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M.E.O.
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Né à Anvers en 1942, Arthur Langerman échappe par miracle à la Shoah qui va décimer sa famille. Seule sa mère en réchappera. L'enfant pauvre connaît les affres de la misère et de la solitude. Il doit abandonner une scolarité brillante pour travailler dans le diamant où il végète jusqu'au jour où il comprend que les pierres de couleur, alors méprisées, vont prendre de la valeur. Devenu « Le roi du diamant de couleur », il vendra ses gemmes dans le monde entier, non sans aventures rocambolesques. Mais jamais il n'oubliera le massacre des siens. Pourquoi cette haine viscérale des Juifs qui a conduit à leur massacre ? Il croit entrevoir la réponse en découvrant sur le marché aux puces de Bruxelles une horrible carte postale caricaturant « un vieux "Juif" dégueulasse » en train de sodomiser une petite fille. En un éclair, il comprend que la banalisation du mépris et de la haine des Juifs sous couvert d'un humour nauséabond a conditionné les esprits et déblayé pour Hitler et ses sbires la voie du génocide. Il va dès lors collectionner les affiches, dessins, tableaux antisémites. Des caricatures ? Non, la dégradation de millions d'êtres humains en vermine ! Après en avoir exposé une partie au mémorial de Caen, il cédera les dix mille pièces de cette collection hors du commun à une fondation allemande qui la fera circuler dans le monde. À l'heure où l'antisémitisme connaît une recrudescence dramatique. José-Alain Fralon nous offre la biographie passionnante et pleine d'humour d'un homme hors du commun.
José-Alain Fralon, journaliste né en 1945 en Algérie, a été grand reporter pour Le Matin, l'Express et Le Monde avant d'être correspondant du Monde à Bruxelles puis rédacteur en chef-adjoint du journal. Il a publié chez des éditeurs comme Fayard, Gallimard, Calmann-Lévy ou J.C. Lattès des ouvrages d'inspiration journalistique, dont Baudouin : L'homme qui ne voulait pas être roi, a été un succès de librairie.
16 pages d'illustrations en couleurs. -
Brûlure indienne raconte la vie de Franck (François Chladiuk, le médiatique propriétaire du Western Shop à Bruxelles), dit Lone Wolf, qui, à partir de pièces authentiques abandonnées par des Sioux Lakotas après l'Exposition Universelle de Bruxelles de 1935, a constitué une collection prestigieuse, exposée au Musée des Confluences de Lyon, aux Musées Royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles et au Buffalo Bill Museum & Grave de Golden. Dans la réserve de Pine Ridge, au Dakota du Sud, Frank s'est lié d'amitié avec un de leurs descendants, Walter Littlemoon. Ce récit aborde aussi l'univers des collectionneurs, naissance d'une passion, intervention du hasard, souci de tracer le parcours des objets, recherche des hommes qu'ils cachent. Dès lors, une telle collection devient un trait d'union entre des êtres, ici un Bruxellois passionné d'Amérique et les Sioux Lakotas dont la culture a été quasi anéantie par « l'homme blanc ».
Philippe Fiévet a mené de front une carrière d'enseignant et de journaliste, principalement à la rédaction belge de Paris Match. Au cours de ses interviews, il a croisé nombre de personnages hauts en couleur. Parmi eux, François Chladiuk, que nous présente ce cinquième ouvrage de l'auteur.
5 pages d'illustrations en couleurs -
Publié en 2006, prix des Bibliothèques de la Ville de Bruxelles, Les mots de Russie était le premier volet d'un triptyque dont les deux autres, Les tulipes du Japon et La Maison du Belge, ont paru aux éditions M.E.O. Il n'était plus disponible en librairie. Bien que chacun de ces ouvrages puisse être lu indépendamment des autres, il était important de rééditer cet éclairage essentiel sur la vie d'Élisabeth, le personnage des trois romans. Née d'une mère polonaise et d'un père russe qui se sont rencontrés à la sortie des camps, tous deux profondément perturbés par ce qu'ils avaient subi, Élisabeth a été une enfant martyre, tiraillée entre la violence de sa mère et les exigences de son père qui, la voyant douée pour l'écriture, exigeait qu'elle raconte sa vie, dont il lui confiait des bribes romancées. Après le suicide de ses deux parents et une période amnésique, elle s'est vouée à la reconstruction de sa propre histoire et à la quête de la vérité sur ses géniteurs. - Née en 1947 à Passau d'un père russe et d'une mère polonaise, tous deux rescapés des camps, Isabelle Bielecki reçoit la nationalité belge en 1963, obtient une licence en traduction puis un diplôme de courtière en assurances, et consacre sa carrière au monde nippon des affaires tout en s'adonnant à sa passion de l'écriture.
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Comment des jeunes perçoivent-ils aujourd'hui l'immigration, la diversité culturelle et en particulier l'islam et les musulmans ? Entre janvier et juin 2006, Malika Madi a parcouru les écoles secondaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles et animé une centaine de rencontres en classe dans le cadre du projet "Écrivain à l'école". Chacune de ces rencontres fut pour elle l'occasion d'ouvrir le dialogue avec des élèves de 4e, 5e et 6e secondaires sur la question de l'altérité et des thèmes qui s'y rapportent comme l'immigration, la diversité culturelle, l'islam, etc. Grâce à l'appui et l'engagement des enseignants, chaque visite fut précédée d'une séance au cours de laquelle les élèves furent amenés à rédiger librement un texte sur leur perception de l'Autre. Tous ces témoignages ont ensuite été soigneusement rassemblés par Malika Madi et ont servi de point de départ, tout autant que de matière première, à la rédaction du présent ouvrage. Ce texte a surtout la volonté de poursuivre l'échange et tente d'apporter un complément d'information par rapport à ces débats qui, à l'évidence, interpellent les jeunes. Pour répondre à ce défi, Malika Madi s'est tournée vers Anne Morelli et Hassan Bousetta, qui ont prêté leur concours à l'analyse des témoignages et à la rédaction du livre. Malika Madi est romancière et animatrice d'ateliers d'écriture. Son roman "Nuit d'encre pour Farah" a obtenu le Prix de la Première oeuvre de la Communauté française de Belgique. Hassan Bousetta est chercheur au FNRS et enseigne à l'Université de Liège au Centre d'Études de l'Ethnicité et des Migrations ; il est également sénateur. Anne Morelli est professeur de critique historique à l'Université Libre de Bruxelles. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l'immigration en Belgique.
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Un récit autobiographique d'une rescapée du génocide des Tutsis rwandais et de ses préludes, quatre années auparavant. Née au Rwanda, à Muganza, dictrict de Gisagara, Marie Niyonteze était cadre dans une entreprise belgo-rwandaise, lorsqu'elle a été arrêtée en 1990, lors de la première incursion du F.P.R. pour le simple motif d'être tutsie. Elle ne doit la vie, et celle, provisoire hélas, de son bébé né en prison, qu'à un enfilement de chances. Chance que n'aura pas un de ses frères. Quatre ans plus tard, alors qu'elle a obtenu l'asile en Belgique, toute sa famille, dont un de ses enfants resté au pays, sera massacrée. Dès que possible, Marie Niyonteze retourne au Rwanda. Elle ne pourra survivre sans avoir retrouvé les dépouilles de ses proches et leur avoir donné une sépulture. Ce retour, avec les souvenirs qu'il éveille, est au coeur du récit. Puis, accompli ce devoir impérieux, il faut reprendre pied : « Seule, en accord avec moi-même, j'ai donc décidé de vivre malgré tout, ma propre vie, afin de conserver votre mémoire, à vous qu'on a privés de vie. » Après avoir obtenu la nationalité belge, Marie Niyonteze est aujourd'hui fonctionnaire au Ministère de la Santé publique. Elle est très active dans l'entretien de la mémoire du génocide. Ce récit bouleversant, bien qu'écrit dans une langue très sobre, sans l'ombre d'un pathos inutile, offre une leçon de courage et de dignité, mais aussi de lucidité, qui se refuse à étouffer sous une magnanimité feinte les souffrances et les révoltes. « Ce n'est pas que je ne veuille pas pardonner, mais je ne trouve pas le pardon en moi (...) J'essaie seulement d'être sans haine. »
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Confinée par la pandémie de coronavirus dans sa confortable demeure londonienne, la narratrice, mannequin de niveau international, relit son journal commencé en 2013, où elle relate, brute de décoffrage, une dépression existentielle abyssale. Souffrance, déchirements, révoltes, analyses, imprécations, quêtes philosophique et sociologique, assuétudes, automutilations et autodéfis jalonnent une tornade psychique. Aujourd'hui qu'elle a passé le cap, l'inactivité forcée lui permet de réfléchir à une enfance martyre - grave maltraitance, viols à répétition, prédélinquance, période SDF - qu'elle avait refoulée grâce à la réussite sociale, mais dont l'éruption a été d'autant plus terrible qu'elle était comprimée. - Un premier roman autobiographique et un témoignage bouleversant de courage et d'authenticité, oscillant sans cesse entre dénonciation, besoin de justice et volonté de résilience. - Dawa Ma a représenté de grandes maisons de haute couture et de cosmétiques à travers le monde, particulièrement en Asie. Elle a posé pour d'importantes revues dont elle a fait plusieurs couvertures et a tourné dans quelques films d'art et d'essai. De nationalité française, elle vit aujourd'hui à Londres, où elle est productrice de mode tout en continuant à défiler et poser, en préparant la sortie de son premier disque et en effectuant des études de droit. .
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Wanda, de siberie a anvers le courage de la difference
Hildebrand Jerzy
- M.E.O.
- 1 February 2013
- 9782930702391
Née dans une famille juive aisée, tout à fait intégrée dans la bonne société polonaise, Wanda, la mère de l'auteur, se retrouve veuve sans le savoir : son mari a été exécuté par les Soviétiques lors du massacre de Katyn. Elle sera déportée en Sibérie avec son fils de quatre ans. Une déportation qui leur sauvera la vie. Dans cette prison à ciel ouvert, elle devra oublier qu'elle a été une jeune femme un peu frivole pour devenir une quasi-pauvresse animée par la farouche volonté de vivre et de faire vivre son enfant. De retour en Pologne après la guerre, ils y seront en butte à l'antisémitisme et connaîtront le sort réservé à tant de Juifs laïques transbahutés d'un pays à l'autre, pour finir leur errance en Belgique où l'auteur, après une scolarité chaotique, deviendra médecin, éminent neurologue, professeur à l'Université libre de Bruxelles, chef du service de neurologie à l'hôpital Érasme, spécialiste des complications neurologiques du cancer dont il fut un pionnier. La retraite venue, il est resté consultant bénévole à l'Institut Bordet et au service Mazarin de l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière (ce qui lui valut la Légion d'honneur). Presque personne, dans ses condisciples, ses confrères, ses patients, n'était au courant de son extraordinaire trajet de vie, tant cet homme était pudique. Frappé par la maladie qu'il a voué toute son existence à combattre, il a fait montre d'un courage et d'une lucidité extraordinaires devant les échéances qu'il connaissait mieux que personne. Il est décédé le jour de la parution de ce livre.
Le portrait émouvant d'une femme parvenue à rester elle-même à travers les convulsions du vingtième siècle, où l'humour permet de tenir à distance ce que le récit pourrait comporter de trop dur. Un des plus beaux hommages qu'un fils ait rendus à sa mère, avec cet énorme mérite de ne pas tenter d'en faire une sainte, mais de peindre une femme courageuse, pragmatique, libre, pleine de gaîté et d'humour, dont les qualités étaient parfois contrebalancées par quelques travers et des préjugés d'un autre temps. -
Né dans une famille modeste du Maniema (est du Congo), Alexis Thambwe-Mwamba se fait tôt remarquer par son intelligence et son assiduité à l'école, qui lui permettent d'aller terminer ses études secondaires en Belgique. De retour au pays à l'aube de l'Indépendance, il est engagé par un important groupe minier belge dont il gravit rapidement les échelons et qui l'envoie à l'Université libre de Bruxelles où il obtient brillamment deux licences avant de les compléter par une licence en droit à l'université de Bujumbura. Il assume de hautes responsabilités au sein du groupe lorsque Kengo wa Dondo l'appelle au gouvernement. Il sera ministre à de multiples reprises, ambassadeur en Italie, et occupera d'autres fonctions importantes sous la présidence du maréchal Mobutu. Après s'être allié à Jean-Pierre Bemba contre le régime imposé par Laurent-Désiré Kabila, il sera de nouveau, après l'assassinat de celui-ci, appelé au gouvernement par Joseph Kabila, puis, lorsque Félix Tshisekedi accédera à la présidence, sera jusqu'aux récents bouleversements politiques président du sénat, tout en fondant et dirigeant un important cabinet d'avocats. Il reste aujourd'hui sénateur.
À travers ces mémoires d'un acteur et témoin essentiel, défile toute l'histoire moderne du Congo (et du Zaïre). S'y exprime aussi un croquis des personnages qui ont marqué cette histoire, ainsi qu'une vision de la politique et de l'avenir du pays, propres à alimenter le débat.