À la découverte des traditions et de la culture du Congo.
Le Congo-Kinshasa, toujours en proie à de fortes tensions, revient de loin en termes de destruction et de massacre. Comme l'écrivait Arthur Conan Doyle en 1909 : « Beaucoup d'entre nous, en Angleterre, considèrent le crime qui a été commis sur les terres congolaises par le roi Léopold de Belgique et ses partisans comme le plus grand jamais répertorié dans les annales de l'humanité. » Comment, après des décennies de violences contre les peuples du Congo, comment ce pays parvient-il à exprimer son identité ?
Nous le savons : la littérature est un baromètre infaillible de cette quête des peuples. « La littérature d'un pays ne peut réellement surgir que d'un processus d'émancipation politique et sociale et de construction nationale », écrivait Christophe Cassiau-Haurie en 2007, ajoutant : « ... aujourd'hui, l'écrivain congolais est dans une impasse : il n'est lu ni en RDC, du fait de problèmes énormes de distribution, d'une impossibilité de "médiatisation" et d'un lectorat confidentiel, ni en Occident, faute de pouvoir entrer dans les circuits de l'édition parisienne, du fait de sa "belgitude" d'origine. La littérature congolaise ne fait donc pas le poids économiquement parlant, et, à défaut, ne dispose pas de l'entregent nécessaire, malgré son abondance éditoriale et les succès incontestables de certains de ces écrivains à l'extérieur. »
Laissez-vous emporter dans un formidable voyage grâce aux nouvelles congolaises de la collection Miniatures !
À PROPOS DES ÉDITIONS
Créées en 1999, les éditions Magellan & Cie souhaitent donner la parole aux écrivains-voyageurs de toutes les époques.
Marco Polo, Christophe Colomb, Pierre Loti ou Gérard de Nerval, explorateurs pour les uns, auteurs romantiques pour les autres, dévoilent des terres lointaines et moins lointaines. Des confins de l'Amérique latine à la Chine en passant par la Turquie, les quatre coins du monde connu sont explorés.
À ces voix des siècles passés s'associent des auteurs contemporains, maliens, libanais ou corses, et les coups de crayon de carnettistes résolument modernes et audacieux qui expriment et interrogent l'altérité.
EXTRAIT
L'exil pour une garde-robe, il n'y a pas de cause plus noble, de quête plus précise. C'est un credo, nous sommes des milliers à le chanter. Martyrs de la sape. Je serai le seul à être canonisé. Moi, Cyprien Matondo, alias N'Kwame, le grand prêtre Cavelli di Gucci.
Voyez-vous, rien ne m'émeut plus que la délicieuse forme d'un costume trois-pièces, taillé dans la plus pure tradition italienne. Tenez, l'autre jour, j'étais confortablement installé dans le canapé chez Yolande, il était 17 heures. Yolande, c'est une amie... une bonne amie. Enfin, soit ! Elle avait préparé unmatembele dont seules les filles du Kasaï ont le secret. Vous voyez le genre ? De minuscules morceaux de poisson séché qui apparaissent subitement sur le bout de la langue après que l'on a englouti une boule de fufu. Mmm...
À la découverte des traditions et de la culture de la Hongrie.
C'est à un voyage rude et puissant en Europe centrale, dans la Mitteleuropa, que nous invite ce nouveau volume de la collection « Miniatures », qui en compte désormais trente-six, sur ce principe de la mise en valeur des rouages intimes d'un pays vu par ses propres auteurs contemporains. Depuis la révolution de 1956 réprimée dans le sang par le pouvoir soviétique, depuis la chute du mur de Berlin en 1989 et la disparition progressive du rideau de fer, depuis l'ouverture de la Hongrie à l'Europe de l'Ouest et au monde dans la foulée, cette Mitteleuropa ne cesse de se reconstituer à l'intérieur de l'Union européenne, sur les ruines de l'ancien Empire austro-hongrois.
Laissez-vous emporter dans un formidable voyage grâce aux nouvelles hongroises de la collection Miniatures !
À PROPOS DES ÉDITIONS
Créées en 1999, les éditions Magellan & Cie souhaitent donner la parole aux écrivains-voyageurs de toutes les époques.
Marco Polo, Christophe Colomb, Pierre Loti ou Gérard de Nerval, explorateurs pour les uns, auteurs romantiques pour les autres, dévoilent des terres lointaines et moins lointaines. Des confins de l'Amérique latine à la Chine en passant par la Turquie, les quatre coins du monde connu sont explorés.
À ces voix des siècles passés s'associent des auteurs contemporains, maliens, libanais ou corses, et les coups de crayon de carnettistes résolument modernes et audacieux qui expriment et interrogent l'altérité.
EXTRAIT DE ALCOOL
Un vent de tempête avait hurlé toute la journée. J'arrivai à Bátyaberek avec un peu de retard, le soleil était déjà couché. Mes hôtes étaient d'une extrême gentillesse, jamais ils ne m'auraient laissé mettre un pied chez eux sans m'offrir un verre de cette pálinka au sureau qui fait la renommée du pays et constitue, à les croire, le secret de la longévité.
Ce qui est fort vraisemblable puisqu'à l'exemple de Nándi, l'aïeul aux quatre.vingt-dix-sept printemps, tous les hommes de la famille se trouvaient dans un état d'ébriété avancé et n'interrompirent leur bruyante sérénade que pour s'écrouler soudain par terre et fondre en larmes. Je notai à la hâte quelques airs. Fait surprenant, leur répertoire semblait se limiter à des questions de sexualité. Évike, la fille de la maîtresse de maison, me fit savoir que les gens d'ici ne portaient qu'un intérêt relatif aux bergerettes et aux rengaines de brigands.
À la découverte des traditions et de la culture de Cuba
L'histoire de l'île de Cuba est tumultueuse, conçue par tous les étrangers qui l'ont successivement envahie pour en faire leur « chose » et la ployer avec la force de leurs désirs. Elle n'a pas rompue, réinventant son identité aux rythmes entraînant de la musique métisse qu'elle a su installer pour elle-même dans les coeurs de ses habitants. Ce grand mélange des influences venues d'Europe, d'Afrique, d'Asie et du puissant voisin américain s'est solidement constitué sur les ruines autochtones, balayées par les violences de l'Histoire. Ce melting pot débarqué de l'extérieur s'est mué en une culture à part entière, aisément repérable, avec ses codes et ses douleurs, son charme et ses plaisirs. Elle aurait pu ne jamais advenir. Qu'on en juge !
Depuis le débarquement de Christophe Colomb qui s'imagine en Chine, autour de ces mers agitées, les pirates, les corsaires et tous les flibustiers s'en donnent à coeur joie. Le trafic maritime est tel qu'il laisse l'imagination et la cupidité des plus téméraires se débrider. Les cales des bateaux sont pleines, dans les deux sens. Un coup de chance peut rapporter gros. Le Jolly Roger, le pavillon noir orné d'une tête de mort, et L'Île au trésor (1883) de Robert Louis Stevenson sont nés dans ces parages, donnant encore d'autres couleurs au mythe cubain qui se constitue.
Laissez-vous emporter dans un formidable voyage grâce aux nouvelles cubaines de la collection Miniatures !
À PROPOS DES ÉDITIONS
Créées en 1999, les éditions Magellan & Cie souhaitent donner la parole aux écrivains-voyageurs de toutes les époques.
Marco Polo, Christophe Colomb, Pierre Loti ou Gérard de Nerval, explorateurs pour les uns, auteurs romantiques pour les autres, dévoilent des terres lointaines et moins lointaines. Des confins de l'Amérique latine à la Chine en passant par la Turquie, les quatre coins du monde connu sont explorés.
À ces voix des siècles passés s'associent des auteurs contemporains, maliens, libanais ou corses, et les coups de crayon de carnettistes résolument modernes et audacieux qui expriment et interrogent l'altérité.
EXTRAIT
Le secteur de La Rampa, avec ses cinémas, ses clubs et ses restaurants, était devenu le coeur où palpitait la vie nocturne de la ville, et moi, jeune provincial mal habillé, catholique et révolutionnaire, tout juste arrivé à La Havane pour m'inscrire à l'université, je commençai à consacrer mes soirées solitaires du samedi à des déambulations émerveillées, ascendantes ou descendantes le long de ce splendide tronçon de rue partant de la mer infinie jusqu'à Coppelia, le tout nouveau glacier. Je descendais et remontais La Rampa dans une extase permanente, m'appliquant à emplir mes poumons et mes yeux de ce monde magnétique de néons colorés...
À la découverte des traditions et de la culture bretonnes.
La collection Miniatures s'était aventurée une fois, une seule, dans l'une des treize régions de France (à l'époque vingt-deux) avec le volume consacré à la Corse. C'était en 2008. Avec ce volume consacré à la Bretagne et à ses auteurs, nous renouvelons donc l'expérience éditoriale. À savoir l'approche par la littérature, non pas dans ce cas d'un pays ou d'une langue, mais d'une région française qui, d'une certaine façon, de par sa langue et son histoire populaire notamment, a toutes les caractéritiques d'un pays. Et quelle langue, le breton étant la troisième langue celtique parlée au monde, après le gallois et l'irlandais ! Ce « Miniatures Bretagne », ou Breizh, (composé de nouvelles écrites en français), aurait aussi pu être un « Miniatures celtique », car évoquer le contexte géographique et historique de la Bretagne y mène.
La frange celtique, c'est cet ensemble de régions et de pays de l'ouest européen : Irlande, pays de Galles, Cornouaille, île de Man et Bretagne, mais aussi Galice et Asturies (bien que les langues locales y soient d'origine latine). La culture celtique, c'est cette civilisation spécifique, immédiatement identifiable, avec les vestiges qu'elle a laissés, et les croyances et les mythes que les spécialistes des mythologies comparées ont pu reconstituer.
Laissez-vous emporter dans un formidable voyage grâce aux nouvelles bretonnes de la collection Miniatures !
À PROPOS DES ÉDITIONS
Créées en 1999, les éditions Magellan & Cie souhaitent donner la parole aux écrivains-voyageurs de toutes les époques.
Marco Polo, Christophe Colomb, Pierre Loti ou Gérard de Nerval, explorateurs pour les uns, auteurs romantiques pour les autres, dévoilent des terres lointaines et moins lointaines. Des confins de l'Amérique latine à la Chine en passant par la Turquie, les quatre coins du monde connu sont explorés.
À ces voix des siècles passés s'associent des auteurs contemporains, maliens, libanais ou corses, et les coups de crayon de carnettistes résolument modernes et audacieux qui expriment et interrogent l'altérité.
EXTRAIT DE LE RIRE
Le Gonidec était un petit homme chauve et rond et, sous le nez, il portait une moustache, petite feutrine sans âge qui lui donnait des airs de flic des brigades du tigre. Il travaillait à Brest, dans un bureau du port de commerce et nous n'en dirons pas plus, parce que franchement, la vie de bureau, et surtout cette vie de bureau-là, n'offre aucun intérêt. Il travaillait dos à la mer, dans un bâtiment plein de semblables bureaux. Il était libre à cinq heures et fêtait ça rituellement, d'une petite bière moussue prise au comptoir d'un bar du front de mer. Ç'aurait dû être l'occasion de se faire des amis, mais Le Gonidec n'aimait pas les contacts humains.
Sous la forme d'un journal de bord, l'auteur nous livre avec simplicité son vécu sur le conflit israélo-palestinien.
Durant 10 jours, pendant un voyage qui met à mal sa sensibilité, Bernard Bloch visite la Palestine, puis Israël. Toute l'absurdité de ce conflit, toute la complexité de ces relations de cohabitation violente, haineuse et pour l'instant insoluble, surgit sous sa plume humaniste.
Ce récit nous plonge au coeur de la géopolitique quotidienne du Proche-Orient, où même Kafka aurait du mal à reconnaître les siens.
EXTRAIT
L'avion est bondé. Autour de moi, les voyageurs du groupe sont reconnaissables au badge Témoignage chrétien que nous portons sur nos tee-shirts. Seul Juif au milieu de trente-sept catholiques, Juif athée de surcroît, avec toute l'opacité de cet apparent oxymore, comment pourrais-je partager mes sentiments avec mes compagnons ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Comédien, metteur en scène, habitué du Festival d'Avignon et jongleur de mots, Bernard Bloch nous fait partager les émotions profondes et contradictoires que suscite ce mur qui sépare une population condamnée à vivre ensemble. Là où chacun a ses torts et ses raisons, là aussi où enfant il avait fait sa Bar Mitzvah.
Hélène Cixous signe l'avant-propos de ce texte exemplaire.
Partager les émotions des premiers écrivains-voyageurs et retrouver les racines d'un monde intemporel.
Vivant aux États-Unis depuis longtemps, Othon Guerlac est un agent actif du rayonnement français à l'étranger. Quand il débarque à Cuba, il arrive à un moment crucial de l'histoire de la plus grande île des Caraïbes. C'est l'heure inouïe de la proclamation de l'indépendance, depuis l'arrivée de Christophe Colomb en 1492 et une domination espagnole longue de quatre cents ans.
Récit publié dans Le Tour du monde en 1903.
Othon Guerlac livre un portrait de l'île de Cuba au début du XIXe siècle, lorsqu'elle entre dans ce qui est appelé le concert des nations.
EXTRAIT
Le 20 mai 1902, l'île de Cuba a pris sa place dans ce qu'il est convenu d'appeler le « concert des nations ». Cette entrée dans le monde s'est accomplie avec le cérémonial qu'on pouvait attendre d'un peuple qui, par hérédité, aime les belles manières, et au milieu de manifestations de joie et d'enthousiasme dont la violence ne saurait pas non plus surprendre chez des hommes qui vivent sous le vingtième degré de latitude...
A PROPOS DE LA COLLECTION
Heureux qui comme... est une collection phare pour les Editions Magellan, avec 10 000 exemplaires vendus chaque année.
Publiée en partenariat avec le magazine Géo depuis 2004, elle compte aujourd'hui 92 titres disponibles, et pour bon nombre d'entre eux une deuxième, troisième ou quatrième édition.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1870 à Saint-Louis, ville alors allemande, Othon Guerlac grandira en France. En 1897, fort d'un diplôme en Arts et d'un autre en Droit, il rejoint rapidement l'Université de Cornell, aux États-Unis. Il gravira peu à peu les échelons pour devenir, en 1919, titulaire d'un poste de professeur de littérature.
Il servit la France durant la Première Guerre mondiale, ce qui lui valut le titre de World War Memorial Professor à Cornell, mais aussi, en France, la médaille de la Légion d'Honneur. Correspondant très actif aux États-Unis pour le journal français Le Temps, membre du Bureau d'Études de la Maison de la Presse, il publia plusieurs oeuvres théoriques, notamment un manuel scolaire concernant les citations françaises ; ouvrage qui lui valut un succès d'estime auprès des milieux spécialisés.
Partez à la découverte d'une région magnifique et paisible.
Patrice Favaro, auteur de livres pour la jeunesse, grand voyageur, amoureux de l'Himalaya, rend ici un bel hommage aux montagnes du Queyras qui l'ont chaleureusement accueilli avec sa compagne. Il a trouvé dans ces lieux calmes et puissants une certaine paix de l'âme grâce à la tranquillité de ses habitants.
Dans un récit bref et élégamment écrit, l'auteur fait honneur aux splendides paysages du Queyras.
EXTRAIT
Le Queyras est une île. Tu me l'as souvent répété?: dans toute île, tôt ou tard, on finit par tourner en rond. Trop longtemps, j'ai repoussé le moment de reprendre le large. À présent, je m'apprête à fermer la porte du Lieu Sûr. J'ai fait le vide. Notre chalet est nu. Il va s'assoupir pour un temps. Demain, d'autres que nous viendront y abriter leurs rêves. Dehors, l'automne a ressorti sa palette?: vieil or, topaze, platine, safran sur les mélèzes. Ce soir, je dormirai près de toi, retour aux basses terres?: amandiers et oliviers.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Patrice Favaro, né le 4 septembre 1953 à Nice1, est un écrivain voyageur. Depuis près de 25 ans, il partage son temps principalement entre la France et l'Asie.
L'auteur nous invite à découvrir la ville de Rochefort à travers mille et une anecdotes.
Alain Quella-Villéger, grand spécialiste de Pierre Loti, redonne à la ville qui accueille la maison-musée de cet écrivain-voyageur infatigable, le lustre de l'histoire avec la formidable énergie de tous ceux qui, avec La Fayette, se sont épris de l'ambition de l'ailleurs !
Sans oublier la séduction de ses Demoiselles...
Un voyage passionnant dans la ville de Pierre Loti.
EXTRAIT
Au sujet de sa ville natale, Jacques Chardonne avait en 1938 inventé la formule, sinon le concept, de « Bonheur de Barbezieux ». Existe-t-il un bonheur de Rochefort ? Question posée à chacun de mes retours.
Ville neuve depuis Louis XIV, ville hardie voulant faire l'histoire, Rochefort n'a jamais été une petite ville, « une de ces cités endormies qui font pitié aux Parisiens », selon le même Chardonne. Non, Rochefort s'est immédiatement voulue ville-monde, point au sens moderne de grande métropole capable de dicter ses caprices spéculatifs, mais en qualité de port d'où les hommes partirent à la découverte du globe, à la conquête des espérances de savoirs nouveaux et des rêves les plus fous.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Alain Quella-Villéger, né en 1955 à Rochefort, est un professeur agrégé d'histoire-géographie au lycée Victor-Hugo de Poitiers. C'est aussi un historien et un spécialiste des récits d'exploration.
À la découverte des traditions et de la culture de Montréal.
La présence des Amérindiens, les empreintes encore très fortes d'une tutelle religieuse qui a forgé les âmes, le cosmopolitisme né de la présence des dizaines de communautés qui ont trouvé refuge au pied du Mont-Royal qui trône au coeur de la ville, la frontière linguistique qui coupe la ville en deux avec un Est francophone et un Ouest anglophone, les solitudes perdues dans les couloirs bondés du métro, le déchirement des migrants qui prennent un billet aller en sachant qu'il n'y aura pas de retour, sans oublier bien sûr les tempêtes de neige et les températures polaires qui font la réputation de Montréal...
Toutes ces composantes restituent le talent de cette ville à créer des espaces de vie et d'échanges, à inventer des formes de sociabilité, à accueillir les expressions culturelles les plus diverses. Conviviale, hybride, jeune et inventive, elle est balayée par des vents violents qui ouvrent grand les imaginaires. Là, de nouvelles formes de vie sociale s'écrivent.
Laissez-vous emporter dans un formidable voyage grâce aux nouvelles montréalaises de la collection Miniatures !
À PROPOS DES ÉDITIONS
Créées en 1999, les éditions Magellan & Cie souhaitent donner la parole aux écrivains-voyageurs de toutes les époques.
Marco Polo, Christophe Colomb, Pierre Loti ou Gérard de Nerval, explorateurs pour les uns, auteurs romantiques pour les autres, dévoilent des terres lointaines et moins lointaines. Des confins de l'Amérique latine à la Chine en passant par la Turquie, les quatre coins du monde connu sont explorés.
À ces voix des siècles passés s'associent des auteurs contemporains, maliens, libanais ou corses, et les coups de crayon de carnettistes résolument modernes et audacieux qui expriment et interrogent l'altérité.
EXTRAIT DE UN SOIR D'EXIL
Je suis arrivé à Montréal un soir de mai 2001 à l'aéroport Trudeau, avec un billet aller simple.
L'avion atterrissait doucement dans une atmosphère feutrée. L'hôtesse de l'air disait d'une voix mécanique :
- Bienvenue à Montréal. Nous vous remercions d'avoir choisi Air Canada. Il fait moins huit degrés...
Cette voix m'a tiré de ma torpeur. J'étais dans un état second, vraiment mou comme un chiffon, ni content ni malheureux. J'ai essayé en vain de me
parler à moi-même. Comment parler à un homme qui décide de partir ? Quels sont les mots pour le consoler d'avoir abandonné le pays de son enfance ?
Les mémoires d'un précurseur...
Je ne recherche ni les dignités ni les honneurs, et, désirant n'être qu'un marin et rien de plus, j'ai pour seule ambition celle de mériter le surnom de Kim, ami de tout le monde.
Cet ouvrage retrace la vie exceptionnelle d'Alain Gerbault et met en lumière son combat pour la défense de la civilisation polynésienne !
EXTRAIT
Je suis de nouveau dans une tempête circulaire. Le Firecrest est à la cape en plein océan, et sous la trinquette seule il gîte et son pont entre dans l'eau jusqu'aux claires-voies. Cramponné au mât et inondé d'embruns, je suis heureux, je ris et je chante. Les Bermudes sont à six cent milles au nord, j'approche de la ligne tropicale où m'attend le beau temps. Je souris, tout en contemplant les abîmes profonds, les efforts vains des éléments déchaînés. Aujourd'hui je suis le plus fort. Le serai-je demain ? Mais, après tout, qu'importe ! La pensée constante de la mort ne fait-elle pas partie intégrante de la vie de l'aviateur et du marin ? Je fus l'un et maintenant je suis l'autre, et je ne veux rien de plus.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ce livre exceptionnel sonne un peu comme le testament de la fabuleuse existence d'Alain Gerbault. Né en 1893 à Laval et mort le 16 décembre 1941 à Dili (Timor), ce navigateur français est un précurseur. Pilote pendant la Première Guerre mondiale, joueur de tennis de classe internationale, il est le premier à traverser l'Atlantique en solitaire d'Est en Ouest, et le premier Français à achever un tour du monde en solitaire à la voile. Volontairement retiré des agitations du monde, ce grand écrivain signe avec L'Évangile du soleil, paru en 1932, une défense vigoureuse des us et coutumes des Polynésiens, soumis aux prémices de la mondialisation.
Les souvenirs d'une époque.
La Mission archéologique permanente de l'Indochine installée à Saigon, fondée en décembre 1898, a été rebaptisée École française d'Extrême-Orient le 20 janvier 1900. Son siège est alors transféré à Hanoi. Très rapidement, les premiers chercheurs - archéologues, architectes, épigraphistes, historiens, philologues - ont ressenti le besoin de compléter les notes et les croquis par la photographie. Dès le début du XXe siècle, ces images exceptionnelles, rassemblées aujourd'hui dans les photothèques de Paris et de Pondichéry, ont constitué d'abord un formidable outil de travail, proposé ici comme le témoignage d'une époque.
Chef-d'oeuvres photographiques.
EXTRAIT
Tout était à faire, depuis le déchiffrement de la jungle jusqu'aux savantes épigraphies, depuis le travail du terrassier jusqu'aux patientes recherches de bibliothécaire. Car il fallait en ces temps désormais historiques, jouer à la fois le rôle de l'explorateur au sein d'une nature à la terrible exubérance et celui de l'archéologue, capable d'identifier les vestiges retrouvés ou de lire les inscriptions lapidaires bientôt recueillies par centaines. (René Grousset)
Récit de trois voyages autour du monde.
James Cook (1728-1779) grandit en Angleterre où il débuta comme mousse, puis étudia la géométrie et l'astronomie à Halifax et fit le relevé des côtes de Terre-Neuve entre 1762 et 1767.
Jules Verne raconte ses trois voyages et fait une large place aux notes de Cook. La description des moeurs des indigènes - avec lesquels il s'efforça d'être pacifique -, ses anecdotes pittoresques et les paysages sublimes de « l'Océan austral » font de lui un découvreur hors du commun : les îles de la Société, les îles Tubuaï et la Nouvelle-Zélande, l'Antarctique, la recherche d'un passage par mer vers le nord, les îles Sandwich (Hawaï), l'océan Arctique par le détroit de Béring...
Un ouvrage très intéressant qui révèle les impressions et les anecdotes de James Cook au cours de ses aventures !
EXTRAIT
Lorsqu'il s'agit de raconter la carrière d'un homme célèbre, il est bon de ne négliger aucun de ces petits faits qui paraîtraient d'un mince intérêt chez tout autre. Ils prennent, alors, une importance singulière, car on y découvre souvent les indices d'une vocation qui s'ignore elle-même, et jettent toujours une vive lumière sur le caractère du héros qu'on veut peindre. Aussi nous étendrons-nous quelque peu sur les humbles commencements de l'un des plus illustres navigateurs dont l'Angleterre puisse s'enorgueillir. Le 27 octobre 1728, James Cook naquit à Morton, dans le Yorkshire. Il était le neuvième enfant d'un valet de ferme et d'une paysanne nommée Grace. À peine en sa huitième année, le petit James aidait son père dans ses rudes travaux à la ferme d'Airy-Holme, près d'Ayton. Sa gentillesse, son ardeur au travail intéressèrent le fermier, qui lui fit apprendre à lire. Puis, lorsqu'il eut treize ans, il fut mis en apprentissage chez William Sanderson, mercier à Staith, petit havre de pêche assez important. Mais, d'être assidu derrière un comptoir cela ne pouvait plaire au jeune Cook, qui profitait de ses moindres instants de liberté pour aller causer avec les marins du port...
À PROPOS DE L'AUTEUR
Dans les années 1850, Jules Verne (1828-1905) fréquenta Jacques Arago, un explorateur devenu aveugle, chez qui il rencontrait de nombreux voyageurs et géographes. C'est là que se nourrit sa passion des pays lointains et des terres vierges.
Puisant largement dans les récits et les journaux de bord des navigateurs européens, le célèbre romancier, aidé par Gabriel Marcel, géographe, attaché à la Bibliothèque nationale, retrace le parcours de ces héros de l'aventure authentique qui partirent à la rencontre de l'inconnu au péril de leur vie : « les explorateurs » de la collection ainsi nommée chez Magellan & Cie.
Stendhal nous invite à visiter Bordeaux en sa compagnie.
Cette étude de moeurs, texte mal connu de Stendhal, est ancrée dans une ville qui séduit le voyageur par son histoire et par la présence tutélaire de ses grands anciens, au premier rang desquels figure Montesquieu. Elle se double du regard acéré du critique d'art. La description de Bordeaux passe ainsi par celle minutieuse de ses monuments, à l'exemple de son fameux théâtre, et par celle des moeurs des individus rencontrés lors de ses pérégrinations.
Les opinions avancées par le maître du romantisme en villégiature sont pleines d'émotion, chargées parfois d'une ironie mordante.
EXTRAIT
À chaque instant, on est arrêté à Bordeaux par la vue d'une maison magnifique. Quoi de plus heureux que celle du café Montesquieu, sur les Quinconces ? Je voulais citer une maison de la rue des Fossés située à côté d'une rue transversale, mais les rues ici ne portent point leurs noms. Les échevins, fort économes pour ces sortes de dépenses, prétendent que tout le monde connaît les rues.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Bénéficiant d'un congé avec traitement après un long séjour en Italie, où il était consul, Stendhal voyage pendant deux ans à travers la France, la Suisse, l'Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique. C'est à cette occasion, et préparant ses Mémoires d'un touriste (1838), que Stendhal visite Bordeaux. Une bonne occasion de découvrir une autre facette de ce militaire engagé dans l'armée de Bonaparte, de cet amoureux transi des femmes d'Italie, du Julien Sorel de ce chef-d'oeuvre qu'est Le Rouge et le Noir paru quelques années plus tôt...
La plume incomparable de ce romantique que Nietzsche qualifiait de « dernier des grands psychologues français » s'applique aussi au récit de voyage. À son propos, le philosophe allemand a fait également cet aveu singulier :
« Peut-être suis-je même jaloux de Stendhal. Il m'a volé le meilleur mot que mon athéisme eût pu trouver : "La seule excuse de Dieu", c'est de ne pas exister. »
Une ode à la ville de Nice par l'un de ses enfants adoptifs.
William Navarrete, écrivain cubain exilé en France, auteur de deux romans remarqués publiés chez Stock, exprime sa gratitude à Nice qui l'a « recueilli » au soir de l'exil, quand la douleur était forte. Au point de faire sienne la devise de Romain Gary : « Ma chère ville de Nice, presque natale. » Il en décrit avec sensibilité les qualités, les beautés, les humeurs, et quelques travers !
Laissez l'auteur vous guider par-delà les charmes de la baie des Anges pour en découvrir tous les secrets.
EXTRAIT
J'ai toujours voulu rendre à Nice ce que Nice m'avait donné : la sensation de me sentir un peu comme chez-moi. Conscient de mon départ sans retour, j'avais quitté Cuba pour Paris peu de temps auparavant. Décidé à ne pas faire marche arrière, j'avais pris pour tout bagage ma jeunesse et la ferme intention de reprendre ma vie, coûte que coûte, ailleurs. Là où personne n'essaierait de m'empêcher d'être libre...
À PROPOS DE L'AUTEUR
William Navarrete est un écrivain, traducteur et critique d'art né à Cuba en 1968 et naturalisé français. Il est établi en France depuis 1991 et diplômé en histoire de l'art, littérature et civilisation hispano-américaine.
À la découverte du Berry ancestral.
Patrick Bard, auteur de polars glaçants qui emmènent leurs lecteurs (nombreux) au bout du monde, livre ici une ode très émouvante à son pays de coeur, à cette terre de potiers du Berry dont ses fibres les plus intimes sont issues. À lire ce photographe de talent qu'il est aussi, on voit spontanément les images qu'il écrit sur la cuisine, sur la géographie, sur George Sand, sur ce terroir de vins et de sorciers qui a vu naître Jacques Coeur et Le Grand Meaulnes.
L'auteur nous invite avec tendresse à découvrir le Berry, pays plein de charme de son enfance.
EXTRAIT
D'où suis-je vraiment ? Quelle est ma culture ? Celle de l'enfance ? Celle qui marche avec une langue, un accent, une cuisine, l'éducation des sens ? Qui suis-je ? Si je devais répondre à cette question, je dirais : « Berrichon. » De parents, de grands-parents, d'arrière, arrière-arrière, aussi loin qu'il vous serait possible de remonter la lignée incertaine de miséreux que je nomme ancêtres, glèbe collée aux sabots. Berrichon je suis, donc. Berrichon de toutes les vacances de mon enfance, Toussaint, Noël, Chandeleur et Pâques incluses, et croyez-moi, ça fait un paquet de temps...
À PROPOS DE L'AUTEUR
Patrick Bard, né le 13 avril 1958 à Montreuil-sous-Bois, est un photojournaliste et écrivain français.
Avec force précisions historiques, l'architecte et penseur nous livre un ouvrage richement documenté sur la restauration de Carcassonne.
Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879) demeure un personnage complexe et controversé encore aujourd'hui. Il fait partie de ces artistes et penseurs du début du XIXe siècle qui, loin de renoncer aux charmes de l'Italie, partent à la recherche d'un pittoresque national à travers de nombreux voyages en France. Architecte de grand talent, il se voit confier en 1851 la mission de restaurer la cité de Carcassonne, alors plutôt misérable... Le récit qu'il propose ici est révélateur de la vision architecturale de la plupart de ses chantiers : le décor et l'ornementation sont soumis à la structure avant tout. Il se révèle d'une grande précision, à la recherche de la véracité historique. Pour lui, le monument est un « témoin du passé », une « leçon d'histoire ».
Un voyage inédit à travers l'architecture française du XIXe siècle.
EXTRAIT
Quand on se présente devant la cité de Carcassonne, on est tout d'abord frappé de l'aspect grandiose et sévère de ces tours brunes si diverses de dimensions, de forme, et qui suivent, ainsi que les hautes courtines qui les réunissent, les mouvements du terrain pour obtenir un commandement
sur la campagne et profiter autant que possible des avantages naturels offerts par les escarpements du plateau, au bord duquel on les a élevées.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Intervenant sur les châteaux de Pierrefonds, Coucy, tours, Hendaye et Eu, sur les remparts d'Avignon, sur les hôtels de ville de Narbonne et Compiègne, sur les cathédrales et les basiliques d'Auxerre, Amiens, Vézelay, Clamecy, Carcassonne, Clermont, Lausanne, Paris, Saint- Denis, Toulouse..., Eugène Viollet-le-Duc, l'auteur du Dictionnaire raisonné de l'architecture française en dix volumes, a beaucoup voyagé, prenant à chaque fois le temps de la réflexion sur l'espace. À vingt ans, après avoir admiré le Mont-Saint-Michel, il part dix-huit mois en Italie pour un voyage d'études. Rien de ce qui touche à l'art de l'architecture, qu'elle soit religieuse, civile ou militaire, ne lui sera étranger. Prosper Mérimée, inspecteur général des monuments historiques, n'a pas hésité à lancer ce jeune homme infatigable en lui confiant la restauration de nombreux monuments du patrimoine médiéval. Celle de la cité de Carcassonne en est l'une des plus connues.
Avoir 20 ans en Australie ou la fraîcheur de l'aventure maritime !
Ludovic de Beauvoir (1846-1929) publie le récit de ses aventures au bout du monde en 1867. L'Australie est la première étape de l'équipée. Le jeune homme y relate son arrivée à Melbourne, ses voyages dans la province de Victoria, en Tasmanie et en Nouvelle-Galles du Sud.?Au menu : les réceptions de la bonne société de Sydney, les mines d'or et les fortunes qui se font et se défont, la prodigieuse richesse de la nature... Toute la vie de cette colonie anglaise de l'autre côté de la Terre, où les Blancs s'imposent aux Aborigènes, est décrite par le menu d'une plume précise et curieuse.
Le texte intégral du journal de voayge du célèbre explorateur français Ludovic de Beauvoir !
EXTRAIT
Il y a déjà près de trois mois que nous avons échangé nos derniers signaux d'adieu et que nous sommes en mer : trois ou quatre journées nous séparent encore de l'Australie, et je veux vous dire rapidement ce qu'a été notre longue traversée.
Pendant les vingt premiers jours, nous luttons constamment contre les vents contraires : à peine entrons-nous dans la Manche qu'une grande brise de sud-ouest soulève la mer et nous fait louvoyer sans repos. Chaque matin les côtes de France, chaque soir les feux d'Angleterre, nous apparaissent tour à tour : au bout d'une semaine, les rivages de la Bretagne s'effacent peu à peu, se confondant avec la ligne de l'horizon, et nous prenons hardiment notre aire dans l'océan Atlantique, tantôt secoués par les chocs capricieux et saccadés d'une grosse mer, tantôt bercés par les longues et paresseuses lames d'une houle endormie.
Partager les émotions des premiers écrivains-voyageurs et retrouver les racines d'un monde intemporel.
Des églises du Kremlin aux bistrots borgnes imbibés de vodka, le poète symboliste et libertin Armand Silvestre s'avère un guide passionnant pour découvrir les secrets de la ville aux « sept fois soixante-dix clochers d'or ». Curieux de tout, ébranlé par le spectacle de la piété orthodoxe des moujiks, il passe volontiers des anecdotes les plus cocasses à de belles envolées lyriques.
Récit extrait de La Russie, impressions, portraits, paysages, 1892.
Plongez dans ce portrait poétique de la capitale russe au 19ème siècle
EXTRAIT
Il est quatre heures du matin et il fait aussi jour qu'à midi, sans que la nuit ait duré plus de trois heures. Les derniers tramways circulent et les premiers vont les croiser bientôt, sur leur double voie. Les rues n'ont pas cessé un seul instant d'être pleines de monde. On ne reconnaît pas ceux qui vont se coucher de ceux qui se lèvent. Tous sont également frais et souriants. Quelques buveurs zigzaguent aux bras les uns des autres, affectueusement enlacés et, quand l'un d'eux se heurte au détestable pavé de Moscou, c'est avec une sollicitude infinie que ses compagnons le relèvent, toute la grappe l'ayant quelquefois suivi dans sa chute.
A PROPOS DE LA COLLECTION
Heureux qui comme... est une collection phare pour les Editions Magellan, avec 10 000 exemplaires vendus chaque année. Publiée en partenariat avec le magazine Géo depuis 2004, elle compte aujourd'hui 92 titres disponibles, et pour bon nombre d'entre eux une deuxième, troisième ou quatrième édition.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Armand Silvestre (1837-1901) est un écrivain français. Dandy libertin et farceur, auteur reconnu de son vivant, il est surpris - et séduit - par le fanatisme religieux et les marques de piété qu'il constate dans la capitale russe en 1892.
La liberté individuelle avant tout. Robert Louis Stevenson (1850-1894), à la courte vie bien remplie, est une star internationale des lettres quand il débarque dans les mers du Sud. L'Ile au trésor (1883) et L'Etrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde (1886) ont fait de lui un écrivain réputé. Pourtant, aux yeux de beaucoup, c'est dans ses récits de voyage qu'il excelle véritablement, et, autre paradoxe, c'est sa santé fragile qui le pousse à parcourir le monde.
Ce long et beau texte sur les îles Marquises est paru en 1896 dans sa version française. En compagnie de sa femme, il tente d'oublier la tuberculose qui le mine et donne ici, avec humour, la vision d'un paradis menacé. Un merveilleux écrivain du voyage qui pousse toujours plus loin sa recherche de la liberté. Un témoignage unique sur les mers du Sud. Une analyse de la confrontation entre missionnaires et « sauvages ».
« Tusitala », le conteur d'histoires, tel est le surnom de celui qui a su gagner le respect des « indigènes » en vivant à leurs côtés.