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Les Editions du Sonneur
6 produits trouvés
-
J'ai vu la misère ; récits d'une Amérique en crise
Martha Gellhorn
- Les Editions du Sonneur
- La grande collection
- 5 October 2017
- 9782373850673
L'Amérique de 1934 est plongée dans la Grande Dépression. Souhaitant réunir un autre type d'informations que celles récoltées par les fonctionnaires de l'administration, le directeur de la FERA (Federal Emergency Relief Administration) constitue une équipe de seize " enquêteurs ", composée pour l'essentiel d'écrivains et de journalistes. Martha Gellhorn, la plus jeune du groupe, est envoyée en Caroline du Nord, dans les villes ruinées par la fermeture des usines textiles.
L'Amérique de 1934 est plongée dans la Grande Dépression. Souhaitant réunir un autre type d'informations que celles récoltées par les fonctionnaires de l'administration, Harry Hopkins, proche de Roosevelt et directeur de la FERA (Federal Emergency Relief Administration) constitue une équipe de seize " enquêteurs ", composée pour l'essentiel d'écrivains et de journalistes, et confie à chacun d'entre eux une région du pays particulièrement touchée par la crise. Martha Gellhorn, la plus jeune du groupe, est envoyée en Caroline du Nord, dans les villes ruinées par la fermeture des usines textiles. Des semai nes durant, confrontée à la misère et au désespoir de la population, elle accumule des dizaines d'interviews, visite villes et bidonvilles, enregistre tout ce qu'elle voit et tout ce qu'on lui raconte.
La matière de ses rapports pour la FERA nourrit quatre novellas réunies sous le titre anglais de
The Trouble I've Seen, emprunté au célèbre negro-spiritual éponyme. Martha y suit le destin de cinq personnages, à l'existence brisée par la crise : Mme Maddison, admiratrice du président Roosevelt, prend part à un programme de réhabilitation rurale contre l'avis de ses enfants ; Joe et Pete, ouvriers et syndicalistes, perdent leur emploi après avoir participé à une grève visant à améliorer les conditions de travail ; Jim, jeune homme ayant fini par trouver un poste, en vient à voler son employeur afin que la femme qu'il aime et lui puissent être convenablement vêtus lors de leur mariage ; Ruby, une petite fille de onze ans, rejoint un groupe de jeunes prostituées dans le seul but de s'acheter des bonbons et des patins à roulettes.
Le livre appartient au rayon de la fiction, mais son contenu, tout ce qui en fait la chair, relève du reportage. Il parut en 1936 aux États-Unis et en Angleterre, et fut salué par une critique élogieuse. " Je tiens Martha Gellhorn pour un écrivain véritablement remarquable ", écrit H. G. Wells dans la préface. -
Le Monde sur le vif de Martha Gellhorn dresse un panorama de l'histoire du xx e siècle, décrite vec une grande exigence littéraire. Un remarquable témoignage sur l'effervescence politique et sociale du monde.
Martha Gellhorn publia de son vivant deux recueils d'articles :
La Guerre de face (Éditions Belles Lettres, 2015, traduction Pierre Guglielmina) et
Le Monde sur le vif, qui réunit des textes écrits " en temps de paix " pour reprendre ses propres termes, soit vingt-neuf articles rédigés entre 1934 et 1985, répartis en six chapitres, chacun s'achevant par un texte générique sur la décennie abordée. L'ouvrage apparaît comme une sorte d'autobiographie indirecte : Gellhorn y exprime sa vision personnelle de l'histoire du xxe siècle, mêlée à celle des événements dont elle a été le brillant témoin, toujours aux premières loges.
Une scène de lynchage dans le Sud ségrégationniste des États-Unis, l'Amérique au temps de la Grande Dépression, l'Angleterre se préparant à la Seconde Guerre mondiale, la mort de la Tchécoslovaquie, la visite des orphelinats dans l'Italie de l'après-guerre, un week-end dans la toute jeune Israël, le sort des Arabes en Palestine, le procès d'Eichmann, une villégiature au Kenya, le portrait d'une Vietcong, l'Espagne après la disparition de Franco, un Noël avec les chômeurs de Londres, un plaidoyer contre la torture au Salvador, un séjour à Cuba après quarante ans d'absence... Les sujets abordés par Martha Gellhorn, avec une grande exigence littéraire, sont aussi vastes et divers que le furent sa curiosité et sa carrière de journaliste. Ces textes, publiés dans les plus grands journaux des époques concernées
-
Collier's, The Sunday Times, The Atlantic Monthly, Harper's, The Times, The Observer, The Guardian, Granta, etc. -, sont tous marqués par son intelligence, son inébranlable foi en la justice, sa perspicacité.
Le Monde sur le vif dresse ainsi un panorama de l'histoire du xxe siècle, décrite sur le vif. Un remarquable témoignage sur l'effervescence politique et sociale du monde.
Du même auteur, chez le même éditeur :
- Mes saisons en enfer, Cinq voyages cauchemardesques
-
J'ai vu la misère, récits d'une Amérique en crise -
Satchmo, ma vie à la Nouvelle-Orléans
Louis Armstrong
- Les Editions du Sonneur
- 10 June 2021
- 9782373852424
récit de jeunesse, États-Unis, jazz
Ce récit autobiographique est celui de l'enfance et de la jeunesse de Louis Arsmtrong dans lequel il évoque avec une bonhommie souvent ironique des moments parfois tragiques de son existence et de celle de ses proches - l'humour n'est-il pas la politesse du désespoir ? On y apprend qu'il naquit dans un milieu extrêmement modeste à La Nouvelle-Orléans, que sa mère, Mayann, qu'il évoque toujours de façon drôle et émouvante, était probablement une prostituée, qu'il passa de longs mois dans une maison de correction où il s'initia au cornet à pistons. Son don exceptionnel fit rapidement de lui une célébrité locale. Il était encore un adolescent quand il commença à jouer dans les fanfares et les bastringues de la ville, tout en pelletant du charbon pour arrondir ses fins de mois. Fasciné par les musiciens des honky tonks, ces pionniers du jazz, il s'attacha à étudier leur style et ce fut l'un d'eux, le légendaire King Oliver, qui lui mit le pied à l'étrier.
Texte capital pour comprendre le parcours de l'un des plus grands musiciens du siècle dernier,
Satchmo est également un témoignage inestimable qui nous éclaire sans idéologie sur les conséquences de la ségrégation raciale à La Nouvelle-Orléans dans le premier tiers du xxe siècle. Toute ressemblance avec les problèmes rencontrés de nos jours par les Noirs américains dans les États de la Bible Belt n'est évidemment pas fortuite. -
Sous-titres
Anton Corbijn
- Les Editions du Sonneur
- Ce que la vie signifie pour moi
- 2 February 2017
- 9782373850567
Sous-titres est l'évocation pudique d'une vie affamée de sens, modelée par le travail et le hasard.
C'est le récit d'un jeune homme introverti, né d'un père pasteur dans une petite île au sud de Rotterdam, qui devient le photographe attitré des plus grandes stars du rock et de la musique punk, en Angleterre et aux États-Unis. Dans Sous-titres, Corbijn livre, modestement, presque timidement, la façon dont il met en scène et crée l'image de ceux qui sont devenus des légendes de la musique : David Bowie, Tom Waits, Nick Cave, Kate Bush, les groupes Joy Division, U2, Rolling Stones, Nirvana, Depeche Mode, etc.
Sous-titres est l'évocation pudique d'une vie affamée de sens, modelée par le travail et le hasard. Corbijn y parle de ses deuils, de ses interrogations et de ses doutes, de ses admirations aussi. Et surtout de cette recherche de la vérité qui est sa marque. -
Bon qu'à ça
Jiri Kylian
- Les Editions du Sonneur
- Ce que la vie signifie pour moi
- 2 February 2017
- 9782373850574
Jirí Kylián raconte, simplement, ce qui le fait vivre : la danse, qui forme un tout avec la vie.
Samuel Beckett, il y a longtemps, répondit à la question " Pourquoi écrivez-vous ? " par un sobre " Bon qu'à ça ". C'est ce que Jirí Kylián estime être, bon qu'à ça. Lui qui devint chorégraphe parce qu'il avait compris qu'il ne serait jamais aussi bon danseur que Rudolf Noureev et que le corps des autres exprimerait mieux que le sien ce qu'il avait besoin de dire. Dans
Bon qu'à ça, il raconte, simplement, ce qui le fait vivre : la danse, qui forme un tout avec la vie. Il décrit son univers hanté par le temps et la disparition. Il évoque ses sources d'inspiration - parmi lesquelles sa compagne et les aborigènes. Il explique comment l'image prend de plus en plus de place dans son oeuvre - serait-elle une chance de ne pas mourir ? Récit d'un itinéraire marqué par la transcendance du corps et par le mouvement.
Jirí Kylián est né à Prague en 1947, d'un père banquier et d'une mère danseuse. Il achève sa formation de danseur à Londres, où John Cranko l'engage au sein du Ballet de Stuttgart, qu'il rejoint en 1968 alors que le Printemps de Prague est écrasé dans le sang. À Stuttgart, il signe ses premières chorégraphies et rencontre Sabine Kupferberg, sa muse et sa compagne. En 1975, il est nommé directeur artistique du Nederlands Dans Theater, auquel il donnera rapidement une réputation internationale. Il y construit un théâtre avec Rem Koolhaas pour abriter les trois compagnies du NDT : danseurs au sommet, jeunes en formation, danseurs âgés. C'est avec cette dernière, le NDT III, qu'il mène ses expériences les plus audacieuses. Il a signé plus de cent chorégraphies à ce jour, jouées dans le monde entier. Il n'aime pas beaucoup voyager, et il vit à La Haye. -
La 2 CV, la nuit
François Place
- Les Editions du Sonneur
- Ce que la vie signifie pour moi
- 5 October 2017
- 9782373850734
Avec comme à son habitude une bonne dose d'humour, et en tournant radicalement le dos à la nostalgie, François Place raconte les enchantements de ses jeunes années qui ont fait de lui un homme doué pour l'amitié.
Tout petit déjà, François Place dessinait. Des récits de batailles, petits personnages en marche dans d'immenses paysages. En Corrèze, lors des vacances d'été dans la ferme de ses grands-parents, il trompe l'ennui qui (il l'avoue) parfois lui tombe dessus en s'attaquant aux vaches si impassibles, mais pas aux cochons, ils remuent trop. Sa mémé, inquiète, agacée même, disait de lui : " On n'a pas idée d'être autant dans la lune. " Presque un extraterrestre le petit François... ou une graine d'artiste.
Quelques années et albums plus tard, dont
Les Derniers Géants, désormais légendaire, François Place a toujours ce regard émerveillé sur le monde. Un regard bienveillant, accueillant, amoureux. Dans La 2 CV, la nuit, l'artiste délaisse ses aquarelles, ses géographies fabuleuses, ses voyages au-delà du réel, le temps de jouer avec l'écriture et ses souvenirs de gamin de banlieue parachuté à la campagne. Là où il a forgé son imaginaire d'illustrateur et de conteur. Là où il a appris le pouvoir des mots et du silence.
Dire ce que la vie signifie pour lui, c'est raconter le petit monde grouillant de la ferme, les tontons, les tatas, tous de forts caractères ; les animaux ; les engins agricoles ; l'arrivée de la modernité ; les jeux ; les ripailles ; et la tendresse. C'est aussi nous emmener en voyage au coeur de son univers d'artiste.