filter
Categories
- Littérature
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
Éditeurs
Languages
Accessibilité
Stock
4 produits trouvés
-
Selfie : comment le capitalisme contrôle nos corps
Jennifer Padjemi
- Stock
- Essais - Documents
- 15 March 2023
- 9782234093355
Après la vague des mouvements de libération du corps des femmes sous l'étendard du « Body positive », il est temps de faire le bilan !
La lutte contre la grossophobie, le validisme, le colorisme, et tous les procédés dangereux conseillés par la médecine, la culture populaire et les industries du régime et de la cosmétique, a permis de mettre en avant des physiques pluriels, bien loin de l'injonction à la maigreur des années 2000.
Mais la pression qui pèse sur le corps des femmes est-elle réellement remise en cause ? Sur les réseaux sociaux comme dans les magazines ou les publicités, on observe la glorification de deux types de femmes « accomplies », deux modèles de corps qui paraissent s'opposer.
La fit girl, blanche, CSP+, se doit d'être naturelle et dynamique. Elle prend soin d'elle à coup de détox, de « jeune intermittent » et pratique le sport comme une religion.
Le second modèle cible les femmes racisées et de milieux populaires. Elles sont enjointes à assumer un physique « racialisé » et sexualisé : de grosses fesses, une grosse poitrine, mais tout aussi invitées à se rapprocher de la blanchité à coups de décoloration de la peau, d'affinage du nez et perruques lisses.
À qui profite donc toute cette positivité toxique ? À l'industrie de la beauté bien sûr, et les marques de cosmétiques, ou de chirurgie esthétique rivalisent d'ingéniosité pour nous pousser à correspondre toujours plus à ces nouveaux idéaux.
Pendant que les inégalités sexistes et les discriminations persistent, ce corps continue de détourner les femmes de leur libération en leur faisant croire qu'elles ne sont plus passives mais actives, plus victimes mais en pleine possession de leurs droits.
Jennifer Padjemi mène une enquête engagée pour montrer comment le capitalisme moderne a récupéré tous les mouvements qui oeuvrent pour la libération des corps des femmes et nous enjoint à lutter contre ces nouvelles injonctions. Un essai percutant et libérateur ! -
Le féminisme se porte-t-il sur un t-shirt ? Kim Kardashian est-elle un objet sexuel ou une femme puissante ? La série Grey's anatomy peut-elle changer la vie des femmes ?Dans un essai à la première personne documenté, passionné et engagé, Jennifer Padjemi, journaliste spécialiste questions de société, explore l'alliance, pour le meilleur et pour le pire, du féminisme et de la pop culture. En reprenant le fil des mouvements féministes modernes, de l'émergence d'un féminisme intersectionnel au mouvement « body positive » en passant par Me too et en se basant sur son expérience de femme noire, elle décortique le rapport que nous entretenons avec les objets culturels les plus populaires. Biberonnée aux clips vidéo, chansons grand public et maintenant aux séries TV, notre consommation de divertissement façonne, accompagne, et parfois challenge notre vision du monde. En utilisant la pop culture comme un miroir de notre société mondialisée, l'auteure questionne à travers elle le féminisme, le genre, la sexualité, l'intersectionnalité.Jennifer Padjemi interroge les liens d'interdépendance entre consommation de masse et idéologie progressiste, et jette un regard joyeux et lucide sur nos divertissements, sans concession au patriarcat.Un livre à mettre entre toutes les mains !
-
Un si gros ventre : expériences vécues du corps enceint
Camille Froidevaux-Metterie
- Stock
- Essais - Documents
- 6 September 2023
- 9782234091795
Agréable ou pénible, exaltante ou angoissante, intime et sociale, la grossesse est une expérience à la fois profondément individuelle et éminemment politique.Parce que la maternité a longtemps été le destin « naturel » des femmes, il leur a fallu s'en affranchir et conquérir la liberté de choisir d'être mères ou pas. Mais, aussi libre soit-il, le choix de la maternité n'en reste pas moins synonyme de charges et de doutes, y compris - et peut-être même surtout - durant la période de gestation. Être enceinte, c'est se soumettre aux regards, aux commentaires et aux normes qui prennent le contrôle de ce si gros ventre.La philosophe Camille Froidevaux-Metterie a passé du temps en immersion dans une maternité, elle y a rencontré des femmes enceintes qu'elle a interrogées sur leur expérience vécue du corps enceint. À travers ces paroles singulières qui disent la troublante transformation physique, les sentiments de joie ou de rejet, les innombrables injonctions - au silence, au bonheur, au poids idéal -, c'est le double mouvement de l'aliénation et de la réappropriation du corps des femmes qui se déploie. En pensant ce qui ne se pense pas, en questionnant ce qui est considéré comme naturel, Camille Froidevaux-Metterie poursuit son travail d'élaboration d'un féminisme incarné qui place l'intime des corps sur le chemin de la libération.
-
Chaque premier mercredi du mois, Charlotte Bienaimé interroge des anonymes et des expertes sur des questions de féminisme. Aujourd'hui, son podcast iconique devient enfin un livre, magnifiquement illustré par Ana Wanda Gogusey.
Entre intimité et expertise, Charlotte Bienaimé fait le bilan dans ce livre aux témoignages forts et sensibles de l'évolution du féminisme au quotidien. S'attachant à l'ensemble des problématiques de genre, de classe et de race, elle questionne l'entrelacement des luttes...
On retrouvera au sommaire, une vingtaine de chapitres qui traitent de thématiques variées comme le sexisme ordinaire, la grossophobie, le rôle des pères, la transidentité, les luttes sociales, l'écoféminisme, le prix du sexe ou encore l'horloge biologique.
Un ouvrage de référence, à lire et à offrir. En coédition avec Arte éditions.