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Plon (réédition numérique FeniXX)
31 produits trouvés
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Pourquoi dites-vous ça en riant ?
Darras/jp
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- Entracte
- 17 September 2019
- 9782259232852
Jean-Pierre Darras a une passion : son métier de comédien ; il aime le théâtre et tout ce qui y touche. C'est ce qu'il raconte avec bonheur dans cet ouvrage de souvenirs d'une carrière très riche en aventures. Bien que Jean-Pierre Darras soit né à Paris, ses origines sont provençales. Si l'on retrouve dans ces souvenirs la verve du Parisien, on appréciera avec gourmandise l'alacrité, la couleur, le goût d'une vie heureuse de l'homme du Midi. C'est avec un style alerte et sûr, plein de bonheur, que Jean-Pierre Darras nous raconte ses difficultés, ses joies, dresse le portrait de personnalités connues, nous fait le récit de sa vie.
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L'enfance, empire des merveilles, âge d'or de tout destin, forêt enchantée de tous les thèmes créateurs. Une enfance pour la vie. L'enfance de Paul Guth illumine sa vie. Il espère aider chacun de vous à illuminer la sienne avec sa propre enfance. Livre d'une actualité passionnante. Aujourd'hui, plus que jamais, on a besoin qu'on nous aide à vivre. Paul Guth n'a jamais parlé ailleurs de son enfance comme ici, où il en dégage des leçons universelles, un art de vivre et toute une philosophie du monde. Il a su en tirer des accents inoubliables de drôlerie, d'émotion, de tendresse, de poésie. Et une vision grandiose des périls d'aujourd'hui, comparés à la relative douceur d'un passé si proche, qui paraît si lointain. Vous retrouverez le créateur du Naïf, sous l'aspect inattendu d'un disciple de saint François d'Assise, le saint dont notre époque a le plus besoin, le tendre compagnon des oiseaux, du loup de Gubbio, de tous les êtres, de toutes les forces de la nature. Paul Guth déroule la saga de son enfance comme une série d'épreuves imposées à un enfant pauvre, à la façon de celles que traversent le prince et la princesse de la Flûte enchantée de Mozart. Chant d'amour de la vie, fraîcheur d'un monde découvert dans un perpétuel matin. Secrets du bonheur trouvés dans la pauvreté, l'effort, le travail. Et dans le rire sauveur, panacée de nos maux. Le plus splendide cadeau que puisse vous offrir Paul Guth c'est le sourire attendri que vous inspirera ce trio légendaire : le père, la mère, l'enfant, dans une petite ville du Sud-Ouest, aux "Années Folles" qui nous paraissent bien sages à côté des nôtres et qui vous enchanteront dans un rêve doré de bonheur.
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Chroniques des gens de mer
Andre Le Gal
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- 24 August 2015
- 9782259239424
En décembre 1994, le hasard m'a amené dans un petit port de Bretagne-Nord où, quand j'étais enfant, ma famille passait ses vacances. Le matin et l'après-midi, le monde de la pêche s'y retrouve encore, bien différent de celui de mon enfance. En cinquante ans, l'univers de la pêche a été chamboulé. Pendant trois ans, au gré de rencontres, surtout hivernales, dans les ports de Bretagne, de Concarneau à Granville, j'ai réuni une trentaine de portraits d'hommes et de femmes de tous âges, du hauturier de la mer d'Irlande, au caseyeur des îles Chausey, mais aussi du mareyeur et du charpentier de marine. Ils racontent tous un peu la même histoire : celle du vieux monde de la mer disparu, et d'un nouveau qui émerge dans la douleur et les larmes. Mais tous, de Yann, 18 ans, qui apprend le métier au large de Loctudy, à Louis, 50 ans, qui pilote les gros navires jusqu'aux quais de Saint-Malo, tous sont attachés à leur métier, qui est pour eux bien plus qu'une profession. Tous éprouvent la sensation de faire partie d'un monde à part : le monde de la mer. Michel, ligneur dans le golfe de Gascogne, le reconnaît : Partir en marée, c'est chaque fois un peu recommencer sa vie.
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"Virgile, écrit Robert Brasillach, devait toujours sembler faire des confidences, sur un ton tremblé, mystérieux, où passaient le regret, l'amour de la vie, sa sensualité, sa tristesse, son amitié pour la mort. Toujours, il prendrait profondément le coeur par cette incantation à peine chuchotée qui est le propre des très grands poètes, par la confidence où il mettrait ses auditeurs avec ses plus chers secrets, ses rêves, la couleur de ses nuits ou de son enfance, par le geste amical et triste qu'il avait pour prendre le lecteur par les épaules, comme un frère." Virgile dormait dans le tombeau des manuels scolaires. Brasillach lui rend sa jeunesse : son livre est celui d'un jeune homme sur un ami du même âge.
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L'Homme du Salvador
Valéry Giscard D'estaing
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- 24 August 2015
- 9782259245968
José, l'enfant trouvé dans un village du Salvador, fait voler des oiseaux de terre cuite. Quelques années plus tard, après des études payées par une importante fondation américaine, il s'installe aux États-Unis. Autour de lui se sont peu à peu rassemblés d'étranges compagnons : un homme d'affaires de Wall Street, un chanteur noir, un policier, un sage oriental, un négociant juif et un terroriste palestinien. Dans son sillage, ils parcourent le monde, pendant que les foules envoûtées acclament José. Est-il un imposteur, un prophète, ou le véritable fils de Dieu revenu sur terre après 2000 ans ? L'homme du Salvador propose tout autre chose qu'une remise à jour des écritures, il prêche l'amour dans la modernité. Mais l'utopie n'est-elle pas de notre temps, ne concerne-t-elle pas le monde que nous connaissons, et dans lequel nous vivons en nous protégeant, plus ou moins, de la solitude spirituelle ?
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La Guerre des camarades (1972-1985)
Fabien/j
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- 24 August 2015
- 9782259244916
Après la parution retentissante de Kremlin-PCF, Jean Fabien a décidé d'écrire ce récit explosif, La guerre des camarades, un voyage incroyable à travers les PC occidentaux défiant, en vain, l'écrasante puissance soviétique. La guerre des camarades, un témoignage cruel sur l'histoire cachée du PCF, des révélations qui expliquent le déclin du Parti. La guerre des camarades, un titre terrible pour une guerre que n'avait pas prévue Marx : la guerre entre partis communistes, la guerre entre frères.
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Une belle époque : 1945-1950
Merlino
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- 18 September 2015
- 9782259244497
Quand Olivier Merlin fut accueilli, l'été 1945, dans le giron du nouveau Monde, les fenêtres de ce grand quotidien étaient grandes ouvertes. L'impartialité, le contrôle des informations, s'implantaient comme les colonnes du temple, mais les commentaires modernisés circulaient à l'aise sous la plume de chacun. Une rubrique politique vous plairait-elle ?, lui demanda Hubert Beuve-Méry. Je voudrais plutôt créer une rubrique sportive, répliqua Olivier Merlin. Et, c'est aujourd'hui, encore dans le même esprit, qu'il évoque les années 1945-1950. Les événements politiques n'y sont traités qu'en fond de décor, les feux de la rampe éclairant surtout l'actualité parisienne observée par l'auteur. En cette période bénie de la paix retrouvée, après des années de malheurs et de deuils, reprennent les dîners en ville, les premières théâtrales, les grandes rencontres sportives, les mouvements artistiques, dans une euphorie créatrice. Olivier Merlin a connu toutes les vedettes de cette immédiate après-guerre, de Roland Petit à Boris Vian, de Marcel Cerdan à Lionel Terray. Il les fait vivre dans cette foisonnante chronique qui, tout en apportant des révélations sur les arcanes du quotidien de la rue des Italiens, constitue un témoignage rédigé avec le talent exceptionnel qui a valu sa réputation à Olivier Merlin.
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« Molière...
Ce livre est un rêve éveillé.
C'est aussi un pari ; à vous de dire s'il est ou non stupide.
C'est sa vie de comédien, au jour le jour, telle qu'il l'a vécue et telle qu'un comédien a voulu la revivre.
Tout l'amour que j'y ai mis fera peut-être excuser la liberté que j'ai prise. »
Jean-Pierre Darras -
Mon dernier livre n'aura pas de fin
Gautier/jj
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- 24 August 2015
- 9782259233873
Parce qu'il est un document d'une sincérité et d'un pathétique bouleversants, parce que, comme tous les bons livres, c'est un miroir qu'il nous tend, ce Journal pourrait survivre à son auteur. Un autre livre de Jean-Jacques Gautier portait le beau titre, le Temps d'un sillage. C'est un sillage que celui-ci va laisser dans notre mémoire et notre coeur - un sillage qui n'est pas près de s'effacer. Jean-Louis Curtis de l'Académie française
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Susanne fut la compagne de Thierry Sabine, le fondateur du Paris-Dakar. À ses côtés, elle découvrit l'aventure : le désert du Ténéré bien sûr, mais aussi les paysages du Sechura péruvien et de l'Atacama chilien. Ce livre, préfacé par Mano Dayak, le célèbre guide touareg, ami de Thierry Sabine, mêle les souvenirs accumulés de Paris-Dakar, les descriptions de l'Afrique sahélienne, riche de légendes et de traditions, les anecdotes vécues par Susanne au coeur de l'Amazonie. On croise Daniel Balavoine, Jacky Ickx, Cyril Neveu, le père de Foucauld et bien d'autres personnages, pittoresques, exceptionnels. On vole en hélicoptère au-dessus de la Guinée, on remonte le fleuve Niger en hors-bord, on dévale en 4 x 4 les pistes des cordillères des Andes, de nuit. On avance aussi au pas lent des chameaux, dans le soleil des matins sahariens. Un livre de voyages, de contrastes, de douceur et de pudeur, écrit par une jeune femme dont toute la vie n'est qu'un perpétuel défi.
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Le 14 octobre 1805, peu avant la prise d'Ulm par l'armée du maréchal Ney, un jeune sergent appartenant à la 76e demi-brigade de bataille, Arnould Droit, est grièvement blessé lors de l'attaque du pont d'Elchingen. Le 27 avril 1945, soit près de cent quarante ans plus tard, son descendant direct à la quatrième génération, Michel Droit, dont le second prénom est Arnould, et qui vient lui-même de participer à la deuxième prise d'Ulm au sein de la Ire armée française du général de Lattre de Tassigny, est, à son tour, blessé à 20 kilomètres de l'endroit où le fut son trisaïeul. Deux jours plus tôt, il était allé se recueillir à l'emplacement du pont d'Elchingen. Après Le fils unique, où il racontait son enfance avec émotion et tendresse, Michel Droit évoque maintenant ce que, du 3 septembre 1939 au 8 mai 1945, fut la Seconde Guerre mondiale pour l'adolescent, puis le très jeune homme, qu'il était alors. De la drôle de guerre, dont presque tout échappait à son juvénile patriotisme, jusqu'à la fulgurante campagne Rhin et Danube, à laquelle il aurait enfin la chance de participer, en passant par l'Exode, l'Occupation, le 11 novembre 1940 sur les Champs-Elysées, la Résistance, l'Insurrection de Paris, Michel Droit nous entraîne, avec tout son talent de conteur, vers un étonnant rendez-vous.
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J'ai oublié qui j'étais
Caumer/eyraud
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- 24 November 2017
- 9782259258791
Un document exceptionnel : le premier témoignage d'un amnésique total. Le 19 avril 1988, Rémy Eyraud, jeune fiancé de vingt-six ans, est mystérieusement agressé. Frappé à la tête, il tombe dans le coma. Quatre heures d'absence dont il se réveille sans mémoire. Qui est-il ? Où est-il ? Il ne sait plus rien. Culture, écriture, lecture, savoir-vivre, amour ? Dans un gouffre. Il repart de zéro. Extra-terrestre, il pose un regard différent sur notre monde qu'il découvre avec l'intelligence d'un adulte et les connaissances d'un enfant. Les médecins, fascinés, le reçoivent et tentent de le soigner. Stupéfaction : le cerveau vide de Rémy est doté d'une mémorisation hors du commun. Une nuit, un fragment de son passé surgit. Ce cauchemar reviendra sans cesse, comme un naufrage où sombreraient tous nos souvenirs. Mais, acharné, il lutte et développe des talents extraordinaires. Julien, un jeune journaliste, gagne sa confiance. Rémy accepte de lui raconter ses six années de tâtonnements, de découvertes, de premières fois : l'histoire d'un homme sans passé et qui néanmoins, avec courage et ténacité, se construit un avenir comme tous les hommes.
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Je n'ai pas pu les sauver tous
Marc Vaiter
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- 7 March 2019
- 9782259273237
« En avril 1994, au début des événements du Rwanda, j'ai refusé d'évacuer Kigali. Il aurait fallu abandonner mon équipe et la quarantaine d'orphelins tutsis dont nous nous occupions. Je crois être le seul Occidental à qui il a été donné d'atteindre la fin du cauchemar avec mes amis, du moins le seul en vie. Chaque heure pouvait déboucher sur le pire : des bandes de miliciens, des pillages, des soldats saouls, des appels au meurtre, des dénonciations, un obus sur l'orphelinat, des menaces, grenade à la main, des prières à genoux... Nous avons tout connu. Au fil des semaines, nous recevions de nouveaux enfants affolés, à la recherche d'une protection. Nous n'avions rien à leur offrir. Mais à la fin, ils étaient plus de six cents. J'ai vu des hommes, des femmes et des enfants ramassés à la pelleteuse. J'aurais voulu crier, sortir de mon mutisme, arracher ces machettes qui frappaient les corps et me faisaient saigner, ne plus être témoin, sentir l'air léger et non plus l'odeur des cadavres venant des charniers. Nous luttions à mains nues contre la violence nue. Je n'ai pas pu les sauver tous. J'étais trop seul. Je veux raconter ce que personne n'a fait : le génocide rwandais vécu de l'intérieur. Je veux poser des questions simples sur notre monde, même si elles dérangent. Je veux que les gens sachent le dévouement dont les hommes sont capables. Des voisins, des amis, le personnel de l'orphelinat, Tutsis et Hutus, ont risqué leur vie pour nous dans un cyclone effroyable. Pour quoi et pour qui l'ont-ils fait ? Pourquoi cet amour ? Seul Dieu sauve. Cette certitude est ma vie. »
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Hé ! la p'tite grosse
Jackie Sardou
- FeniXX réédition numérique (Plon)
- 12 December 2018
- 9782402319829
L'odeur et la poussière des coulisses, Jackie connaît ça depuis sa naissance. Elle a failli naître sur la scène du Concert Mayol. Sa mère y était danseuse de revue. À seize ans, elle se retrouve par hasard dans l'opérette En plein pastis. Son partenaire s'appelle Fernand Sardou. Elle le remarque à peine, toute à la découverte qu'elle vient de faire. Ce soir-là, en provoquant les rires du public, j'ai eu un choc. Ma petite, je me suis dit, c'est ça ta vocation : danser, chanter et faire rire ! Sa mère ne veut rien savoir. Elle rêve de voir sa fille fonctionnaire, employée aux PTT. Moi, derrière un guichet ! Avec ma gueule d'empeigne, vous me voyez ! De désespoir, Jackie se jette par la fenêtre du sixième étage. Miracle, elle s'en tire avec seulement quelques fractures. Mais ce vol plané signe sa rupture avec l'enfance. À seize ans. Jackie commence sa vie d'artiste. [...] Un soir de 14 juillet 1939, retrouvailles avec Fernand Sardou. L'idylle se noue, mais Fernand repart en tournée le lendemain. Nouvelle brève rencontre à Genève, plutôt décevante. La troisième sera la bonne, mais Jackie devra attendre quatre ans, le temps de la guerre, pour retrouver son Fernand et devenir sa femme. Le couple connaîtra le bonheur parfait, avec la naissance de Michel, s'épuisera au travail pour élever le gamin, traversera des orages, subira la ruine financière, mais seule la mort aura raison de cette union. Héroïquement, Jackie surmontera l'épreuve en se plongeant dans le travail : Après quarante ans d'âneries, je joue enfin des rôles dignes de ce nom ! Mais le succès de Michel est encore le baume qui cicatrise le mieux sa blessure. Cette vie mouvementée, Jackie Sardou la raconte avec sa verve de parigote, sans pudeur idiote et sans se monter la tête : De ce côté-là, j'ai pas d'enflure !, mais, sous la modestie, palpitent générosité et amour de vivre, car chez la p'tite grosse, le coeur n'est pas maigre.
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Philippe Jullian : l'esthète infernal
Ghislain De Diesbach
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- 16 June 2016
- 9782259235778
« La désinvolture était son élégance morale, l'impertinence son courage, et le cynisme sa pudeur. » Ghislain de Diesbach présente ainsi Philippe Jullian.
Une originalité profonde, un goût très sûr, une verve piquante, joignant à une lucidité - souvent cruelle - un bonheur d'expression, qui rendait ses mots redoutables, un attrait morbide pour la catastrophe, la décadence et la mort, mais aussi un amour du beau sous ses formes les plus imprévues, tel était Philippe Jullian, et telle est son oeuvre, reflet de sa bizarre personnalité. Admirateur et illustrateur de Proust, il a débuté dans les lettres avec un recueil de nouvelles : « Gilberte retrouvée ». Observateur caustique de la vie provinciale, il a donné son chef-d'oeuvre avec « Café-Society », peinture acerbe d'une coterie internationale : grands noms besogneux, milliardaires ennuyés et despotiques, esthètes en quête d'émotions de plus en plus fortes, grands marchands de tableaux, trop riches pour être traités d'escrocs, bref, une faune plutôt qu'une élite, et à laquelle il devait revenir dans « My Lord », « Les collectionneurs » et « Apollon et Cie ».
À partir de 1962, Philippe Jullian inaugure une série de biographies remarquables: Delacroix, Montesquiou, Oscar Wilde, D'Annunzio, Jean Lorrain, et Sarah Bernhardt (chez Plon et Perrin).
Il revient à la fiction avec « La fuite en Égypte », dont le héros n'est autre que Maurice Sachs, travesti en grande-duchesse, et régnant sur une petite cour scandaleuse, vouée comme « Sodome et Gomorrhe » à la vengeance divine.
Deux ans avant sa mort, il donne, avec « La Brocante », des souvenirs, dont le pessimisme avait surpris son entourage. Ce livre était déjà un adieu à ses collections, qu'un incendie devait détruire, et à cette vie qu'il devait volontairement quitter au mois de septembre 1977, laissant derrière lui une oeuvre trop originale pour ne pas lui survivre. -
Ce livre est le récit d'une descente aux enfers et d'une rédemption. Les péripéties, les noms de lieux, ont été dévoilés à l'auteur par le personnage principal, après des mois d'entretiens, sous promesse que son identité serait modifiée et tenue secrète pour d'évidentes raisons de sécurité. Agnès est une jeune fille de bonne famille, qui a essayé le haschich par jeu, l'alcool et les médicaments par désoeuvrement, l'héroïne par abandon. À 20 ans, la voici lancée sur la route des Indes, convertie à l'hindouisme et au yoga, assurant ses fins de mois en convoyant du hasch, d'abord seule, puis avec son bébé, fruit d'un amour de rencontre. Cette vie va durer dix ans, jusqu'au départ vers un nouvel Eldorado, le Brésil, et une nouvelle drogue, la cocaïne. Lorsqu'elle est arrêtée, en février 1989, à Zurich, Agnès pèse 44 kilos et consomme 10 grammes de cocaïne par jour. Commence alors un ultime voyage de trois ans, au pénitencier de Hindelbank, où règnent la drogue et l'arbitraire des gardiennes. Trois ans, avant de retrouver la liberté et sa fille... Joëlle Guillais raconte avec la précision d'une anthropologue, et le souffle d'une journaliste, cette lutte incessante contre soi-même, contre les autres, pour survivre et se sauver grâce à l'amour maternel.
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Les Sociétés malades du progrès
Marc Ferro
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- 9 October 2015
- 9782259237710
Les hommes de 1900 croyaient au progrès. Leurs fils annonçaient, en 1910, la fin prochaine des épidémies, la santé pour tous et des retraites garanties. À la fin de ce siècle, ces certitudes ont disparu : le prix de la santé ne cesse d'augmenter, il n'est pas d'année où quelque drame survienne - Tchernobyl, le sida, la vache folle -, on voit même resurgir des maladies qu'on croyait éradiquées. Ce livre montre qu'il existe un rapport entre ces phénomènes, et l'état de crise généralisée qui caractérise notre temps. Dans les pays développés, tout se passe comme si le lieu et l'objet des grands conflits sociaux traditionnels s'étaient déplacés. Hier liés à l'exploitation de l'homme par l'homme, ils s'exprimaient par la grève, ou par la révolution. Aujourd'hui, la maladie a pris la relève de la grève, ou l'accompagne, dans une réaction de refus social. Tantôt elle se manifeste sous forme de résistance passive, tantôt elle témoigne de sa désorganisation. Pour autant, l'obsession de la santé parfaite n'a pas disparu. La maladie est alors un enjeu, que se disputent l'ordre médical, les entreprises, l'État et l'ordre juridique. Source de profit et de pouvoir, la maladie devient un personnage social qui étend son champ. Expliquer les effets pervers du progrès, ce n'est pas en abandonner l'idée, mais mettre au jour des forces nouvelles, que nos démocraties continuent d'ignorer.
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À travers trois années de son journal - 1968, 1969, 1970 - Michel Droit nous livre un témoignage inédit, et souvent capital, sur une période particulièrement riche et décisive de notre histoire contemporaine. C'est, en effet, cette forme qu'il a choisie afin de révéler, notamment, le contenu des nombreux entretiens privés qu'il eut avec le général de Gaulle durant les événements de mai-juin 1968, avant le référendum d'avril 1969 et, finalement, à Colombey, au printemps et durant l'été 1970. Ainsi, apparaissent, tour à tour, plusieurs de Gaulle, tels qu'ils n'avaient jamais été décrits sous la plume d'un témoin direct : à la fois présent et absent par rapport aux drames qui se déroulent autour de lui, déterminé et désabusé, aimant causer de tout au soir d'une journée de travail ; enfin, à la Boisserie, gentilhomme-campagnard et observateur détaché des choses avec lesquelles il n'a plus rien de commun. On fait aussi, pour la première fois, connaissance d'une Mme de Gaulle complètement étrangère à Tante Yvonne. Mais beaucoup d'hommes responsables de notre destin surgissent également, au hasard de ces pages, sous un jour inattendu : Georges Pompidou parlant, en juin 1968, de ses désaccords avec le Général sur la participation et du traitement chimiothérapique qu'il subit déjà ; Valéry Giscard d'Estaing s'inquiétant, au début de cette même année, de la prochaine élection présidentielle, seulement prévue pour 1972, et critiquant les tendances à la démagogie de J.-J.S.-S., etc. François Mauriac, André Malraux, de nombreux écrivains et artistes sont les autres personnages de cette chronique originale de notre temps. Pourquoi Les feux du crépuscule ? Parce que, écrit Michel Droit, durant ces années 1968, 1969, 1970 : J'ai parfois cru deviner, entre les rayons et les ombres de l'actualité, comme les feux d'un crépuscule.
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Naître, vivre et mourir en URSS
Alain Bblum
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- 26 April 2018
- 9782259258166
Comment le régime soviétique a-t-il tenté de modifier les comportements élémentaires de ses citoyens : naître, vivre et mourir ? A-t-il réussi dans cette entreprise aussi insensée que stratégique ? Pour répondre à ces deux questions fondamentales, Alain Blum s'est lancé dans une vaste enquête sur le terrain et a eu accès à des archives jusqu'ici inédites. Il montre d'abord comment les résultats des recensements sont cachés à l'opinion puis manipulés à des fins politiques par Staline et ses successeurs. Il dresse ensuite le bilan complet et effrayant des coupes sombres de la mortalité subie depuis 1917, sous l'effet des guerres, des famines, de la collectivisation forcée, des déportations. Mais on mesure aussi, paradoxalement, la façon dont les Soviétiques ont résisté à la propagande, se sont adaptés comme si, derrière l'uniformité totalitaire, survivaient des sociétés civiles. Ainsi émerge une réalité quotidienne qui éclaire d'un jour nouveau l'histoire de l'Empire, sa décomposition et le devenir de la Russie.
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Michel Droit poursuit la publication de certaines époques de son journal. Mais il a choisi, pour cela, de remonter le temps. Les feux du crépuscule évoquaient 1968, 1969 et 1970. Dans Les clartés du jour, on retrouve les années 1963, 1964 et 1965. Autant dire que, là encore, Michel Droit nous livre un témoignage personnel, inédit, et souvent capital sur cette période. En particulier, lorsqu'il retrace comment, entre les deux tours des élections présidentielles de décembre 1965, il fut appelé à devenir l'interlocuteur du général de Gaulle, au cours de trois entretiens télévisés, dont on n'a pas oublié l'effet de surprise qu'ils provoquèrent, et le rôle qu'ils jouèrent dans la phase décisive de la bataille électorale. Michel Droit révèle donc les circonstances dans lesquelles fut décidé le principe de ces émissions, les réticences du général de Gaulle au début, mais l'extraordinaire aisance avec laquelle il se plia, finalement, à cet exercice tellement nouveau pour lui. Il rapporte également - et ceci est peut-être encore plus passionnant - les longues et saisissantes conversations privées sur le passé, le présent et l'avenir de la France, qu'il eut, à cette occasion, avec un de Gaulle, certes blessé par le résultat du Ier tour, mais sachant toujours faire la distinction entre le quotidien et le destin, entre la politique et l'Histoire. En outre, de nombreuses personnalités appartenant à tous les domaines de l'actualité, ne cessent de surgir à travers ces pages : Jean XXIII, Paul Reynaud, Robert Schuman, Georges Pompidou, Ben Bella, Palmiro Togliatti, Jean Cocteau, André Maurois, François Mauriac, Marcel Pagnol, Henry de Montherlant, André Malraux etc. On sait pourtant que, dans pareil livre, il y a le témoin et il y a l'homme. Disons donc que si, dans Les clartés du jour, le témoin est aussi présent que dans Les feux du crépuscule, l'homme, avec sa vie, ses joies, ses épreuves, l'est encore bien davantage. Ainsi, parmi beaucoup d'autres, les pages bouleversantes où il évoque la maladie et la mort de sa mère nous font-elles découvrir un Michel Droit qui, jusqu'ici, n'était connu que de ses proches.
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Les lueurs de l'aube constituent le troisième tome du journal de Michel Droit. Et, cette fois encore, le nouvel académicien français continue de remonter le temps. Après Les feux du crépuscule (1968-1969-1970) et Les clartés du jour (1963-1964-1965), voici donc, avec les années 1958, 1959, 1960, ce qui est, en réalité, le premier volet chronologique d'un triptyque personnel, commençant avec la chute de la IVe République, et se terminant à la mort du général de Gaulle. [...] Mais nous vivons, à travers ce journal, beaucoup d'autres événements qui marquèrent cette période : la mort de Pie XII et le couronnement de Jean XXIII, le drame de Fréjus, l'affaire des barricades, le voyage à Paris de Khrouchtchev, l'exécution de Caryl Chessman, etc. Nous côtoyons Camus, Mauriac, Maurois, Malraux, Kessel, Fellini, Dali, Frédéric Joliot-Curie. Et, aussi, un très jeune secrétaire d'État aux Finances nommé Valéry Giscard d'Estaing. Nous découvrons l'étonnante princesse Marie de Grèce, née Bonaparte, faisons la connaissance de Jean-Christophe Averty et de Claude Lelouch, avant qu'ils ne deviennent célèbres. Chez lui, à Harlem, nous rencontrons le boxeur Ray Sugar Robinson. Au Japon, à La Nouvelle-Orléans, à New York, à Tolède, nous suivons enfin Michel Droit, ainsi qu'à travers la minuscule immensité de cette Camargue qu'il aime, et dont il parle en poète. Et puis, surtout, d'un bout à l'autre des Lueurs de l'aube, ne cessent de coexister le témoin, le mémorialiste, l'humaniste, l'écrivain engagé, mais aussi l'homme tel qu'il est profondément, face à lui-même et parmi ceux qu'il nomme les siens, l'homme avec ses certitudes, ses doutes, ses fidélités, ses tendresses, ses joies et ses souffrances.
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Les Demoiselles de Gaulle (1943-1945)
Vagliano-Eloy
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- 23 October 2015
- 9782259231985
Insulter les occupants sur les Champs-Elysées en 1940, quand on a dix-sept ans, c'est laisser présager qu'on ne passera pas son adolescence dans les ouvroirs de jeunes filles. Quitter les États-Unis en pleine guerre, pour rejoindre de Gaulle, en falsifiant sa date de naissance, c'est faire preuve d'une obstination peu commune chez les étudiantes de bonne famille. Enfin, débarquer sur le continent parmi les premières femmes, c'est provoquer le destin. Sous les obus, au travers des ruines et dans les camps, Sonia rencontrera la souffrance, la peur et la mort. Ces militaires aux boucles blondes dépassant de leurs casques seront appelées par les réfugiés reconnaissants : les demoiselles de Gaulle. Celle qui a écrit ce livre, est la première femme officier à pénétrer avec les libérateurs dans Buchenwald... Les angoisses, les rires et les pleurs se croisent dans ce témoignage qui ne peut laisser indifférent.
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Après Les lueurs de l'aube (1958-1959-1960), Les clartés du jour (1963-1964-1965) et Les feux du crépuscule (1968-1969-1970), voici donc le quatrième tome du journal de Michel Droit. Cette fois encore, l'auteur n'a pas voulu se sentir prisonnier d'une continuité chronologique par trop impérative. Il s'est donc permis d'écarter 1971, pour ne conserver que les trois années d'une période encore proche qui lui paraissaient les plus fortes : 1972,1973, 1974. [...] On y trouve, en particulier, des notations politiques saisissantes, lorsqu'on les considère avec le recul dont nous disposons aujourd'hui. Ainsi, en 1972, quand à la faveur d'une rencontre fortuite, François Mitterrand confie à Michel Droit ses sentiments profonds sur les institutions de la Ve République. Certes, il n'a jamais cessé de les combattre. Mais on sent déjà bien à quel point il a peu à peu appris à mesurer tout le profit qu'il en pourrait tirer un jour, si les circonstances s'y prêtaient. Voici André Malraux sortant métamorphosé d'un long traitement à la Salpêtrière et, comme soudain, fasciné par l'ombre de Montherlant. Mais n'est-ce pas seulement la mort de celui-ci, qui vient de survenir, et qu'il lui envie ? Nous suivons aussi Michel Droit, qui se révèle alors un authentique écrivain de nature, dans ses randonnées à travers l'Afrique des savanes et des plaines où vivent éléphants, lions, buffles, antilopes, cette Afrique fauve où il se sent désormais chez lui. Un livre qui observe, qui témoigne, qui annonce. Un livre vivant, constamment, au rythme des pulsations d'un homme qui sait écouter, regarder, réfléchir, aimer et se battre, sans être, pour autant, invulnérable aux embuscades que lui tendent, souvent, sa propre sensibilité et cette tendre dévotion à son passé, qui lui fait dire : J'ai toujours vécu et je crois bien que je mourrai enfant.
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Rudolph Valentino, Elvis Presley, James Dean, Gérard Philipe, Ingrid Bergman, Mélina Mercouri, Jane Fonda, Yves Montand, Annie Girardot, Simone Signoret, Klaus Kinski, Omar Sharif, Alain Delon, Jean-Paul Belmondo, Coluche, Gérard Depardieu, Isabelle Adjani, Jayne Mansfield, Marcello Mastroianni, Vittorio Gassman, Sophia Loren, Brigitte Bardot, Lauren Bacall, Sharon Tate, Marilyn Monroe, Jean-Pierre Melville, Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Michel Rocard, Andrzej Wajda, Andrzej Zulawski, Jean-Paul Sartre, Louis Aragon, Roger Hanin, Rita Hayworth, Mireille Mathieu, Ursula Andress, Hanna Shygulla, Marco Ferreri, Ornella Muti, Stefania Sandrelli, Jean-Luc Godard, Isabelle Huppert, Viviane Romance, Marlon Brando, Patrick Dewaere, R.W. Fassbinder, Romy Schneider, Terence Young, Robert Hossein, Sergio Leone, Boris Vian, Blaise Cendrars, Maurice Ronet, Jean Cocteau, Jean Marais, Ettore Scola, Antoine Blondin, Jacques Brel, Henri Verneuil, Lino Ventura, Charles Vanel, Yul Brynner, Pascal Jardin, Sacha Guitry, Gérard Oury, Robert Manuel, Jean-Pierre Aumont, Maria Montez, Federico Fellini - cent portraits...