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Collection XIX
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1.L'occultisme n'est pas l'étude de tout ce qui est caché à la science, c'est l'étude des faits qui, n'appartenant pas encore à la science (je veux dire : à la science positive au sens d'AUGUSTE COMTE), peuvent lui appartenir un jour.Les faits occultes sont en marge ou dans le vestibule de la science, s'efforçant de conquérir le droit de figurer dans le texte du livre ou de franchir le seuil du palais.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Mesmer fut le premier qui prononça les mots magnétisme animal et qui en présenta les effets en public.
Depuis la plus haute antiquité, le magnétisme était connu, mais il n'était exercé que par des prêtres de chaque religion ; étant les seuls instruits, ils joignaient à l'exercice de leur sacerdoce la pratique de la médecine.
C'est ainsi que nous retrouvons l'imposition des mains dans tous les pays et chez tous les peuples, où nous voyons des guérisons opérées par des attouchements sur les malades.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
L'Unité de la vie passée, présente et future
Pierre-Felix Courtepee
- Collection XIX
- 16 December 2015
- 9782346021802
Toute divine qu'elle soit, la vérité doit être trouvée, connue ou contrôlée par des voies humaines.
X.
N'acceptez rien de confiance... Croyez seulement au cas où l'écrit, la doctrine ou la parole sont corroborés par votre propre raison et votre sens intime.... Ne croyez que d'accord avec votre propre conscience, mais alors conformez absolument vos actes à vos opinions.
Le Sage des Sakyas,
KALAMASULTA.
Qu'il le veuille ou non, qu'il le sache ou non, chaque homme n'a, en réalité, que lui-même pour directeur de sa conduite.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
L'Or et la transmutation des métaux
Cyprien-Theodore Tiffereau, Jules Lermina
- Collection XIX
- 24 June 2016
- 9782346080557
Présenté à l'Académie des Sciences dans la séance du 27 juin 1853.A toutes les merveilleuses créations industrielles qui signaleront le xixe siècle à la postérité, je viens, humble et obscur ouvrier, apporter ma pierre pour l'édifice commun. La vapeur, l'électricité ont déjà changé la face du monde (et qui peut dire où s'arrêtera leur puissance ?) ; mais il est d'autres mobiles de la richesse publique, et j'en viens signaler un dont la découverte changera bien des conditions de travail et effraiera par sa portée les esprits les plus hardis.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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« Depuis Mesmer dont tout le monde connait les premiers efforts, ainsi que les succès et les déboires, l'on s'est occupé plus ou moins en France, sous des noms différents, de la guérison des maladies sans user de médicaments. Sous Mesmer c'était le magnétisme animal qui servait de pouvoir curateur. Ce magnétisme animal, comme on sait, consistait en effluves s'échappant de l'extrémité des doigts de l'opérateur et, d'après la théorie du temps, théorie qui prévaut encore aujourd'hui chez de nombreux adeptes, les guérisons obtenues étaient dues à ces effluves.
Sans vouloir discuter ici la question et encore moins chercher à renverser une théorie qui, même de nos jours, parmi les chercheurs, a plus d'adhérents que de détracteurs, il est permis de croire cependant que la volonté, chez Mesmer, devait jouer un rôle important, rôle dont ce maître, lui-même, ne se rendait peut-être pas compte. En effet, est-ce qu'il n'y avait pas là au moment même où il projetait ses effluves ou son magnétisme animal sur la personne malade, une très forte concentration de volonté ?
Nous avons tout lieu de le croire : le premier enthousiasme provoqué par une découverte quelconque, est toujours tellement intense que c'eût été réellement une exception si, au moment où il cherchait à démontrer au monde la valeur de sa découverte, Mesmer n'avait pas concentré d'une manière spéciale toute la force de sa volonté sur le but qu'il se proposait d'atteindre. Or, les cures de Mesmer étaient surprenantes ; elles l'étaient à tel point que l'Académie des sciences et la Faculté de médecine de Paris étudièrent les procédés de ce médecin allemand. »
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
« Le magnétisme est une force analogue à celle de l'aimant ; il est réparti dans toute la nature.
Ses caractères sont : l'attraction, la répulsion et la polarisation équilibrée.
La science constate les phénomènes de l'aimant astral et de l'aimant minéral. L'aimant animal se manifeste tous les jours par des faits que la science observe avec défiance, mais qu'elle ne peut déjà plus nier, bien qu'elle attende avec raison pour les admettre qu'on en puisse terminer l'analyse par une synthèse incontestable.
On sait que l'aimantation produite par le magnétisme animal détermine un sommeil extraordinaire pendant lequel l'âme du magnétisé tombe sous la dépendance du magnétiseur avec cette particularité que la personne endormie semble laisser oisive sa vie propre et particulière pour manifester uniquement les phénomènes de la vie universelle. Elle reflète la pensée des autres, voit autrement que par les yeux, se rend présente partout sans avoir conscience de l'espace, perçoit les formes bien mieux que les couleurs, supprime ou confond les périodes du temps, parle de l'avenir comme s'il était passé et du passé comme s'il était à venir, explique au magnétiseur ses propres pensées et jusqu'aux reproches secrets de la conscience, évoque dans son souvenir les personnes auxquelles il pense et les décrit de la manière la plus exacte sans que le somnambule ou la somnambule les ait jamais vues, parle le langage de la science avec le savant et celui de l'imagination avec le poète, découvre les maladies et en devine les remèdes, donne souvent de sages conseils, souffre avec celui qui souffre et pousse parfois d'avance un cri douloureux on vous annonçant des tourments qui doivent venir. »
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
« Cette terrible maladie, qui fait souffrir horriblement et qui cloue pour ainsi dire un pauvre homme sur sa chaise ou son fauteuil, comme un criminel au pilori, attaque de préférence les personnes qui s'adonnent à la bonne chère, qui recherchent les mets succulents et abusent des liqueurs fermentées ou alcooliques. Elle peut être produite par l'excès de la débauche et de l'ivrognerie ; delà le nom qu'on lui donne de fille de Bacchus et de Vénus. Ajoutez encore à ces causes que je viens d'indiquer les veilles prolongées, une vie molle et efféminée, la suppression d'une évacuation quelconque, l'impression brusque du froid sur les membres inférieurs, etc.
La goutte débute le soir ou dans la nuit par un frisson léger que l'on sent à la partie affectée, qui est ordinairement le gros orteil ou un autre. Une douleur plus ou moins vive succède à ce frisson, et puis une chaleur plus ou moins forte se fait sentir ; vient ensuite le gonflement de l'orteil, dont la douleur vient insensiblement.
On a vu bien des, goutteux guérir radicalement en, ne vivant que de lait, de légumes et de fruits ; mais combien il y en a d'autres qui ne sont pas assez raisonnables, assez amis de leur santé pour avoir le courage et la force de se soumettre à un pareil régime de vie ! »
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
« Le mot d'ordre de nos contradicteurs est qu'il n'y a rien d'impossible à la médecine. Hélas ! que de malades savent combien elle est renfermée dans d'étroites limites ! Que d'infortunés atteints par la phthisie sont impitoyablement condamnés, et leurs parents, leurs amis demandent inutilement un miracle à la science impuissante, ne sachant reculer d'une heure les ravages du mal inflexible qui les ronge.
Jamais l'industrie des endormeurs n'a été si prospère ; les colonnes du Petit Journal, où les annonces se paient trente francs la ligne en dernière page, contiennent chaque jour le nom. d'une série de somnambules, annonçant au monde et à la ville qu'elles savent lire l'avenir même dans le marc de café, et la pensée dans les lignes de la main. Chaque jour voit éclore des feuilles hebdomadaires ou mensuelles consacrées aux merveilles des arts occultes. La salle des conférences du boulevard des Capucines, fondée sous l'Empire pour secouer le joug obscurantiste du gouvernement, et où les hommes les plus célèbres ont mérité les applaudissements des patriotes, sert de tremplin aux plus dangereux apôtres de l'hypnotisme et du fakirisme. On dirait que les tentatives que nous avons faites pour les combattre sur ce théâtre de nos anciennes luttes oratoires, n'ont eu d'autre résultat que de leur faire comprendre la nécessité de s'assurer la possession exclusive de cette tribune....
Les femmes qui mettent en pratique l'enseignement des grands docteurs hypnotisants ne dédaignent pas d'établir leurs tréteaux dans les foires, de sorte qu'il y a maintenant comme une chaîne immense rattachant le ciel académique à l'enfer des foires, en passant par une multitude de feuilles simili-scientifiques et par le boulevard. Leur sagacité est quelquefois digne de l'illustre appui qu'elles trouvent maintenant en haut lieu. »
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
« Nous expliquons comment l'Hypnotisme est né du Magnétisme, quelles nuances séparent les procédés de ces deux méthodes et sur quelles considérations physiologiques on peut se baser pour expliquer ces différences. L'énoncé comparatif des ressources curatives qu'on peut tirer de l'Hypnotisme et du Magnétisme nous donne la valeur respective de ces procédés. Nous voyons que les phénomènes, qui parleur étrangeté même ont excité la verve des expérimentateurs et la curiosité des foules, et qui ont été le thème obligé de toutes les expériences publiques ou privées. des conférences, des écrits, des polémiques. des concours aux académies et des examens de la Faculté, sont la principale cause des entraves constantes que le Magnétisme a rencontrées dans sa vulgarisation et dans la propagation de ses vertus curatives.
Nous constatons que ce sont précisément ses plus fervents adeptes, qui, en persistant à présenter le Magnétisme sous un faux jour, ont le plus largement contribué à lui susciter les oppositions, les susceptibilités et les haines qui l'ont fait prendre si souvent à parti et l'ont rendu victime des jugements erronés dont il est encore l'objet aujourd'hui.
Enfin dans la deuxième partie de ce volume nous avons entrepris la tâche délicate d'exposer les principes sur lesquels nous voudrions voir édifier la Thérapeutique ; nous croyons à l'existence d'une Loi physique basée sur une Trinomie universelle. Nous avons tenté d'esquisser cette Loi ; nous l'avons appliquée au Magnétisme, et reprenant l'idée sur laquelle repose la doctrine mesmérienne : « Il n'y a qu'une Vie, qu'une Santé, qu'une Maladie, qu'un Remède, » nous avons cherché à démontrer que tous les phénomènes (le Magnétisme y compris) viennent fusionner dans l'unité de plan qui préside d'une façon immuable à la Genèse des choses. »
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
Depuis qu'il y a des maîtres et des courtisans, l'art de plaire a été cultivé avec talent et avec succès. Cependant on y peut toujours innover, car les moeurs changent, les idées se modifient. Tous les souverains ne se piquent point du même mérite, ne sont pas accessibles aux mêmes séductions. Il ne faut pas louer Napoléon comme Louis XIV, et la faveur du peuple ne se gagne pas par les mêmes procédés que la faveur de Napoléon. La théorie reste la même ; la pratique varie avec les temps et les hommes.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.