaborer leur théorie qu'en faisant fi de nombreux textes inédits que nous donnons ici.
Ces textes le montrent à jamais soucieux de planification, d'élaboration et de finition. C'est au nom d'un Dieu-poète que Poe s'acharne contre l'imitation, fustige les poètes de la fancy et élabore sa théorie de l'intrigue. Un art au service de Dieu ne saurait être un art du hasard : le procédé, c'est la prière des poètes. Voilà ce qui se dit dans ses pages violentes où s'inscrit de jour en jour la lutte de Poe contre les marchands du temple. La poétique n'a rien d'une « nouvelle critique » : elle a ses quartiers de noblesse. Notre espoir est que ces textes inédits d'Edgar Poe contribuent à le faire reconnaître.
Numérisation réalisée avec le soutien du CNL. -
La vie et l'oeuvre de Simenon ont déjà fait couler beaucoup d'encre, tant de la part des critiques littéraires que des journalistes
de la presse people. C'est dans ce contexte que les Cahiers de L'Herne consacre un numéro au père de Maigret qui se veut à la fois
généraliste et particulier : sa diversité et sa richesse sont de nature à combler à la fois les spécialistes de l'oeuvre et ceux qui veulent
la découvrir, les habitués et les nouveaux venus... -
Pendant son exil dans les années 1930, Walter Benjamin a travaillé au projet d'un livre composé à partir de ses souvenirs d'enfance resté complètement inédit jusqu'après sa mort. Il s'agit d'un texte autobiographique d'une très grande sensibilité lyrique et philosophique qui traite de la crise d'identité de Walter Benjamin, à travers le récit de son enfance. On y reconnait le positionnement successif de l'auteur en tant qu'Allemand, Français, Juif ou communiste. Sa lutte pour trouver son identité propre est empreinte du sentiment qu'aucune autre enfance que la sienne - si tourmentée pour trouver sa place dans le monde - n'aurait pu mieux exprimer cette nostalgie.
Enfance berlinoise permet d'éclairer le processus constructif de cette production autobiographique singulière qui oppose à la mémoire instinctive d'un Proust, une mémoire élaborée à la lumière de la réflexion théorique. Quelles sont les transformations que l'écriture de Benjamin opère dans le matériau biographique ? Comment ses souvenirs deviennent-ils des « images de pensée »? La préface de la présente édition permet de poser ces questions qui s'ouvrent sur l'expérience de la pensée et de la mémoire. -
Auteur d'une oeuvre immense où le travail savant fait toujours écho aux "questions contemporaines", Scholem est reconnu comme l'un des penseurs les plus importants du XXe siècle, au double sens du terme : penseur dans le siècle, penseur du siècle.
Une première partie regroupe de grands entretiens : Scholem éclaire son parcours, explique ses choix politiques, évoque ses amitiés (Walter Benjamin, S.Y. Agnon), suggère quelles interrogations ont constitué le soubassement de son oeuvre et revient tout au long sur la question, pour lui centrale, de la dialectique entre continuité, ou inscription dans la tradition, et dépassement de la tradition, ou rupture. Les textes de Scholem réunis dans la seconde partie se répartissent en trois catégories. Ceux du jeune Scholem font apercevoir comment ont cristallisé le programme de recherche et la table d'interrogations à partir desquels Scholem bâtira toute son oeuvre. Des essais du Scholem de la maturité proposent une appréciation critique sur la Wissenschaft des Judentums (les études juives). Enfin, au soir de sa vie, Scholem réfléchit sur son propre itinéraire. Une troisième partie rassemble des essais consacrés à Scholem. -
Sous la direction de Catherine Chalier et Miguel Abensour
« Alors même que bien des penseurs de la modernité annoncent la mort de la philosophie et s'en réclament pour déclarer impossible une pensée autre que celle qui prend modèle sur les sciences ? décrétées seules normes de vérité ? ou tout simplement pour dire la pensée impossible sauf celle qui, patiemment, s'essaie à défaire tout ce qui a été pensé avant elle, il est encore des philosophes qui, sans même se soucier de discuter ce verdict de mort, font oeuvre de philosophie. Emmanuel Lévinas est de ceux-là et la plus forte réponse qu'il puisse apporter aux tenants du nihilisme contemporain est bien son oeuvre qui restera sans doute l'une des plus originales de la philosophie.
Quand au lendemain de ces jours où l'espérance de sens sombra dans l'absolue inhumanité de l'horreur nazie, Lévinas affirma le danger majeur que constitue l'abandon de la pensée, et singulièrement de la rationalité philosophique en laquelle il voit un mode universel de compréhension, ce n'était pas par « masochisme ». Il en décida, lucidement, certain qu'il fallait quitter tout « un climat » de la philosophie mais non renoncer à elle
Ce cahier se termine par une réflexion sur l'esthétique. L'art peut-il en effet avoir quelque valeur dans une philosophie qui cherche le sens du sensible dans le langage ? L'art est-il un reflux ou une révélation ?
Sans sous-estimer les questions, voire les apories, que soulève la pensée de Lévinas, nous espérons que ce Cahier contribuera à une meilleure connaissance d'une oeuvre qui, malgré les désastres renouvelés de ce siècle, ne se lasse pas d'enseigner à l'homme que le sens n'est pas un vain mot et qu'il commence maintenant quand l'homme se tient en proximité de l'autre homme. »
C.C. et M.A. -
Le Soliloque du prisonnier (1950-51) a été écrit par Charles Maurras à la Maison Centrale de Clairvaux, où il purgeait une peine de détention à perpétuité. Le soliloque est un texte à part. Ni écrit de combat, ni essai littéraire, il était destiné à être publié en espagnol dans un journal sud-américain. D'où la clause de style, Maurras y fait parler Maurras. Il défend la « latinité » ou plutôt une certaine idée de la « latinité », alors qu'à la même époque, l'Europe se construisait sur des bases marchandes. Une « méridionalité » plus spirituelle que géographique, aux vastes contours mais sans ambition impériale.
De Paris à Rio de Janeiro, de Rome à Callao, en passant par Haïti et Valparaiso, les peuples latins appartiennent à un même « monde » que devraient sceller les alliances diplomatiques, à la manière d'un « pacte de famille ».