Persuadé de l'imminence de l'effondrement et de l'urgence à agir face à la catastrophe climatique, Pierre Savidan, un gourou écologiste arrivé presque par accident à l'Élysée, met en place des mesures drastiques : covoiturage obligatoire, scoring écologique incluant le nombre des naissances et les modes de consommation... Bientôt ouvrent des centres de rééducation idéologique qui accueillent les réfractaires, de plus en plus nombreux. Car, dans la société, les colères montent et se multiplient. Olivier Fleurance, patron d'un grand groupe agroalimentaire, fédère les oppositions et mène la rébellion au milieu du chaos naissant.
Savidan avait-il bien conscience que ses convictions l'amèneraient à affronter ce dilemme philosophique : pour sauver l'humanité, faut-il en sacrifier la moitié ?
Metz 1789. Le vigneron Lefèbvre est sauvagement assassiné. Le vétérinaire Augustin Duroch découvre par hasard son cadavre, pris en glace dans la Seille. L'homme travaillait dans les vignes des notables de Metz, dont le conseiller au parlement Roederer et le maître échevin Maujean.
L'ambition politique du conseiller Roederer inquiète l'artiste vétérinaire Augustin Duroch qui se passionne pour les élections aux états généraux. A cette occasion, des factions rivales s'affrontent d'une manière préoccupante. Tandis que la misère désespère le peuple, les privilégiés donnent des réceptions musicales, se livrent au libertinage, vivent dans l'insouciance. L'arrivée d'une belle harpiste dans sa ville natale fait naître jalousies et médisances. Dans tout le pays, des rumeurs inquiétantes accusent des bandes de pillards d'attaquer les villages et les châteaux et laissent entendre que les Juifs se livrent à des trafics...
Dans ce milieu où s'accumulent les menaces, la disparition d'un vigneron, à la veille de la Saint-Nicolas, plonge Augustin Duroch dans une affaire complexe où trempent les personnalités en vue de la ville de Metz
Anne VILLEMIN-SICHERMAN, médecin gynécologue, a créé le personnage d'Augustin Duroch, artiste vétérinaire enquêteur, en hommage à son père, dernier maillon de trois générations de vétérinaires. Passionnée par le XVIIIe siècle, elle plonge ses lecteurs au coeur de la vie quotidienne sous l'Ancien Régime. Elle a obtenu le Prix de la ville d'Hagondange 2017 lors du Salon du livre féminin et le Prix Historia 2019 du roman policier historique et le Prix Littré 2019 décerné par le groupement des médecins écrivains
Une Parisienne, élevée par de riches cousins et lassée de ce milieu snob, a épousé un hobereau de la Haute-Auvergne, qui l'emmène dans son château des Bois-Noirs. Dans cette région perdue sous la neige, au milieu des brouillards, Hélène, surprise par la vétusté et l'abandon d'une antique demeure, plus semblable à une prison qu'à un château, s'efforce de s'adapter à une vie déconcertante où elle s'engage pourtant avec toute sa loyauté. Elle sera aidée par l'amitié affectueuse - et bientôt passionnée - de son beau-frère. Leurs intérêts ne tardent pas à s'opposer à ceux du mari. Dans ce conflit, Gustave le Taciturne, qui nourrit pour sa femme un sombre et insatiable amour, deviendra irrésistiblement le ministre d'un destin qui a fait séculairement de cette maison le royaume de la mort la plus cruelle.
Il vit à Londres, au 221 B Baker Street à la fin du dix-neuvième siècle. Il a des idées un peu bizarres... Il se passionne pour certaines branches de la science. Il est assez calé en anatomie, est un chimiste de premier ordre qui, malgré des études très décousues et excentriques, a amassé un tas de connaissances peu ordinaires. Il n'est pas aisé de le faire parler, bien qu'il puisse être assez expansif quand l'envie lui en prend. Il joue du violon.Il a un métier : dénouer des énigmes étranges auxquelles il est le seul à pouvoir apporter une solution. Il a un défaut : il affectionne les drogues. Il a un ami : le docteur Watson, témoin et narrateur de ses aventures. Son créateur, Arthur Conan Doyle, a inventé le récit policier moderne. Il s'appelle Sherlock Holmes.
Traduction nouvelle de Eric Wittersheim Edition bilingue Illustrations de Sidney Paget
On trouvera, dans ce premier volume : Romans - Une étude en rouge- Le Signe des quatreNouvelles Un scandale en Bohême, La Ligue des rouquins, Une affaire d'identité, Le Mystère de la vallée de Boscombe, Les Cinq Pépins d'orange, L'Homme à la lèvre tordue, L'Escarboucle bleue, La Bande tachetée, Le Pouce de l'ingénieur, L'Aristocrate célibataire, Le Diadème de béryls, Les Hêtres-Dorés, Flamme d'argent, Le Visage jaune, L'Employé de l'agent de change, Le Gloria Scott
Il vit à Londres, au 221 B Baker Street à la fin du dix-neuvième siècle. Il a des idées un peu bizarres... Il se passionne pour certaines branches de la science. Il est assez calé en anatomie, est un chimiste de premier ordre qui, malgré des études très décousues et excentriques, a amassé un tas de connaissances peu ordinaires. Il n'est pas aisé de le faire parler, bien qu'il puisse être assez expansif quand l'envie lui en prend. Il joue du violon. Il a un métier : dénouer des énigmes étranges auxquelles il est le seul à pouvoir apporter une solution. Il a un défaut : il affectionne les drogues. Il a un ami : le docteur Watson, témoin et narrateur de ses aventures. Son créateur, Arthur Conan Doyle, a inventé le récit policier moderne. Il s'appelle Sherlock Holmes. Traduction nouvelle de Eric Wittersheim Edition bilingue Illustrations de Sidney Paget
Le grand retour du maître du polar. Vingt après après La Sirène Rouge et Les Racines du Mal, Maurice G. Dantec revient au roman noir avec une oeuvre totale, "Les Résidents". Un roman trinitaire qui se déroule en Amérique du Nord. Le premier "livre" suit Sharon, jeune américaine victime d'un viol collectif et qui laisse derrière elle de nombreux cadavres au bord de la route, mais aussi Novak un immigré serbe coupable d'une tuerie de masse dans son lycée canadien. Le "livre deux" est consacré à Vénus, séquestrée par son père pendant 15 ans, tandis que le troisième "livre" aborde la rencontre de cette trinité dans le cadre d'un projet des services secrets américains. Intimiste et puissant, techno-thriller redoutablement efficace, Les Résidents balaye les travers de notre société contemporaine : tuerie de masse, société en réseau, pornographie sur internet, intelligence artificielle, théories de la conspiration, rebellion des années soixante-dix...
Une jeune Bridget Jones française et un misanthrope américain amateur de bonne chère plongé dans une enquête passionnante.
Paris. Pour fêter ses 40 ans, Anne Darney s'apprête à prendre l'avion à la recherche de son amour de jeunesse, Daniel Harlig, histoire de s'affranchir d'un souvenir qui l'obsède et aura contribué à l'échec de toutes ses relations amoureuses. Elle a décidé, plus de vingt ans après, de retrouver ce garçon américain qui lui avait fait la promesse, un jour, de venir la chercher. Mais ce que Anne va trouver à San Francisco ne ressemble en rien à une bluette... Pour connaître toute la vérité sur ce qui lui apparaît vite comme " l'affaire Daniel Harlig ", il lui faudra convaincre un inspecteur de police fraîchement retraité, Bill Rainbow, grand amateur de gastronomie dont la corpulence n'est pas sans évoquer celle d'Orson Welles, de reprendre du service. En échange de la confection par Anne, cuisinière émérite, d'un repas de Noël digne du Festin de Babette, Bill va accepter de reprendre cette enquête qui le mènera à une découverte stupéfiante. Ce roman policier psychologique et charnel, truffé d'hommages à Alfred Hitchcock, où les secrets intimes enfouis dans le passé se mêlent aux appétits les plus crus, est ancré totalement dans l'époque, l'action se situant essentiellement aux États-Unis en décembre 2008, en pleine récession mondiale, un mois après l'élection de Barack Obama. En bonus, la présence de fiches cuisine à la fin du roman, reprenant les plats qui composent le festin élaboré par les deux protagonistes du livre (recettes originales du chef Éric Léautey, auteur de nombreux ouvrages sur la cuisine et chef de la chaîne Cuisine.TV).
Il vit à Londres, au 221B Baker Street, à la fin du dix-neuvième siècle. Il a des idées un peu bizarres... Il se passionne pour certaines branches de la science. Il est assez calé en anatomie, est un chimiste de premier ordre qui, malgré des études très décousues et excentriques, a ammassé des tas de connaissances peu ordinaires. Il n'est pas aisé de le faire parler, bien qu'il puisse être assez expansif quand l'envie lui en prend. Il joue du violon. Il a un métier : dénouer les énigmes étranges auxquelles il est le seul à pouvoir apporter une solution. Il a un défaut : il affectionne les drogues. Il a un ami : le docteur Watson, témoin et narrateur de ses aventures. Son créateur, Arthur Conan Doyle, a inventé le roman policier moderne. Il s'appelle Sherlock Holmes.
Le Directeur de la Fondation Mozart détient-il une authentique partition inédite du Maître ? Quel est le sens du message que des amis francs-maçons ont caché dans le pianoforte de Wolfgang-Amadeus ? Une pianiste américaine a-t-elle bien un lien mediumnique avec Mozart,Schubert,Liszt,Prokofiev...Lui dictent-ils des oeuvres-post mortem-?
De Vienne au Fort de Brégançon, de Paris à Bâle et New-York, Sébastien PACI nous initie aux secrets les plus éclairants et les plus inatendus du monde de la musique. Cependant, l'envers de l'univers de la culture et du raffinement pourrait bien être criminel.
Dans cette affaire hors du commun mais basée sur des faits et des personnages réels, quels ont été les rôles d'Aurélie Filippetti et de François Hollande ?
L'auteur est né à Villerupt (Meurthe &Moselle) en 1974 et habite Metz. D'abord professeur de Lettres puis inspecteur de l'éducation nationale, il devient conseiller à la Direction rérionale des Affaires Cuturelles du Grand Est.
Sébastien Paci a étudié la musique au conservatoire d'Esch sur Alzette (Luxembourg), ses oeuvres publiées en Allemagne, sont jouées dans le monde entier. Dans Tombé du ciel, il associe sa fine connaissance du milieu musical à son attrait pour les sociétés occultes et son goût du roman policier.
- Une belle nuit, Jugonde ! Une nuit lourde de promesses ! Il humait : - Sentez-vous ? L'air véhicule des relents de meurtre. Je discerne un subtil parfum de police répandu partout. Cette soirée m'évoque certaines fins de journées d'été orageuses où l'on surprend, le long des caniveaux, des fuites de rats ; où des nappes de vapeurs empoisonnées, remontées des égouts, stagnent au ras des trottoirs. L'air sent la mort, ce soir ! Le secrétaire considéra son patron avec des sentiments proches de l'inquiétude. L'homme à la mine de hibou était-il un avocat ou un nécromant ? - En voiture ! reprit Lepicq. En voiture pour la maison du crime ! Nous allons découvrir comment on a tué, et qui a tué ! Nous allons tout découvrir ! Jamais je ne me suis senti aussi vivant que ce soir, où nous descendons chez les morts ! Cercueils, croque-morts et pierres tombales pour deux cadavres sans assassin. Et pour Prosper Lepicq, une course endiablée après le corps du délit. Une enquête magistrale à la manière noire.
Un 1er roman...inspiré d'une expérience de quelques années d'enseignement dans une école de cité.
UN POLICIER PLEBISCITE PAR UN COMITE DE LECTURE CITOYEN (toutes les notes sur lesnouveauxauteurs.com)
"Répercussions" a remporté le prestigieux prix Dora-Suarez du Premier Roman 2018.
Kevin White est amnésique partiel et séquentiel depuis l'enfance. Pour résumer, chaque jour, à partir de 17h jusqu'au réveil le lendemain matin, il ne se souvient absolument de rien.
Pour pallier à ce handicap particulièrement gênant, Kevin organise sa vie de façon méthodique : repères de temps, post-it, aides psychotechniques... Toute sa vie est minutée et organisée pour qu'il subisse le moins de préjudices possibles.
Mais un jour, sa vie bascule. Kevin se réveille dans la salle des coffres d'une banque fédérale ! Trois millions de dollars ont disparu alors que les portes de la banque sont restées fermées toute la nuit et qu'il n'y a ni témoin, ni braqueur.
Sans souvenir, il devient aux yeux des enquêteurs le suspect numéro 1 de ce casse pour le moins insolite.
Mis en examen, Kevin va alors devoir remonter dans son passé pour découvrir la vérité sur cette histoire... et sur sa vie.
Ce qu'ils en ont pensé :
"Bluffant, Surprenant, Captivant, un véritable page-turner ! Un thriller psychologique que je vous recommande." Les lectures de Cath
"Ce roman m'a complètement retourné le cerveau et croyez-moi dans le bon sens du terme! Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un thriller aussi bien ficelé, aussi machiavélique, aussi incroyable, aussi imprévisible! Cette lecture aura été un pur régal du début à la fin, à tel point que j'ai eu beaucoup de peine à m'arrêter le soir tellement j'étais accro à cette histoire." Évasions Littéraires
"Et là, commence tout le machiavélisme de l'auteur.. J'ai émis 1000 hypothèses, j'étais sûre d'avoir deviné, je tenais le coupable, j'avais le modus operandi ! Et à chaque théorie que j'échaffaudais, patatra ! Il fallait recommencer, ce n'était pas la bonne.. Je dois dire que je n'ai pas vu venir la chute et c'est ce que j'ai aimé le plus dans ce livre." Et tu lis encore
"Quel plaisir de lire une histoire de braquage étant donné que c'est très rare ces dernières années. Une vraie et pure histoire de casse comme on aime. Exit les thrillers sanglants et les policiers à la dérive. Ici on parle d'intelligence extrême, de manipulation, mais aussi de maladie et de schizophrénie." Évadez-moi
"Tout est bien ficelé, on va de rebondissements en retournements de situation. On ne peut pas imaginer une fin pareille! Donc un tout bon du début à la fin et ça il fallait le faire. De plus, le personnage de Kevin est excellent, attachant, bourré d'humour, on ne peut que l'aimer. Un premier thriller bluffant qui se lit d'une traite tellement il est prenant. Je verrais bien cette histoire adaptée sur grand écran d'ailleurs ça donnerait un super film à suspens !" Livres Addict
Un petit criminel toxicomane est trouvé abattu, le visage atrocement défiguré, au bord de la rivière Aker à Oslo, un vendredi soir. Cela n'éveille guère l'attention. Mais lorsque l'avocat de la victime est également trouvé assassiné dans son appartement quelques jours plus tard, l'affaire prend une autre tournure. La police, qui a chargé l'inspecteur Hanne Wilhelmsen de l'enquête, entrevoit alors les contours d'une mafia de la drogue particulièrement bien organisée. Elle se doute rapidement que derrière celle-ci se trouve le monde des privilégiés de la société norvégienne. Mais qui est véritablement impliqué ? Et jusqu'à quel point ? Un petit criminel toxicomane est trouvé abattu, le visage atrocement défiguré, au bord de la rivière Aker à Oslo, un vendredi soir. Cela n'éveille guère l'attention. Mais lorsque l'avocat de la victime est également trouvé assassiné dans son appartement quelques jours plus tard, l'affaire prend une autre tournure. La police, qui a chargé l'inspecteur Hanne Wilhelmsen de l'enquête, entrevoit alors les contours d'une mafia de la drogue particulièrement bien organisée. Elle se doute rapidement que derrière celle-ci se trouve le monde des privilégiés de la société norvégienne. Mais qui est véritablement impliqué ? Et jusqu'à quel point ?
(Droits cédés pour une publication poche, coll. Points, éditions du Seuil).
Points clés
Quatrième tome des enquêtes d'Augustin DUROCH, artiste vétérinaire au XVIII° siècle. Description de la cour de Louis XVI. Intrigues financières et criminelles sous l'Ancien Régime. Documentation historique précise, suspens policier, aventure amoureuse.
Contenu
6 février 1784. Á Metz, la rue de la Baue brûle et l'on trouve le cadavre de Phélipette de Rosemain, une femme d'affaires, dans les cendres. Les rumeurs vont bon train à propos des activités énigmatiques qui conduisaient la victime à la cour de Louis XVI.
Augustin DUROCH, artiste vétérinaire, commence son enquête à la demande d'une banquière juive de Metz qui avait octroyé un prêt conséquent à la victime.
À Versailles, les aristocrates s'impatientent, car leurs affaires ne suivent pas le cours attendu. Calonne, fastueux personnage, ministre des Finances de Louis XVI, est visé par les pamphlets et les cabales destinées à le discréditer aux yeux du roi. Éléonore, sa maîtresse, part le rejoindre à Versailles. Quel jeu jouera-t-elle ? Qui traite dans l'ombre ? Inquiet, le ministre Calonne s'adresse lui aussi à Augustin DUROCH, qu'il estime depuis longtemps pour sa sagacité et sa loyauté.
En chemin, à Versailles, à Paris, DUROCH affrontera de nouveaux périls. Sa route croise celle de personnages historiques hors du commun, jusqu'au Marquis de Sade qui lui offrira un secours inattendu.
Qu'y a-t-il de plus banal que deux amies de lycée qui reprennent contact, de manière épistolaire, une quarantaine d'années après mai 68 ? Oui, mais, ce n'est pas aussi simple, car leur mémoire leur joue des tours et les souvenirs de Silvia ne sont pas les mêmes que ceux d'Anne. Qui ment ? Qui triche ? Qui est devenue folle ? Qui veut jouer avec la mort ?
Dans cette moitié du XVIIe la vie en Roussillon est particulièrement agitée, guerres permanentes à l'extérieur avec l'Espagne et résistance à l'annexion à l'intérieur.
C'est tout naturellement qu'un épisode, au départ familial, intéresse Versailles.
Louis XIV a besoin de victoires et le "renseignement" est une nécessité hier comme aujourd'hui.
Qu'importera le sort d'une petite fille, d'ailleurs destinée au couvent, et de sa mère à Perpignan ? Elles seront les instruments utiles pour les plans tortueux d'un ambassadeur, plans pour lesquels Louis XIV donne son accord. Ce sera la plus formidable histoire d'espionnage au plus haut niveau des gouvernements, un grand seigneur suisse au service de Sa Majesté Louis XIV puis Louis XV.
Au creux d'une vallée isolée, cernée par les pentes abruptes auxquelles s'agrippent les conifères et les maigres pâtures, se nichent le village de Desges et l'ancienne seigneurie du Bois Noir. En octobre 1934, la quiétude de ce bout du monde est soudainement bouleversée par des événements de nature à troubler bien davantage que la digestion des écureuils. Camille Defaux, adjudant de gendarmerie à Langeac, se voit alors contraint de s'immerger dans les secrets d'un microcosme figé par les pesanteurs du passé autant que par un hiver trop précoce.
Que faisait Charles au fond du jardin au beau milieu de cette étrange nuit ? Et qui était cette ombre qui l'accompagnait ? Pourquoi lui mentait-il ? Alice, écrivain, ne peut s'empêcher d'y penser et l'irruption dans sa vie de Camille et Antoine, les héros de son nouveau roman, vont l'emmener vers un destin qu'elle n'avait pas imaginé. Qui est réellement son compagnon ? De doute naissant à inquiétude latente, l'angoisse monte doucement, lancinante, dans sa vie comme dans son écrit, son destin se confondant confusément avec celui de son héroïne. Sur fond d'intrigue policière, les personnages s'entremêlent, les caractères vicieux et retors se mélangent, créant un flou malsain qui peu à peu nous transporte et nous emporte dans les méandres d'une relation perverse et destructrice.
C'est à une véritable immersion dans le Saint-Flour du XVe siècle que l'auteur nous invite.
Un horrible meurtre ayant été commis le 10 novembre 1453, Quentin Ballade, prévôt du lieutenant du bailli, ouvre son enquête. Elle ne se terminera que le 30 novembre 1461.
En suivant Quentin dans son enquête, le lecteur va s'immerger dans le quotidien de Saint-Flour à cette époque marquée par la fin de la Guerre de Cent Ans et la fin du Moyen Âge. Il découvrira la vie dans les quartiers besogneux du faubourg du Pont et de la rue Coste, où l'on retrouve tanneurs, cardeurs, drapiers, potiers et ferroniers, et la vie dans les quartiers de la ville haute où l'on retrouve la haute société dans ses hôtels particuliers. Seuls les taverniers sont présents dans toute la ville, en haut comme en bas.
De l'évêque aux trois consuls, de la police communale à la justice royale, des processions des corporations aux jeux du Pré de Pâques, de la loge de la recluse à la mayso de las filhetas comunas (le bordel municipal), c'est toute cette époque qui revit.
Qu'est-ce que j'ai foutu entre cette escale de Tenerife où la belle Camilla a refait surface, et ce matin où je me suis réveillé avec son scalp sanguinolent à la main ? Pourquoi je l'aurais tuée et qu'est-ce que j'ai fait de son corps ? J'ai cherché une explication avant de sombrer dans la parano et la défonce. Et voilà que j'affronte mon associé, en refusant de charger des gamines africaines pour un bordel de Cotonou ! Pourquoi ? Par peur du risque ? Non. Pour me racheter ? Et tous ces meurtres à bord du Khéops ? Je comprends plus rien à ce qui se passe... Putain de cargo !
" Avec son rythme soutenu et son intrigue impeccablement maîtrisée, un des plus grands polars littéraires que vous lirez jamais. "
Donald Ray Pollock
East, quinze ans, est chef des guetteurs devant la taule, une maison où l'on vend et consomme de la dope, dans un ghetto de Los Angeles.
On ne saura jamais pourquoi ni comment, car la petite bande n'a rien vu venir, mais un jour les flics débarquent.
La taule est fermée, East doit se racheter.
En allant dans le Wisconsin éliminer un juge, témoin compromettant. Accompagné de son frère Ty, douze ans et complètement fêlé, d'un pseudo-étudiant et d'un gros plutôt futé. Sans armes, avec de faux papiers et quelques dollars en poche.
À bord du monospace bleu pouilleux qui quitte le soleil californien pour le froid des Grands Lacs, l'ambiance est de plus en plus crispée. Et, à l'arrivée, rien ne se passera comme prévu.
Roman noir écrit au cordeau, voyage initiatique qui infléchit les destinées, Dodgers fait penser à The Wire et à Clockers. Mieux : il y a là une tonalité poignante, une poésie tragique, un je-ne-sais-quoi d'électrisant tout à fait uniques.
Bill Beverly a grandi à Kalamazoo (Michigan) et fait ses études à l'Université de Floride. Il enseigne la littérature américaine à la Trinity Washington University et vit dans le Maryland. Dodgers est son premier roman.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Samuel Todd
Le 8 août 1775 : une première prostituée est assassinée dans la citadelle. À quelques pas, le marquis Gilbert de Lafayette, en garnison à Metz, brille à la réception donnée au palais du gouverneur en l'honneur de Leurs Altesses Royales d'Angleterre, le duc et la duchesse de Gloucester. Alors que la fête bat son plein, Augustin Duroch, artiste vétérinaire, est appelé au palais pour soigner le cheval préféré du marquis de Lafayette qui brûle de porter secours aux insurgents d'Amérique. Metz fourmille d'espions à la solde de l'Angleterre. Augustin en amoureux de la vérité, mène magistralement l'enquête sur les meurtres de prostituées avant d'être pris dans une aventure emportant loin l'idée de liberté.
Nous sommes en 1345, la reine Jeanne s'est évanouie au cours d'une messe et son médecin-barbier est absent. Corvetta Giacommo, praticien à l'hôpital Sant'Eligio Maggiore à Naples, est appelé en urgence à l'église Santa Chiara pour le remplacer : il examine la reine et lui annonce sa grossesse. Pour le remercier, Jeanne l'invite à son château d'Aversa où l'atmosphère délétère qui y règne laisse Giacommo hésitant...
Une série de meurtres sévit dans différents lieux de Toulouse. À chaque fois, la victime s'avère un djihadiste, classé S, dont un organe distinct a été habilement amputé. L'enquête se voit confier à Véronique, inspectrice à la brigade criminelle de la Ville Rose. À 45 ans, célibataire endurcie, c'est sa dernière occasion d'être promue commissaire. Elle va alors mettre toute son énergie dans la bataille, aidée par son mentor, ancien commissaire à la retraite, et un jeune profileur tout droit arrivé de Paris.
La clef de l'énigme va être difficile à trouver, même si, a posteriori, elle s'avère évidente pour qui connaît Toulouse et sa culture. Au-delà, Véronique va-t-elle identifier le tueur en série, son mobile et les événements qui l'ont fait basculer dans l'horreur ? Le lecteur le découvrira, au fil des pages, en se promenant dans Toulouse, ville plus que jamais rose.