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UGA Éditions
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Le 24 octobre 1761, neuf mois après le scandale suscité par L'Amour des trois oranges, une « fable théâtrale » d'un genre nouveau où il éreintait ses rivaux, Carlo Goldoni et Pietro Chiari, Carlo Gozzi triomphe au San Samuele de Venise avec une deuxième « fable », Le Corbeau. Il y tempère sa veine satirique et, puisant toujours son inspiration dans les contes du napolitain Basile, il propose à son public une intrigue sombre, remplie de larmes et de sang, où le tragique se mêle au merveilleux. Victime de la malédiction d'un Ogre dont il a tué le corbeau, le roi Millo s'est épris d'une beauté idéale, introuvable, et a sombré dans la folie. Pour l'aider, son frère Jennaro a pris la mer et à Damas, il a enlevé la belle princesse Armilla. Ce faisant, il a excité la fureur vengeresse du père de la jeune femme, le cruel magicien Norando. Jennaro est alors confronté à un choix cornélien : voir mourir son frère bien-aimé par sa faute ou être pétrifié s'il lui révèle les dangers qui le menacent...
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Cantari arthuriens : romances italiennes du XIVe siècle
Musso Daniela
- UGA Éditions
- 20 May 2021
- 9782377472970
Performance d'un conteur qui se produit dans la rue, le cantare est un récit chanté ou psalmodié qui peut aborder de nombreux sujets. De ce genre intrinsèquement oral, les témoins écrits sont très précieux : ceux du présent recueil sont inspirés par les adaptations italiennes de la matière arthurienne tout autant que par les contes merveilleux. Tristan et Lancelot se livrent à un combat sans merci au Perron de Merlin, dans un récit suivant d'assez près un épisode de la réécriture du Tristan de Rusticien de Pise ; la cour arthurienne est menacée par un chevalier inconnu aux armes enchantées dans les cantari de Lasancis et du bouclier traître. Dans un troisième texte au sujet comparable, Hector, ensorcelé par Morgane, abat ses compagnons sans les reconnaître ; c'est Galaad, devenu chevalier ermite, qui intervient pour briser le charme et, dans le cantare qui lui est consacré, est le héros d'un conte hagiographique qui condense nombre de traits folkloriques. Enfin, Carduino, dans le cantare homonyme, et Gauvain, dans celui de la Pucelle Joyeuse, partent à la conquête d'une vouivre en traversant forêts, villes ensorcelées et châteaux enchantés peuplés de géants, magiciens, créatures métamorphosées. Les auteurs de ces deux beaux textes, forgés par l'intertextualité et par l'interpolation entre la culture populaire et la culture savante, adaptent dans une ambiance arthurienne leurs sujets, puisés à la source orale du conte.
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La vie et la carrière d'Émile Zola, intellectuel public par excellence, ont été suivies avec un mélange de fascination et de méfiance par les militants anarchistes de son temps. Des grands succès romanesques à l'affaire Dreyfus, et de là jusqu'à sa mort imprévue, son parcours a été commenté, critiqué, admiré, par ces révolutionnaires intransigeants qui auraient aimé pouvoir compter sur un écrivain célèbre parmi les fervents de leur cause. Cet ouvrage propose vingt-six articles parus dans la presse libertaire, précédés d'une étude historique, qui nous renvoient l'image d'un autre Zola que celui qui nous a été légué par l'histoire littéraire. Un Zola plus grand dans les défauts comme dans les qualités, un Zola tel qu'on a pu le lire, tel qu'on a pu le voir, le connaître, dans bien des cas lui parler, l'entendre. Un Zola tel qu'on a su l'imaginer et aussi un Zola qui a existé, à côté des autres qu'on connaît ou qu'on croyait connaître. Une autre Vérité qui est, elle aussi, en marche.
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Au début de l'ère du tourisme de masse, la planète est devenue le terrain de jeux des touristes-consommateurs. Dans ce contexte, quatre livres de voyage relatent les aventures souvent burlesques d'un Mark Twain haut en couleur, qui se présente comme un béotien mais se pique de science et d'art. Ses récits le dévoilent dans ses oeuvres, qui transforment le monde en une production esthétique reflétant ses obsessions personnelles. Les lieux funéraires, omniprésents, suscitent un travail introspectif où pointe l'angoisse de la mort. Dans le monde ainsi transmué affleurent çà et là des fragments de l'univers psychique de l'auteur en tant qu'artiste, engagé dans une démarche comparable à celle des peintres de Vanités du xviie siècle, que la persona perpétue sur le mode littéraire. Tourisme et vanité s'appuie sur le fonds prestigieux des archives Mark Twain de l'université de Berkeley et propose de nombreuses traductions inédites. Il délaisse l'aspect biographique des voyages de Samuel Clemens pour se concentrer uniquement sur la production textuelle, notamment dans ses rapports avec l'image.
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Le Roman de Torec conte l'histoire d'un jeune homme, Torec, qui part en quête de la couronne d'or volée à sa grand-mère longtemps avant sa naissance, et son mariage avec la jeune fille qui possède le diadème. Fondé sur quelques motifs de deux contes-types populaires, L'Anneau magique et L'Homme à la recherche de sa fiancée ou femme perdue, le récit trace le cheminement du héros éponyme. À travers de nombreuses aventures, autant d'épreuves, il retrouve la couronne et épouse la jeune fille, Miraude, qui la possède. Les éléments merveilleux de l'univers du conte associés à la réécriture de nombreux aventures et motifs de l'univers arthurien, tels l'adoubement, l'amour de loin, le tournoi pour la main d'une jeune fille, les festivités à l'occasion d'un mariage, le secours porté à une jeune fille en difficulté, les mises en garde contre un danger, les duels, le combat contre des lions et /ou des géants, les combats au gué d'aventure, caractérisent le récit comme une oeuvre intertextuelle et un roman arthurien nouveau et original. La technique narrative du récit rappelle celle du roman arthurien en vers, mais aussi celle du roman en prose avec ses annonces et clôtures d'épisodes. Le Torec, attribué à Jacob van Maerlant (1235-1290 /1300) et inséré au xive siècle dans la trilogie Lancelot - Queste del Saint Graal - Mort le Roi Artu en moyen néerlandais, appelée Lancelotcompilatie (87 000 vers), datée de 1320-1325, serait une traduction-adaptation d'un roman français perdu, *Torrez, le Chevalier au cercle d'or. Le récit présente un intérêt certain pour le médiévisme européen, son modèle français présumé n'étant pas attesté à ce jour.
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La contribution stendhalienne au genre biographique se produit à un moment charnière du XIXe siècle, marqué non seulement par le romantisme naissant, mais également par la formation des sciences historiques et l'émergence du métier d'historien. C'est aussi à cette époque que le genre doublement millénaire de la « vie », qui chantait les louanges de personnalités dont la gloire était consacrée par l'histoire et le temps, laisse progressivement place à la biographie, genre ancré dans l'actualité - parfois la plus immédiate - et qui jouit alors d'un grand engouement. D'où cette tension caractéristique des « vies » de Stendhal, écrites à divers moments de sa carrière littéraire, et ce choix éclectique d'hommes illustres : Haydn, qui lui permet d'affi ner sa théorie du Beau dans les arts ; Napoléon, dont la « vie » devient une réponse à un libelle anti-bonapartiste ; Rossini, dont le style vivace et le rejet des règles classiques sert la cause romantique de 1823 ; et Stendhal lui-même, alias Henry Brulard, cet individu « bien inconnu » qui souhaiterait se connaître. De par leurs spécifi cités et leur originalité, ces oeuvres mettent en lumière la plasticité d'un genre qui, en cette période mouvementée, s'avère propice à l'expérimentation et à l'innovation, tant dans le style que dans l'usage qui en est fait.
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Recits marquisiens - recits traditionnels des iles marquises
Jean-marie Privat
- UGA Éditions
- 5 December 2017
- 9782843103865
L'ethnologue Henri Lavondès a naguère longuement séjourné aux îles Marquises. Il a collecté et traduit de nombreux récits traditionnels marquisiens, parfois totalement inédits. Ce travail n'était connu que de rares spécialistes, parfois même non publié. H. Lavondés aimait la culture marquisienne et son peuple. Sa volonté était de faire connaître plus largement cette culture orale lointaine, pétrie de mythes, de légendes... et de poésie : « La pirogue flottait au-delà de la ligne des brisants ». Nous avons sélectionné une douzaine de ces récits oraux racontés par des conteurs des différentes îles ou vallées qui composent le paysage insulaire des Marquises. Les traductions sont accompagnées de commentaires et d'un glossaire qui permet aux lecteurs d'approcher les subtilités et les beautés de ces imaginaires culturels lointains, à la fois étranges dans leurs langages et proches dans les questions anthropologiques propres à la condition humaine : la terre et la mer, les hommes et les femmes, les animaux et les dieux, la parole et le vent, l'amour et la ruse, la vie et la mort, la volonté et le destin.
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énergie et mélancolie : les entrelacs de l'écriture dans les notebooks de S.T. Coleridge : volumes 1, 2 et 3
Page-Jones Kimberley
- UGA Éditions
- 5 February 2021
- 9782377472505
Durant toute sa vie, Samuel Taylor Coleridge, poète et philosophe romantique anglais, a consigné ses pensées et ses observations sous forme de fragments dans des Notebooks. Derrière cette écriture mosaïque se dessine l'histoire d'un esprit nourri d'une insatiable curiosité pour le monde naturel et la psyché humaine. Libre de toute contrainte, l'espace des Notebooks est peut-être celui qui s'ajuste le mieux au rythme si particulier de la pensée du poète. S'articulant autour de trois notions, l'entrelacs, le mouvement et la réversibilité, cet ouvrage propose de saisir le rythme et les variations d'une écriture et d'une pensée qualifiées par Coleridge de « polypiennes ». L'écriture des premiers carnets, essentiellement nomade, témoigne d'un plaisir de pérégriner et se nourrit de l'énergie d'un corps en mouvement. Toutefois, au fil du temps, le regard du poète substitue le diffus et l'absence à l'espace géopoétique. Que l'écriture carnétiste de Coleridge soit travaillée par l'énergie de l'intellect ou par l'affect mélancolique, elle est toujours mue par un dynamisme créateur. Ce qui rend ces textes si fascinants, c'est peut-être le refus ou l'inaptitude du poète à choisir ; Coleridge est toujours resté au « seuil de », ne franchissant jamais cette ligne qui aurait pu en faire soit un poète mystique, soit un poète maudit.
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Le pauvre Henri / der arme Heinrich : récit allemand du XIIe siècle de Hartmann von Aue
Von Aue Hartmann
- UGA Éditions
- 20 May 2021
- 9782377472222
La littérature médiévale allemande comprend de nombreux trésors encore inconnus du public français. Le Pauvre Henri est le seul texte composé par Hartmann von Aue, poète souabe de la fin du xiie siècle, qui ne soit pas une adaptation d'un texte français. Ce récit bref, très proche de l'exemplum, relate la punition qui s'abat sur un jeune chevalier oublieux de Dieu. Devenu lépreux, le héros tente de trouver un remède à sa maladie et apprend par un médecin de Salerne qu'il ne peut être sauvé que par le sang d'une vierge qui accepte de se sacrifier pour lui. Quelques années plus tard, la fille du métayer qui l'a recueilli consent au sacrifice suprême et part avec le Pauvre Henri en direction de Salerne a n de sauver son seigneur. Cette oeuvre originale, reposant sur d'anciennes légendes comme celle de saint Sylvestre, est à la croisée des croyances populaires et de la clergie de l'auteur. Elle est également le témoin de la variance des textes médiévaux : tandis que la version A demeure sans doute assez proche du texte aujourd'hui perdu de Hartmann, la version B nous offre une histoire différente dans laquelle la fille du métayer gagne en liberté et en autonomie. Pour la première fois, cette édition propose une traduction française accompagnée des versions A et B en mettant en relief leurs divergences, ainsi qu'une interprétation qui rend compte de l'arrière-plan théologique de l'oeuvre. En annexe se trouvent des textes complémentaires traitant la même thématique, notamment la légende de saint Sylvestre d'après la Kaiserchronik (Chronique impériale).
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Le flâneur et les flâneuses ; les femmes et la ville à l'époque romantique
Catherine Nesci
- UGA Éditions
- 29 March 2019
- 9782377471416
Peut-on concevoir un équivalent féminin du flâneur, cet observateur mobile et esthète de la rue que Walter Benjamin présentait jadis comme un outil conceptuel pour penser la ville moderne ? Si l'hégémonie du flâneur reste indéniable dans les documents et la réalité des pratiques urbaines, le rôle que les femmes jouent dans la culture romantique de la flânerie reste à interroger. Peut-on cerner les contours de la flâneuse, comme on a fait du flâneur un type aux incarnations diverses dans la culture parisienne du XIXe siècle ? Les flâneuses sont-elles des flâneurs incomplets, voire épisodiques ? Autant de questions auxquelles cet essai apporte des réponses nuancées, à partir d'une étude renouvelée de la figure du flâneur dans le Paris romantique. Parcourant d'abord la scène mouvante de la flânerie populaire, puis son incarnation roman balzacien, l'interrogation se porte ensuite vers les pratiques de marche dans la ville, d'écriture de la ville et de construction de soi chez Delphine de Girardin, George Sand et Flora Tristan. Exprimant un imaginaire tout à la fois citadin et féminin, ces écrivaines traduisent une soif de nouveaux cadres d'expérience et de représentation pour les femmes dans la ville.
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Une parole inquiète ; Barthes et Foucault au Collège de France
Guillaume Bellon
- UGA Éditions
- 28 February 2017
- 9782843103636
Figures majeures du « moment théorique » de la pensée française, Roland Barthes et Michel Foucault ont été également de grands professeurs. Au Collège de France, ils ont, chacun à leur manière, affronté les difficultés de la prise de parole et n'ont eu de cesse d'esquiver « l'ordre du discours », son « pouvoir » ou son « autorité ». Le présent essai, à partir d'une analyse génétique de la fabrique menant de l'archive enseignante (notes manuscrites ou enregistrements sonores) au livre, fait dialoguer cours et oeuvre, afin de cerner le propre d'une attention constante et inquiète au discours. Alors que l'édition des cours et séminaires des deux auteurs se poursuit, ce travail se veut une contribution à l'histoire, encore à écrire, de l'évolution et des impasses du magistère enseignant durant ces années.
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Au moment où l'oeuvre de Marguerite Duras fait son entrée dans la « Bibliothèque de la Pléiade », voici le premier ouvrage entièrement consacré à ses documents de travail, conservés à l'Institut pour la Mémoire de l'édition contemporaine (IMEC) et dans le fonds Jean Mascolo. Invitant le lecteur à découvrir les coulisses de la création, Les archives de Marguerite Duras aborde le travail de l'écrivain sous un jour inédit : motifs, personnages, imaginaire et style sont révélés dans leur devenir. Deux perspectives génétiques se croisent : l'une, inscrivant l'oeuvre dans l'histoire de sa production ; l'autre, poétique, analysant la naissance d'un style, les tensions formelles ou génériques, les choix opérés par l'auteur. Découvrir la matérialité de l'archive, son imaginaire, le jeu de l'écriture et des réécritures, permet d'interroger de manière renouvelée l'unité, le sens, la portée d'une oeuvre sans cesse en mouvement.
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Cet ouvrage collectif examine les liens qui unissent Stendhal, malgré ses dénégations, à Winckelmann. Il s'efforce de dégager les principaux aspects de la réception du savant allemand par l'écrivain français, et de mettre en évidence les termes du dialogue que ce dernier instaure avec l'historien de l'art.
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Le devin maudit : Merlin, Lailoken, Suibhne : textes et étude
Philippe Walter
- UGA Éditions
- 20 May 2021
- 9782377472147
Merlin, Lailoken, Suibhne : trois figures du devin appartenant à trois provinces celtiques, respectivement le Pays de Galles, l'Écosse et l'Irlande. Trois personnages, trois énigmes et trois destins qui se rencontrent sur le champ du mythe. À partir de trois textes majeurs du xiie siècle ici traduits : la Vita Merlini du clerc gallois Geoffrey de Monmouth, la Vita Kentigerni et la Folie de Suibhne, texte mythologique irlandais, cet ouvrage dessine un portrait du devin celtique d'après ce que le Moyen Âge chrétien en conserve. Disqualifié par le prêtre ou l'évêque qui lui ôtent son privilège sacré, le devin ne possède plus guère que la science encyclopédique pour fonder sa légitimité. De son antique don prophétique, il ne reste plus que l'étrange discours d'une poésie sacrée où se lisent les signes incertains de l'Histoire.