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Mercure de France
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Autoportrait sans moi
Pierre Ducrozet
- Mercure de France
- Traits et portraits
- 29 August 2024
- 9782715260092
"Parfois je voudrais revoir l'enfant et comprendre d'où pourquoi comment. Traquer sur mon visage les ombres et les reflets, le petit tremblement que l'on distingue dans mes yeux sur les photos. Je ne vois pas de tempête à l'adolescence, il y avait une légère mélancolie, certes, mais c'était calme. Ça ne l'a plus jamais été."
Dans cet autoportrait en mouvement, Pierre Ducrozet traverse en un travelling les instants et les lieux de sa vie, comme s'il voulait replacer les choses sur une carte réinventée du temps. Il a tous les âges au même moment, il traverse l'Inde et la Sicile, s'arrête au Mexique et en Papouasie, parcourt New York à pied, se retrouve enfin dans la lumière éclatante de Barcelone - le tout écrit dans un seul souffle.
Au centre de ce voyage magnétique où la vie et la littérature ne font plus qu'un, il y a la splendeur et les bruits de tous les étés. Une plage, une maison, des corps qui se jettent dans les vagues. L'été comme la conquête de la liberté, la soif de recommencement.
Dans cette danse, ce solo de jazz, Pierre Ducrozet traque les apparitions, les fulgurances où le temps s'ouvre et nous accueille. Esquissant, en chemin, un art poétique contemporain. -
"J'ai longtemps rêvé que ma mère était noire. Je m'étais inventé une histoire, un passé, pour fuir la réalité à mon retour d'Afrique, dans ce pays, dans cette ville où je ne connaissais personne, où j'étais devenu un étranger. Puis j'ai découvert, lorsque mon père, à l'âge de la retraite, est revenu vivre avec nous en France, que c'était lui l'Africain. Cela a été difficile à admettre. Il m'a fallu retourner en arrière, recommencer, essayer de comprendre. En souvenir de cela, j'ai écrit ce petit livre."
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La mémoire délavée
Nathacha Appanah
- Mercure de France
- Traits et portraits
- 31 August 2023
- 9782715260290
Ce poignant récit s'ouvre sur un vol d'étourneaux dont le murmure dans une langue secrète fait écho à toutes les migrations et surtout à celle d'aïeux, partis d'un village d'Inde en 1872 pour rejoindre l'île Maurice.
C'est alors le début d'une grande traversée de la mémoire, qui fait apparaître autant l'histoire collective des engagés indiens que l'histoire intime de la famille de Nathacha Appanah. Ces coolies venaient remplacer les esclaves noirs et étaient affublés d'un numéro en arrivant à Port-Louis, premier signe d'une terrible déshumanisation dont l'autrice décrit avec précision chaque détail. Mais le centre du livre est un magnifique hommage à son grand-père, dont la beauté et le courage éclairent ces pages, lui qui travaillait comme son propre père dans les champs de canne, respectant les traditions hindoues mais se sentant avant tout mauricien.
La grande délicatesse de Nathacha Appanah réside dans sa manière à la fois directe et pudique de raconter ses ancêtres mais aussi ses parents et sa propre enfance comme si la mémoire se délavait de génération en génération et que la responsabilité de l'écrivain était de la sauver, de la protéger. Elle signe ici l'un de ses plus beaux livres, essentiel.
Nathacha Appanah lit elle-même son texte nous en restituant ainsi, au plus près, toute sa force et toute sa poésie. -
Prix Transfuge du livre d'art 2024.
De la vida mía est un voyage dans la vie et l'oeuvre de Miquel Barceló, peintre catalan foisonnant et internationalement reconnu. Ce pourrait être le titre d'un de ses tableaux. Pour la première fois, il se raconte et construit son autoportrait à travers ses carnets, ses peintures, ses dessins, ses différents ateliers : à Paris, à Majorque et pendant longtemps au Mali, en pays dogon. On y trouve des couleurs et de la terre, des visages, des poissons, des fruits, du sable, des animaux, des grottes, des livres, des objets, un rhinocéros. Et aussi la Méditerranée, un corps et sa mémoire, un enfant et son bateau, un peintre questionnant ses gestes et son art.
Miquel Barceló nous invite à entrer dans les coulisses de son oeuvre : "Majorque est mon île de naissance, je suis né d'elle. J'ai tout appris de mon enfance. La mer, c'est ma respiration. Mon corps fait partie de la nature." -
« Je veux en faire un bon emploi aujourd'hui, en parlant un peu de mon père et en racontant sa mort. Ce sera une occasion de me distraire, quinze ou vingt soirées, en comptant les flâneries, et d'écrire de nouvelles pages sur mes souvenirs d'enfance. Ils sont si vivants en moi, ces souvenirs, et il me faut si peu de chose pour me redonner tout entier à eux. »
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Par petites touches
Philippe Cassard
- Mercure de France
- Traits et portraits
- 1 September 2022
- 9782715258310
' Quand je suis à Paris, quoi qu'il arrive et par tous les temps, je fais mon petit tour au jardin. C'est un ravissement pour mon oreille lorsque la pluie qui tombe dru se divise en plusieurs pupitres et distribue les timbres, le tempo, les phrasés. Alors le jardin sonne comme un orchestre de chambre, très XXe siècle. '
Le jardin du Luxembourg est pour Philippe Cassard, grand pianiste classique international et producteur d'émissions à France-Musique, le point de départ d'une rêverie à la Debussy qui retraverserait ' par petites touches ' toute sa vie. Curiosité, gourmandise, exigence, drôlerie. Des figures majeures et des lieux apparaissent, Sviatoslav Richter, Vladimir Horowitz, Christa Ludwig, Natalie Dessay. Besançon, sa ville natale où il donna un récital en soliste à l'âge de huit ans, Chaux-les-Passavant, le village de son père, mais aussi Vienne, Dublin, Paris.
Et comme devant un clavier, cet autoportrait convoque les règles fondamentales du piano, le doigté, l'assise, l'aisance du corps, l'adhérence des doigts au clavier, la souplesse des poignets, le travail permanent des gammes, des arpèges, des traits d'octave, un enseignement qu'il aimera plus tard transmettre à son tour dans ses émissions. Un délicieux voyage qui part du jardin, s'envole dans les plis de la mémoire, et y revient. -
Journal ; 1893-1899
Julie Manet
- Mercure de France
- Le Temps retrouvé, format poche
- 29 August 2017
- 9782715245488
Fille de Berthe Morisot et d'Eugène Manet, Julie Manet (1878-1966) évolue dans l'univers artistique et intellectuel de la Belle Époque. On connaît bien son visage et sa silhouette car toute sa vie elle posa pour sa mère et pour de nombreux peintres, et notamment pour son oncle Édouard. Elle fut très liée avec Renoir, son mentor, Degas, Monet, Pissarro, et bien d'autres. À la mort de son père, son tuteur n'est autre que Stéphane Mallarmé...
Empreint de sensibilité et d'humour, son Journal (1893-1899) est celui d'une jeune fille qui relate ses émotions ; mais c'est surtout une chronique captivante de la vie des Impressionnistes. À leur propos, elle nous fournit de nombreuses anecdotes collectées lors de rencontres, d'invitations, de voyages, ou dans l'intimité secrète de leur atelier. Jeune fille de son temps, Julie peint, joue du violon, découvre la musique de Wagner, lit les écrivains à la mode, rêve et évoque les affaires qui agitent l'époque - l'affaire Dreyfus ou la visite du tsar Nicolas II en 1896. C'est avec émotion qu'on la voit également se lier d'amitié avec Ernest Rouart, dont elle deviendra l'épouse en 1900... -
Les rives de la mer douce
Laura Alcoba
- Mercure de France
- Traits et portraits
- 2 February 2023
- 9782715259690
Le 14 mars 2021 à 15 heures 50, Laura Alcoba longe la rive droite de l'Aven, entre Pont-Aven et le moulin du Hénan, lorsqu'elle voit à la surface de l'eau, entre les branchages et les rochers, le dessin d'un coeur. Le trouble de cette vision presque magique réveille sa mémoire. À L'Aven, se superpose l'image du Rio de la Plata, que les premiers navigateurs espagnols avaient nommé la mer Douce, tant le fleuve était vaste. Apparaissent alors, comme dans une promenade hallucinatoire, les moments essentiels de sa vie, ceux qui l'ont construite et fait d'elle une des écrivaines les plus talentueuses d'aujourd'hui. Toujours prise entre deux fleuves, deux langues, deux pays. Laura Alcoba n'a rien oublié de son enfance clandestine en Argentine. Ce voyage intérieur en forme d'autoportrait ressemble à un radeau qui conduit dans les points les plus sauvages et parfois les plus douloureux d'une vie.
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Journal en miettes
Eugène Ionesco
- Mercure de France
- Littérature générale
- 1 January 2019
- 9782715249080
Récits de rêves, opinions, souvenirs, réflexions morales, notes sur la littérature : ce Journal en miettes n'est pas un journal habituel où seraient consignés, au jour le jour, les événements d'une vie. C'est, en quelque sorte, à une entreprise contraire que se livre ici Eugène Ionesco : raconter, non pas chaque jour ce qui arrive, mais chaque jour ce qui n'arrive pas.
Un homme cherche à surmonter la crise permanente qu'est la pensée de la vie et de la mort, à résoudre les interrogations, triompher de l'angoisse, à y voir clair, et note ses obsessions, ses doutes, ses refus. L'enfance ressurgit dans le présent, les images oniriques recouvrent soudain le réel, le passé se confond avec l'avenir : peu à peu, miette par miette, se reconstitue une chronologie intérieure au-delà de la chronologie, au-delà du portrait les silences, les mystères, comme le négatif d'un homme et d'une oeuvre. -
'Mais moi, quand je ferme les yeux, je descends d'abord comme un noyé dans les eaux limoneuses du fleuve Chari, qui trace la frontière
entre le Tchad et le Cameroun, où furent jetés tant d'hommes, de femmes et même d'enfants, parfois encore vivants, les mains ligotées dans le dos ou enfermés dans une gibecière. Je sombre avec eux vers le sable et l'argile, au milieu du vert et du brun, croisant des algues violettes, des tessons de poteries et des écailles de crocodile. Ma tête est plus lourde qu'un boulet et m'entraîne vers les abysses : je plonge
dans un sac sans fond où les lettres s'entrechoquent ou s'esquivent, s'appellent ou s'ignorent, je baigne dans un espace illimité soustrait aux contraintes des cycles et des dates, et j'entre dans le temps de l'enfance qui précisément ne connaît pas le temps.
Tous mes souvenirs s'envolent dans le vent des sables, le passé coule dans le fleuve, se joue dans les branchages, explose dans les feuillages. Le passé est tout autour de moi désormais - et je ris quand je dis "le passé", car rien de tout cela n'est passé.'
Michaël Ferrier. -
Se mettre à nu, raconter les joies, les excès, les souffrances, telle est l'exploration littéraire à laquelle Claude Arnaud se livre ici. Une incroyable machine d'organes invisibles nous régente. Une peau, un sexe, des muscles, un coeur, comment en prendre soin tout au long d'une vie ? Ce corps qui écrit, regardez-le, nous dit-il, il se discipline, se blesse, se rend malade, renaît, c'est lui qui travaille et vous guide, c'est lui qui a conçu et porté tous vos livres.
Claude Arnaud raconte les épreuves qu'il a infligées à son corps depuis l'adolescence, puis la révolte qui s'en est suivie, les plaisirs qu'il a fini par s'offrir.
Juste un corps est le récit vif et cru d'un homme qui a choisi l'écriture comme manière de vivre. -
Mémoires d'une révolutionnaire
Vera Figner
- Mercure de France
- Le Temps retrouvé, format poche
- 16 March 2017
- 9782715245150
Au lendemain de la Révolution russe de 1917, Vera Figner (1852-1942) revient sur son histoire personnelle. Jeune aristocrate devenue la Vénus de la Révolution, elle raconte dans ses Mémoires sa longue prise de conscience de l'autoritarisme du tsarisme, incarné par Alexandre II et Alexandre III.
Des années 1852, date de sa naissance, à 1884, date de sa condamnation à vingt-cinq ans d'enfermement, des provinces reculées de la Russie à Zurich puis Saint-Pétersbourg, Vera Figner s'engage progressivement dans la contestation du pouvoir jusqu'à prendre les armes et participer aux attentats terroristes organisés par le parti "Terre et liberté" puis "La Volonté du Peuple".
C'est en somme l'histoire d'une génération que raconte Figner, celle qui refusa l'ordre dont elle était issue et décida après de nombreux séjours en Suisse et en France de se mettre au service du peuple au prix de sa propre liberté. -
Les coïncidences exagérées
Hubert Haddad
- Mercure de France
- Traits et portraits
- 30 August 2016
- 9782715244078
"J'avais en ce temps-là de noirs éblouissements et courais les champs de mines avec une distraction de décapité. La réalité m'était un embarras. Je ne supportais pas l'ironie des miroirs. La poésie était l'autre nom de l'amour, celui qu'on tait, les yeux brûlés."
H.H.
C'était un 17 septembre, à Paris. Hubert Haddad avait vingt ans. Debout sur le rebord de sa fenêtre, au quatrième étage d'un immeuble de la rue Pastourelle, complètement nu, il allait se jeter dans le vide. Un jeune homme est entré par hasard juste à ce moment-là, un ami. Il est allé vers lui, et, à la manière d'un ange, il a su trouver des mots simples pour le détourner de ce geste qui lui aurait été fatal.
À partir de ce jour-là, ce "jour de la vérité", Hubert Haddad, en poète et en peintre, dessine ici un autoportrait vibrant, énigmatique, presque halluciné. Échos d'un jour lointain à un présent brûlant, étranges coïncidences qui font réapparaître les êtres essentiels de sa vie, passion pour la littérature et les mots qui vous sauvent. Un magnifique récit qui éclaire toute son oeuvre. -
"Dès mon arrivée à Tôkyô, j'avais été frappé par la beauté exceptionnelle de sa lumière. La nuit tombant, des marchands de patates douces cuites à la braise avançaient leurs carrioles, éclairées de lanternes en papier, en chantonnant des mélopées lugubres comme des thrènes qui invitaient la clientèle. Dans la journée, d'autres voiturettes, elles modernes, collectaient les vieux journaux, elles aussi en faisant retentir des ritournelles, mais moins tristes."
René de Ceccatty relate ici son lointain séjour au Japon et les années qu'il a consacrées à la littérature de ce pays. Dans cette évocation, il nous livre un autoportrait sans complaisance, puisant dans ses souvenirs comme dans certaines lettres envoyées et conservées par sa mère... Le Japon et la découverte d'une nouvelle forme de pensée et de rapport au monde l'auront marqué à jamais, comme une deuxième naissance, influençant son parcours artistique et sentimental.
Avec beaucoup de détermination et d'énergie, René de Ceccatty réussit à s'arracher au temps présent en écrivant, et à ranimer non le passé comme passé, mais "le présent du passé". -
En décembre 1900, alors qu'il séjournait dans le sud algérien, à Biskra, André Gide apprit par les journaux la mort d'Oscar Wilde. L'éloignement ne lui permettant pas de se joindre au cortège qui suivit la dépouille du poète, il décida d'écrire aussitôt « ces pages d'affection, d'admiration et de respectueuse pitié ». Réunis pour la première fois en 1946, ces deux courts textes d'André Gide sur Oscar Wilde (In Memoriam et Le « De Profundis ») furent publiés respectivement en 1903 (in Prétextes) et en 1905.
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Jouir comme une sainte
Pascal Ory
- Mercure de France
- Traits et portraits
- 2 February 2017
- 9782715243910
"Je montre ici une main, là un pied, parfois un visage. Ça s'appelle une vie sociale. J'écris aussi, et de plus en plus souvent, de manière démembrée. Notre univers est désormais régi par cet atome insécable qu'on appelle, justement, individu. Je me fragmente par tous les bouts, dans l'espace comme dans le temps, je zappe d'autant plus que je suis moi-même plus atome. Ce qui me réunit, ce sont mes voluptés."
Pascal Ory
À partir de la magnifique sculpture du Bernin, L'extase de sainte Thérèse, qui orne la chapelle de Santa Maria della Vittoria à Rome, une sculpture célébrée autant par Stendhal que par Lacan car elle semble exhiber davantage une jouissance sexuelle qu'une expérience mystique, Pascal Ory nous conduit dans l'Italie du XVIIe siècle, au moment du triomphe du catholicisme sur le protestantisme, de l'invention du baroque et de la mise en scène théâtrale. Il nous dévoile aussi les coulisses de son enfance, puis nous rend complices de la découverte des nuances du plaisir et la naissance de ses voluptés.
Un voyage élégant en forme d'autoportrait, libre, gourmand, à la fois érudit et insolite. -
Present passe, passe present
Eugène Ionesco
- Mercure de France
- Littérature générale
- 1 January 2019
- 9782715249127
Ionesco conte ses souvenirs et interroge le présent : passé et présent se côtoient, l'enfance, monde miraculeux, avant la malédiction, le ciel sombre de l'Europe centrale avant la guerre, la venue en France, se chevauchent avec la découverte du structuralisme, les manifestations pour la paix au Vietnam, l'irruption de la guerre israélo-arabe - comme si le temps n'existait pas, comme s'il fallait découvrir un jour que notre vie n'est pas une ligne, n'est pas une durée, mais ce jeu de miroirs et d'ombres.
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Samedi 11 janvier 1936. - Elle est arrivée à Fontenay à sept heures. Un moment de conversation. Petites polissonneries dans le jardin. Partis dîner rue Saint-Placide. Ensuite chez elle. Soirée délicieuse : gaie, tendre, caressante, amoureuse, pleine de propos charmants, tout cela la faisant fort jolie. Grand entrain et grand plaisir partagé. Elle m'a répété le plaisir qu'elle a à me regarder quand je suis près d'elle. J'étais plein de jeunesse, ce soir. Très éveillé après le plaisir.
Du Journal particulier de Paul Léautaud, le Mercure de France a déjà publié les années 1933 et 1935. Aujourd'hui, voici les pages consacrées à l'année 1936. Comme dans les volumes précédents, on retrouve la relation complexe de Paul Léautaud et Marie Dormoy. Mais le récit des prouesses sexuelles, qui occupait l'essentiel du Journal de 1933, s'estompe désormais au profit de réflexions plus générales sur la nature de l'amour qui lie les deux amants. C'est avec un certain plaisir pervers en effet que Marie Dormoy évoque ses liaisons passées, ne faisant que provoquer Léautaud et renforcer son sentiment maladif de jalousie...