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PUF
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D'écrivain comblé et adulé, il était devenu un exilé se plaignant auprès de Romain Rolland de ne plus recevoir de courrier. Admirant profondément Montaigne mais aussi Nietzsche, Dostoïevski et Freud, Stefan Zweig souffrait d'être si peu semblable à ses modèles. C'est dans la petite ville brésilienne de Petropolis, qu'il lit passionnément Montaigne pour y trouver la voie de sa liberté intérieure, la force d'assumer son ultime décision. Il lui consacre son dernier essai avant de se donner la mort, qui reprend la question fondamentale de Montaigne : comment vivre libre dans la tourmente de l'histoire ? Un livre capital, qui peut être considéré comme l'adieu d'un humaniste du XXe siècle, vaincu par le désespoir. Préface d'André Comte-Sponville.
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Alexandre VI incarne à lui seul la figure du pape scandaleux, coupable de tous les excès et perversités, et conserve, pour l'Europe de son temps et la postérité, l'épithète infamante de pape simoniaque. Pour faire oublier son origine espagnole et accéder au pontificat, il fait preuve d'une intelligence politique hors du commun et achète le nombre de cardinaux suffisant pour son élection, en 1492. On lui reproche une vie familiale intense et trouble, avec sa fille Lucrèce, élevée près de lui et mariée au gré de ses intérêts politiques, et ses fils Juan et César. Le premier est assassiné dans des circonstances mystérieuses et le second, cardinal défroqué, mais stratège de génie, est le bras armé de ses ambitions territoriales. Il fait régner une ambiance délétère à Rome, où chacun le sait prêt à tout pour financer les armées de César. C'est dans cette ambiance qu'il est empoisonné, en 1503, lors d'un repas mémorable et ô combien sulfureux, donné par l'un de ses cardinaux. Il n'en fallait pas plus pour donner naissance à une légende noire, renforcée par Victor Hugo et sa Lucrèce Borgia, et dont les historiens peinent encore à faire table rase.
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Sans classe ni place : l'improbable histoire d'un garçon venu de nulle part
Norbert Alter
- PUF
- Hors collection
- 6 April 2022
- 9782130830382
Pierre vient d'une sorte de nulle part social, sans classe ni maison pour le protéger. Il transforme progressivement son destin, découvre la chaleur que procure une place auprès des autres, comme les autres. Il aborde le monde avec la liberté, et parfois le succès, de celui qui n'en connaît pas les règles. Cet ouvrage autobiographique ne relate pas une « belle histoire ». Il s'inscrit dans une conception de la sociologie qui associe la critique et l'espoir, qui se doit d'énoncer le bien et pas seulement de dénoncer mal. Il montre qu'on peut s'emparer de son histoire, malgré la violence, le mépris et l'isolement. Il raconte qu'on est rarement seul, comme un extraordinaire héros, ou une pure victime, face au monde : l'amour, l'amitié et la complicité de quelques « fées » permettent de subvertir un destin social. Mais il souligne également qu'on n'abandonne jamais ses origines. Pierre entre ainsi en société sans oublier les images d'une mère sans limites affectives, d'un père en prison, de la violence des normes. Cette tension représente le coeur de l'ouvrage.
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Le 8 décembre 1991, la fin de l'URSS est proclamée par le biais d'un communiqué laconique. C'est la fin d'un État qui, vu d'Occident, a incarné tout au long du XXe siècle la figure de l'ennemi. La chute de l'URSS signifie aussi la fin d'un modèle politique et économique, le système communiste, et celle d'un bloc militaire, le Pacte de Varsovie. Peu de personnages historiques ont suscité autant de jugements aussi contradictoires. Adulé en Occident, au point que l'on a parlé de « gorbimania », il est loin d'être aussi populaire en Russie. Aujourd'hui âgé de 89 ans, Gorbatchev continue de dénoncer le régime de Poutine et avoue avoir été contre son gré le « fossoyeur de l'Union soviétique ». Son parcours épouse toutes les phases de l'histoire de l'Union soviétique au XXe siècle depuis son enfance, son entrée aux Jeunesses communistes, sa jeunesse tiraillée entre la fin de la période stalinienne et la déstalinisation, puis son arrivée au pouvoir et le lancement de la perestroïka. La dernière partie est consacrée à l'éclatement de l'URSS en 1991.
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George Brummell, dandy, saint et martyr
Henri Rey-Flaud
- PUF
- Hors collection
- 8 February 2023
- 9782130838357
George Brummell, prince des dandys, ne doit pas être confondu avec tous les épigones qui ont usurpé et dévalué ce titre. L'envers des élégants qui rivalisent entre eux par la coupe ou la richesse de leurs parures, le dandysme selon Brummell est un art du dépouillement, déjà illustré, en d'autres temps, par la peinture et la sagesse orientales. À ce titre, il s'oppose radicalement à toutes les formes d'excentricité, incarnées par Barbey d'Aurevilly, biographe de Brummell, et, à l'occasion, par Baudelaire. Il introduit ainsi une forme inédite d'harmonie fondée sur la négativité, par où il rejoint l'esthétique des troubadours ou de Mallarmé. Par là, il présente dans le monde le modèle d'un homme sans qualités, bien fait pour déstabiliser les lords et les ladies de la cour du régent. Il parachève son personnage par la pratique d'un humour assassin dont chaque trait détient une perle de la pensée, pour peu que soit dégagée la « substantifique moëlle » qu'il recèle, à quoi échouèrent jusqu'ici ses différents critiques. Si Brummell a exercé pendant vingt ans une souveraineté absolue dans tous les salons d'Europe, c'est qu'il introduisait, à travers son déni de la mode, une subversion de tous les idéaux et de toutes les valeurs de l'ancien monde, pour quoi il fut plusieurs fois comparé à Napoléon par ses contemporains. Un point toutefois est resté ignoré des historiens, c'est que cette action destructrice impliquait la propre disparition de son auteur, ce qu'il accomplit lui-même par sa ruine financière préméditée, sa disgrâce provoquée auprès du régent, son exil en France enfin où il va connaître la misère, la prison pour dettes, la folie et la mort, annonçant par là le destin d'un autre personnage, Oscar Wilde, son seul héritier, qui, après avoir connu une gloire pareille à la sienne, parcourra le même chemin de croix, au terme duquel il éprouvera, comme Brummell, une même apothéose.
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Cet ouvrage rend compte de la querelle qui oppose depuis l'Antiquité partisans et contempteurs du végétarisme. Alors que les débats faisaient rage entre les pythagoriciens, notamment, et les stoïciens à propos du droit qu'ont les hommes d'user des animaux et de leurs chairs, l'Église imposa très tôt aux fidèles de ne rejeter aucune nourriture, hors des périodes dites maigres, sous peine d'excommunication. Il faudra attendre les Lumières pour que « renaissent » le végétarisme et l'idée d'un éventuel droit des bêtes à ne pas être pas tuées et mangées par les hommes. Les principales figures de l'éthique animale qui s'inscrivent dans ce sillage prônent aujourd'hui le « véganisme », c'est-à-dire la fin de toutes les formes que peut prendre l'exploitation des animaux, et tout particulièrement l'élevage. De telles positions suscitent des réactions hostiles de la part des industriels, mais aussi des philosophes se revendiquant de l'humanisme. Selon ces derniers, l'intérêt que suscite le mode de vie végane témoignerait même du déclin des valeurs occidentales.
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Ne le disait-on pas condamné sous l'assaut des chaînes de restauration rapide, des fast-foods et autres snackings ? Le bistrot fait de la résistance.Lieu de passage où l'on papote en mangeant un morceau ou en buvant un verre, lieu d'échange où l'on discute de sport, de politique ou de soi-même entre amis ou avec de parfaits inconnus, lieu de rencontre où s'ébauchent relations amoureuses et projets de tous ordres, havre de tranquillité, sas de décompression entre vie professionnelle et foyer : le bistrot est tout cela à la fois. Et parce qu'il y règne un état d'esprit entretenu au quotidien par le patron ou la patronne, il nous transforme en citoyen de comptoir accrochant au perroquet son statut social avec sa veste. Voilà ce que nous raconte un patron passionné, Yves, parti gamin de sa bourgade auvergnate pour finir dans son propre bistrot parisien. Et à travers l'exemple de sa vie haute en couleur, c'est toute l'histoire des Auvergnats de Paris que l'on trouve ici déroulée dans le temps d'une journée entre les murs de cette République en modèle réduit.
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Bien mourir - sociologie des soins palliatifs
Michel Castra
- PUF
- Lien social (le)
- 17 September 2015
- 9782130738237
Cette réflexion sur la mort refusée ou au contraire demandée s'appuie sur de nombreuses enquêtes auprès du personnel soignant, des malades et des familles. Elle s'inscrit dans une émergence actuelle de l'influence d'associations traduisant le souci de mourir dignement et de la reconnaissance d'un personnel médical spécialisé en soins palliatifs. Cette discipline créée en Grande Bretagne dans les années soixante se développa rapidement au Canada et Etats Unis , elle n'apparut en France qu'en 1987 avec la création des premières unités spécialisées. Il s'agit de renouer du lien social autour du mourant, de favoriser les conditions d'une mort communautaire et entourée ainsi qu'un travail de "cheminement" intérieur du mourant, sujet gérant sa trajectoire et acceptant sa propre mort. Dans cette optique les soins palliatifs peuvent être interprétés comme une ultime tentative pour neutraliser la mort qui par essence perturbe et remet en cause l'ordre social.
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La réputation est entourée d'un mystère : les raisons de son essor ou de sa chute, les critères qui la rendent bonne ou mauvaise, tout cela semble souvent n'être que le fruit du hasard.Dans le même temps, elle est partout. D'un côté, nous nous soucions de l'opinion des autres, au point parfois de commettre des actes déraisonnables pour essayer - en vain - de contrôler notre image ; d'un autre, nous utilisons nous-mêmes la réputation pour choisir un médecin, un journal, un site web, même une idée. Elle semble s'insinuer jusqu'au plus intime de notre existence. Or, cette notion si cruciale a été étrangement négligée par les sciences sociales, qui voient en elle les vestiges d'une société prémoderne et anti-individualiste où la fama, l'honneur et la lutte pour le prestige dans la hiérarchie sociale jouaient un rôle central que la modernité n'a cessé de démanteler. Elle est pourtant une notion au coeur des enjeux des sociétés contemporaines.
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Mémoires d'une transsexuelle ; la belle au moi dormant
Marie Edith Cypris
- PUF
- Souffrance et théorie
- 3 July 2013
- 9782130620662
Ce texte dessine deux lignes parallèles autour du changement de sexe : d'une part celle du récit autobiographique, d'autre part celle des questions que se pose l'auteur. Une réflexion théorique qui interroge sa souffrance et qu'elle tente de mettre en perspective avec un discours universitaire riche en controverses. Cela ne dure pas, car l'auteur prend davantage le parti de l'humour pour nous confier son histoire que celui de la conférence ; même si elle opère fréquemment des allers-retours entre les styles. Elle conclut par une synthèse qui dévoile les problématiques en cascade qui surviendraient si certaines politiques vers l'abolition des genres devaient aboutir.Préface de Christophe Dejours.
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True blood, politique de la différence
Frédéric Bisson
- PUF
- Hors collection
- 18 March 2015
- 9782130729464
True Blood n'est pas une énième fiction de vampires. Le sujet de la série d'Alan Ball (déjà à l'origine de Six feet under), c'est le sang. Il se trouve ré-enchanté par l'invasion du surnaturel dans le quotidien misérable du « Sud profond » qui lui sert de décor, multiplié par les créatures qui se différencient selon la puissance respective de leur sang : sang de vampire, sang de fée, sang honoré et consommé dans les rituels magiques ou dionysiaques. En sérialisant le sang, la série procède à une déconstruction acharnée de l'identité. Il n'y est plus en effet le signifiant distinctif d'une race ; la pureté du sang est sans cesse corrompue par le sexe, c'est-à-dire par les aventures et les plaisirs transgressifs entre les êtres hétérogènes qui se croisent. Hypnotiques et inassimilables, les vampires de True Blood deviennent ainsi l'emblème ultime d'une politique de la différence. Ce ne sont plus des aristocrates retirés de la société ou des prédateurs clandestins. Ils symbolisent les minorités sexuelles « invisibles » qui, par leur coming-out, problématisent le pouvoir normalisateur de la démocratie en Amérique. Derrière la mascarade de leur intégration civique, ils érotisent les rapports sociaux et jettent le trouble dans le genre.
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Law and order ; la justice en prime time
Barbara Villez
- PUF
- Hors collection
- 23 January 2014
- 9782130630982
Les épisodes commencent généralement par la découverte d'un cadavre qui donne lieu a une enquête, mais la série n'est pas policière. Un suspect est finalement présenté au procureur qui décide de l'opportunité d'un procès pénal et un récit judiciaire, différent de tout autre, se déclenche. La préparation du procès, et son déroulement ensuite, illustrent les problèmes de procédure, les stratégies des avocats, les interdits de la loi, les témoignages, les plaidoiries et le verdict à la fin. De la résolution d'un mystère jusqu'au dénouement d'un dilemme moral, la série invite le téléspectateur à une exploration du système judiciaire américain ainsi qu'à un aperçu du raisonnement juridique. Chacun des 456 épisodes de Law & Order met en scène non seulement une histoire de crime new-yorkais, mais le rapport entre droit et justice.Mais la série est aussi un monument à l'histoire de l'industrie de la télévision américaine expliquée à travers l'analyse de sa structure, des stratégies commerciales de la production et une description de l'attachement particulier à la ville de New York, véritable personnage de la série.
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Le compromis est, selon Georg Simmel, « une des plus grandes inventions de l'humanité, tant il fait partie des techniques que nous utilisons tout naturellement pour notre vie quotidienne ». Modalité du vivre-ensemble, le compromis est l'outil d'une démocratie renouvelée. Il incarne une pensée de midi, une pratique de la mesure, de l'équilibre et de la juste répartition des droits et des devoirs.Quatre parties structurent l'ouvrage. La première, Définir, classer, mène l'enquête, historique et sociologique, sur le mot « compromis », son origine, les pratiques qu'il désigne. Interroger instruit les questions, conjointes, de la promesse, de l'échange et de la réciprocité des concessions, sur fond de péjoration et de risque de compromission. Résoudre, rapprocher traite de deux procédures, concrètes, de compromis : quand il s'agit de résoudre les conflits de valeurs, ou lorsque la pensée rapproche des concepts antagonistes. Enfin, Plaider prononce un éloge du compromis, en tant que dispositif approprié de renouvellement des pratiques décisionnelles et de gouvernance du social. L'ouvrage conclut sur la pertinence et la nécessité d'une pensée de la mesure et de l'équilibre (des droits et des intérêts).
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Dans la peau d'un pilote de chasse ; le spleen de l'homme-machine
Gérard Dubey, Caroline Moricot
- PUF
- Hors collection
- 21 September 2016
- 9782130786627
Alors que l'hybridation des hommes et des machines est le plus souvent abordée sous un angle technologique et à la seule lumière de critères de performance, la parole est ici donnée à ceux qui habitent les machines. Sur la base d'un important matériau empirique recueilli dans les escadrons de chasse et de drone de l'armée de l'air, cet ouvrage établit une approche concrète des questions de société en lien avec les évolutions technologiques et les enjeux soulevés par la guerre à distance.
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Dexter ; solitaire en série
Anne-claude Ambroise-rendu
- PUF
- Hors collection
- 9 September 2015
- 9782130731856
Centré sur le personnage éponyme d'une série qui joue malicieusement avec les codes des drames télévisés, ce livre décompose et analyse les facettes d'une personnalité ambivalente, qui ne cesse d'évoluer au fil des huit saisons. Identité double, liens familiaux complexes, profil psychopathologique déroutant, justicier plus ou moins convaincu, tous ces éléments qui façonnent la personnalité du héros sont interrogés dans leur progressive métamorphose. Si, à l'heure de la rédemption, cet assassin au service de la loi s'inflige à lui-même le plus cruel des châtiments, ce n'est pas seulement pour contenter le besoin de justice des spectateurs, mais aussi et surtout parce que cette série nous parle de l'incontournable solitude humaine, ici sous les traits d'un tueur en série charmant.
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La violence carcérale en question
Antoinette Chauvenet
- PUF
- Lien social (le)
- 17 September 2015
- 9782130739371
Ce qui se passe "dans les murs" reste le plus souvent sous silence, à l'exception des périodes de crise (émeutes, prises d'otages, évasions). Mais la publication du livre du dr Véronique Vasseur en 2000 (Médecin-chef à la Santé) a déclenché un mouvement critique : la prison est devenue un "sujet de société", et en premier lieu un sujet politique, avec les lois relatives à la sécurité publique et des politiques pénales plus répressives. La conséquence la plus nette est l'allongement de la durée moyenne des peines de prison et l'augmentation du nombre des détenus. Dans ces conditions, les réformes des prisons n'apparaissent-elles pas comme la condition qui permet à la conscience publique d'accepter une politique de la sécurité des citoyens toujours plus répressive ? Peuvent-elles modifier en profondeur l'organisation des prisons ainsi que leur mode de fonctionnement ? Cette étude, s'appuyant sur une large enquête, montre la vie en prison, en particulier la violence quotidienne et légale de la prison qui préside à l'organisation matérielle. De nombreux témoignages sont rapportés.
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La conversation ; une utopie de l'éphémère
Emmanuel Godo
- PUF
- Hors collection
- 9 April 2014
- 9782130632559
Nos sociétés sont en mal d'utopies. La conversation est la dernière qui nous reste. Suspendue entre le rien et le presque rien, nous la croyons insignifiante. Pourtant, en conversant, nous tâchons de maintenir, entre nous et nos semblables - parfois si dissemblables ! -, un lien humain de qualité. Sans en avoir l'air, nous sommes engagés, dans nos conversations, dans une tâche inouïe : nous construisons, là, dans l'éphémère, la société idéale que les politiques, les lois, les idéologies semblent incapables de bâtir. Nous donnons forme à notre rêve d'humanité. Contre les sirènes désenchantées qui nous disent que le monde court à la catastrophe, nos conversations attestent de notre foi indéfectible en un projet collectif : une société d'hommes libres, authentiquement individuels et ouverts.
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Séries télé : visions de la justice
Barbara Villez
- PUF
- Hors collection
- 17 September 2015
- 9782130738640
"Ce livre nous offre trois enseignements en un : à travers un décryptage des séries télévisées américaines sur la justice, non seulement il nous introduit dans un univers juridique étranger, mais il nous dévoile aussi une nouvelle manière de parler de la télévision, Barbara Villez écrit en français mais pense comme une américaine. A travers les images de fiction, elle nous raconte une culture aussi bien populaire que judiciaire et universitaire. Les séries télé sont donc le portail d'une culture qui nous dévoile non seulement une civilisation télévisuelle, mais aussi un univers juridique et une atmosphère intellectuelle." Préface par Antoine Garapon Cette analyse (la construction, les héros, le déroulement, les rebondissements permettant de "faire durer" la série ... ) des séries télé sous un angle juridique est une nouveauté dans la littérature sociologique. Ce sont des séries télé en majorité américaines souvent rediffusées en France et quelques émissions françaises. Ces émissions donnent aux citoyens des notions de droit, une connaissance de l'organisation du système judiciaire et participent de la construction d'un imaginaire judiciaire donc d'une certaine culture juridique.
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Théories sociologiques de la pratique sportive
Jean Corneloup
- PUF
- Pratiques corporelles
- 1 January 2023
- 9782130805892
Actuellement la réflexion en sociologie du sport semble effacée, il est temps de renouveler les termes de l'échange pour affiner les connaissances sur la culture sportive. C'est un bilan et une analyse critique des courants qui traversent la sociologie française du sport, champ théorique récent. L'absence de concertation actuelle pouvant conduire vers un enfermement de ce champ disciplinaire. Cet ouvrage voudrait aider à une prise de conscience d'une dynamique de la recherche en sociologie sportive. SOMMAIREChap 1 -- Naissance et principes de la sociologie : Données générales -- Les précurseurs de la sociologie -- Naissance et constitution de la sociologie sportiveChap 2 -- Le paradigme individuel et interprétatif : Paradigme individuel et interprétatif en sociologie générale -- Applications en sociologie sportiveChap 3 -- Paradigme systémique, stratégique et participatif : L'approche par la sociologie générale -- Application dans l'univers de la sociologie sportive Chap 4 -- Paradigme fonctionnaliste, structurel et déterministe : Les apports de la sociologie générale -- Applications en sociologie sportiveChap 5 -- Paradigme conflictuel, structuraliste et critique : La sociologie générale -- Les applications en sociologie sportiveChap 6 -- Paradigme du quotidien, du sensible et de l'imaginaire : La sociologie générale -- Quelques écrits de référence -- Applications en sociologie sportive
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La vie quotidienne des jeunes chômeurs
Sébastien Schehr
- PUF
- Sociologie d'aujourd'hui
- 1 July 2014
- 9782130637417
"S'il est un point de vue commun aux études et recherches sur le chômage ainsi qu'aux diverses représentations véhiculées par les médias, c'est bien de dépeindre cette situation, cet état, comme étant celui d'une victime. Toutes nos conceptions sont empreintes plus ou moins de cette mise en forme privilégiant la souffrance, insistant sur la misère inhérente à cette condition comme s'il nous était impossible, du sens commun aux recherches actuelles, de penser autrement. Entendons-nous bien, il ne s'agira pas ici de tirer un trait sur toute souffrance ou de blanchir naïvement les difficultés qu'implique la condition de chômeur et de faire comme si finalement, l'alternative se situait obligatoirement entre ce qu'il faut appeler une caricature et une autre plus optimiste.Le pari de ce livre se situe ailleurs : la vie quotidienne du jeune chômeur ne se laisse pas réduire à un mode de vie type ou à une figure unique et bouscule en permanence les petites cases dans lesquelles nous tentons de l'enfermer. Il m'a semblé nécessaire de montrer en quoi les travaux sur la question contribuent dans leur grande majorité à la construction ainsi qu'au renforcement de représentations unilatérales, négatives du chômage et des chômeurs (validant au passage les nombreux clichés attribués aux médias et au sens commun) et en quoi ils s'appuient sur un certain nombre de présupposés inappropriés pour rendre compte de la complexité et de la richesse des situations."Texte de couverture"Je commencerai par rappeler ce qui motive à mon sens la nécessité d'une autre approche du chômage avant de définir plus précisément l'espace social dans lequel se déploie cette recherche. Puis il s'agira de traiter ce que l'on appelle les vécus du chômage et de la précarité en incluant la question des représentations du travail, en soulignant l'état des savoirs mais aussi les changements de perspective intervenus ces dernières années sur cette question. Enfin j'examinerai les pratiques ponctuant la vie quotidienne des jeunes chômeurs, mode de consommation, pratiques de débrouillardise, rapport au temps, sociabilités, modes d'être et d'agir sans oublier la question de la construction identitaire. Bref les modes de vie des chômeurs seront étudiés de la manière la plus exhaustive possible en respectant la diversité de leurs déploiements."Extrait de l'introduction
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Le management des organisations est devenu libéral : il promeut la responsabilité individuelle, la délégation, la coopération, l'initiative décentralisée, l'autonomie ... Dans ce nouveau paysage, il n'y a plus de place pour les figures désormais détestées du pouvoir hiérarchique et de la bureaucratie. C'est dorénavant l'acteur qui s'impose comme figure centrale après trente ans de "débureaucratisation". C'est du moins ce qu'affirment à grands renforts d'enquêtes, la plupart des approches sociologiques contemporaines qui s'intéressent aux organisations. Plutôt que de dénoncer une "honteuse domination" qui serait à l'oeuvre dans les organisations, cet ouvrage cherche à analyser en profondeur les mécanismes qui conduisent les gouvernants à concentrer toujours plus le pouvoir politique entre leurs mains. SOMMAIREPréambule : Qui doit gouverner ? -- La question du pouvoir à l'heure du libéralisme organisationnelIntroductionI -- L'héritage anglo-saxon, défense de la bureaucratieII -- Les sociologies françaises de l'organisation. Le refus du déterminismeIII -- La réhabilitation de l'idée de domination. Sociologie de l'acteur contraintIV -- La domination comme dynamique politiqueV -- Modernisation bancaire et expériences individuelles. Une politique centralisée d'évolution des professions commercialesVI -- Principe de compétence et principe de projet. Management libéral et contrainte soupleVII -- Risque et communauté dans l'organisation libéraleVIII -- Instrumentation et domination IX -- Les régimes politiques de l'organisation. Théorie sociologique du management libéralConclusion -- Bibliographie -- Index
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Caissières... et après ? une enquête parmi les travailleurs de la grande distribution
Mathias Waelli
- PUF
- Partage du savoir
- 1 October 2014
- 9782130640844
Fruit d'une longue enquête sociologique dans des hypermarchés de France et aux États-Unis, cet ouvrage se présente comme un témoignage ethnographique qui démontre que, loin de se réduire à un état objectif, la précarité se situe à la rencontre d'une trajectoire (fondement d'une subjectivité) et de conditions de travail et d'emploi. De nombreux thèmes - des plus classiques aux plus singuliers - émergent de cette recherche sur la grande distribution : surveillance, routine, intensification des cadences, instrumentalisation du client par la maîtrise, rapports sociaux de sexe, mais aussi sentiment collectif au travail, résistance au changement, relation de service, espaces de travail... Les liens interindividuels interrogent la relation entre le nouveau capitalisme et la baisse des solidarités professionnelles. De cette analyse, il ressort que les travailleurs accordent une part de plus en plus importante à l'articulation des temps de vie et la considèrent même comme un enjeu majeur de bien-être au travail, les activités situées en dehors de la sphère professionnelle étant considérées comme "vitales" en tant que formes alternatives de réalisation de soi. L'un des enjeux majeurs du rapport au travail, pour les femmes en particulier, réside donc dans la réappropropriation du temps.
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Les usages sociaux des drogues
Patrick Peretti-watel, Stephane Legleye, François Beck
- PUF
- Lien social (le)
- 17 September 2015
- 9782130739173
En sciences sociales, les enquêtes en population générale produisent des résultats "représentatifs" et permettent des dénombrements assez exacts des usagers de la drogue par exemple. Elles permettent aussi dans ce cas, de modifier l'image que tout un chacun se fait de l'usage des drogues, de démontrer à partir des concepts et hypothèses de la sociologie, le caractère profondément social des usages des drogues. Cet ouvrage ne prétend pas avoir un point de vue exhaustif mais voudrait participer à la réflexion et aux débats, ouvrir des pistes pour de nouvelles analyses. Il montre que l'usage des "drogues" joue un rôle crucial dans la régulation des rapports avec autrui et dans la construction d'une identité, en régulant l'humeur par exemple, révèle aussi les conflits de normes qui agitent notre société, explique également l'échec de certaines politiques de prévention de l'usage des drogues.
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La fin de l'école
François Durpaire, Béatrice Mabillon-bonfils
- PUF
- Hors collection
- 20 August 2014
- 9782130634041
Le tournant global et la révolution numérique interrogent la raison d'être d'une école en crise de sens. Ces mutations questionnent autant la production des savoirs pour penser le monde que l'éducation au monde que l'École dispense. La notion même de savoir est remise en cause par la culture numérique. La forme scolaire n'a pas toujours existé : elle est une configuration historique particulière. L'École, si elle a un début, peut donc avoir une fin ! À l'ère du Savoir-Relation, faudra-t-il des robots à la place des profs ? Le lieu scolaire doit-il disparaître ? Et si la fin de l'École était une opportunité pour créer de nouveaux espaces, instaurer de nouvelles relations enseignants/enseignés, réconcilier les partenaires, enseigner autrement et recréer le bonheur d'apprendre, en bref, refonder vraiment notre rapport au savoir ?