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Surnommé "l'homme qui répare les femmes", le gynécologue et chirurgien Denis Mukwege a consacré sa vie aux femmes victimes de sévices sexuels en République démocratique du Congo. Dans une région où le viol collectif est considéré comme une arme de guerre, le docteur Denis Mukwege est chaque jour confronté aux monstruosités des violences sexuelles, contre lesquelles il se bat sans relâche, parfois au péril de sa vie.
Dès 1999, il fonde l'hôpital de Panzi dans lequel il promeut une approche "holistique" de la prise en charge : médicale, psychologique, socio-économique et légale.
Écrit à la première personne, La force des femmes retrace le combat de toute une vie en dépassant le genre autobiographique. L'héroïne du roman, c'est la femme composée de toutes ces femmes. L'auteur rend un véritable hommage à leur courage, leur lutte. Pour lui, il s'agit d'une lutte mondiale : "C'est vous, les femmes, qui portez l'humanité."
Ainsi, à travers le récit d'une vie consacrée à la médecine et dans un vrai cri de mobilisation, Denis Mukwege nous met face au fléau qui ravage son pays et nous invite à repenser le monde. La force des femmes clame haut et fort que guérison et espoir sont possibles pour toutes les survivantes. -
« Je suis une vieille blanche hétérosexuelle, cisgenre, mère de famille, grand-mère d'origine petite-bourgeoise, appartenant à un milieu privilégié, engagée à gauche depuis des décennies et croyant encore en elle. Autant vous dire que je ne suis pas du tout à la mode. Mais je suis féministe et surtout féministe. »
L.A.
Ce livre est un vagabondage, une balade géographique, des instants vécus, des rencontres avec des femmes dites « ordinaires », des conversations avec des jeunes filles, des enquêtes dans le milieu associatif où chaque jour, des femmes remarquables aident des femmes en difficulté. C'est aussi un voyage littéraire et historique pour tenter d'éclairer ce que fut être femme et ce que veut dire être femme aujourd'hui. C'est un cheminement, une tentative d'élucidation.
Un manifeste féministe. -
" J'ai repensé à ces innombrables rapports auxquels je m'étais forcée par politesse, pour ne pas froisser les ego fragiles. À toutes les fois où mon plaisir était optionnel, où je n'avais pas joui. À tous ces coïts où j'avais eu mal avant, pendant, après. Aux préparatifs douloureux à coups d'épilateur, aux pénétrations à rallonge, aux positions inconfortables, aux cystites du lendemain. À tous ces sacrifices pour rester cotée à l'argus sur le grand marché de la baisabilité. À toute cette mascarade destinée à attirer le chaland ou à maintenir le désir après des années de vie commune. Cette servitude volontaire à laquelle se soumettent les femmes hétérosexuelles, pour si peu de plaisir en retour, sans doute par peur d'être abandonnées, une fois fripées comme ces vieilles filles qu'on regarde avec pitié. Un jour, j'ai arrêté le sexe avec les hommes. "
Autrice et documentariste spécialiste de l'intime et du rapport au corps, Ovidie retrace ici la trajectoire qui l'a conduite à quatre années de grève du sexe.
Dirigée par Vanessa Springora, la collection " Fauteuse de trouble " articule intimité et émancipation, érotisme et féminisme, corps et révolte, sexuel et textuel. -
La culture de l'inceste
Iris Brey, Juliet Drouar, Collectif
- Seuil
- Essais (H.C.)
- 9 September 2022
- 9782021502060
« Culture de l'inceste » ? C'est trop fort, trop violent ? Cette formule, adaptée de l'expression « culture du viol », elle-même définie dans les années 1970 par les féministes américaines, n'est pourtant pas une provocation. C'est une invitation à penser l'inceste en termes culturels et non individuels, à l'envisager non pas comme une exception pathologique, mais comme une pratique inscrite dans la norme qui la rend possible en la tolérant, voire en l'encourageant.L'ampleur de la dévastation (une personne sur dix concernée en France) appelait ce livre urgent, vibrant, à vif parfois, qui rassemble des voix diverses, aussi bien militantes qu'universitaires. Un livre qui sort des témoignages et des débats psychanalytiques pour se concentrer sur une seule et unique question : pourquoi ? Quels sont les ressorts sociaux et anthropologiques de l'inceste ? Comment interroger nos représentations (dans la culture populaire, dans la pornographie) ? Comment faire le lien avec les dominations à l'oeuvre (des adultes sur les enfants, des hommes sur les femmes) ? Avec la direction-coordination d'Iris Brey et de Juliet Drouar, les auteurices ont voulu proposer des pistes, créer des ouvertures, formuler des hypothèses : cet ouvrage offre l'amorce d'une réponse politisée et collective.Iris Brey est docteure en theorie du cinema, specialiste de la question du genre et de ses representations. Elle est l'autrice de Sex and the series et Le Regard feminin (prix Causette de l'essai féministe, L'Olivier, 2018 et 2020). Elle est aussi réalisatrice et critique. Juliet Drouar est chercheur sur les questions de domination de genre et d'âge. Il a publié Sortir de l'hétérosexualité (Binge audio, 2021). Il est également artiste et thérapeute.
Wendy Delorme est docteure en Sciences de l'information et de la communication, et écrivaine. Dorothée Dussy est anthropologue, directrice de recherche au CNRS. Sokhna Fall est anthropologue et thérapeute spécialisée dans la prise en charge des psychotraumatismes. Ovidie est autrice et réalisatrice, docteure en Lettres et Études filmiques, spécialisée dans les questions de corps, féminisme(s), sexualité(s), et intimité politique. Tal Piterbraut-Merx étaitspécialiste de théorie politique et de genre et menait un doctorat en philosophie à l'ENS Lyon. -
La cause des femmes ; le temps des malentendus
Gisèle Halimi
- Gallimard
- Folio
- 1 January 2022
- 9782072984402
"Le féminisme, c'est quoi ? Ça existe ? Aujourd'hui ça pourrait exister. Et pour quoi faire ? "Les femmes ont tout obtenu", répondent-ils, et même répondent-elles, quelquefois. Et pour quels résultats ? La solitude de fond de la féminité, et la déroute de nos mâles devant leurs égales. "La super woman" est épuisée. Quant au commun des hommes, sans le "miroir grossissant" que présentait, à ses exploits masculins, sa compagne d'antan, il se sent réduit de moitié. Donc grandeur nature. [...] Enfermée dans son rôle féminin, la femme ne mesure pas à quel point son oppresseur est lui-même prisonnier de son rôle viril. En se libérant, elle aide à la libération de l'homme. En participant à égalité à l'Histoire, elle la fait autre. Cela ressemble fort à une révolution tranquille, mais forte et sûre de l'avenir. Pourquoi le féminisme aujourd'hui ? Justement pour réussir là où l'égalité économique a échoué. Là où la culture patriarcale résiste.
Le féminisme vient seulement de commencer sa longue marche. Dans vingt ans, dans cent ans, il aura changé la vie."
Gisèle Halimi -
Qui a le droit de se réclamer du féminisme ? Qui est légitime à faire partie du mouvement ? Depuis près de cinquante ans, des militantes de la cause des femmes excluent les trans’ et vont jusqu’à nier leur existence. Le cas des trans’ n’est pas isolé : il prend place dans la longue liste de celles qui, au nom de l’universalisme ou de la nature, se sont trouvées marginalisées. Lesbiennes, femmes noires, femmes portant le foulard, travailleuses du sexe… beaucoup ont, un jour ou l’autre, été amené·es à poser la question : ne suis-je pas un·e féministe ?
-
Gisèle Halimi : Soixante-dix ans de combats, d'engagement au service de la justice et de la cause des femmes. Et la volonté, aujourd'hui, de transmettre ce qui a construit cet activisme indéfectible, afin de dire aux nouvelles générations que l'injustice demeure, qu'elle est plus que jamais intolérable. Gisèle Halimi revient avec son amie, Annick Cojean, qui partage ses convictions féministes, sur certains épisodes marquants de son parcours rebelle pour retracer ce qui a fait un destin. Sans se poser en modèle, l'avocate qui a toujours défendu son autonomie, enjoint aux femmes de ne pas baisser la garde, de rester solidaires et vigilantes, et les invite à prendre le relai dans le combat essentiel pour l'égalité à l'heure où, malgré les mouvements de fond qui bouleversent la société, la cause des femmes reste infiniment fragile.
Depuis l'enfance, la vie de Gisèle Halimi est une fascinante illustration de sa révolte de « fille ». Farouchement déterminée à exister en tant que femme dans l'Afrique du Nord des années 30, elle vit son métier comme un sacerdoce et prend tous les risques pour défendre les militants des indépendances tunisienne et algérienne et dénoncer la torture. Avocate plaidant envers et contre tout pour soutenir les femmes les plus vulnérables ou blessées, elle s'engage en faveur de l'avortement et de la répression du viol, dans son métier aussi bien que dans son association « Choisir la cause des femmes ». Femme politique insubordonnée mais aussi fille, mère, grand-mère, amoureuse... Gisèle Halimi vibre d'une énergie passionnée, d'une volonté d'exercer pleinement la liberté qui résonne à chaque étape de son existence.
« Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque » : ces mots de René Char, son poète préféré, pourraient définir Gisèle Halimi, cette « avocate irrespectueuse », et sa vie de combats acharnés pour la justice et l'égalité. -
Nos absentes : à l'origine des féminicides
Laurène Daycard
- Seuil
- Documents (H. C.)
- 13 January 2023
- 9782021493825
Ces quinze dernières années, plus de 2 000 femmes ont été tuées par leur (ex-)conjoint en France.
En 2020, 35 % des victimes de féminicide conjugal avaient subi des violences antérieures. Une défunte sur cinq avait porté plainte.
Entre 2015 et 2016, 82 % des plaintes et mains courantes déposées par des victimes de féminicide ont été classées sans suite. (Source : ministère de la Justice.)
Laurène Daycard a été l’une des toutes premières journalistes à écrire sur les féminicides conjugaux pour les faire sortir des rubriques « faits-divers » et les réinscrire dans le récit social et politique des violences sexistes. Dans cette enquête à la première personne, l'autrice nous emmène à la rencontre de survivantes et de familles endeuillées, mais aussi auprès des auteurs de ces actes. En observant et en échangeant avec ces derniers, Laurène Daycard tente d’aller à l’origine des féminicides et propose une réflexion personnelle sur la notion de réparation.
Laurène Daycard est membre du collectif de journalistes indépendantes Les Journalopes. Elle collabore notamment avec Mediapart, L’Obs et Libération. -
Selfie : comment le capitalisme contrôle nos corps
Jennifer Padjemi
- Stock
- Essais - Documents
- 15 March 2023
- 9782234093355
Après la vague des mouvements de libération du corps des femmes sous l'étendard du « Body positive », il est temps de faire le bilan !
La lutte contre la grossophobie, le validisme, le colorisme, et tous les procédés dangereux conseillés par la médecine, la culture populaire et les industries du régime et de la cosmétique, a permis de mettre en avant des physiques pluriels, bien loin de l'injonction à la maigreur des années 2000.
Mais la pression qui pèse sur le corps des femmes est-elle réellement remise en cause ? Sur les réseaux sociaux comme dans les magazines ou les publicités, on observe la glorification de deux types de femmes « accomplies », deux modèles de corps qui paraissent s'opposer.
La fit girl, blanche, CSP+, se doit d'être naturelle et dynamique. Elle prend soin d'elle à coup de détox, de « jeune intermittent » et pratique le sport comme une religion.
Le second modèle cible les femmes racisées et de milieux populaires. Elles sont enjointes à assumer un physique « racialisé » et sexualisé : de grosses fesses, une grosse poitrine, mais tout aussi invitées à se rapprocher de la blanchité à coups de décoloration de la peau, d'affinage du nez et perruques lisses.
À qui profite donc toute cette positivité toxique ? À l'industrie de la beauté bien sûr, et les marques de cosmétiques, ou de chirurgie esthétique rivalisent d'ingéniosité pour nous pousser à correspondre toujours plus à ces nouveaux idéaux.
Pendant que les inégalités sexistes et les discriminations persistent, ce corps continue de détourner les femmes de leur libération en leur faisant croire qu'elles ne sont plus passives mais actives, plus victimes mais en pleine possession de leurs droits.
Jennifer Padjemi mène une enquête engagée pour montrer comment le capitalisme moderne a récupéré tous les mouvements qui oeuvrent pour la libération des corps des femmes et nous enjoint à lutter contre ces nouvelles injonctions. Un essai percutant et libérateur ! -
Une relecture féministe des mythes.
Déesses, héroïnes, guerrières, amantes, magiciennes, tisserandes... Injustement oubliées, les femmes de la mythologie grecque sont incandescentes. Elles ne demandent qu'à être reconnues : Aphrodite n'est pas une déesse vamp, mais la victime d'un mariage forcé.
Pénélope n'est pas l'épouse nunuche et infidèle qu'on a trop souvent présentée, mais la clé de voûte de l'Odyssée. Phèdre est scandaleuse parce qu'elle incarne le désir féminin. Clytemnestre pose avec force la question de la place des femmes, Artémis est l'ancêtre de l'écoféminisme... Toutes sont animées par un souffle de liberté et une rage de vivre qui résonnent avec nos vies d'aujourd'hui.
Murielle Szac raconte depuis vingt ans les drames et les épopées de la mythologie grecque dans des " Feuilletons " à succès. Peu à peu, elle a pris conscience de l'importance des femmes dans les mythes, jusqu'ici toujours racontés du point de vue des hommes.
En renversant le regard, une autre réalité apparaît. Ce livre est aussi son histoire. -
Vieille. Le mot lui-même est tabou. Alors que la société elle-même vieillit, elle a un problème avec les vieux en général et les vieilles en particulier, soumises à une double injonction contradictoire : être authentiques, mais rester minces et jolies.
Si elles sont moins regardées, invisibilisées, mises de côté passé un certain âge, de nombreuses « vieilles » se découvrent en contrepartie une liberté nouvelle. Alors pourquoi a-t-on, malgré tout, peur de vieillir ?
Mêlant témoignages, analyses historiques et sociologiques, références culturelles et réflexions de l'autrice sur son propre rapport à la vieillesse, Qui a peur des vieilles ? apporte un regard rafraîchissant sur une question politique toujours tabou et démonte les stéréotypes sur les femmes ménopausées.
Marie Charrel est journaliste au Monde, où elle suit la macroéconomie internationale.
Elle est notamment l'autrice de Une fois ne compte pas (Plon, 2010), L'enfant tombée des rêves (Plon, 2014), Les enfants indociles (Rue Fromentin, 2016), Une nuit avec Jean Seberg (Fleuve Éditions, 2018) et Les Danseurs de l'aube (L'Observatoire, 2021). Elle a également participé à plusieurs projets collectifs et recueils de nouvelles (L'Institut, PUG, 2018 ; On tue la Une, Druide, 2019). -
Bouffées de chaleur : briser le tabou de la ménopause
Miriam Stein
- Zones
- 12 October 2023
- 9782355222115
La ménopause est l'un des ultimes tabous dans la vie des femmes. Atteinte des premiers symptômes de la périménopause à 44 ans, la journaliste Miriam Stein s'est trouvée désemparée face à ce bouleversement, avant de prendre le problème à bras-le-corps.
Elle nous livre en son propre nom, avec naturel, humour et une belle sensibilité, un récit intime qui s'enrichit de nombreux éclairages tirés d'ouvrages littéraires, d'études scientifiques et de penseuses féministes, dont Simone de Beauvoir et Gloria Steinem.
Au-delà de son expérience personnelle, elle s'attaque aux clichés dont la ménopause est affublée, en nous donnant des repères médicaux sur le phénomène, en analysant sa signification culturelle et en mettant en lumière les stratégies employées par les femmes pour mieux passer le cap, se sentir bien dans leur peau et reprendre le pouvoir sur leur vie.
Plaidant pour une émancipation et une affirmation féminines à tous les âges de la vie, Miriam Stein cherche, contre la relégation qui les frappe, à changer le regard que la société porte sur les femmes " mûres ". Car vieillir peut aussi signifier un nouveau départ, une nouvelle liberté. -
« Il se fait appeler Ricardo, Alexandre, Daniel ou Richard. Il est argentin, brésilien ou portugais. Il se prétend chirurgien, ingénieur, photographe ou policier, sans qu'aucune femme ne doute de la réalité de ses activités. Car ce menteur de haut vol parvient à mener en parallèle quatre vies conjugales dans plusieurs pays et sous différentes personnalités imaginaires, toutes plus séduisantes les unes que les autres.
Lorsqu'une de ses compagnes m'a contactée et que j'ai découvert l'histoire de celui que je nommerai Ricardo, elle s'est immédiatement imposée. Les hommes que j'ai aimés étaient souvent malhonnêtes et menteurs. Et dans mon travail, je me suis beaucoup intéressée aux baratineurs, bonimenteurs, vendeurs de bobards de tout acabit.
Ricardo, c'était le niveau supérieur. Il est devenu un nouvel objet à l'intérieur d'une quête personnelle sans fin ni vérité, mais dont le chemin me passionne. Quels invraisemblables stratagèmes utilise-t-il ? Pourquoi vivre sur un fil, de légende en légende? Dangereux manipulateur, grand malade, amoureux compulsif ? J'ai décidé d'enquêter, persuadée que si je n'avais pas croisé sa route, si je ne figurais pas sur la liste de ses victimes, c'était une simple coïncidence. Il m'a fascinée, terrifiée, amusée aussi.
Ce livre raconte un imposteur extraordinaire, à travers les témoignages des femmes qui l'ont aimé, un détective privé qui l'a suivi, les policières qui l'ont attrapé. De Paris à Varsovie en passant par les favelas du Brésil, un incroyable voyage à la recherche d'un caméléon de génie. Elles cherchaient l'homme idéal, il composait l'amoureux de leurs rêves. Au risque de tout perdre, et de se trouver pris à son propre piège : le nôtre, celui du livre et de la fiction ». Sonia Kronlund. -
« Je vois dans la misandrie une porte de sortie. Une manière d'exister en dehors du passage clouté, une manière de dire non à chaque respiration. Détester les hommes, en tant que groupe social et souvent en tant qu'individus aussi, m'apporte beaucoup de joie - et pas seulement parce que je suis une vieille sorcière folle à chats.
Si on devenait toutes misandres, on pourrait former une grande et belle sarabande. On se rendrait compte (et ce serait peut-être un peu douloureux au début) qu'on n'a vraiment pas besoin des hommes. On pourrait, je crois, libérer un pouvoir insoupçonné : celui, en planant très loin au-dessus du regard des hommes et des exigences masculines, de nous révéler à nous-mêmes. » -
Les femmes aussi sont du voyage ; l'émancipation par le départ
Lucie Azema
- Flammarion
- 10 March 2021
- 9782080249142
Pendant qu'Ulysse parcourt le monde et enchaîne les exploits, Pénélope demeure immobile, supporte l'attente, tisse et détisse son ouvrage, restant au passage fidèle à son époux. Quand l'homme part, la femme attend son retour.
Les femmes étant historiquement des êtres captifs, le voyage est l'un des moyens les plus symboliques pour qu'elles s'affranchissent de leur condition : voyager est toujours pour la femme un acte fondateur ; c'est dire « je vais où je veux, je ne suis qu'à moi ».
S'inspirant des histoires vraies de la littérature de voyage et de son expérience personnelle (dix ans d'arrivées et de départs), l'auteure évoque les territoires érotisés (comme le harem), dénonce la vision masculine de l'aventure et s'intéresse à la tension entre voyage et maternité.
Lucie Azema le constate : il faut être libre « de » voyager et être libre « pour » voyager. Les femmes aussi sont du voyage s'adresse aux femmes qui sont déjà parties et à celles qui n'oseraient pas encore. -
Tu seras un homme féministe mon fils ! manuel d'éducation antisexiste pour des garçons libres et heureux
Aurélia Blanc
- Marabout
- Essai-Enfants Education
- 10 October 2018
- 9782501140027
Le premier livre d'éducation non-sexiste à l'usage des garçons !
Depuis des décennies, on ne cesse de réfléchir sur le sens de la féminité, sur l'éducation de nos filles, que l'on veut voir fières et émancipées; on lutte à l'école, dans la rue, dans les familles, pour leur donner les mêmes chances qu'aux garçons.
Mais on continue d'élever nos fils dans le même moule qu'avant, comme si on pouvait déconstruire le sexisme sans s'interroger sur la masculinité ! Grâce à des analyses d'experts, des témoignages et des informations pratiques, Aurélia Blanc décortique les stéréotypes et rassemble tous les outils pour aider les parents à élever leur garçon dans une société qui promeut l'égalité !
Toutes les astuces pour :
Se déconditionner soi-même du « sexisme bienveillant » véhiculé par l'entourage et notre propre éducation
En finir avec les injonctions : Un homme ça ne pleure pas , ça ne fait pas de sentiment , ça collectionne les conquêtes , ça fait passer son travail avant ses enfants ..
L'armer face aux pressions sociétales : « c'est un truc de fille »...
Lui apprendre le respect de soi et des autres : la question du consentement
-
Le féminisme se construit sur des mouvements sociaux, mais aussi sur des textes : publiés l'un après l'autre, ils se répondent, se complètent, se contredisent et nous font avancer. Pour comprendre ce qu'est « la théorie féministe », Sara Ahmed revient sur l'aspect sensoriel des débuts d'un itinéraire féministe : le sentiment d'injustice, la sensation d'être (souvent malgré soi) à contre-courant des attentes de la famille et de la société, le fait d'être perçue comme têtue ou rabat-joie alors qu'on ne fait rien de plus qu'analyser et critiquer un rapport de forces. S'attachant aux liens indissociables que la théorie féministe entretient avec le quotidien, donc avec le fait de vivre une vie féministe, elle aborde aussi sa propre expérience.
Née en 1969, Sara Ahmed est une écrivaine féministe et chercheuse indépendante de nationalité britannico-australienne. Elle travaille à l'intersection des études féministes, queer et raciales, notamment sur la façon dont le pouvoir est assuré et remis en question dans la vie quotidienne et les institutions. -
" Être visibles. Marcher dans la rue sans peur. Exprimer haut et fort nos opinions. C'est ce que la société interdit aux femmes et aux minorités. Et c'est le programme de ce livre.
Messieurs qui tenez les manettes, si vous voulez régler le problème, les chercheuses et militantes féministes ont fait le boulot. Les mécanismes sont identifiés, les solutions existent. Tout est là. Ce qu'il manque maintenant, c'est votre volonté.
Or, chaque jour, on constate qu'elle est nulle. Manifestement, l'idée de vivre dans un monde où les femmes seraient vraiment les égales des hommes ne vous emballe pas plus que ca. " L.B.
Avec
Présentes, Lauren Bastide signe un manifeste féministe ultra-documenté, nourri par les réflexions des militantes les plus inspirantes de la génération #MeToo. Un livre audio à mettre entre toutes les oreilles pour mieux comprendre les nouvelles luttes féministes et antiracistes d'aujourd'hui. Téléchargez la bibliographie au format PDF.
Table des matières :
- Avant-propos
- Introduction
- Chapitre 1. Présentes dans la ville
Harcèlement de rue et racisme institutionnel
Urbanisme féminisme et réappropriation de l'espace public
Validisme, grossophobie, lesbophobie, transphobie, islamophobie : les corps exclus de la ville
- Chapitre 2. Présentes dans les médias
Journalistes et militantes
Le long monologue du mâle blanc
Internet : un espace public au rabais ?
- Chapitre 3. Présentes en résistance
Petit rappel des faits
Permettre aux femmes de dire " je "
Favoriser la création féminine
Faire la révolution
- Conclusion
- Remerciements -
Les seins des femmes sont-ils le siège visible, désigné, ressenti du féminin ? Ils sont en tous cas au coeur de tensions à la fois intimes et sociales, voire politiques, enjeu de l'assignation des femmes à des normes immémoriales et lieu d'une émancipation revendiquée. Cet essai en dévoile les mille et un signaux à travers une enquête où les femmes livrent leur expérience vécue.
Ronds, fermes et hauts, ni trop petits ni trop gros, à la fois sexy et nourriciers, les seins des femmes sont l'objet d'assignations, d'injonctions et de fantasmes innombrables. Or l'expérience de chacune et de chacun est bien loin de se conformer à ces idéaux. Ces standards sont donc fréquemment vécus comme un poison et les seins réels invisibilisé.
Camille Froidevaux-Metterie a mené une enquête auprès de femmes de tous âges, qui déroulent le fil de leur existence au prisme de leurs seins : de leur apparition au port du soutien-gorge, de la séduction au plaisir sexuel, du poids des normes esthétiques à la transformation volontaire ou contrainte par la chirurgie, de l'allaitement à la maladie... Grands oubliés des luttes féministes, appartenant à la fois à la sphère intime et à la sphère sociale, les seins condensent le tout de l'expérience vécue du féminin contemporain, soit ce mixte paradoxal d'aliénation et de libération. Ce constat s'inscrit dans une dynamique puissante que l'autrice appelle " tournant génital du féminisme ", mouvement de réappropriation du corps des femmes dans ses dimensions les plus intimes : mieux connaître les organes génitaux et leur fonctionnement, lutter contre les violences sexistes et sexuelles, revendiquer l'accès à une sexualité libre et égalitaire placée sous le signe du consentement. Dans la pluralité de leurs formes et la liberté de leur condition, les seins participent de ce mouvement.
Au cours de son enquête, l'autrice a réalisé des portraits des seins des femmes qui évoquent avec force en regard des verbatims et de l'analyse de cette " expérience vécue des seins ". -
Moi aussi : metoo, au-delà du hashtag
Rose Lamy, Collectif
- JC Lattès
- Essais et documents
- 12 October 2022
- 9782709670906
En octobre 2017, #MeToo se propageait sur les réseaux sociaux, et le monde ne serait plus jamais comme avant. Si l'on sait que ce mouvement marquera l'histoire, on peine encore à en mesurer toutes les conséquences, tant il est en évolution permanente et ouvre des fronts de lutte multiples.
Cinq ans plus tard, ce collectif dirigé par Rose Lamy réunit neuf femmes et autrices.
Elles sont journalistes, militantes, musiciennes, étudiantes, philosophes, chercheuses ou essayistes, d'origine et d'âge différents, et portent un regard singulier sur cette révolution féministe. Le mouvement a-t-il réellement commencé en 2017 ? Y a-t-il eu une « vague » en France ? A-t-il profit à toutes les femmes ? Que veulent les victimes de violences sexistes ? Quelles forces s'organisent contre #MeToo ?
À l'heure où le conservatisme reprend ses droits partout dans le monde, menaçant des acquis qu'on ne pensait plus avoir à défendre comme l'avortement, où le soupçon de mensonge ne cesse de peser sur les victimes, elles livrent chacune un point de vue documenté, urgent et passionné, au-delà du hashtag. -
Comment dire aux femmes : " C'est merveilleux de vieillir ! " quand depuis leur plus jeune âge on les met en garde contre les rides et les cheveux blancs ? Quand le spectre de la vieille peau continue de hanter tous les esprits ? Quand, passé quarante ans, les femmes disparaissent littéralement de nos imaginaires, de nos livres et de nos écrans ?
Face à ce paradoxe féministe, l'autrice et militante Fiona Schmidt a décidé de prendre le sujet à bras le corps. Plutôt que de vanter les mérites d'une vieillesse fantasmée, de donner des conseils pour " bien veillir " et de fliquer les abus de botox, elle décortique la honte, les humiliations, les silences qui collent au corps des femmes, le double standard sexiste qui pèse sur leur vie, leur sexualité ainsi que leur carrière, et nous entraîne dans une odyssée intime, culturelle et sociale terriblement libératrice où l'on pourra croiser, entre autres, Kim Kardashian, Angelina Jolie, Susan Sontag et Simone de Beauvoir.
Sous sa plume drôle et émouvante, " vieille peau " n'est plus une insulte mais un état d'esprit dont nous pouvons toutes et tous nous emparer, jeunes et moins jeunes, non plus pour réfléchir à ce que le temps qui passe nous inflige mais à ce que nous allons bien pouvoir faire du temps qu'il nous reste ! -
Un collectif qui décrypte les homosexualités masculines contemporaines pour penser une nouvelle solidarité au sein des luttes gays.Dans une société qui peine à lutter contre l'homophobie ambiante, la communauté gay est éreintée par ses luttes. Stigmatisée, insultée et tuée, elle est pourtant bien plus riche et complexe que les multiples préjugés à son encontre laissent penser. Avec la volonté d'amorcer une prise de conscience, ce collectif de huit militants, journalistes, écrivains et artistes explore les homosexualités masculines contemporaines en France. Ensemble, ils imaginent une nouvelle solidarité au sein des luttes gays. Comment se libérer des normes établies par la société, tout en faisant partie d'une communauté, elle aussi en prise avec des carcans patriarcaux, coloniaux et classistes ? Comment combattre les discriminations à l'extérieur comme à l'intérieur de la communauté homosexuelle ? Reflet d'une génération qui se construit en dehors de l'hétéronormativité, cet ouvrage se veut pédagogique, politique et fédérateur.Sous la coordination de Florent Manelli
Avec les textes de Jacques Boualem, Camille Desombre, Adrien Naselli, Julien Ribeiro, Ruben Tayupo, Nanténé Traoré et Anthony Vincent -
" On dit des femmes qu'elles sont belles, charmantes, piquantes, délicieuses, intelligentes, vives, parfois dures, manipulatrices ou méchantes. "Hystériques' lorsqu'elles sont en colère. "Arrivistes' lorsqu'elles réussissent. Mais on dit rarement d'elles qu'elles sont puissantes.
Chez un homme, la puissance est légitime. Chez une femme, elle paraît suspecte, contre-nature. J'ai voulu savoir pourquoi, et j'ai entamé un voyage dans les mystères du pouvoir au féminin.
On se construit en se confrontant à d'autres vies que la sienne. J'ai rencontré des femmes dont j'admirais le courage, la liberté et la singularité. Écrivaine, médecin, femme politique, cheffe d'entreprise, rabbine, sportive, jeunes ou plus âgées, de droite ou de gauche... elles ont toutes un point commun : leur force intérieure et leur influence dans la société, en un mot, leur puissance. Elles m'ont transformée, profondément. Ont fait voler en éclats mes préjugés. Mais surtout, comme à beaucoup d'auditrices, elles m'ont fait du bien. " -
Le féminisme se porte-t-il sur un t-shirt ? Kim Kardashian est-elle un objet sexuel ou une femme puissante ? La série Grey's anatomy peut-elle changer la vie des femmes ?Dans un essai à la première personne documenté, passionné et engagé, Jennifer Padjemi, journaliste spécialiste questions de société, explore l'alliance, pour le meilleur et pour le pire, du féminisme et de la pop culture. En reprenant le fil des mouvements féministes modernes, de l'émergence d'un féminisme intersectionnel au mouvement « body positive » en passant par Me too et en se basant sur son expérience de femme noire, elle décortique le rapport que nous entretenons avec les objets culturels les plus populaires. Biberonnée aux clips vidéo, chansons grand public et maintenant aux séries TV, notre consommation de divertissement façonne, accompagne, et parfois challenge notre vision du monde. En utilisant la pop culture comme un miroir de notre société mondialisée, l'auteure questionne à travers elle le féminisme, le genre, la sexualité, l'intersectionnalité.Jennifer Padjemi interroge les liens d'interdépendance entre consommation de masse et idéologie progressiste, et jette un regard joyeux et lucide sur nos divertissements, sans concession au patriarcat.Un livre à mettre entre toutes les mains !