Woodlands, aux limites de l'Écosse, face à la mer du Nord, un manoir en ébullition. Au premier étage, Harriett Abbott est retrouvée morte dans son lit, étouffée avec un coussin. L'enquête est rapidement confiée à Nigel Moorehead, inspecteur de Scotland Yard qui se trouvait déjà sur place à l'occasion d'un mariage qui n'aura pas lieu. Il est accompagné de sa fille unique, la très belle Teresa Burrow-Shawn, professeur à Oxford, qui aime le thé, les chaussures et Shelley. Gravitant autour de l'énigme, l'inspecteur du comté, qui peut regretter de se faire voler la vedette par le Yard, et l'adjoint de Moorehead : Ethan Keynes, mais également le clan Keegan, dont les secrets de famille semblent aussi profonds que les cuvettes naturelles de l'Anse de Northfield d'où pourraient surgir d'autres cadavres. Sentiments acerbes, regards profonds, vies qui se croisent et s'entremêlent et un meurtrier, qui n'est peut-être pas celui qu'on croit.
Quand Julien Amiot est envoyé à Saint-Jean-de-Luz pour dénouer une affaire de meurtre, personne dans la commune basque ne croit au succès du policier parisien. Et encore moins le capitaine Bixente Etchart, fort de son expérience locale, qui, pour l'instant, patauge dans ses recherches. Les deux hommes vont travailler de pair, sur fond de rivalité, de rancoeurs et de jalousie. Le policier parisien, qui connaît la ville depuis son enfance, n'a pas été envoyé par hasard : la cité des Corsaires n'a aucun secret pour lui.
« Mercenaire du crime et volontaire pour n'importe quel trafic louche, pourvu que cela me rapporte, voici ma carte de visite. C'est un métier qui n'exige pas de compétences particulières pense-t-on, tuer (ou éliminer) ne paraît pas difficile. En réalité cela exige une quantité de qualités, autant que pour être pilote de course ou pianiste. Je dois être patient, bon observateur, avoir la main ferme et du sang froid pendant l'« action » et surtout, je ne dois pas être embarrassé par une conscience tatillonne et volubile ou par un coeur d'enfant de Marie. Bien que je ne me souvienne pas d'avoir eu à supprimer un honnête travailleur, un bon époux ou un brave à trois poils, je le ferais si cela m'est commandé et payé car qui sait quelle crapule se cache derrière l'apparence de l'honnête homme ou de la femme sérieuse ? »
Didier Méroni est un citoyen comme des millions d'autres, menant une petite vie tranquille en Haute Normandie, entre sa famille et son travail d'ouvrier fondeur. Jusqu'au jour où il perd et son emploi et son épouse qu'il surprend dans d'autres bras. C'est alors que commence une lente descente en enfer : divorce, éloignement de sa fille de douze ans, recherche d'un emploi et désoeuvrement total. Fragilisé psychologiquement, et afin de faire face aux difficultés financières du quotidien, il décide de « faire un coup », un seul, qui lui permettra de se reconstruire et de se mettre à l'abri. Ça peut marcher... si le hasard ne s'en mêle pas.
Été 1938. À Houlgate, station balnéaire du Calvados, une dame du meilleur monde s'éprend d'un séduisant employé saisonnier. En septembre 1939, le jour même de la déclaration de guerre, un pêcheur retrouve le corps de la malheureuse, abandonné sur la plage au voisinage du kursaal. L'enquête démarre dans l'ambiance de la « drôle de guerre », ralentie par l'absence de nombreux hommes mobilisés. Des difficultés supplémentaires vont se présenter avec l'arrivée des troupes d'Occupation en juin 1940. La victime ayant eu antérieurement à son service une jeune Allemande, la possibilité d'une affaire d'espionnage vient en outre compliquer la donne. Enfin la petite Simca de la victime avait été volée la nuit du drame, peut-être en relation avec le meurtre. Beaucoup de pistes donc seront passées au crible avant que soit enfin faite la lumière complète...
Paris, demain. Une nuit d'été dans la capitale tentaculaire assommée par la canicule. Les rues sont calmes, peut-être un peu trop. Pas un souffle d'air, le silence pour seule rumeur. Et pour cause : véhicules à l'arrêt, poussettes abandonnées, corps inanimés sur le bitume... La cité, en un instant, est devenue le théâtre d'un mal étrange et foudroyant. Pour les rescapés, le cauchemar commence.
À Paris en novembre 1962, Alicia Grandin est tuée par trois hommes. Dieu l'accueille dans son royaume, puis la renvoie sur Terre. Tout commence. Alicia et son amie Adeline traquent les coupables pendant que l'inspecteur Pierre Jaspar mène l'enquête. Le policier est confronté à des forces invisibles, à deux femmes vengeresses et un inconnu portant une redingote. « La prostituée releva le couteau et tourna la tête vers Alicia. Elle la regarda en lui souriant, puis planta le couteau dans la poitrine de Robert, une fois, deux fois, trois fois... plusieurs autres fois, avec un acharnement et une frénésie diabolique. Ses cris et ceux d'Alicia traversèrent la longue avenue, des hurlements de louves enragées. Il y avait en eux une énergie remplie de certitudes nourries des souffrances de la femme. »
Si vivre à Agen est à la portée de tout le monde, y finir d'aussi étranges façons à de quoi titiller le commun des mortels.... L'inspecteur Vladimir Karnaukhov sait bien que ses semblables sont multiples. Il sait sentir leurs troubles, déceler leur failles et débusquer leurs démons. Mais cette enquête va l'obliger à revoir des connaissances en sciences humaines qu'il croyait gravées dans le marbre de ses certitudes. Le jeu social auquel il va participer, le mettra en présence d'une galerie de portraits destinés davantage à le perdre qu'à le faire progresser pour découvrir cette vérité à laquelle tout le monde aspire si, bien sûr, elle n'est pas trop dérangeante. Que ces événements tragiques croisent le monde du cabaret donne aux artifices dont chacun se pare, un sens et une tournure imprévus. Ils rapprochent le bien du mal en dissipant la frontière qui les sépare, sans pour autant mettre en évidence ce qui leur va le mieux. L'inspecteur va devoir redoubler de discernement pour révéler les souffrances et faire tomber les masques. Mais sait-on jamais qui sont les autres ? Ce que nous sommes ? Ce qu'il faut laisser de soi pour mieux comprendre l'autre ?
Alors, depuis vingt ans, oui vingt ans déjà, tout le monde me croit concertiste. Bien sûr pour donner le change, je travaille mon piano plusieurs heures par jour. Je vois des maîtres pour me perfectionner en vue des concerts, je fais des « Master classes », des stages. Je fais tout ce qu'il faut pour que personne n'ait le moindre doute à ce sujet. Et comme je suis vraiment passionné par le piano, enragé même, je n'ai pas vraiment beaucoup de mal à convaincre ceux qui ne demandent qu'à me croire. Pour le commun des mortels, une Étude de Chopin, c'est une Étude de Chopin. Basta. J'en interprète quelques-unes à ma façon, et mon béotien ne se pose aucune question. Pour lui je suis un véritable artiste. C'est un odieux mensonge. La vérité, c'est que pour gagner ma vie j'exerce une profession parallèle. Un métier qui lui aussi demande beaucoup de doigté, surtout en public. Je vous ai prévenu. J'ai un côté obscur...
"- Où est ma fille ? Dites-moi où est mon enfant, je vous en supplie... implora Denise, mais son agresseur resta de marbre. L'inconnu avait déposé délicatement Loïs sur un matelas. La petite fille eut juste le temps d'apercevoir d'autres lits avant que la lourde porte se referme sur elle. Au matin elle fut réveillée par une petite main qui caressait sa joue. - Je m'appelle Cristal et voici Simon, comment tu t'appelles ? - Loïs. - Cette enfant est un ange. Elle est si belle, paraît si pure avec ses boucles blondes, sa peau de porcelaine et ses yeux si bleus. - Elle vaut bien un petit supplément, dit l'inconnu en tendant la main vers son interlocuteur. Elle n'est arrivée qu'hier soir. Personne n'y a encore touché. - Alors elle a encore plus de valeur, dit-il en sortant quelques billets qu'il glissa dans la poche de la chemise de l'inconnu."
Cinq femmes passent une semaine de vacances dans le golfe du Morbihan. Est-ce un hasard si un ressortissant belge trouve la mort dans le seul hôtel de Saint-Gildas-de-Rhuys, station désertée des touristes en cette semaine de Toussaint ? Pour le commissaire Guehennec, le hasard n'a de sens que par sa nécessité et il y a forcément un lien !
- Il y a un hic, pressentit immédiatement Léa. Pour garder le suspense, le commissaire partit chercher un café et revint, quelques minutes plus tard, le gobelet brûlant dans les mains. Enfin, il reprit: - Mais, nous ne sommes pas dans le cas d'un crime «
Affectée à la P.J. de Lyon, le lieutenant Lou Grimaud est confrontée dès sa prise de fonction à une série de meurtres aussi subtils que violents. Comme si le tueur, mélomane et pervers, l'avait attendue pour la tester. La musique de Mozart, n'adoucit pas vraiment les moeurs. Jeu de piste noire sur fond d'opera seria, une sombre partition où la moindre erreur peut conduire à la mort du chasseur sur la trace du fauve, une partie d'échec entre un chef d'orchestre masqué et une inspectrice, aussi obstinée que séduisante, qui apprend vite la musique.
Un avion en détresse, un orage de fin du monde qui l'emmène au crash au coeur d'une région montagneuse et désertique au centre du Kenya. De toutes les personnes à bord, elles sont deux à survivre au chaos effroyable de l'accident : Mylêna Milan et Julien Levernois. Deux inconnus qui se retrouvent agrippés l'un à l'autre et qui, en l'absence de secours rapides, vont s'épauler et partir à l'aventure pour sauver leur vie. C'est ainsi que débute leur histoire... Une histoire dont la prolongation les conduit dans une maison perdue aux fins fonds d'une campagne française. Ils espéraient pour la circonstance, passer une soirée plaisante ; malheureusement, très vite tout a dérapé. Au petit matin, Levernois groggy a tout oublié, ou presque, des évènements du début de nuit ; Mylêna quant à elle, n'est plus dans la demeure... Tenace, acharné, inébranlable malgré les difficultés et menaces dont il est l'objet, Julien Levernois s'obstinera à démêler les fils d'une énigme oppressante ; il ira jusqu'au bout, là où il a rendez-vous avec son destin...
Janet Danton, originaire de Hastings en Angleterre, est une jeune flic à l'enfance douloureuse. Elle va se trouver plongée au coeur d'une enquête sur des meurtres dont les fils qu'elle va patiemment démêler vont inexorablement la replonger dans un passé qu'elle aurait préféré oublier.
Dix-neuf heures quinze, la nuit est tombée sur Paris, Justine s'apprête à fermer son magasin. Perdue dans ses pensées, elle ne l'a pas entendu entrer. Elégant, distingué, il achète une écharpe de soie brodée. Deux heures plus tard, elle entend à la radio qu'une jeune femme vient d'être étranglée à l'aide d'une écharpe de soie brodée... Cette fois encore, Marie-Antoinette, avec émotion, nous fait entrer dans l'univers d'une famille durement touchée par le destin.
Qui aurait pu penser que la sérénité de notre village, où la vie jusqu'alors suivait paisiblement son cours, allait subitement être bouleversée par un crime commis dans des conditions abracadabrantesques ? La victime tuée dans une pièce hermétiquement close, il n'en fallait pas davantage à mes ouailles pour déceler là l'ombre de Satan ou celle de la « Main Noire ». Quant à moi, j'ai tout naturellement invoqué le ciel. Mais comme il tardait à répondre, j'ai dû prendre les choses en mains...
Évelyne Soulat, capitaine de gendarmerie, doit faire appel à un profiler pour résoudre son premier crime en série. Sa complicité avec Éric Dampierre conduit le duo sur des pistes de l'impensable, des enquêtes compliquées, dans lesquelles des criminels deviennent à leur tour des victimes. Des scénarios insensés laissent le lecteur en permanence sur une corde raide, et en haleine, pour identifier des personnages lancés dans un labyrinthe du crime. La chute est stupéfiante, comme un saut à l'élastique. L'auteur a délicatement tendu un piège à ses lecteurs, pour leur plus grand divertissement. En cas de vertige, s'abstenir.
Des meurtres, des enlèvements ont lieu à quelques semaines d'intervalle en Suisse, en Valais et à Fribourg, et à Chiavari en Italie. Qui est tué ou kidnappé et pourquoi ? Quel est le lien entre ces trois événements ? Comment les personnes enlevées vivent-elles, au quotidien, leur séquestration ? Comment vont collaborer les trois policiers chargés de ces affaires qui ont un mystérieux message comme seul point commun ? Comment se situent les protagonistes face au contexte mondial actuel fait de terrorisme aveugle, de crise économique, de racisme rampant ou déclaré, de guerres et d'émigration ? Dans quelles circonstances les protagonistes sont-ils confrontés à l'odeur entêtante et puissamment évocatrice du foin coupé ? Pour connaître les réponses à ces questions, il ne reste qu'à lire ce récit en espérant qu'il apporte à ses lecteurs, plaisir, angoisse, évasion et réflexion...
En 1984, une puissante organisation criminelle déverse un flot considérable de produits stupéfiants sur l'Europe de l'Ouest. Un légitime mouvement de défense devrait permettre des destructions concomitantes de plusieurs laboratoires clandestins, en même temps que l'extraction d'otages, français pour la plupart, y servant de boucliers humains. Dans ce but, inexorablement poussées par leurs passions, des forces spéciales se projettent sur des sols étrangers, notamment dans les Carpates. Un de ces spécialistes, durement frappé par un double deuil familial, tente de se reconstruire en rejoignant la Cause. Mais, placé devant une situation extrêmement ambiguë, et déchiré par l'obligation d'un choix éminent et délicat, il tombe une seconde fois dans les ténèbres de l'alcool, du jeu et des femmes faciles. Sa pugnacité lui permettra de revenir lentement dans la confiance de l'autre, et peut-être aussi de s'ouvrir à un nouvel amour. Arrivé au terme du parcours, se reconnaîtra-t-il encore dans le jeune montagnard qu'il était autrefois, là-bas dans ses Pyrénées natales, ou encore dans l'amant de cette jeune Kazakh, restée, jusqu'à une mort brutale, son plus fidèle agent de renseignements ?
La neige tombe abondamment sur la vallée. La partie de chasse est terminée depuis bien longtemps et Georges, toujours si pressé de retrouver son épouse, ne revient pas. Que lui est-il arrivé ? Que s'est-il passé dans la forêt ? À travers ce roman policier faisant la part belle aux émotions fortes, Marie-Antoinette évoque ce terrible problème qui ne devrait plus exister à notre époque : « le refus des êtres différents ».
« le seul mode de perturbation d'un cours pratiqué en ces lieux consistait à murmurer. Bouches closes, sans qu'aucun geste ni mimique ne trahisse qui que ce soit, toute la classe murmurait... un bourdonnement sourd, plus ou moins fort, plus ou moins modulé, à rendre fou n'importe quelle victime de cette coutume immémoriale dans ce genre d'établissement... Eh bien en fait d'"école libre" comme ils avaient et ont toujours le culot de qualifier les boîtes confessionnelles, j'avais découvert au Sacré-Coeur l'"école de la lâcheté" ! » La découverte d'un cadavre au sein même de l'institution va permettre à travers l'enquête de découvrir des personnages pas vraiment en odeur de sainteté. L'auteur s'est inspiré de ses cinq années vécues en internat chez les Jésuites pour dénoncer à travers une farce policière les travers de l'Institution et de ceux qui la représentaient à la fin des années cinquante. Un livre sans concession sur des méthodes et des pratiques très éloignées des valeurs dites « chrétiennes ».
Ce 21 juin, jour de la fête de la musique, un corps gît dans une flaque de sang, un enfant se débat entre la vie et la mort, d'un téléphone portable une sonnerie joue la sonate Au clair de Lune. Théodore Lordoni, brillant commissaire de police aimé de tous ses collègues, déchire le procès-verbal qu'il était en train de rédiger. Il sanglote, ses poings cognant les murs de son bureau, un cri rauque et long sort soudain du plus profond de son être. « Foutez-moi la paix. » Pendant ce temps-là, dame Loire clapote...
« Alors voilà : elles vont toutes mourir... Les unes après les autres... Tu l'apprendras par les journaux que ta putain d'auxiliaire médicale te lit sans doute tous les jours, ou par la télé. Tu ne pourras rien faire pour les avertir... Et je te jure qu'elles sauront avant de mourir !.. » Les mousquetaires du SRPJ de Lyon sont sur les dents : un tueur en série frappe ! Et celui-ci utilise un modus operandi particulièrement tordu... Autour du cou de ses victimes, une énigme bien étrange : « Un pour toutes, toutes comme elles ! » Épaulés par la sémillante Sylvianne de Ronzon, profileuse parisienne chouchoute des médias, Addamah et Manset se lancent dans une traque d'autant plus vitale que les meurtres... rituels se succèdent désormais à un rythme alarmant. Et que le serial killer nargue la police... Qui est-il ? D'où vient-il ? Pourquoi cet acharnement ? La traque les mènera de la tour Incity de Lyon à Annecy, Grenoble et Chambéry... pour un dénouement en forme de coup de théâtre.