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Société des écrivains
228 produits trouvés
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Grand-pere, c'est quoi l'europe ?
Jacques Favin Levequ
- Société des écrivains
- 24 October 2022
- 9782342365009
Au-delà de l'interrogation de ses petits-enfants, Jacques Favin Lévêque répond aux jeunes et aux moins jeunes. Il évoque les multiples défis du 21e siècle et leur délivre un message de confiance et d'espoir pour parachever la construction européenne.
Du même auteur : Construire l'avenir avec sagesse, édité par la Société des Écrivains. -
« La cité, c'est aussi la forêt. Pour s'y rendre, il suffit de traverser ce fameux ruisseau des houillères, qui charrie une eau noire comme le charbon, puis passer devant les résidences individuelles ("les chalets") des employés de la mine. Nous savons que nous ne sommes pas très appréciés dans ce quartier, mais à dix ans, il n'y a pas de complexe, le monde nous appartient. Aussi nous prenons tout notre temps pour gravir un petit sentier qui débouche sur un dernier obstacle, avant d'accéder à notre jungle ! » Années soixante, est de la France. La famille Schaab vit alors dans la cité du Kobenberg. Une période faite de découvertes et d'amitiés, d'émois et d'aventures pour le jeune Roland qui fait de cet espace celui de son initiation au monde, aux femmes, aux différences sociales aussi. Un espace qu'il revisite aujourd'hui, par la mémoire et l'écriture, dans ce texte autobiographique qui, par-delà la recomposition heureuse des souvenirs, livre aussi une analyse juste de la déliquescence de ces quartiers.
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« La situation est ce qu'elle est, il faut la prendre comme telle ; ne pas l'accepter, la refuser est préjudiciable. La situation est déjà assez grave, surtout ne pas en rajouter. Maintenant le diagnostic est bien posé, je sais contre quoi je dois me battre et que des armes efficaces existent. »
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à la frange des lumières
Thérèse-françoise Crassous
- Société des écrivains
- 6 February 2013
- 9782748398755
10 mars 1939, banlieue est de Rouen. Pour Thérèse, tout commence bien. Mais six mois plus tard, la guerre éclate. Elle a quinze mois lorsque son père, officier, est fait prisonnier. Direction l'Oflag IIB, en Pologne. Avec sa mère et son frère, Thérèse quitte la zone occupée et rejoint Montpellier. Au-delà du cercle familial, le monde paraît fou, la France sombre dans la collaboration. Hiver 1945, à Arnswalde, trois colonnes de neuf cents hommes, amoindris après cinq années de privations, quittent définitivement le camp sous une tempête de neige et entament à -12 °C un long périple. Leur errance durera près de trois mois... S'accrocher à la vie, espérer que la vie reprenne un jour son cours... Pour la fillette de six ans, tout reste à construire...
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La grande majorité des homosexuels ruraux ne s'adonnent pas à leur sexualité, ils n'ont aucune identité. Au village, ils dissimulent leur ambiguïté sexuelle qui doit rester secrète. Plus de 90% d'entre eux mènent une existence hétérosexuelle apparente, mariés ou non, avec ou sans enfants, car rares sont ceux qui restent célibataires : la société ne leur laisse pas le choix et les juge sans appel. Dénonçant les dérives du microcosme rural exacerbant les discriminations et le mal-être, le cri de révolte de Benoît Vogel, entre essai et témoignage, étude de moeurs et sociologie pure, dresse un état des lieux effrayant autour d'une petite poignée d'irréductibles stigmatisée comme nulle part ailleurs : ces homosexuels qui assument leur sexualité.
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Bacau, Moldavie, années 1930. Les jours paisibles de la famille Lipan vont bientôt prendre fin. Le roi Carol, vénal et corrompu, solde la Roumanie aux Russes et aux Allemands avant d'abdiquer. L'été 1941, les alliances se déchirent, et la Roumanie, aux côtés de l'Allemagne, déclare la guerre au communisme arrivé à ses frontières. Ecaterina a quatorze ans, et son entrée forcée à l'internat n'est rien face aux horreurs qui l'attendent. Car après les combats, un coup d'État communiste installe une dictature qui sévira plus de quarante ans...
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Le flamant rose ; histoire de psy
Marie-claire de Hemptinne
- Société des écrivains
- 3 May 2019
- 9782342166200
« J'aime les couleurs gris et rose, qui sont douces et s'harmonisent parfaitement. N'oubliez pas que je suis d'origine flamande bien que francophone, et que j'aime beaucoup le rose ! et là vous comprenez le titre de mon livre. Perché sur une patte, c'est un animal gracile d'une grande élégance et fragilité en même temps. Sous cette apparence, il dégage une grande force et puissance et je m'y retrouve bien puisque je ne peux compter que sur une jambe et que j'ai une certaine force mentale. » Après trente-six années d'exercice en tant que psychologue et psychothérapeute EMDR, Marie-Claire de Hemptinne se confie à "coeur ouvert" dans son autobiographie. Le récit de sa douloureuse enfance et adolescence nous apprend ce qui a motivé les choix de sa future vie d'adulte. Véritable manuel de savoir-vivre, cet ouvrage donne accès à des approches très diverses visant à se remettre d'un choc émotionnel ou d'un traumatisme. L'auteure prouve qu'il existe des moyens d'affronter ses démons, comme par exemple en exprimant ses souffrances au travers du mental, des émotions et du corps pour se libérer de leur emprise et trouver le bonheur. Grâce à sa riche expérience et ses conseils avisés, elle donne les clés permettant de mieux apprécier l'instant présent pour mener une existence harmonieuse et épanouie.
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Désordres sur mon dernier chemin
Hassina Mokhtari
- Société des écrivains
- 12 October 2012
- 9782748392616
« Ma tâche devait consister à "viser de compenser l'état de fragilité, de dépendance et de difficulté dû à l'âge, à la maladie, au handicap ou aux difficultés sociales par une aide dans la vie quotidienne." Mon quotidien englobait en réalité la toilette, le ménage, le repassage, les courses, la préparation des repas, parfois le ramassage du courrier, l'achat des médicaments et les démarches administratives. »
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« La France me faisait rêver pour plusieurs raisons. Nous avions étudié la langue française, l'histoire, la littérature et un peu de sa géographie. J'étais fasciné par la Révolution de 1789. Égalité, Fraternité, Liberté : cette devise commençait à s'imprimer dans ma mémoire - c'est dans cet ordre-là que je la préfère ; en effet, j'ai toujours pensé que, sans les deux premières, nous ne pouvons pas avoir de liberté. Les Français, un grand peuple, le seul qui soit arrivé à se hisser au-dessus des autres dans le monde. Ils ont été imités par d'autres, mais des hommes qui avaient cette envergure, il n'y en avait plus, c'était mes observations du moment. »
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1939-1945 sept années volées à ma jeunesse
Louis Suarez, Marie-ange Bartholomot bessou
- Société des écrivains
- 22 November 2013
- 9782342014846
Pendant sept ans, Louis Suarez a vécu les tourments du second grand conflit mondial. Sept années au cours desquelles il a d'abord subi les mois d'attente de la « drôle de guerre » et les tragiques semaines du désastre de mai 1940, de la Blitzkrieg, de l'effondrement de la France et de la débâcle ; puis il a connu les années d'exil et de captivité dans un camp de Prusse Orientale - Stalag 1B à Hohenstein - et le travail en commando dans un grand domaine agricole allemand. Il a enfin survécu à trois mois de terreur dans le piège des atrocités et des crimes que les « libérateurs » soviétiques infligèrent à la population civile et aux prisonniers alliés dans les territoires d'Europe de l'Est.
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Un accident de moto et, à vingt ans, toute la vie de John bascule... Avec elle, ce sont celles des membres de sa famille qui volent en éclats, qui se mettent à trembler, à balancer entre la peur et l'espoir que les choses - le handicap, le mal, l'éloignement - pourront se résorber. Et contre toute attente, John se bat, remonte patiemment la pente, surprend les siens, au point qu'il peut réintégrer le domicile familial... Jusqu'à ce que l'effroyable frappe de nouveau...
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« Bizarre, mais je n'ai pas encore conscience d'être papa. Encore quelques minutes et tout ça va bien changer... Enfin, on vient chercher Élise pour la conduire dans sa chambre. Elle doit rester allongée car elle est K.-O. Le transbordement sur le lit roulant se fait limite au transpalette (je décooooonne !). La sage-femme pousse son lit dans le couloir. Je les suis en silence. On n'a pas fait trois mètres que la sage-femme se retourne vers moi et me dit : "Vous n'oubliez pas quelque chose ?" Je la regarde. Elle me regarde puis du menton me signale de me retourner. MERDE ! J'oubliais mon fils dans son berceau roulant. Punaise, Rosen ! Ça démarre fort. La sage femme rigole (elle en a vu d'autres). Élise aussi. Je me précipite et commence à pousser le berceau. Je regarde Antoine, et là, ça me saute aux yeux. ON EST TROIS !!! »
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« Fouille et refouille, je récupérai mes vêtements et je fus invitée à rendre ceux de l'État et à enfiler mes propres affaires. J'avais aux pieds les gros souliers d'hiver envoyés par ma mère, trois pointures de trop, mais qu'importe. J'étais libre. Ce n'était plus un rêve, je quittais pour de bon cet endroit, j'allais de l'autre côté du mur là où tant de fois j'avais rêvé me retrouver. Avec mon baluchon sous le bras, devant les portes ouvertes, je fis les premiers pas dans le monde libre. Dehors c'était le printemps, nous étions en avril 1954. » Des premiers internements de la République populaire au coup d'État de 1989, en passant par la révolution de 1956, ce sont cinquante années d'histoire de la Roumanie communiste que dévoile le récit terrifiant d'Iléana Landi Goga, à travers le destin de sa tante Ecaterina. Incarcérée de 1949 à 1954, puis à nouveau condamnée en 1959 à vingt-cinq ans de détention, celle-ci sera finalement libérée en 1964... De prison en prison, d'espoir en désillusion, avec une liberté au goût amer à la clef, ce second tome conclut une saga authentique, édifiante, déchirante.
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Renaud est un homme contemporain banal qui lutte pourtant avec originalité pour vivre dans cette société qu'il décrit comme cruelle. C'est un idéaliste, et l'idéalisme a peu de place dans ce monde. Alors il fuit, consciemment ou non, cette réalité incompréhensible qui l'entoure, celle de l'école, de l'entreprise, fuit les protocoles et les règles... Il se découvre un mode de fonctionnement singulier, un univers atypique, un monde où l'imaginaire envahit le champ de sa pensée. Ce n'est pas sans souffrance qu'il évoluera mais en luttant contre la maladie. À trente-neuf ans, marié, trois enfants, ayant travaillé dans une dizaine de sociétés, créé une entreprise, sans cesse à la recherche d'adrénaline dans les sports extrêmes et autres aventures, voyages à travers le monde, fouillant dans les livres à la recherche de solutions, sa quête du bonheur n'est toujours pas atteinte. Comment progresser sans blessure quand l'idéal recherché n'existe pas ? Le désir du toujours plus s'avère être un leurre. Comment donner un sens à sa vie ? Après un tragique accident qui changera le fil de son existence, il identifiera alors des plaisirs plus purs et plus intenses. Projets humanitaires et caritatifs lui apporteront un nouvel élan... Diagnostiqué intellectuellement précoce à l'âge adulte, mais aussi bipolaire, l'auteur témoigne d'une vie portée par une sensibilité hors norme. Continuellement en manque de sensations fortes et avec un besoin perpétuel d'alimenter ce cerveau en ébullition, il lui faudra sans cesse raviver cette étincelle de passions qui le nourrit, tandis que les périodes de calme et de répit sont considérées comme ses pires ennemis et sources d'un profond mal être. Écrit avec pudeur et sincérité, ce récit sur la maladie est une histoire personnelle vive d'émotion, une aventure humaine passionnante, un message d'espoir sur la force de la vie.
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Si ce n'était que moi ; la sclérose latérale amyotrophique (ALS)
Tina Jansson
- Société des écrivains
- 18 November 2016
- 9782342058055
« Si ce n'était que moi, S'il ne s'agissait que de moi, J'y arriverais. Je m'en sors comme malade, Je peux vivre et penser à la mort. Je supporte les maux, Qu'on me donne à manger et qu'on sèche mes fesses, Mais, c'est aussi tous les autres, La famille, les enfants, les parents, les soeurs et frères, neveux et nièces, tantes, cousins et cousines, amis, voisins, connaissances... et les inconnus. » Mère de trois enfants, Tina Jansson est atteinte de sclérose latérale amyotrophique depuis 2006. Traduit du suédois par sa cousine Hedvig Brorsson-Jakobiak, son témoignage nous invite à partager l'intimité de cette maladie, également nommée la maladie de Charcot, à travers une collection de chroniques écrites au jour le jour. Au-delà de la peur, au-delà de la souffrance, l'auteur pose un regard lucide sur la vie et ses dérapages, avec distance, courage et humour.
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Saint-Jacques-de-Compostelle ; les dix cheminements
Jacques Gros
- Société des écrivains
- 10 November 2016
- 9782342057782
« À ma naissance, ma grand-mère paternelle, grand-mère Jeanne, partait de son village - Villognon (je préfère l'appeler Villaulnaie, la ville des aulnes) - et parcourait à pied le trajet aller-retour Villognon - Genac, soit 25 km. Qui aurait pu penser que j'allais refaire, 65 ans après, ce même trajet à pied, en guise d'entraînement à ce qui allait devenir le plus grand challenge de ma vie : aller de Villognon à Saint-Jacques-de-Compostelle à pied, soit 1 200 km... plus exactement de Saint-Amant de Boixe, abbaye jacquaire proche de Villognon, à Saint-Jacques, en parcourant 25 km par jour pendant près de deux mois. » Pèlerinage symbolique pour les uns, marche incontournable pour les autres... Qui le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle peut-il encore laisser indifférent ? Membre d'une association de randonneurs, l'auteur se devait de relever le défi. Plongée unique au coeur du patrimoine, ces deux mois d'efforts et de rencontres sont l'occasion d'un cheminement à travers les cinq sens, comme à travers le temps et l'espace, la nature, la compagnie des hommes, mais aussi à travers soi. Mêlant carnet de route et chronique historico-culturelle, conseils pratiques et réflexions introspectives, c'est un véritable voyage auquel il nous convie.
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Survivre à la mort de ses enfants ; rétrospective et prospective
Jean-claude Parcot
- Société des écrivains
- 22 December 2017
- 9782342158236
« Écrire est en réalité vouloir lutter contre la fatalité, cette sorte de prédestination qui déterminerait le cours des événements de l'histoire des hommes d'une manière irrévocable et contre le hasard, cette imprévisibilité des péripéties qui arrivent insidieusement. » Il n'existe pas de mot pour désigner le sort d'un parent qui affronte la mort de son enfant. Jean-Claude Parcot a recours à la philosophie et à la théologie pour tenter de poser des mots sur l'indicible et comprendre dans quelle mesure une part de divin infuse nos vies. Comment accepter la tournure tragique du destin lorsque la mort frappe dans la fleur de l'âge ? La disparition de son fils et de son petit-fils laisse un vide impossible à combler, mais il trouve dans l'amour de ses proches l'énergie de poursuivre son chemin de vie. Ce récit sur l'expérience du deuil inspire une profonde compassion et constitue pour tous une leçon de sagesse.
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Le discours cinglant d'un vieil homme aveugle
Romain Fanchonna
- Société des écrivains
- 18 October 2019
- 9782342168075
« Tous les habitants du quartier le connaissent, et la plupart d'entre eux, du moins ceux qui font partie de sa génération et qui sont encore vivants, reconnaissent volontiers l'ardeur dont il a toujours fait preuve au travail. Il était considéré, autant par ses amis que par ses ennemis, comme un travailleur pugnace, acharné, obstiné ; qui ne s'arrêtait que quand il avait atteint l'objectif qu'il s'était fixé. Chaque matin, on le voyait passer de bonne heure en sifflant ; l'oeil vif et la démarche alerte, il allait d'un bon pas cultiver son champ. » Après une dure vie de labeur, N.F. a été frappé de cécité à 70 ans. Plongé dans une obscurité angoissante, et sentant sa santé se détériorer au fil du temps, il retrouve, à 93 ans, un peu de réconfort et de compagnie pendant les neuf années de visites régulières de son filleul, revenu au pays, lui apportant détente et évasion. Ensemble, ils discutent de nombreux sujets et échangent leurs impressions communes sur la société et ses dysfonctionnements, à commencer par la destruction progressive et régulière du lien social. Ils évoquent et partagent des souvenirs, souvent empreints d'une douce nostalgie, d'une Martinique d'antan que regrette le vieil homme. Plus qu'un bel et poignant hommage à son parrain, le narrateur pousse un véritable cri du coeur. Il nous entraîne dans une profonde réflexion quant à notre rôle d'être humain : faisons-nous suffisamment preuve de patience, d'empathie et de générosité à l'égard des personnes âgées et/ou handicapées pour tenter d'apaiser leur souffrance, les délivrer de leur isolement, rendre moins cruel et plus supportable leur quotidien ?
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Le calvaire d´un locataire municipal
Albert Wabelawandi
- Société des écrivains
- 14 May 2012
- 9782748376005
Hiver 2004. La vie d'une famille modeste bascule du jour au lendemain : un incendie ravage son appartement. Pour Albert, sa femme et ses enfants, un long combat démarre pour accéder à un logement décent. Un long parcours truffé de désillusions où le bras de fer avec la municipalité ne fait que commencer... Présenté comme un fait divers en plusieurs épisodes, le récit d'Albert Wabelawandi est un témoignage édifiant sur les dysfonctionnements municipaux et les risques de précarité guettant tout un chacun. Kafkaïen et révoltant, ce "Calvaire d'un locataire municipal" vient dénoncer point par point les incohérences et les égarements d'une politique sociale absurde et pour le moins inefficace.
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« J'ai assisté dans l'après-midi à l'inauguration du salon international du livre de Paris par Emmanuel Macron, le Président de la République Française, en compagnie de la ministre de la culture et de ses collaborateurs. J'ai vécu cela en direct. A voir le monde qui était venu et la ferveur qu'il y avait, j'ai compris que le livre, l'écriture et la lecture, bref la langue française était un État dans l'État. » Soulaimana Noussoura découvre le monde du livre, une planète si vaste, qui lui était jusque-là inconnue. Natif de Mayotte et préoccupé pour l'avenir de son île, c'est en explorateur littéraire que le jeune écrivain se rendra d'abord au Salon international du livre de Paris. Il y fera de belles rencontres et donnera une certaine visibilité à son île à travers la diffusion de son tout premier ouvrage. Puis, en plein mouvement de grève contre l'insécurité et l'immigration à Mayotte, Noussoura Soulaimana est retourné auprès des siens, deux semaines, avant de repartir pour le salon du livre de Québec. Ville qui lui réchauffera le coeur malgré ses températures très froides. Lui qui était en quête d'évasion, désireux de visiter l'Inde ou encore le Brésil, ne sera pas déçu du voyage...
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Mémoires d'un Ancien Combattant Tunisie-Algérie
Guy Sass
- Société des écrivains
- 12 October 2022
- 9782342359404
Né le 18 avril 1936 à Gapsa, en Tunisie, où il fait ses études jusqu'à l'obtention du certificat d'études en 1950, Guy Sass passe ensuite un équivalent du BTS des transports.
Il est engagé volontaire pendant trois ans puis il rentre dans la gendarmerie de 1960 à 1962.
Il rejoint la France en 1964, où il obtient l'attestation de capacité des transports, ce qui lui permet de s'installer à son compte comme transporteur et déménageur jusqu'en 2012, année où il prend sa retraite.
Homme d'action, il s'est toujours engagé dans diverses associations. Il a été porte-drapeau pendant dix ans.
Il s'est intéressé aux autres, il récoltait notamment des médicaments pour l'Afrique, le Liban et autres pays.
Il a d'ailleurs reçu la médaille d'or du grand prix humanitaire de France, ainsi que la médaille d'or du travail.
Parmi ses titres de gloire :
- médaille de vermeil d'encouragement au progrès, il a été décoré au Sénat par Monsieur Pasqua ;
- mérite des combattants ;
- médaille de la Prévention routière ;
- médaille de commandeur franco-britannique ;
- médaille d'argent de la courtoisie française ;
- encouragement public délégué pour les Bouches-du-Rhône ;
- juré d'Assises à Aix-en-Provence ;
- médaille d'Arts-Sciences-Lettres.
Il avait envie de faire connaître son parcours au service des autres, pensant peut-être provoquer des vocations, car aider les autres est une source d'échanges et de bonheurs partagés. -
Ce journal a pour ambition unique de dégager une atmosphère dont j'ignore si elle transparaîtra au fil des lignes... Je veux parler de la prise de conscience du vide d'une vie : la mienne...
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Au premier regard, je sus que c'était elle. Elle avait dix-neuf ans, j'en avais trente-trois et la morale était contre nous.
« L'amour est plus fort que toutes les raisons », écrivait la Marquise de Sévigné. Voilà pourquoi, aux critiques qui fusèrent, nous n'offrîmes que des baisers, preuve d'un amour, certes déraisonnable, mais tellement puissant que nul ne fut en mesure de s'y opposer. Celui-ci dura trente-sept ans, il fut peuplé de joies, de doutes, de peurs, de tristesse mais jamais ne faillit face à un quotidien par trop souvent lambda.
D'ailleurs, qui peut mettre à bas l'amour lorsqu'il vous donne ce sentiment d'éternité qui vous place à la droite des dieux, au beau milieu du jardin des anges ? Qui peut le mettre à mal, sinon la mort ?
Ma princesse est partie un matin d'hiver parce que son coeur n'en pouvait plus de battre, malgré les soins et traitements censés pallier une fragilité devenue au fil du temps mortifère.
Mon ange s'est envolé alors que je lui tenais la main, alors que je lui jurais tout cet amour que j'avais pour elle. Elle est devenue étoile et chaque nuit je regarde le ciel en lui clamant quelques vers qui me viennent du coeur et apaisent un peu ma détresse.
J'écris pour elle, je vis pour elle, parce qu'elle est près de moi, parce que je sens sa présence, sa main sur mon épaule. J'écris pour ne pas sombrer, afin de la rassurer, de l'honorer, de lui prouver que je suis fort, car tant que je vivrai elle aussi vivra. Aujourd'hui j'existe, mais seul son souffle ineffable fait battre mon coeur.
Nadine, Princesse des anges, il me tarde pourtant de la rejoindre. -
«Un curieux entonnoir, ce rond-point descendant, car une partie présente un mauvais dévers qui vous entraîne vers l'extérieur. Les ronds-points ont parfois ce défaut de présenter un dévers dans le mauvais sens?: ce sont des cônes aplatis, le terre-plein central formant une butte et la route s'enroule ainsi sur un entonnoir inversé, un piège pour les camionneurs imprudents qui versent sur le côté.»