La petite Thérèse avait pris soin de préciser, à propos d'Histoire d'une âme, « Il y en aura pour tous les goûts, excepté pour les voies extraordinaires. »La voie ordinaire de la sainteté par la plus grande sainte des temps modernes ! Elle concerne tous ceux qui désirent avancer dans l'amour de Dieu et du prochain et n'osaient pas jusqu'alors aspirer à la sainteté.Écouter Thérèse en parler et la suivre pas à pas, de son enfance à son dernier souffle, voici le chemin que Véronique Gay-Crosier nous propose d'emprunter à sa suite.Comprendre comment, dans cette courte vie, de sa toute petite enfance à son départ pour le ciel à vingt-quatre ans, la jeune Thérèse a révolutionné la conception de la sainteté par son cheminement intérieur ; par quelle innovation de charité elle a pu transfigurer la vertu et la mortification en véritable amour ; par quel regard sur les fautes, l'abandon et la faiblesse humaine, elle en fait des occasions de croissance et d'union à Dieu.Un livre pour mieux connaître, aimer Dieu selon le coeur de Thérèse, et surtout nous confier à celle qui disait avant de partir : « Si le bon Dieu exauce mes désirs, mon Ciel se passera sur la terre jusqu'à la fin du monde. Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre. »
Véronique Gay-Crosier est titulaire d'un baccalauréat en droit et en philosophie à l'université Saint-Louis à Bruxelles, et d'un doctorat en théologie morale à l'université de Fribourg en Suisse. Auteur de Plongée dans l'enseignement social de l'Église (L'Harmattan), elle anime une émission mensuelle de spiritualité sur Radio Maria Suisse romande.
À l'heure des migrations de masse, des pandémies mondiales, du réchauffement planétaire et des multinationales omnipotentes, la notion d'enracinement semble vouée à la ringardise. Pour beaucoup de chrétiens, elle paraît s'opposer de plus en plus à l'impératif de fraternité universelle. L'idée s'impose qu'il faudrait choisir entre la patrie du ciel et la patrie terrestre, qu'il serait urgent de dépasser les frontières pour réaliser l'unité du genre humain. L'universalisme semble n'être plus qu'un autre nom du mondialisme.Pour Laurent Dandrieu, cette vision est en contradiction avec l'essence même du catholicisme, religion de l'incarnation. Une contradiction aussi avec l'idée même d'universalisme chrétien, unité spirituelle qui a toujours marché main dans la main avec l'attachement de l'Église à la diversité des peuples et des cultures.À contre-courant des oppositions binaires, l'auteur renouvelle de fond en comble le sujet, appuyé sur un imposant travail de recherche et une analyse précise des textes catholiques. Ouvrant un débat vital pour l'avenir du christianisme, il défend l'idée qu'en oubliant l'esprit de la Pentecôte au profit de son exact contraire qu'est la tentation de Babel, l'Église prêterait la main à son pire ennemi, ce mondialisme qui vise à arracher l'homme à tous ses liens, culturels, historiques, humains et religieux.Appel vibrant à un renouveau catholique, Rome ou Babel trace une ligne de crête exigeante : la voie étroite qui mène à Dieu passe par une contribution singulière et enracinée à la civilisation chrétienne.« Un ouvrage essentiel, d'une exceptionnelle richesse. »(Mathieu Bock-Côté)
Laurent Dandrieu est essayiste et journaliste. Il est l'auteur d'une dizaine de livres sur les questions religieuses, le cinéma ou l'histoire de l'art.
En 2010, Sarah, éducatrice spécialisée dans un centre, prend conscience des failles inhérentes au système, en dépit de tout le professionnalisme et de la bonne volonté du personnel. Parce que rien ne remplace la vie familiale, elle et son mari Cyril se lancent dans un projet inédit : créer un lieu d'accueil où vivront ensemble leurs propres enfants et d'autres, porteurs de handicaps, confiés par le juge ou l'aide sociale à l'enfance (ASE).Ainsi va naître en 2016 L'Espérance, une maison d'accueil qui détonne par le souffle d'amour, de joie, de partage qui le traverse. Sarah nous raconte avec fougue, passion, humour, l'épopée familiale, pleine de combats et de victoires, de courage et de bonheurs, de foi et d'espérance, de cette étonnante tribu !
Éducatrice spécialisée et ambulancier de formation, Sarah et Cyril Chauvancy sont fondateurs et permanents du lieu de vie L'Espérance dans la Drôme.
La sorcellerie revient à la mode. Les sorcières modernes 2.0 apparaissent de manière exponentielle dans les réseaux sociaux et les sites Internet. Les magnétiseurs ou les propositions de soins énergétiques sont présents dans tous les centres-villes et les plaques de thérapeutes alternatifs côtoient celles de la médecine conventionnelle.Ces méthodes sont d'autant mieux accueillies qu'elles épousent nos attentes existentielles du moment : comment trouver la paix intérieure, donner du sens à la vie, sauver l'homme et la planète... Assez naturellement, des concepts spirituels, souvent empruntés aux religions orientales, irriguent les principes d'un certain nombre de médecines douces, de techniques de développement personnel, mais aussi de projets éducatifs ou même de méthodes agricoles bio.Des croyants, pourtant soucieux de leur vie spirituelle, peuvent boire à plusieurs sources sans bien mesurer les contradictions qui existent entre ces « nouvelles spiritualités » et l'enseignement chrétien.Le père Thibaut s'est attelé à une enquête de plus de 20 ans pour nous livrer l'histoire passionnante de ces différentes spiritualités et révéler les implications spirituelles de la pratique de l'ésotérisme et de l'occultisme. Il montre aussi ce qui inspire le yoga, le reiki, le New-Age et les pratiques de certains guérisseurs.La Bible et l'Église ont toujours mis en garde les croyants contre la tentation des pratiques occultes. Cet ouvrage en confirme les risques et périls pour l'âme.
Le père Jean-Christophe Thibaut, prêtre du diocèse de Metz, est actuellement aumônier d'un centre hospitalier en Moselle et prêtre de paroisse. Comme historien des religions, il se consacre depuis de nombreuses années à l'étude des phénomènes ésotériques et des thérapies alternatives. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet.
Lorsque l'on évoque la Providence, il est bien difficile d'envisager la participation de Dieu dans le monde et dans nos vies, tant les questions qui surgissent aussitôt semblent toucher un mystère incompréhensible.Si Dieu gouverne le monde, n'est-il qu'un « grand horloger » ? Et s'il est capable d'intervenir pour le moindre détail de nos vies, peut-on encore prétendre mener librement notre action ? Pourquoi est-il si difficile de déceler son intervention au quotidien ? Et, surtout, pourquoi tant de souffrances et de malheurs s'abattent sur le juste comme sur l'injuste ?Cependant pour un chrétien comprendre ne suffit pas, il faut agir et aimer. Dès lors que l'on saisit la présence de Dieu et sa proximité avec chacune de ses créatures, il nous est proposé d'accomplir un cheminement spirituel pour vivre en tout temps cette confiance et cet abandon paisible de l'enfant entre les mains de son Dieu.C'est à ce double objectif que s'emploie le père Joël Guibert, apporter toute la clarté sur la Providence de Dieu et nous apprendre comment en vivre à chaque heure du jour.« Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » (Jn 11,40)
Le père Joël Guibert, prêtre du diocèse de Nantes, exerce sa mission entre l'écriture de livres de spiritualité et la prédication de retraites destinées à tout public. Il est l'auteur, entre autres, de Renaître d'en haut, Léonie, Le combat spirituel, Le secret de la sérénité.
Comment écrire sur ce que l'on ne peut pas voir ? Comment contempler et décrire l'âme, cette partie invisible, pourtant au coeur de notre humanité ? Marion Lucas nous entraîne dans une réflexion philosophique et spirituelle pour découvrir la beauté de notre intériorité et nous apprendre à l'habiter.À la lumière des enseignements de la philosophe Edith Stein, ce livre nous incite à descendre en nous-mêmes pour nous connaître et pour aimer de toute notre âme la réalité qui nous entoure. Dans un monde bruyant, où il devient difficile d'échapper aux multiples sollicitations, nos états d'âmes nous rappellent qu'il est urgent de prendre soin de notre vie intérieure. Ce voyage est de loin le plus beau que l'on puisse entreprendre pour s'enraciner en notre âme et y puiser toute sa joie.Si certains sont allés jusqu'à nier l'existence de l'âme, c'est parce qu'à ce niveau d'intimité, la place du « Je » côtoie celle de Dieu. L'auteur nous montre que l'âme humaine est aussi le lieu de la rencontre avec Lui, quand intériorité rime avec éternité.Que l'on soit croyant ou pas, il est temps de faire l'expérience, en soi-même, de la grandeur et de la plénitude de l'existence.
Marion Lucas a consacré son travail de doctorat en philosophie à la question de la liberté de la femme dans l'enseignement de Edith Stein, la carmélite assassinée à Auschwitz en 1942 et canonisée par le pape Jean-Paul II en 1998.
Les destinataires de ces pages choisies restent ceux auxquels s'adressait saint François de Sales : « ceux qui vivent dans les villes, en ménage, à la cour, et qui, par leur condition, sont obligés de faire une vie commune quant à l'extérieur ». À ceux-là, le plus aimable de nos saints veut faire aimer la vie chrétienne, à une époque où elle semble s'être définitivement écartée de la vie tout court. Aujourd'hui, comme au XVIIe siècle, être fidèle à son baptême suppose de le choisir ; mais choisir, c'est préférer, et l'art de François de Sales est de toujours nous présenter l'Évangile sous l'angle où il nous fera envie.Bien des pages finalement écartées auraient mérité de figurer dans ce recueil. Nous espérons qu'il donnera au lecteur l'envie d'en découvrir des milliers d'autres.Max Huot de Longchamp
Le père Max Huot de Longchamp, spécialiste de la spiritualité, est le directeur du centre spirituel Saint-Jean-de-la-Croix (Indre), auteur du célèbre Carême pour les cancres et de très nombreux ouvrages sur la spiritualité et la mystique.
Beaucoup de gens me demandent quel est le secret caché derrière la figure de mon fils Carlo, qui en quelques années a réussi à gagner l'amitié et l'affection d'une multitude de personnes qui demandent son intercession dans la prière. Pourquoi un simple petit garçon, mort à l'âge de quinze ans, est-il invoqué dans le monde entier ? Pourquoi l'Église l'a-t-elle proclamé bienheureux ? Quel est, en somme, le «mystère de la lumière » qui l'accompagne ? Beaucoup ont voulu percer ce mystère, mais il n'est pas facile de saisir l'être d'une personne si l'on n'est pas entré dans une relation directe avec elle. S'il est vrai que « l'essentiel est invisible pour les yeux et ne peut être vu qu'avec le coeur », en tant que mère de Carlo, j'ai voulu essayer d'écrire un livre avec mon coeur, pour aider ses nombreux amis à mieux le connaître et à l'aimer. Un sens religieux très fort et inné a conduit mon fils à s'ouvrir aux autres, surtout aux petits, aux pauvres et aux faibles. Carlo a vécu en se tournant toujours vers Dieu. Il avait l'habitude de dire que « la conversion est un processus de soustraction : moins de moi pour laisser de la place à Dieu ». Comme un phare dans une nuit noire, il a percé et éclairé les ténèbres qui me retenaient captive et m'a montré un chemin vers l'éternité. L'infini était son objectif, pas le fini. Jésus était le centre de sa vie. Ce sont les trésors que j'essaie ici de dévoiler, les trésors de Carlo, son secret.
Antonia Salzano Acutis est la mère de Carlo Acutis, décédé en 2006 et béatifié par l'Église catholique en 2020. Convertie par la foi ardente de son fils, elle témoigne de sa vie fulgurante et de son rayonnement auprès de la jeunesse.Paolo Rodari est journaliste et vaticaniste pour La Repubblica. Chez Piemme, il a publié, avec le père Gabriele Amorth, le best-seller international Moi, le dernier exorciste.
« Après deux millénaires de vie chrétienne où, certes, bien des êtres ont mis en oeuvre la miséricorde, le moment semble venu d'inviter toute l'Église, autrement dit tous les baptisés, à imiter comme jamais, à coups de paroles et de gestes, la miséricorde de Dieu, qui n'est autre que son amour immodéré - on n'en revient pas ! - et inconditionnel - c'est fou ! - pour chacun de ses enfants.La miséricorde n'est pas à proprement parler un sujet sur lequel on planche, mais une réalité que le Christ Jésus lui-même a vécue, et que tous les saints et les saintes de l'histoire, et bien des héros et des braves gens, nous supplient de vivre - vous m'entendez bien ? - De vivre !Et tous les jours Dieu notre Père vient pour sa joie recouvrir encore nos vies minables du manteau de son amour miséricordieux . À nous maintenant d'en faire autant, en préférant à nos petites idées trop humaines éprises de stricte justice, la beauté efficace de la miséricorde qui est l'atout coeur dans le jeu de Dieu, son joker qu'il glisse dans la main du coeur chrétien . [...] Ainsi, nous aiderons le Christ à sauver ce qui semble perdu, lui qui ne rêve que d'une chose : prendre et serrer fort entre ses bras, comme une mère son enfant, chaque homme de la terre, dans l'espoir de voir se lever le signe de l'amour qui n'est autre que la réciprocité parfaite. »Ainsi parle le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine dans une fougueuse méditation sur la miséricorde de Dieu puis à travers une galerie de tableaux aussi belle qu'émouvante où la bonté du Christ éclate en mille couleurs et rayonne sous les mots du prêtre-artiste.
Le Chrétien n'est pas du monde, mais il est bien dans le monde. Révolution libertaire, effondrement de la pratique religieuse, perte de repères éthiques... face à ces bouleversements de la société française, les catholiques se trouvent à contre-courant.La tentation est grande alors de se diluer dans le monde ou au contraire de se replier sur soi. L'abbé Grosjean nous appelle à refuser ces deux tentations, pour ne pas renoncer à servir ce monde qui nous est confié.Bien au contraire, en explorant les défis à relever, l'abbé Grosjean distingue, éclaire, encourage et redonne l'espérance, dans un plaidoyer fort et courageux.Il montre comment est possible l'engagement des catholiques - des jeunes générations en particulier - dans la vie publique, en politique, dans l'entreprise, l'enseignement, les médias ou la culture... afin d'être des « témoins décomplexés » pour reprendre les mots de Benoît XVI et « descendre du balcon » pour passer à l'action, comme le réclame le pape François.
Pierre-Herve´ Grosjean est prêtre du diocèse de Versailles, cure´ de la paroisse de Montigny-Voisins le Bretonneux. Il est aussi Secrétaire Général de la Commission Éthique & Politique de son diocèse. Il est l'auteur d'Aimer en vérité, de Donner sa vie et d'Être prêt, parus chez Arte`ge.
« Voici ce Coeur qui a tant aimé les hommes. » Cette parole a retenti au fond de l'âme de Xavier Bizard à Paray-le-Monial. Elle a changé sa vie. Dès lors, faire connaître l'amour du Christ est devenu l'appel brûlant de son existence. Entré au séminaire quelques mois plus tard, ordonné prêtre à 33 ans, il a exercé son ministère en paroisse rurale, dans les périphéries latino-américaines et les banlieues françaises.Il revient dans ce livre sur vingt-cinq années de ministère sacerdotal : l'appel au célibat pour le Royaume, vécu comme un don de soi aux autres et un signe du ciel, l'expérience de l'étranger, invitation à vivre soi-même en pèlerin sur cette terre, surtout l'amour qui transforme et sanctifie, dans l'ordinaire des jours, les imparfaits et les petits.À rebours des scandales qui ternissent et défigurent, ce témoignage est celui d'un prêtre comblé par le Christ son modèle, par l'Église aimée comme son épouse. Oui, Dieu fait en nous de grandes choses !
Xavier Bizard est prêtre du diocèse de Tours depuis 1998 et membre de la Communauté de l'Emmanuel. Il a vécu en Europe (France, Belgique et Italie) puis en Amérique Latine (Brésil et Colombie) et est l'auteur de livres de spiritualité en espagnol. Bibliste, il est actuellement curé dans une paroisse de quartier populaire à Lyon VIII - Vénissieux.
Après tant de livres sur les autres et pour les autres, Jacques Gauthier nous raconte son parcours, ou plutôt, car c'est cela qui demeure, le long compagnonnage de Dieu dans sa vie. Au fil des saisons, il déroule une époque et son existence, de l'enfance heureuse à l'adolescence tourmentée, de la vie hippie à la conversion au Christ, de l'Arche en France à la Trappe d'Oka, d'un mariage heureux à la vocation d'auteur, d'animateur au Café chrétien à professeur d'université, d'une thèse sur Patrice de La Tour du Pin à la rencontre avec Thérèse de Lisieux, de prédicateur de retraites à animateur au Jour du Seigneur, de la mort de ses parents à l'écriture de ce livre. Pour rendre hommage aux personnes que Dieu a placées sur la route et qui ont su révéler la beauté de son visage, l'auteur nous offre un voyage intérieur, une riche épopée dans le monde et en Église. Ses mots, qu'il choisit en poète, rejoignent notre soif de foi et d'espérance.
« Voir la vie en poète, mais la traverser en croyant ; poésie et foi se nourrissent mutuellement dans ma quête du Christ. J'ai risqué ma vie sur l'invisible, et ne suis pas tombé dans le vide. À la fin, je franchirai le fil d'arrivée en dansant, car je sais que je suis attendu, aimé. »
Conférencier, poète et essayiste, Jacques Gauthier a été professeur à l'Université Saint-Paul d'Ottawa. Père de famille, animateur de retraites et spécialiste des saints, il a publié plus de 80 ouvrages, largement diffusés dans toute la francophonie.
Qu'est-ce qu'une hérésie ? Quelles ont été les grandes hérésies du passé ? Quel profit pouvons-nous encore tirer de leur étude ?Cet ouvrage nous offre sans doute la meilleure synthèse jamais publiée sur le sujet. La confusion et le manque de sens des proportions propres à l'esprit moderne ont rendu la question obscure voire inintelligible ; elle demeure pourtant essentielle pour qui voudrait non seulement comprendre les ressorts profonds de notre histoire, mais aussi identifier les sources de nos convulsions présentes.Servi par l'écriture claire et limpide, l'érudition colossale et le souffle prophétique de l'auteur, cet essai condense et met en scène les plus redoutables tentatives de subversion dont a fait l'objet l'Église catholique, depuis ses origines jusqu'à nos jours :o L'hérésie arienne et sa cristallisation au coeur de l'Empire romain.o L'islam, dont Belloc annonce l'inévitable résurgence.o L'hérésie albigeoise, forme médiévale de l'affection manichéenne.o La Réforme et l'implosion moderne de la Chrétienté.o L'entreprise de destruction contemporaine, manifeste à tous les plans de la vie sociale.
Hilaire Belloc (1870-1953) est un géant oublié des lettres anglaises. Grand ami de G.K. Chesterton, cet historien, figure incontournable de la pensée catholique au XXe siècle, a laissé une oeuvre de plus de 150 ouvrages, aussi divers que substantiels.Cette première traduction française de The Great Heresies (1938 constitue un événement éditorial majeur. Nous la devons à Benjamin Ferrando dont le prologue particulièrement riche et savoureux nous présente un écrivain unique, un homme aussi lucide qu'attachant qui mit toute sa combativité au service de la Vérité.
Les plus beaux textes des grands auteurs spirituels sur la vie après la mort.Une nourriture pour la méditation et pour la vie chrétienne.
Le Château intérieur ou Le Livre des demeures est une oeuvre de Thérèse d'Avila qui a joué un rôle majeur dans la spiritualité chrétienne et dans l'expérience mystique de l'Occident. L'image du château renvoie à l'âme qui doit passer par des stades successifs pour atteindre la perfection. Ces stades correspondent aux sept demeures du château, dans lesquelles l'âme se perfectionne graduellement avant d'atteindre l'ultime, où se trouve Dieu. L'oraison de recueillement, l'ascèse, la prière et la méditation sont les portes d'entrées du château qui permettent d'accéder à l'extase du pur amour, au mariage spirituel, à l'union divine.Cet ouvrage est publié et traduit quelques années après la mort de son auteur. Il est régulièrement réédité et retraduit jusqu'à nos jours. Lors du procès canonique qui amène l'Église catholique à proclamer Thérèse d'Avila docteur de l'Église, Le Château intérieur est défini comme « la plus importante de ses oeuvres et même de toute la mystique chrétienne ».
Quelle destinée ne se heurte, dans sa marche vers la lumière, à l'obscurité, ne traverse des déserts ? Pourtant, le poids de notre existence, à son accomplissement, dépend de notre capacité à assumer cette obscurité. Trouverait-on dans les ténèbres des trésors? Dom Samuel, moine depuis plus de trente-cinq ans, en a découvert. Il fait ici mémoire de ces routes nocturnes, montrant comment la nuit peut devenir lumière, en soi et autour de soi.Nuits sans lune de la modernité, éclipses de nos relations mutuelles, noblesse de la sexualité aux antipodes du scrupule, crépuscule de la vieillesse et feu du désir de Dieu, nuit bénie de la persévérance, prière des coeurs brisés... Avec le Christ, la liberté et le courage se trouvent au bout de ces nuits. L'aube serait-elle déjà là ? Oui, dans le coeur de celui qui croit.Un propos libre et profond, éclairé par la parole de Dieu, enraciné dans une longue expérience monastique, qui rejoint toute personne confrontée à l'obscurité et résolue à recevoir « la joie d'être sauvé ».
Dom Samuel Lauras, soudainement converti à l'âge adulte, entré en 1983 à l'abbaye de Sept-Fons, où il fut brièvement l'un des étudiants de Père Jérôme, est parti fonder en République tchèque l'abbaye de Nový Dvur, dont il est aujourd'hui l'abbé. Il a publié plusieurs livres, dont De tout coeur (Ad Solem, 2011) et Fils de lumière en temps d'épreuve (Artège, 2019).
Les plus belles prières à sainte Rita, dans un format idéal pour prier toujours et partout !
La vie du frère Giacomo de Balduina, religieux capucin dans l'entre-deux-guerres, fut dépourvue de tout attrait aux yeux des hommes. Atteint d'une encéphalite léthargique, incapable de briller par ses prédications, il consacra toutes ses forces au ministère de la confession, offrant ses souffrances « pour la sanctification des prêtres». Avec un zèle extraordinaire et une humble bonté, il encourageait ses pénitents qui faisaient auprès de lui l'expérience de la miséricorde de Dieu.Parti en pèlerinage à Lourdes en 1948, il mourut quelques heures après son arrivée, sans même avoir pu se rendre à la grotte des Apparitions. Pourtant, sa tombe en ce lieu où il était inconnu est depuis l'objet d'un pèlerinage constant de la part des fidèles de nombreux pays, qui obtiennent par son intercession toutes sortes de grâces.Cette première biographie en français retrace le parcours du « saint confesseur d'Udine », dont le procès de béatification est en cours, de sa naissance dans un village des environs de Padoue à sa mort « sous les ailes de la Madone ».
Yves Chiron, historien, est spécialiste de l'histoire de l'Église contemporaine. Auteur de biographies des papes traduites en plusieurs langues, il a aussi publié celle de deux capucins du XXe siècle : Padre Pio de Pietrelcina et le père Eugène de Villeurbanne.
« Ayez soin de conserver la sérénité et la paix de votre coeur ; laisser bruisser et gronder les vagues autour de votre barque et ne craignez point, car Dieu y est, et par conséquent le salut. »
Saint François de Sales répond aux questionnements de notre temps en nous livrant les secrets de la vraie sagesse : la confiance en Dieu et l'abandon entre ses mains pour retrouver la paix.Au regard des tribulations de notre époque, il est un maître pour tenir bon dans les épreuves, écoutons-le !
Le père Gilles Jeanguenin est prêtre du diocèse d'Albenga-lmperia (Italie), oblat séculier dans l'Ordre bénédictin et membre affilié à l'Ordre de la Visitation. Il est auteur de nombreux ouvrages, publiés en France et à l'étranger.
L'histoire a-t-elle véritablement et encore un sens ? Question nécessaire dans une époque livrée à l'immédiateté, à la brutalité, sans mémoire ni espérance. Le Père Vidalin s'en empare en théologien pour chercher à scruter les « signes des temps » à la lumière des Ecritures Saintes.Son projet tient en quelques mots qui, à eux seuls, justifient l'intérêt du livre : « Le temps n'est-il pas venu de restaurer la concorde des deux disciplines (histoire et théologie) pour mieux appréhender le mystère de l'histoire. »À cette aune, l'auteur replace à la fois l'histoire du peuple juif, de l'Église, de l'islam et des nations modernes dans l'histoire longue, en nous révélant les significations spirituelles de celle-ci.Nous conduisant jusqu'à l'âge post-moderne qui est le nôtre, il en révèle les enjeux pour la vie de l'Eglise, et nous tourne vers l'achèvement de l'histoire où s'accomplira avec la Parousie, le jugement de toute l'humanité .Un essai d'une grande clarté qui réussit à marier profondeur de réflexion et brillante synthèse, parfait complément de Personne !, son précédent livre qui interrogeait le numérique et ses dangers directs sur l'homme à la lumière de l'Évangile.
Antoine Vidalin, ingénieur civil de l'École des mines de Paris, philosophe et docteur en théologie, est prêtre du diocèse de Paris et professeur à la faculté Notre-Dame du Collège des Bernardins. Il a notamment publié : La Parole de la vie. La phénoménologie de Michel Henry et l'intelligence chrétienne des Écritures (2006) ; L'éthique de la vie (2017) ; Personne ! L'existence numérique ou la négation de la chair (2020).
Les plus belles prières de la Bible, dans un format idéal pour prier toujours et partout !
Pour le chrétien, le repos est souvent un lieu de combat !Combat face aux idoles actuelles qui exigent une efficacité permanente jusqu'au burn out, à une époque où même les vacances se doivent d'être les plus occupées possibles... Pour autant, nous avons également conscience de la tentation de la paresse qui nous empêche d'avancer... Savoir se reposer est donc à la fois un art et une véritable vertu.Le père Maximilien prend ici le temps de méditer sur le repos authentique. Fourmillant de citations tirées du patrimoine de la littérature et de la tradition spirituelle, son analyse lumineuse et profonde nous éclaire. Elle nous offre enfin la solution d'une juste attitude vis-à-vis de nous-mêmes et de nos activités.Un ouvrage essentiel pour redonner le bon rythme à nos vies.
Le père Maximilien Le Fébure du Bus est chanoine régulier à l'abbaye de Lagrasse (Aude).
Avouons-le : nous avons souvent bien du mal à nous considérer comme membres du Corps du Christ. Cela d'autant plus lorsque nos assemblées dominicales sont dispersées par les restrictions sanitaires ou que les scandales de l'Église mettent en lumière les fautes insupportables de certains d'entre nous. C'est donc qu'il nous faut apprendre à porter sur cette réalité un regard de foi, d'espérance et de charité.Lorsque nous méditons sur le « corps mystique », notre conscience d'y appartenir est renouvelée, avec de nombreuses conséquences sur les plans éthique, politique, écologique et eschatologique. Savoir que nous sommes appelés, dans le prolongement de la messe et de la communion eucharistique, à ne former qu'un seul corps bouscule nos existences : cela nous pousse à lutter contre l'individualisme, à mieux comprendre l'Église comme une communion hiérarchique sans cléricalisme, mais avec une vraie diversité de ministères, à approfondir le dialogue oecuménique, à faire corps dans la société, à nous savoir gardiens de la création et appelés, ultimement, à l'unité en Dieu.Convoquant l'histoire du salut, le magistère de Pie XII à Lumen gentium et les grands théologiens contemporains du mystère de l'Église comme Henri de Lubac ou Jean-Marie Tillard, Isabelle de La Garanderie nous propose d'entrer dans l'intelligence et la contemplation du Corps du Christ, pour mieux vivre son unité.
Isabelle Payen de La Garanderie, née en 1985, est vierge consacrée du diocèse de Nanterre. Agrégée de lettres modernes, licenciée en théologie dogmatique (Centre Sèvres - Facultés jésuites de Paris) et actuellement doctorante en théologie, elle enseigne aussi dans un lycée d'éducation prioritaire en banlieue parisienne.
Un intellectuel catholique de premier plan explique pourquoi les enseignements du concile Vatican II sont essentiels pour l'avenir de l'Église et du monde.Le concile Vatican II (1962-1965) a été l'événement catholique le plus important de ces cinq cents dernières années. Pourtant, soixante ans après son ouverture le 11 octobre 1962, sa signification reste fortement contestée et ses promesses non tenues.Dans cet ouvrage, George Weigel explique l'importance de l'enseignement de Vatican II et explore la pertinence de son enseignement dans un monde qui cherche et s'égare dans une fuite en avant. Les textes du Concile sont une ressource essentielle pour l'Église catholique qui vit sa vocation évangélique, centrée sur le Christ.Selon l'auteur, Vatican II peut véritablement constituer le modèle d'un catholicisme qui veut proposer un chemin vers une véritable dignité humaine et une justice sociale plus grande.
Figure de proue du catholicisme aux États-Unis, théologien, spécialiste d'éthique, des droits de l'homme, et des pays de l'Est, Georges Weigel est distinguished senior fellow de l'EPPC (Ethics and Public Policy Center) de Washington. Chroniqueur dans plusieurs journaux américains, il est notamment l'auteur de L'Église de la résistance et la chute du communisme ou de Jean Paul II témoin de l'espérance (J.-C. Lattès, 2005).