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Seuil (réédition numérique FeniXX)
65 produits trouvés
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Un écrivain a rarement quelque chose à dire à un autre écrivain. Mais il arrive, dans cet étrange détour des choses où deux langues étrangères s'approchent au plus près (dans une traduction par exemple), que la loi soit contredite. Et, manifestement, Jacques Tournier, écrivain français, avait quelque chose à dire à Carson McCullers, romancière américaine morte en 1967 [...] qu'un roman publié en 1940, à 23 ans à peine, Le coeur est un chasseur solitaire, avait rendue célèbre dans le monde entier. À l'inverse du biographe, [...] Jacques Tournier a choisi de parler toujours depuis l'intérieur (ce que Carson appelait sa chambre intérieure) : il ne raconte pas seulement la vie de la romancière [...], il n'évoque pas seulement la fulgurante ascension de l'auteur de Frankie Addams et de Reflets dans un oeil d'or, les adaptations au théâtre et au cinéma de ses chefs-d'oeuvre. Non, simplement, il s'autorise du droit qu'il s'est donné de renoncer à la minutie et à l'accumulation : au cours de deux voyages successifs aux USA, il va frapper aux portes de ses amis et regarde ce qu'elle a vu, laissant partout parler le génie du lieu ; il fait revivre les conversations qu'il a avec les uns et les autres ; il nous parle des maisons en bois qu'elle affectionnait ; il lui fait dire à haute voix ce qu'elle écrit dans ses lettres et ce que ses personnages se sont dit. Et nous sommes là, debout à côté de Jacques Tournier, dans le vent des jardins, dans l'odeur des maisons, à regarder Carson et Reeves se déchirer et à écouter l'aigre bruit des livres qui s'écrivent.
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Lénine face aux Moujiks
Chantal de Crisenoy
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- L'Univers historique
- 23 January 2019
- 9791036915550
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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La cause des peuples
Jean-Edern Hallier
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- Combats
- 22 December 2017
- 9782021262353
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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L'Honneur est sauf
Maillard De La Moran
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- 16 June 2016
- 9782021250954
Le témoignage douloureux d'un officier des affaires algériennes dans le Sud oranais, en 1960, pendant dix-huit mois, témoignage également d'un chrétien meurtri. L'auteur est aujourd'hui curé à Paris. « Copyright Electre »
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Le Tabouret de Piotr
Kehayan Nina Et Jean
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- Points
- 17 December 2015
- 9782021271263
Les Kéhayan ont dit la vérité, ils seront exécutés. Telle fut quasiment la sentence prononcée par le PCF après la publication de La rue du Prolétaire rouge. Dans Le tabouret de Piotr, à travers la cruelle anecdote des injures, des désaveux, du boycott, de l'intimidation, des menaces d'exclusion que suscita leur premier livre, Jean Kéhayan dénonce les mensonges sur lesquels repose le PCF et les méthodes d'un appareil coincé, selon lui, entre sa prétendue indépendance et son allégeance à l'URSS, entre un libéralisme de façade et une rigidité structurelle qui augure mal de sa capacité au changement.
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Finis les lendemains qui chantent (2)
René Dumont
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- L'Histoire immédiate
- 11 June 2016
- 9782021263930
Depuis le début du siècle, des millions d'hommes et de femmes ont cru, de toutes leurs forces, aux "lendemains qui chantent". Le socialisme était encore une généreuse utopie et, à l'est du monde, se levait une espérance. Aujourd'hui, les lendemains ne chantent plus. Nulle part. Et pour personne. Les pays de "capitalisme central" accentuent leurs gaspillages, et se barricadent dans une prospérité d'autant plus égoïste qu'elle est menacée. Dans le Tiers Monde, se poursuit le plus monstrueux des génocides : celui de la faim. Quant au socialisme, voilà qu'il n'est plus une perspective lointaine, mais la réalité concrète - et oppressive - d'une moitié du monde. On a, cependant, plus faim, en Inde et au Bangladesh, qu'en Chine. Renonçant aux sempiternels procès idéologiques, René Dumont a entrepris de mener, sur le terrain, une vaste enquête en forme de bilan. C'est la Chine, immense et surpeuplée, qu'il revisite ici. Ballotté pendant trente-cinq années par l'aventure - et les errements - du maoïsme, un milliard d'hommes et de femmes y vivent, depuis peu, une expérience sans précédent dans l'Histoire : la décollectivisation.
C'est dans les campagnes, hier encore inaccessibles aux étrangers, en visitant les six grandes provinces les plus représentatives, que René Dumont - qui connaît la Chine depuis plus d'un demi-siècle - est allé enquêter. Son témoignage - minutieux et sévère - n'est comparable à aucun de ceux qu'on a pu lire jusqu'alors : on peut être assuré qu'il fera date. -
Virginia Woolf
Monique Nathan
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- Microcosme
- 18 September 2019
- 9782021275520
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Les policiers parlent
Michèle Manceaux
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- L'Histoire immédiate
- 7 December 2018
- 9791036902765
Comment peut-on être « flic » ? Comment le devient-on, le reste-t-on ? Comment peut-on avec bonne conscience et au nom de l'ordre public, exercer la violence ? Un policier hors du « service » est-il un citoyen comme les autres, un Français moyen ? Voilà les questions entre beaucoup d'autres, que Michèle Manceaux a posée à six policiers - gardiens de la paix, membre de la P.J., des R.G. (Renseignements généraux), C.R.S. - qui lui ont répondu avec une surprenante franchise, et une pittoresque liberté de ton - non sans répéter que ce métier d'« évacuation des déchets de la combustion sociale », il fallait bien que quelqu'un s'en charge... Mais comment ? Et au nom de quoi se définit cet « ordre » qui fonderait le recours à la violence institutionnelle ? « Chaque État, dit l'un des interlocuteurs de Michèle Manceaux, a la police qu'il mérite. »
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«Le Monde» de Beuve-Méry ou le Métier d'Alceste
Jeanneney/julliard
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- 23 October 2015
- 9782021260953
Le Monde est une puissance. Pour plus d'un million de Françaises et de Français, sa lecture quotidienne tient une place importante : moyen d'enrichissement toujours, sujet d'irritation parfois. Par-delà les commentaires immédiats et fugitifs, ce livre restitue dans la durée l'histoire d'une grande aventure de presse, le développement d'une institution intellectuelle et d'un pouvoir social. Connaître les conjonctures qui ont donné vie au Monde, parmi les élans de l'après-Libération, les crises redoutables qui l'ont secoué et modelé, les périls qu'il a surmontés, l'homme - Beuve-Méry - qui l'a dessiné, perpétué et transmis, c'est se donner les moyens d'un recul critique qui peut, seul, nourrir efficacement les objections motivées et les sympathies réfléchies.
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L'Enfer des choses
Dumouchel/dupuy
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- 01 Techno-critique
- 24 February 2017
- 9782021261677
En soulignant le rôle fondateur de la violence dans les sociétés humaines ; en jetant les bases d'une pensée neuve organisée autour de la notion de désir mimétique ; en renvoyant surtout à leur échec les vieilles pensées modernes (structuralisme, freudisme, etc.), René Girard a fait scandale au sens littéral du terme. Bénéficiaire d'un extraordinaire engouement de la part des intellectuels, l'auteur de La violence et le sacré et Des choses cachées depuis la fondation du monde, sévèrement critiqué par ailleurs, est aujourd'hui au centre d'un débat fondamental. Que l'on juge inquiétante l'émergence d'une telle pensée, globale ou féconde cette réconciliation proposée par Girard entre la connaissance scientifique et la foi religieuse, il paraît en tout cas difficile désormais de raisonner comme si cette oeuvre n'existait pas. Certains d'ailleurs, moins soucieux de polémique que d'approfondissement, avouent avoir trouvé dans l'hypothèse mimétique un concept d'une singulière fécondité dans leur propre domaine. C'est le cas de Jean-Pierre Dupuy et de Paul Dumouchel qui proposent ici une passionnante avancée avec Girard. Sans dissimuler certaines réserves que leur inspire la théorie mimétique, ils s'interrogent sur son efficacité explicative dans le domaine économique. La violence économique du monde moderne, le délire consommateur des sociétés industrialisées ont-ils quelque chose à voir avec la violence sacrificielle ? Sur un terrain peu exploré par René Girard lui-même, Dupuy et Dumouchel posent des questions très subversives auxquelles René Girard, dans une riche postface, a accepté de répondre.
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Les orangers du lac Balaton
Maurice Duverger
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- L'Histoire immédiate
- 7 December 2018
- 9791036905575
« Un jour viendra, couleur d'orange... » : quel lien unit à l'espérance du poète la mort de milliers d'orangers sur les rives du lac Balaton, voici plus de vingt-cinq ans ? - Le socialisme. Il forme la trame du nouveau livre de Maurice Duverger, à ses yeux le plus important de tous ceux qu'il a publiés. Comment une doctrine qui tendait à libérer les hommes a-t-elle abouti à des dictatures totalitaires ? Pourrait-elle s'épanouir dans les démocraties d'Occident, en y accroissant le pluralisme au lieu de le détruire ? Doit-elle limiter ses ambitions, au lieu de faire entrevoir un Eden futur qui transpose la vie éternelle, ce rêve perdu ? Ces questions, et bien d'autres, sont abordées dans une confrontation de tous les socialismes pratiqués et parlés, où l'analyse de leurs formes et de leurs forces se déroule en contrepoint d'une critique théorique. Benedetto Croce a trié naguère Ce qui est mort et ce qui est vivant dans la philosophie de Hegel. Maurice Duverger s'efforce de distinguer aujourd'hui ce qui est mort et ce qui est vivant dans la science sociale de Marx.
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Arrêté à dix-huit ans pour actes de résistance, Yves B éon fut déporté à Buchenwald, puis à Dora, où il arriva, le 13 mars 1944, sous une tempête de neige. Dora n'était pas un camp d'extermination comme les autres. Après la destruction par les Alliés, en 1943, de la base de Peenemünde, l'Allemagne nazie avait décidé de transférer la fabrication de ses armes secrètes, les fusées V2, en un site inviolable, sous les collines du Harz, en Saxe. Pour ce faire, elle disposait d'une main-d'oeuvre qu'il lui suffisait d'aller prendre au camp voisin de Buchenwald. À partir d'août 1943, le nouveau camp de Dora, l'un des plus sanglants que le régime hitlérien ait créés, accueillit les détenus par milliers. Ils creusèrent la montagne, construisirent l'usine souterraine, un modèle du genre. Ils y connurent des conditions inimaginables et y moururent pour la plupart. Des milliers d'autres prirent leur place, comblèrent les vides pour quelques jours ou quelques semaines, avant de subir un sort identique. Seuls quelques-uns réussirent à échapper à l'inéluctable, à sortir de l'enfer. Yves Béon a été l'un de ceux-là. Quarante ans après, il se souvient. Pour lui et pour nous. Pour ceux qui auraient la mémoire courte. Son récit est plus qu'un cauchemar de science-fiction, l'histoire en tous points authentique de la planète Dora, qui vogue à des millions d'années-lumière de notre univers. Et pourtant Dora-la-maudite vivra aussi longtemps que les hommes, aussi longtemps que la Terre...
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Tu n'es pas galant, La Marche, un Français ne doit jamais oublier ce qu'il doit aux femmes. L'obscur faux-monnayeur que la Terreur rend stupide, vient de couper le pas à Mme Roland, qui le rappelle à la courtoisie. La scène se passe au pied de l'échafaud : leurs têtes vont tomber. Mme Roland avait été la reine de Paris. Danton l'avait courtisée ; Robespierre, à sa vue, s'était chastement bandé les yeux. Elle avait gouverné la République, et on l'accusait d'avoir converti le ministère en tripot. Girondins et Montagnards, à son nom, s'étaient entre-tués et la France avait manqué s'abîmer dans ce formidable combat. Qui était cette femme qui milita pour son sexe, inventa la République et gouverna la Révolution ? Condamnée par le tribunal révolutionnaire, elle attend aujourd'hui le jugement de l'Histoire.
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La parole est donnée à deux cents enfants de 6 à 10 ans, de tous les milieux. Il abordent les questions d'argent, du pouvoir, de la propriété, du travail, de la famille, du sexisme, du racisme... « Copyright Electre »
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Jeudi 6 octobre 1988. État de siège en Algérie. La nouvelle tombe comme un couperet. Ce jour-là, Radio-Beur prit la décision d'arrêter toutes ses émissions pour donner priorité à l'information. Le standard était ouvert en permanence aux auditeurs. Des centaines, des milliers d'appels d'Algérie commencèrent alors à affluer. Flot impétueux d'une parole méconnue, interdite, niée. Voix qui, désespérément parfois, voulaient briser les murs du silence. L'idée de ce livre est partie de là. Ne pas perdre ces témoignages uniques, irremplaçables, d'une douleur et d'un désarroi. Il fallait réagir vite. Voici quelques semaines seulement après l'octobre noir algérien, un premier ensemble d'informations, d'instantanés, de prises de position. Pour prendre date.
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La Passion du politique
Jean-Philippe Domecq
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- Fiction & Cie
- 11 December 2015
- 9782021246889
Le mot d'intellectuel a fait son temps, comme avant lui le philosophe des Lumières. Un autre mot viendra, avec l'éthique de responsabilité et le supplément de lucidité qui, à l'origine, caractérisaient les intellectuels. En attendant, la position d'autorité n'étant plus tenable que par les bateleurs, mieux vaut la position de perplexité. Ainsi, mimer cette sous-conversation publique que chacun mène avec soi-même en écho aux informations. Durant ces années 80 par exemple, en quoi le monde sous nos yeux aura-t-il changé notre vision de l'histoire et nos comportements, si l'on considère les trois spectacles qui ont monopolisé l'attention : le show politique - l'écran des taux de change - la liturgie sportive ? La politique ? Elle ne veut plus invoquer le sens de l'histoire, depuis que cette croyance, à l'Est, se retourna contre elle-même. Mais comment orienter le débat public, comment orienter le citoyen hors de nos ego, vers l'avenir, vers autrui, sans faire le pari de l'histoire ? C'est cela qui fut interdit, l'interdit formel des ultra-libérales années 80. Rien au-delà de mon intérêt et de ma durée de vie, il n'y a de libertés et de profits qu'individuels. Et la politique a un dernier droit : faire tourner l'économie-monde, pour qu'elle tourne. Comme sur un circuit automobile : la concurrence pour la concurrence, dans les règles. Au coeur de celles-ci, la valeur d'estime : l'argent, nécessité première et passion primaire, est aujourd'hui fin dernière. Ainsi, la démocratie tend-elle à se confondre avec le marché et l'individualisme démocratique avec la consommation narcissique.
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Disciplinés, matérialistes, donneurs de leçons, buveurs de bière invétérés et citoyens sans humour d'un pays torturé par son passé - ou, au contraire, trop pressé de l'oublier : tels sont, dans l'imaginaire français, nos puissants voisins d'outre-Rhin. Ajoutons les vieux démons, toujours prompts à s'éveiller, le fameux modèle et la non moins proverbiale lourdeur, et le tableau sera complet. Pascale Hugues a voulu en finir avec ces clichés. Dans ce livre amical, quoique non dépourvu d'ironie, elle trace le portrait au quotidien d'une Allemagne en quête d'un certain art de vivre. Tournant résolument le dos aux « grands problèmes », elle s'attache à décrire les espoirs, les illusions, et parfois les certitudes de ce peuple guère si éloigné du nôtre, et confronté depuis neuf ans à un défi historique : celui de son unité. Un petit patron enclin au paternalisme, une kolkhozienne allemande du Kazakhstan, un peintre réaliste-socialiste au chômage, un hobereau saisi par l'écologie, une esthéticienne turque : tels sont quelques-uns des personnages de cette comédie humaine saisie sur le vif.
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Reflets du nazisme
Saul Friedländer
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- 11 September 2015
- 9782021257151
Depuis la fin des années soixante, pour bon nombre de cinéastes et de romanciers européens, le nazisme n'est plus ce qu'il était. Saul Friedländer décèle à travers leurs oeuvres - sans qu'il y ait volonté apologétique - le renouveau d'une certaine fascination dont le ressort, hier comme aujourd'hui, est un réseau d'émotions contradictoires. Il découvre aussi une impossibilité totale à affronter l'inacceptable, d'où un recours à l'exorcisme, à l'inversion des signes et des situations dont le dernier avatar est la négation même de l'holocauste. L'exposition des fantasmes et le refoulement des faits, indissociablement liés, autorisent cette fascination qui, dès lors, peut tracer son chemin dans nos consciences. Sans porter de jugement de valeur, sans aucun discours moralisant, Saul Friedländer constate que les jeux ne sont plus interdits. Est-ce dire qu'ils ne sont plus dangereux ?
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Quelques hommes et l'Himalaya
Guy Marester
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- Les 400 coups
- 30 January 2019
- 9791036915123
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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La vie de Maryse Bastié
Marcel Migeo
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- 23 January 2019
- 9791036918650
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Le grand voyage est parti des États-Unis où, chaque année, en juin, un demi-million d'enfants et d'adolescents disparaissent du domicile familial et s'en vont rejoindre les villages ou les communautés hippies. D'Europe et surtout de France, quelques milliers de jeunes garçons et de filles, mineurs pour la plupart, prennent à leur tour "la route de l'Inde". Leur nombre double, dit-on, tous les ans. Clochards précoces ou mystiques incompris, pèlerins ou drogués, révoltés ou enfants perdus, les hippies européens passent par l'hôpital, la prison, les fumeries de l'Asie... Nombreux sont ceux et celles qui ne reviennent jamais. La route de la drogue mène ces milliers de jeunes d'Istanbul aux temples Zen de Kyoto. On les retrouve dans les prisons ou les cimetières d'Iran, ou d'Afghanistan, dans les hôpitaux de l'Inde, les monastères bouddhistes de Ceylan ou du Népal, au pied de l'Himalaya, objectifs de la grande migration hippy. Expérience libératrice ou suicide collectif ? Qu'est ce voyage vers le fabuleux pays où tout n'est qu'Amour et Liberté, Illumination et Bonheur ? Qui sont-ils ? Pourquoi partent-ils ? Reviendront-ils ? Gérard Borg, psychologue et écrivain, s'est lancé dans le grand voyage pour répondre à ces questions. Il devient hippie et vit pendant près de deux ans dans les communautés beatniks de vingt pays différents. Il expérimente lui-même la plupart des drogues, pénètre dans les prisons, les fumeries, les temples interdits. Témoin des rituels les plus rares, il rencontre des sages, des ermites illuminés, des fous. Comment et pourquoi ces vagabonds de la liberté vont-ils si loin ? Comment et de quoi vivent-ils ? Pourquoi et par qui sont-ils parfois assassinés, souvent emprisonnés ? Pourquoi forment-ils une vaste société secrète ? Le voyage à la drogue est beaucoup plus qu'un reportage épique, c'est une exploration intérieure et une interrogation passionnée sur les valeurs de notre temps et leur remise en cause par la jeunesse, sur nos responsabilités et nos chances de les assumer.
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La vérité aura le dernier mot
Henri Nogueres
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- 18 December 2015
- 9782021249835
Il arrive un moment où, à force d'entendre dire, ou de lire, le contraire de ce que l'on sait être la vérité, il n'est plus possible de se taire. C'est ce qui m'a conduit à écrire ce livre consacré à ce que l'on appelle, par excès de simplification, l'affaire Jean Moulin, ou l'affaire de Caluire. Tant que cette sombre page de l'Histoire de la Résistance n'avait été évoquée, de façon outrancièrement mensongère, que par Me Jacques Vergès, avocat du Hauptmanführer SS Klaus Barbie, la nécessité de rétablir la vérité historique, en rappelant un certain nombre de faits aussi têtus qu'indiscutables, ne s'était pas imposée à moi. Il en va différemment de cet élément nouveau que constitue l'intervention dans le débat de René Hardy par sa participation à un film intitulé Que la vérité est amère et la publication de Mémoires sous le titre Derniers Mots. Ce sont là, puisqu'ils émanent d'un témoin des événements de juin 1943, des matériaux qui appellent cette discussion historique que la manoeuvre de diversion entreprise par le défenseur de Barbie ne pouvait, à elle seule, justifier. Mais, à partir du moment où la discussion sera engagée, elle conduira par la force des choses à mettre en évidence le rôle joué par Me Jacques Vergès dans cette affaire. Une seule préoccupation m'a guidé en écrivant ce livre : faire en sorte que la vérité ait le dernier mot.
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Jean Davidson, ancien correspondant de l'agence France Presse à la Maison Blanche, est parti en Allemagne, en pensant que - sous le pire des régimes - un peuple ne peut être haïssable. "J'aime les Allemands", dit-il en commençant. Et cette Allemagne de l'Ouest, qu'il nous dit être une immense cour d'usine, il la présente à travers des hommes : les maçons, qui travaillent sous ses fenêtres, les ouvriers de l'I. G. Farben, les ouvrières de chez Siemens, les mineurs de la Ruhr, enfin tous les Arbeitstier, les bêtes de travail, ceux qui ont fait le "miracle allemand" et sont restés boiteux, il y a aussi les banquiers, les financiers qui soutiennent Adenauer, comme ils ont naguère aidé Hitler. Davidson va les voir, les interroge et surprend parfois ce qu'ils auraient préféré cacher. Sous sa plume, intelligente et généreuse, l'Allemagne de l'Ouest s'anime et s'organise. Mais ce monstre de travail et d'énergie risque de s'écraser aux barreaux de sa cage, si aucune porte ne lui est ouverte.